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Sonko, Farba Ngom et sa mère...: la colère noire de l'avocat Me Baboucar Cissé
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14/05/2025
Sonko, Farba Ngom et sa mère...: la colère noire de l'avocat Me Baboucar Cissé
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News
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00:00
J'interviens à la suite de mes confrères,
00:17
maîtres Elajah Morussal et maîtres Dundoy.
00:22
Je ne vais pas m'exprimer en Wolof,
00:25
je vais plutôt m'exprimer en français.
00:30
Puisque mes confrères qui m'ont précédé
00:32
se sont exprimés en Wolof.
00:36
Et je pense qu'ils ont été en Wolof assez clairs
00:38
et assez explicites pour en résumer.
00:44
En langue Wolof, vous dire exactement
00:48
les tenants et les aboutissants éventuels
00:55
du dossier de M. Farba Ngoc.
00:56
Mais il est de mon devoir, moi, en tant qu'avocat,
01:05
constitué également pour Farba Ngoc,
01:08
de vous dire dans une langue étrangère,
01:14
certes, mais la langue française,
01:15
ce qui, en réalité,
01:21
constitue à la limite un scandale
01:25
dans cette affaire.
01:31
Puisque simplement,
01:33
il est apparu
01:38
à la suite,
01:42
je précise bien,
01:45
d'une campagne électorale
01:47
pour des législatives anticipées,
01:53
que, au détour d'une tournée,
02:06
que le président de PASTEF,
02:08
M. Ousmane Sonko,
02:13
dit clairement,
02:15
arrivé à Anyam,
02:17
que c'est la dernière campagne électorale
02:21
à laquelle assistera
02:23
M. Mohamed Ngoc du Farba.
02:30
Et cela
02:31
s'est concrétisé
02:33
ou s'est matérialisé
02:35
par le fait que,
02:37
un mois après,
02:39
la Sintif a été actionnée,
02:41
la Sintif a déposé un rapport
02:43
un mois après
02:45
les élections.
02:48
Un rapport daté
02:49
du 24 décembre 2024,
02:51
dans lequel
02:52
on a tenté
02:55
de retracer
02:55
de 2019
02:58
à 2024
02:59
toutes les opérations
03:01
financières
03:04
qui ont existé
03:05
entre M. Mohamed Ngoc du Farba,
03:10
M. Seydoussard du Taïrou,
03:11
et le Trésor public sénégal.
03:16
Et sur la base
03:17
de ce rapport
03:18
de la Sintif,
03:19
un rapport unilatéral,
03:21
je précise bien,
03:22
un rapport non contradictoire,
03:23
je précise bien,
03:25
un rapport fait
03:26
entre quatre murs
03:27
et qu'on veuille,
03:30
dans ces conditions-là,
03:31
on a convoqué M. Farba,
03:33
on a levé
03:34
son immunité parlementaire
03:35
et on a fait
03:37
un réquisitoire
03:38
où on a saisi
03:39
le juge d'institution.
03:41
un réquisitoire
03:42
dans lequel
03:43
on vise
03:44
nommément
03:44
des infractions
03:45
liées à l'association
03:46
de malpêteurs,
03:47
de blanchiment de capitaux,
03:48
d'escrocorisme
03:49
sur des déniés publics,
03:53
entre autres infractions.
03:54
Il est inculpé
03:59
sur cette base
03:59
sans pourtant savoir
04:02
l'effet
04:02
qu'on lui reproche
04:03
parce que simplement
04:05
le rapport de la Sintif
04:06
n'est pas un rapport
04:08
accusatoire.
04:11
C'est à la limite
04:12
une information,
04:13
un renseignement,
04:15
mais on l'a pris,
04:16
on en a fait
04:17
un PV
04:18
d'enquête préliminaire.
04:19
Et sur cette base,
04:21
on a inculpé
04:22
et placé
04:23
sous mandat de dépôt
04:23
M. Parmangom.
04:25
Et même le jour
04:26
où on le placait
04:26
sous mandat de dépôt
04:27
pour escroquerie
04:28
portant sur des déniés publics
04:30
à hauteur de 31 milliards,
04:33
M. Parmangom
04:34
est venu
04:34
avec ses avocats.
