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  • 12/05/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 12/05/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00On est prêts les copains, on est chaud ?
00:01Yes !
00:02Je ne vais pas...
00:05The voice.
00:07Non mais pas, c'est yes.
00:10Yes, c'est pas ça.
00:11Je découvre aussi.
00:13Je ne vais pas m'en remettre.
00:14Allez, 19h, 16h49.
00:16Oui, mais elle est calage.
00:18On commence avec la moto.
00:20On ne parle pas souvent de MotoGP dans cette émission, il faut le reconnaître.
00:23Mais là, on a tellement vibré ce week-end avec le Grand Prix de France
00:26et la victoire sensationnelle de Johan Zarco
00:28qu'on va y passer un petit peu de temps.
00:30Juju, on y replonge un petit coup ?
00:31Avec plaisir.
00:31Johan Zarco, un bonheur fou en une du journal L'Équipe, s'il vous plaît, aujourd'hui.
00:36Vous le voyez, le Français de 34 ans, donc vainqueur du Grand Prix de France,
00:40a remporté la deuxième victoire en MotoGP de sa carrière
00:42dans des conditions dantesques.
00:44Il a profité des circonstances de course.
00:46Le Grand Prix s'est disputé sous un ciel menaçant, puis pluvieux au Mans.
00:49Il a fait le bon choix de s'élancer avec des pneus pluies,
00:52au contraire de la plupart de ses rivaux.
00:54Il a commencé à être leader dès le 8e tour,
00:56après un départ cata où il a fini dans le bac à gravier.
01:00Il a tenu bon jusqu'au bout pour s'imposer devant Marc Marquez et Fermin Alderger.
01:03Il faut remonter donc à 71 ans pour retrouver un Français qui s'impose au Mans.
01:09Fabio Quartararo, lui, était parti en pole position,
01:11mais il a abandonné après une chute au 4e tour.
01:13Comment est-ce que vous avez vécu, vous, autour de cette table, ce moment historique ?
01:17Je sais que vous n'êtes pas, on n'est pas des spécialistes motos,
01:19mais forcément on s'est pris au jeu, là.
01:20Qui prend la parole ?
01:21Moi, je ne vais pas exagérer.
01:23J'en ai eu les larmes aux yeux.
01:24De le voir lui, de voir ses parents,
01:28parce qu'en fait, c'est l'histoire qui est incroyable.
01:30Ses parents qui viennent pour la première fois, qui le voient gagner.
01:33Voilà, la réalisation était fantastique.
01:35On va les citer, nos collègues de Canal font un travail incroyable
01:38depuis plusieurs saisons sur le MotoGP.
01:41C'était en France.
01:41C'est pour ça qu'on ne va pas sur ce terrain, on les laisse faire.
01:43300 000 spectateurs.
01:45Le scénario incroyable avec Fabio en pole,
01:47qui tombe alors qu'il avait bien démarré.
01:49Il se retrouve là, il n'a quasiment jamais gagné.
01:52Et là, sur la 150e, il vient gagner.
01:55Franchement, je pense que c'est le résumé parfait
01:58de tout ce qu'on peut espérer d'un grand événement.
02:01Et un grand événement qui se finit avec un happy ending à l'américaine.
02:04Je pense que même lui, je ne sais pas si aujourd'hui il a réalisé.
02:07Mais en tout cas, au micro, il ne sait pas ce qui lui est arrivé.
02:10Et franchement, c'était vraiment fabuleux.
02:14Je ne suis pas un grand partisan du moteur, des sports auto et des sports moto.
02:19C'était vraiment fabuleux.
02:21Les commentaires, l'ambiance, lui à l'arrivée, son équipe et tout.
02:25De voir tous ces gens comme ça pris.
02:27Brahim, il a connu les Jeux Olympiques.
02:29Moi, j'ai l'impression d'avoir vécu une finale de Coupe du Monde avec Johan Zarco.
02:32Vraiment, c'était fantastique à suivre.
02:34Pour continuer de parler de cet exploit historique,
02:37j'ai quand même besoin d'un expert.
02:38Je me permets d'appeler Eric Selys.
02:40C'est la voix de la moto sur la chaîne d'équipe.
02:42Il a même un podcast, Tom Back GP.
02:44Et c'est le sosie officiel de François-Xavier Demaison.
02:46Tu peux nous rejoindre, Eric ?
02:47Vous ne pouvez pas ne pas y aller.
02:50J'ai le maintenant.
02:51C'est bon, tu vas ?
02:51Il y a quelque chose.
02:54Je ne signe pas encore les autographes pour lui.
02:57Assieds-toi, que les gens te regardent bien.
