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Depuis la mort d'Eddy Barclay, son label vit toujours et fête cette année ses 70 ans. 

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00:00Barclay, ça fait 20 ans à peu près qu'Eddie Barclay nous a quittés, mais le label lui vit toujours et il a 70 ans.
00:09Oui, je vous emmenais plein de petits souvenirs que vous voyez là, mais j'en ai un ici entre les mains aussi qui avait la valeur,
00:16c'est justement les plateurs distribués chez Barclay à l'époque, c'est l'un des premiers succès 45 tours édité par Eddie Barclay
00:24quand il distribue le catalogue de chez Mercury.
00:25Alors ça démarre tout ça avec sa femme, sa femme laquelle vous allez me dire, parce que oui, il y en a eu plusieurs.
00:31Ça c'est pas bien.
00:32C'est la deuxième, Nicole rencontrée dans une cave de jazz, c'est elle qui en 48 lui souffle l'idée d'apporter en France le micro-sillon.
00:41Le label naît dans l'appartement familial et vous allez voir sur les images, des archives incroyables.
00:46C'est une douche, non c'est une baignoire, qu'est-ce qu'il y a dans la baignoire ?
00:50Eh bien il y a les disques, pourquoi ? Parce que dans l'appartement d'Eddie Barclay, son premier stockage, c'était sa baignoire.
00:56Les premiers disques, il allait les emmener lui-même à vélo en faisant parfois jusqu'à 60 kilomètres par jour.
01:03Voilà, Quincy Jones, le premier directeur artistique du label.
01:08Bref, en quelques années, Barclay signe une bonne partie de la chanson française.
01:11« Tu veux ou tu veux pas ? Tu veux c'est bien, si tu veux pas, tant pis. Si tu veux pas, j'en ferai pas une maladie. »
01:21« Dans le pauvre Amsterdam, il y a des marins qui meurent. »
01:27« Tu verras, tu verras, tout recommencera, tu verras, tu verras. »
01:33« Tu vois, Bernard Lavillier, par exemple, eh bien il est toujours aujourd'hui le plus ancien employé du label Barclay. »
01:51Il signe en 1975 avec Eddie Barclay, pas débutant, il devra auditionner pourtant devant Eddie Barclay dans sa maison avec sa guitare, etc.
02:00pour pouvoir signer son contrat.
02:02Il nous dépeint un homme assez silencieux, à l'humour plutôt britannique.
02:07Et dans son souvenir, c'est un contrat pas des plus lucratifs, tout au moins pour lui, je l'ai rencontré avec Nico Béart.
02:14« Il ne payait pas beaucoup parce qu'il donnait des avances, mais les avances, c'est les avances.
02:18Ça ne veut pas dire qu'on me fait cadeau.
02:20Et 5% du gros, oui.
02:23Je ne pense pas qu'un artiste d'aujourd'hui… »
02:26Non, ils ont toujours trois avocats à la fois.
02:28Nous, on était naïfs, quelque part, on était contents.
02:31Si je disais à mon père que j'avais signé chez Barclay,
02:34« Ah oui, donc j'avais un vrai métier, j'étais chez A. »
02:38Alors, Barclay, c'était valorisant et c'était aussi des moyens pour les artistes.
02:42Oui, il avait même fait construire carrément des studios d'enregistrement.
02:45Aucun label à Paris n'avait pareil équipement.
02:48La puissance de Barclay, c'était aussi de pouvoir s'assurer la promotion.
02:54Voilà, les passages radio de ces artistes.
02:55C'était un musicien, au final, passionné de jazz, Eddy Barclay.
02:59Et Barclay, finalement, il ne parlait pas trop avec tous ces artistes,
03:03mais il parlait un petit peu le même langage.
03:06On écoute François Bernheim, qui a été directeur artistique chez Barclay, justement.
03:13À Znavour, il parlait musique.
03:15Ils avaient le même langage.
03:17Ferrat, ce n'étaient pas peut-être les mêmes opinions sociales et politiques.
03:22Néanmoins, tout se retrouvait autour de la musique.
03:24Pareil, on parle studio, d'accord ?
03:26On parle arrangement, on parle, ce n'est pas la même promotion.
03:31C'est pareil pour eux.
03:33Barclay-Philippe, c'est la chanson.
03:34C'est aussi la bamboche.
03:35Oui, je me suis mis en blanc.
03:36Les fêtes blanches, bien sûr, de notre ami Barclay.
03:40Il aimait la bonne bouffe.
03:41Il y avait des fêtes incroyables.
03:43Regardez, par exemple, l'une d'elles ici, avec toute la chanson française.
03:47La vigueur, il n'était pas trop de ses fêtes, d'ailleurs.
03:49Mais, mais, mais, il est très bon pour dépeindre, justement, le Eddie Barclay flamboyant
03:53qui était devenu Edouard Ruau, un fils de Bougna, finalement, au départ.
03:58On aurait dit Gatsby le magnifique, si on veut.
04:01C'est-à-dire qu'il vivait comme un Américain.
04:03Il avait pris le nom de Barclay à une banque.
04:05Il faisait une promo pour lui-même, supérieure à celle qu'il faisait pour ses artistes, le signal.
04:10Il était sans arrêt en couverture, avec une nouvelle femme.
04:12Il vivait grand train.
04:14À l'époque, les impôts étaient moins soucieux, peut-être.
04:17Et pour fêter les 70 ans, Barclay sort, justement, des disques.
04:20Une série de trois disques qui reprend les grands succès du label.
04:23Ça s'appelle Play Barclay.
04:24Le dernier volet va sortir le 27 juin.
04:27Je vais vous parler de François Bernheim.
04:28Hop, son livre est ici.
04:30Eddie Barclay et moi, aux éditions du Cherche Midi.
04:32Et puis, Bernard Lavillier n'avait rien à vendre, mais il sera content qu'on parle de son concert symphonique
04:36au Corrégie d'Orange le 25 juin prochain.
04:39Théâtre Antique, ça va être magnifique.
04:40Merci.
04:41Merci.
04:41Merci.

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