04:36
Il a offert
04:36
de consigner,
04:37
de cautionner
04:38
des titres.
04:41
Mais le juge d'institution
04:42
les a rejetés
04:43
sous prétexte
04:48
que
04:48
les cautions
04:50
devaient être inscrites
04:51
avant même
04:52
d'être proposition.
04:54
Donc,
04:54
ce qui était
04:54
une aberration
04:55
sur le plan juridique.
05:00
Et ça a été rejeté.
05:01
M. Parmangom
05:02
a été inculpé
05:03
le 27 février
05:05
et placé
05:05
sous mandat de dépôt.
05:07
Le 27 février
05:09
et placé
05:10
sous mandat de dépôt.
05:12
Nous sommes revenus
05:14
à la charge
05:14
par une autre requête
05:16
pour offrir
05:18
à nouveau
05:18
des titres
05:20
en cautionnement.
05:25
Le juge
05:26
et le parquet financier
05:27
les rejettent
05:27
mais
05:28
en dessous
05:29
qu'est-ce qu'on fait ?
05:32
En dessous
05:33
on prend
05:33
10 titres fonciers
05:34
au nom de Farba
05:35
on procède
05:36
à la saisie
05:37
de ces titres-là.
05:38
C'est-à-dire
05:38
Farba offre
05:39
en cautionnement
05:40
des titres fonciers
05:41
on nous dit
05:42
non, non, non
05:42
vos titres-là
05:42
ne sont pas valables
05:43
mais en dessous
05:44
on prend une ordonnance
05:45
on prend une ordonnance
05:48
pour autoriser
05:51
l'inscription
05:52
de mesures conservatoires
05:54
sur les 10 titres
05:55
alors qu'on a dit
05:56
qu'on rejette les titres
05:57
qui ne sont pas valables
05:58
et pourtant
05:59
on s'empresse
06:00
de prendre une ordonnance
06:01
pour l'inscrire
06:02
et c'est que nous avons dénoncé
06:04
parce que seulement
06:06
l'ordonnance
06:07
qui avait été prise
06:08
nous a été notifiée
06:09
trois semaines
06:10
trois semaines après
06:11
c'est-à-dire
06:12
on prend une ordonnance
06:13
en douce
06:14
et de manière clandestine
06:15
on procède
06:19
aux formalités
06:20
d'inscription
06:20
et on notifie
06:23
après
06:23
aux avocats
06:24
nous avons évidemment
06:28
relevé appel
06:29
de cette décision
06:31
qui sera évoquée
06:32
demain
06:32
devant la chambre
06:33
d'accusation
06:34
parce que nous estimons
06:38
que les droits
06:38
de Farba
06:39
ont été manifestement
06:40
violés
06:40
et ça a été le cas
06:42
et donc
06:46
dans ces conditions-là
06:48
qu'est-ce qu'on fait
06:48
en plus
06:49
c'est-à-dire
06:50
on veut prendre
06:51
toute une famille
06:51
jeter toute une famille
06:52
en prison
06:53
c'est ça
06:54
humilier une famille
06:56
humilier une communauté
06:57
parce qu'il ne reste plus
07:01
qu'à prendre
07:01
la commune
07:03
de Anyam
07:03
en faire une prison
07:04
à ciel ouvert
07:05
c'est-à-dire
07:05
on prend
07:06
comme la grande muraille
07:07
de Chine
07:08
on prend Anyam
07:09
on y construit
07:10
un mur
07:10
et on met
07:11
une seule porte
07:12
de sortie
07:12
et d'entrée
07:13
parce que c'est moi
07:14
si on doit poursuivre
07:16
ou suivre
07:17
le parquet financier
07:18
dans son requisitoire
07:19
il a dit
07:20
tous les proches
07:21
de Farba
07:21
doivent se retrouver
07:22
en prison
07:22
et vous avez vu
07:24
actuellement
07:25
qui est en prison
07:26
actuellement
07:27
en plus de Farba
07:28
vous avez
07:29
Demba
07:29
Demba Ngom
07:30
qui lui
07:31