02:59Gros plan sur Eric Selys.
03:01Et maintenant, photo de l'acteur.
03:03Vous avez deux maisons, s'il vous plaît.
03:04On compare.
03:06Il n'y a pas le même gabarit, on va dire.
03:08Il y a quelque chose dans le regard.
03:10Pardon ?
03:11Fais-nous rire pour voir ?
03:12Vas-y, fais un sketch, fais la marmotte.
03:13Bon, Eric, toi, qu'est-ce qui t'a le plus époustouflé ?
03:18Est-ce que c'est le scénario ?
03:19Est-ce que c'est les 20 secondes ?
03:20Est-ce que c'est l'ambiance ?
03:22Est-ce que c'est Zarko ?
03:22Qu'est-ce qui t'a impressionné le plus ?
03:24En fait, je crois que c'est un peu tout.
03:27Parce que sincèrement, comme on l'a dit,
03:29c'est une victoire qui était inattendue.
03:30Moi, je me suis entretenu avec son responsable technique,
03:33Christophe Bourguignon.
03:34Et il savait que pertinemment, sur le sec,
03:36ils n'allaient pas gagner.
03:37C'était impossible.
03:38Il y a eu un scénario incroyable en qualification.
03:41Il était dans un super tour pour faire peut-être les deux premières lignes.
03:43Il tombe.
03:44Bref, tout ça.
03:45Et la pluie arrive.
03:47Il l'a dit.
03:48Il a dit, nous, avec l'équipe,
03:50on était persuadés d'avoir fait le bon choix.
03:52On était partis en pneu pluie
03:53parce qu'on savait que la pluie allait arriver.
03:55Pourquoi ?
03:55Parce que, petite anecdote,
03:57Lucio Cechinello, qui est son team manager,
03:59il se déplace en avion sur les circuits.
04:00Donc, il pilote son propre avion.
04:02Donc, il avait la météo,
04:03la station météo de l'aérodrome
04:05qui est juste en face du circuit.
04:06Et les autres, ils ne les ont pas ?
04:07Si, mais lui, il a quelque chose de plus précis.
04:09Enfin, il savait qu'il allait plus voir au bout de 10-15 minutes.
04:12Et du coup, c'est pour ça que sur la grille,
04:15lui, il arrive en pluie comme tous les autres.
04:17Sauf que les autres rentrent pour changer en se disant,
04:20non, ce n'est pas possible, il faut passer en slick.
04:21Lui, il reste en pluie.
04:23Et puis, les circonstances lui ont donné raison.
04:25Mais à la régulière, c'est vrai.
04:27Et c'est pour ça que le scénario est encore plus beau.
04:29À la régulière, on attendait plus de Fabio que de Joanne.
04:34Que de Joanne.
04:34Qui part 11e.
04:36Il part 11e sur la grille.
04:37On parle de la pluie.
04:38Pardon, je me permets cette question un peu cocu.
04:42Pas cocu, couilleux.
04:43Enfin bref, vous n'allez pas aimer.
04:45C'est un coup de génie ou un coup de chance ?
04:46Non, c'est un coup de génie.
04:47Mais s'il n'avait pas plu, il serait dernier.
04:49Enfin, il serait resté 17e.
04:50Non, il ne serait peut-être pas resté 17e sur la grille, mais il serait peut-être remonté.
04:54Mais c'est un coup de génie.
04:55Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils ont regardé, ils ont dit, il va pleuvoir, on va au bout de notre démarche, on met des pneus pluie, on reste en pluie.
05:03Il y a forcément un peu de hasard là-dedans.
05:04C'est son expérience.
05:05Là, ce n'est pas vraiment du hasard.
05:06À ce niveau-là, ce n'est plus du hasard.
05:08Oui, je pense.
05:09Non, mais c'est...
05:10Pardon.
05:11Ce n'est pas la voix d'Obraham, normalement.
05:12Oui, oui.
05:13Je connais un peu la voix d'Obraham aussi, mais bon, on l'excuse.
05:18Merci.
05:18Il n'y a pas de souci.
05:19Non, mais je pense qu'effectivement, c'est l'expérience.
05:21Il a un staff qui est autour de lui, comme tous les pilotes, dans toutes les équipes, que ce soit n'importe quel sport, même en boxe, il y a des entraîneurs, il y a des tacticiens, des choses comme ça.
05:31Bon, ben là, ils avaient regardé les radars météo, comme tous les autres, bien évidemment.
05:35Mais eux, ont fait le choix et le pari de rester... Enfin, Johan a fait le pari de rester en pneu-pluie.