n'est même pas visé
07:32
dans le rapport
07:33
de la sanctif
07:33
il n'est même pas visé
07:34
dans le requisitoire
07:36
qui était venu
07:37
qui est à l'extérieur
07:38
qui mène ses activités
07:39
à l'extérieur
07:39
et qui est venu
07:40
rendre visite
07:41
à son frère
07:42
mais on le prend
07:42
on le jette en prison
07:43
et comme d'ironie
07:45
on le jette
07:45
avec son tailleur
07:46
son tailleur
07:47
qui a des problèmes
07:47
de fin du mois
07:48
donc toutes ces personnes
07:50
là sont retour en prison
07:51
parce que c'est des proches
07:52
de Farba
07:52
et actuellement
07:53
qui sont sur la sellette
07:55
actuellement c'est
07:56
Biran et Smaïla
07:57
donc d'autres frères
07:58
de Farba
07:58
Farba a dit
07:59
mais il explique
08:00
après ma propre mère
08:01
et de la jeter en prison
08:02
évidemment
08:03
prenez ma mère
08:04
et jetez-la en prison
08:06
pendant qu'on y est
08:07
mais il faudrait
08:11
que ça cesse
08:11
qu'on respecte les textes
08:13
qu'on respecte
08:14
les droits de la défense
08:15
mais dans cette affaire
08:17
on a l'impression
08:18
que
08:19
que en réalité
08:22
on n'en fait
08:23
qu'à sa tête
08:25
parce que le plus grave
08:26
c'est qu'avant même
08:28
qu'on procède
08:28
à l'inculpation
08:29
de Farba
08:30
on avait déjà saisi
08:31
tous ses biens
08:31
on a bloqué
08:32
tous ses comptes
08:33
avant même
08:34
qu'il soit entendu
08:35
et inculpé
08:36
donc on avait déjà
08:38
pris des mesures
08:38
on avait déjà
08:39
pris des ordonnances
08:40
ce qui est illégal
08:41
ce qui est une violation
08:43
manifeste de la loi
08:44
c'est-à-dire
08:45
on pétine la loi
08:46
pour atteindre une personne
08:48
mais il faudrait
08:52
arrêter
08:52
cette dérive judiciaire
08:54
il faudrait arrêter
08:55
cette violation
08:58
manifeste
08:59
des textes
09:00
de loi
09:00
qui régissent
09:01
les droits de la défense
09:02
parce que vous ne pouvez pas
09:03
vous ne pouvez pas
09:04
vous ne pouvez pas
09:06
prendre des mesures
09:07
sur les biens
09:09
d'une personne
09:09
que vous n'avez même pas encore
09:10
entendu ou inculpé
09:12
mais c'est ce que fait
09:12
le juge d'instruction
09:13
dans le dossier de Farba
09:16
ici
09:17
c'est grave
09:17
c'est un scandale
09:19
c'est un scandale
09:21
qu'il faut
09:21
décrier
09:22
c'est un scandale
09:23
qu'il faut
09:23
haut et fort
09:24
urbi et orbi
09:25
fustiger
09:27
parce que trop c'est trop
09:34
nous sommes ici
09:35
nous sommes des avocats
09:36
moi je ne suis pas
09:37
un politicien
09:38
je n'ai jamais milité
09:39
dans un parti politique
09:39
au Sénégal
09:40
jamais
09:40
ni sympathisant
09:42
ni militant
09:43
mais mon seul parti politique
09:44
c'est le droit
09:45
je suis un avocat
09:49
je défends une personne
09:50
quelle que soit
09:51
la couleur politique
09:53
de la personne
09:53
ça ne me regarde pas
09:55
moi ce qui me regarde
09:56
c'est les textes
09:57
les qui régissent
09:58
les textes de loi
10:01
qui régissent le cas
10:03
c'est sur cette base
10:05
que je défends la personne
10:07
et j'estime que dans cette affaire
10:09
on est en train de bafouer
10:11
les droits de Farba