05:40Et c'est ce qui a fait la différence.
05:43J'aimerais vous lire la déclaration de Johan Zarco après, justement, cette victoire hier au Grand Prix de France.
05:49C'est magique.
05:51Je n'aurais jamais cru que ça puisse arriver comme ça, pouvoir saluer le public dans le dernier tour comme je l'ai fait.
05:55J'ai l'impression que ça n'arrive qu'une seule fois dans une vie, et c'était aujourd'hui.
05:59Donc, concrètement, est-ce qu'il les a amenés à regagner des courses, après ce qu'il vient de faire hier ?
06:04Alors, on ne va pas se mentir.
06:06Aujourd'hui, les deux marques japonaises, que ce soit Yamaha pour Fabio Quartararo et Honda,
06:11sont en déficit de performance et d'homogénéité par rapport au Ducati.
06:14Aujourd'hui, il y a six Ducati.
06:16Même le responsable technique de Johan Zarco, malgré toute l'ambiance et tout ça, il disait
06:20qu'il faut qu'on retombe sur Terre, parce qu'à la logique, on se bat entre 6 et 12.
06:24En fonction des éléments, en fonction des circonstances de course, on peut tirer notre épingle du jeu.
06:29Mais voilà.
06:30Mais aujourd'hui, il est susceptible de profiter, je dirais, de circonstances favorables.
06:38En performance pure, il est là aussi.
06:41Mais clairement, s'il n'y a pas le petit coup de pouce comme ce week-end...
06:45Coup de chance !
06:46J'insiste !
06:47Il faut la provoquer, la chance.
06:48Oui, il faut la provoquer.
06:49On l'a vu sur les derniers tours, pourtant, il ne perdait quasiment pas de...
06:53Ah non, il augmentait, même s'il n'aura.
06:54Il augmentait, parce qu'en fait...
06:55C'est vraiment ce qu'ils a, lui, ou il y a quand même une part de...
06:59Là, il était dans son élément.
07:02Johan, il est réputé pour être le meilleur pilote du plateau.
07:06Sous la pluie ?
07:06En fait, même pas sous la pluie, c'est quand les conditions sont évolutives.
07:10C'est-à-dire que la piste est mouillée et qu'elle va commencer à sécher par rapport au fait que la pluie s'arrête.
07:14Et en fait, il a un feeling avec les pneus, pluie, qu'il est visiblement le seul à avoir.
07:19Il l'a expliqué aussi en disant que quand il est parti sur la piste sèche, il était en pneu pluie.
07:23Et il a fait attention de ne pas, entre guillemets, brûler ses pneus pour ne pas les détruire.
07:27C'est l'âge, ça.
07:28Pour en profiter...
07:2834 ans, l'expérience.
07:30Pour en profiter, pour que les conditions s'amélioreraient.
07:32Je ressente sur notre question qui nous a un petit peu asticoté ce matin.
07:36Est-ce que ça fait de lui une légende ?
07:38Est-ce que juste une course ?
07:39Alors, il a déjà deux victoires en MotoGP, mais celle-ci à la maison.
07:42Est-ce que ça suffit pour le faire entrer dans la légende ?
07:44Ça le suffit pour le faire entrer dans la légende de l'histoire du Grand Prix de France, déjà.
07:48Parce qu'il n'y en a pas beaucoup qui ont gagné.
07:50On le rappelait, c'était Pierre Monneray, il y a 71 ans, à Reims.
07:54Donc, depuis le temps, on espère qu'on n'attendra pas encore 71 ans.
07:58Sinon, on ne sera plus là pour le voir.
08:00En tout cas, on espère que ça viendra vite.
08:03La légende, moi je pense qu'il a écrit, il l'a dit d'ailleurs, pour revenir sur ses réactions.
08:07Il a dit, autant, en Australie, je n'avais pas forcément réalisé ce qui se passait.
08:12Parce qu'il nous l'avait dit.
08:13Il n'y avait pas de Marseillaise.
08:14Oui, il n'y avait pas de Marseillaise.
08:16Là, il a été content, il en a eu au moins trois.
08:20Et en fait, il n'avait pas réalisé.
08:21Il nous avait dit, moi j'ai passé la ligne d'arrivée du Grand Prix d'Australie.
08:23Il a dit, ah, c'est ça, c'est ça, gagner un Grand Prix.
08:26Parce qu'il n'avait jamais gagné.
08:27Voilà, il n'avait jamais gagné.
08:28Et là, en fait, il est conscient de l'exploit qu'il a réalisé dans le cadre du Grand Prix de France.
08:32Et c'est pour ça que c'est légendaire.
08:34Parce que ça s'inscrit, je veux dire, on en a un peu parlé,
08:38les planètes étaient parfaitement alignées ce week-end.
08:40150e départ, 100e victoire française.
08:43C'est la première fois que ses parents venaient là.
08:47Record de fréquentation.
08:48Record de fréquentation, 311 747 spectateurs.
08:52Enfin, tout était fait pour que ça se passe comme ça.
08:55Est-ce qu'il aurait fait les mêmes choix sur une autre piste ?
08:59Je pense que oui.
09:00Oui, pour être très franc.
09:02Donc, ce n'est pas de la chance.
09:03Donc, c'est vraiment son expérience.
09:03Non, non, mais c'est ça.
09:04C'est l'expérience.
09:05Et je pense que c'est l'appui de son staff.
09:08Ils l'ont conseillé.
09:09Et il a même choisi une spécification de pneu différente
09:13que ce que l'ingénieur Michelin lui avait conseillé.
09:16Les ingénieurs Michelin lui avaient dit
09:18ça serait mieux que tu partes en dur, en pneu plui dur.
09:21Et en fait, lui, il a dit non, mais moi, je peux gérer.
09:24Je vais partir avec le soft.
09:25Et en fait, c'est un choix qu'il a fait lui en plus.
09:28Je reviens sur le statut de légende.
09:29Est-ce que pour vous, c'est aussi fort que Fabio Quattararo, champion du monde ?
09:33Ou plus fort ?
09:34Oui, parce que...
09:34Que Rossi et ses six titres, on n'est pas sur le même...
09:37Éric l'a dit, avec cette moto, sur le papier, il n'a aucune chance de gagner.
09:41Ah, c'est le loser qui l'emporte.
09:42Pour rentrer dans la légende, il faut aussi les scénarios.
09:45Aide à rentrer dans la légende.
09:48Je vais parler de quelqu'un que Brahim connaît bien.
09:50Alexis Vastin, il n'a pas gagné.
09:51Non, mais il est dans la légende du sport.
09:54Là, il y a eu un scénario.
09:55Ok, il y a la victoire.
09:56Mais d'une certaine façon, même s'il avait fait deuxième, c'est différent parce qu'il n'a pas gagné.
10:00Donc, il ne rentrait pas dans les textes.
10:01Mais c'était déjà presque une performance légendaire.
10:04Là, il y a vraiment tout ce qui englobe cette performance est parfait.
10:09C'est vraiment la victoire parfaite.
10:11Donc, c'est plus fort que Fabio, champion du monde, pourquoi ?
10:13Ce n'est pas plus fort parce qu'on ne peut pas comparer ce...
10:15Pour moi, on ne peut pas comparer ce...
10:17Non, mais c'est un récit qui durera beaucoup plus longtemps.
10:19En fait, il y a deux choses qui font que derrière, ça reste dans une légende.
10:21Il y a deux sortes de légendes.
10:22C'est une légende française aujourd'hui.
10:24Je pense dans la moto française.
10:25Peut-être pas au niveau international, mais au niveau français, ça sera le cas.
10:29Et la deuxième chose, c'est que je pense que ça va être une course référence
10:31qui sera...
10:33On va demander à la nouvelle génération de s'inspirer de ce qui s'est passé dans ce circuit.
10:38Et ce jour-là.
10:38Donc, de toute manière, de toujours croire en soi,
10:40il peut se passer énormément de pérépiciers dans une compétition.
10:43C'est le scénario, en fait.
10:44C'est ça.
10:45Le scénario est juste incroyable.
10:47On en a parlé au premier virage.
10:50Il est par terre.
10:51Ça passe à ça.
10:52En fait, il a expliqué qu'il a juste eu le temps d'enlever la main.
10:54Ce qui lui a permis de tenir le guidon, enfin, le demi-guidon droit de l'autre côté.
10:58Et à 10 centimètres près, il était par terre.
11:00Et on le voit dans l'après-course.
11:02Dans l'après-course, c'est la première chose de laquelle il parle avec Marc Marquez
11:05quand ils sont déjà un peu dans le débrief.
11:06Il regarde le départ et il dit, regardez les gars, j'ai failli tomber.
11:09Et ils se disent que derrière, il gagne avec 20 secondes d'avance.
11:12Et on parlait du scénario.
11:14On a un autre Français qui démarre merveilleusement.
11:17Tous les regards sont sur lui.
11:18Tous les regards sont sur lui.
11:19On se dit, il tient la cadence devant.
11:22Et puis finalement, il tombe.
11:23Et puis derrière, cette pluie arrive.