10:13
on ne veut humilier
10:15
toute une famille
10:16
et il faudrait que ça s'arrête
10:19
on voulait la tête de Farba
10:22
mais on l'a eu
10:23
on l'a jeté en prison
10:24
mais bon sang
10:25
qu'on arrête quand même
10:26
le processus de destruction
10:28
ou de démolition
10:29
d'une famille
10:30
mais le rouleau compressé
10:35
est en train de partir
10:36
on prend le frère
10:38
qui vient de l'extérieur
10:39
pour rendre visite
10:40
à son grand frère
10:41
alors que ce frère
10:42
n'est même pas concerné
10:44
ni cité dans le rapport
10:45
de la Sainte-Type
10:46
ni dans l'histoire
10:47
on le prend
10:47
on le jette en prison
10:48
on fait appel à d'autres
10:54
qui eux doivent passer
10:56
le 19 mai
10:56
ils vont se retrouver
10:58
en prison
10:58
et après quoi
10:59
la semaine suivante
11:00
ça va être les enfants
11:01
de Farba
11:03
ça va être sa femme
11:04
ou ses femmes
11:04
ça va être qui
11:05
sa maman
11:06
ou ses oncles
11:07
ça va être qui
11:08
etc
11:09
on va décimer
11:10
toute une famille
11:11
au nom de quoi
11:13
mais non
11:16
il faut que ça s'arrête
11:16
trop c'est trop
11:18
c'est pourquoi
11:19
nous avons
11:21
estimé nécessaire
11:23
de le crier
11:24
haut et fort
11:24
que dans cette affaire
11:26
où
11:29
Farba
11:30
n'a pas été
11:31
entendu
11:31
jusqu'à présent
11:32
on le jette
11:33
en prison
11:33
on l'inculpe
11:34
on le place
11:35
sur le mandat
11:35
de dépôt
11:35
et on ne l'entend pas
11:37
parce qu'on sait
11:41
que dans ce dossier là
11:42
sans pour autant
11:43
aller
11:43
pour violer
11:44
quel que soit
11:45
parce qu'il n'y a même pas
11:45
d'acte d'instruction
11:46
il n'y a aucun acte
11:49
parce qu'il n'y a qu'un acte
11:50
d'inculpation
11:51
le juge a inculpé
11:52
à placer
11:53
sous le mandat
11:53
de dépôt
11:53
c'est tout
11:54
et tout le reste
11:55
c'est des ordonnances
11:56
qu'il prend
11:56
mais on n'a pas entendu
11:59
Farba
11:59
pourquoi
12:00
on ne s'empresse pas
12:01
d'entendre Farba
12:01
au fond
12:02
sur le fait
12:03
qu'il soit reproché
12:04
pourquoi
12:04
on ne s'empresse pas
12:05
d'entendre
12:05
Taïdou Saha
12:06
sur le fait
12:07
qu'on lui reproche
12:08
mais rien du tout
12:09
c'est-à-dire
12:10
on les prend
12:10
on les jette en prison
12:11
et on les dit
12:12
bon vous pouvez attendre
12:13
mais nous estimons que
12:16
le cas Farba
12:18
pourrait demain
12:19
se retrouver même
12:20
à la cour commune
12:22
de la CEDEAO
12:22
parce que simplement
12:23
les droits de la défense
12:24
sont manifestement violés
12:26
à longueur de journée
12:27
pour ce qui concerne
12:28
le cas de Farba
12:29
donc c'est pourquoi
12:30
nous avons estimé
12:31
nécessaire
12:32
de tirer la sonnette d'un âme
12:33
en ce qui le concerne
12:35
donc c'est
12:35
les quelques mots
12:36
que je voulais placer
12:37
et je laisse maintenant
12:38
la parole
12:39
à mon confrère
12:40
Abidjanika
12:41
Sous-titrage
12:44
...
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Discours nationaliste avec Tahirou Sarr et ethniciste sous Macky: la position du dr Babacar Diop
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