11:24Et puis il prend la tête Johan Zarco d'une façon improbable.
11:27Et encore une fois, il gagne avec 20 secondes d'avance.
11:31Ce n'est pas du jamais vu.
11:32Le record, c'est 37 secondes.
11:34Oui, mais on rajoute 10 tours.
11:35Il gagne avec une minute d'avance.
11:36C'est-à-dire qu'il volait sur la piste.
11:37Petite question, Eric.
11:38Pour toi, cette victoire hier au Mans de Johan Zarco,
11:41c'est plus fort que le titre de champion du monde de Fabio Quartararo ?
11:43Pour moi, non.
11:45On ne peut pas remettre ça en face.
11:50Ce n'est pas possible.
11:51Un titre de champion du monde, ça couronne une saison complète.
11:54Donc un travail complet de toute une équipe d'un pilote.
11:56Là, c'est encore une fois, comme le disait Brahim,
12:00c'est le contexte.
12:01C'est au Mans.
12:02C'est en France.
12:03Un scénario incroyable.
12:04Et tout ça fait qu'évidemment, ça monte forcément en épingle.
12:09Il aurait gagné alors que tout le monde était tombé.
12:11On aurait dit, oui, c'est une victoire au raccro, un truc comme ça.
12:16Là, c'est lui qui a pris la main.
12:18Et comme tu le disais, à un moment, quand Marquez repasse en pneu-pluie,
12:22il revient sur lui.
12:23Il lui reprend une seconde, une seconde et demie autour.
12:25Et puis au bout d'un moment, ça se stabilise.
12:27Et puis ça repart dans l'autre sens.
12:28Et de 6 secondes, l'écart à l'arrivée, c'est 20 secondes.
12:30Et le fait que ça faisait 71 ans qu'aucun Français ait gagné cette compétition.
12:35Mais pourquoi les Français se cassent les dents au Mans et après ?
12:37Avec cette course, on est à la maison, on devrait la connaître par cœur, cette piste.
12:41Il fallait y avoir envie de punir.
12:41Je crois qu'on a retransmis il n'y a pas très longtemps les 24 heures moto.
12:45On a battu un autre record aux 24 heures moto.
12:47200 chutes.
12:48C'était sous la pluie.
12:50Et en fait, aussi petite remarque,
12:53Johan Zarco a regardé,
12:54je ne sais pas si c'était sur la chaîne L'Équipe,
12:56mais je pense que c'était sur la chaîne L'Équipe,
12:57avec son staff, les 24 heures moto.
12:58Et ils avaient repéré les virages où c'était...
13:02C'est grâce à nous, les gars !
13:04Non mais, sincèrement, il a regardé
13:08et il savait que justement, dans le virage du raccordement,
13:10où Fabio est tombé,
13:11il disait, là, il fallait,
13:13quitte à perdre un peu de temps,
13:15mais pas prendre de risques parce que c'était là
13:17où c'était vraiment dangereux.
13:19Est-ce que, légitimement, il peut avoir des objectifs revus à la hausse ?
13:22Il va y avoir beaucoup d'attentes, je suppose, après cette victoire ?
13:24Ou alors, on se dit vraiment,
13:26c'était juste les conditions qui étaient comme ça ?
13:27Grand-Pi-Grand-Bretagne, 25 mai à Silverstone, la prochaine.
13:29Alors, Silverstone, il peut peut-être pleuvoir.
13:31On ne va pas défoncer les clichés en Angleterre, mais voilà.
13:35Mais, non, sincèrement, même son équipe technique,
13:38même son responsable technique,
13:40il faut redescendre sur Terre.
13:42On n'est pas prêt pour se battre régulièrement pour la victoire.
13:46Maintenant, on fait le maximum pour donner le meilleur matériel possible à Johan.
13:50Et c'est lui qui en tire le meilleur parti.
13:53Et comme on l'a dit, quand il y a des opportunités, il faut être là pour les saisir.
13:56Et pour l'instant, il le fait très bien depuis le début de la saison.
13:59Il nous a régalé ce week-end.
14:00Merci beaucoup, Eric Selys, d'avoir répondu à toutes les questions.
14:02C'est beaucoup plus clair maintenant.
14:04Après la pub, on parlera boxe avec la belle perf du français,
14:07l'autre français du week-end.
14:08Du coup, ce sera sur les rings.
14:09Il s'appelle Suleyman Sisoko.
14:11Il a gagné une demi-finale mondiale malgré deux passages au tapis
14:14sous les yeux de Brahim Assoum qui en a perdu sa voix.
14:16Il sera avec nous dans un instant direct de Guinée.
14:18A tout de suite.

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