- 14/04/2025
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue à Sabrina Medjeber qui est là, merci à Gilles-William-Gonadel qui était en pleine conférence avant cette...
00:09Mais c'était intéressant, c'était intéressant, je suis désolé.
00:13Nous prenions des notes, d'ailleurs, comme chaque jour quand vous êtes là, pour pouvoir plus tard, à Dieu ne plaise, un jour...
00:21Alors que je ne demande rien.
00:22...rapporter ce que vous disiez avant.
00:24Olivier Dartigol, bien évidemment, Yoann Ozaï, que vous connaissez et qu'on salue, et puis notre camarade Geoffroy Lejeune.
00:33Merci d'être avec nous.
00:35On va parler évidemment du rapport difficile entre la France et l'Algérie après l'arrestation d'un de leurs agents consulaires soupçonnés d'implication dans l'enlèvement 2024 sur le sol français.
00:44Les autorités algériennes s'insurgent alors qu'Emmanuel Macron et Abdel-Maljid Tebboune avaient acté quelques jours auparavant la fin d'une crise d'une rare intensité.
00:56Je vous propose de voir le sujet d'Alice Sommerer.
01:00Cet incident aura inévitablement des répercussions.
01:03Voilà ce qu'a déclaré le ministère des Affaires étrangères algérien.
01:06Au lendemain de l'arrestation, de trois hommes soupçonnés d'être impliqués dans la séquestration en 2024 d'Amir Boukours, un opposant au régime algérien.
01:14Âgé de 41 ans et sur le sol français depuis 2016, cet influenceur aux plus d'un million d'abonnés sur les réseaux a contre lui neuf mandats d'arrêt internationaux émis par Alger,
01:24notamment pour escroquerie et infraction terroriste.
01:27En 2022, la France refuse son extradition et il obtiendra un an plus tard le statut de réfugié politique.
01:32Les trois hommes soupçonnés de l'avoir séquestré ont été placés en détention.
01:36Une manœuvre en dehors de toute influence politique selon le préfet de police de Paris.
01:41C'est effectivement une personne qui a été enlevée, séquestrée.
01:43C'est un opposant algérien connu qui a été enlevé.
01:47Donc il y a eu une désinvestigation judiciaire.
01:49Dans notre pays, quand il y a une personne qui est enlevée, qui est séquestrée, il y a une enquête judiciaire qui est menée.
01:54Elle est menée sous l'autorité du pouvoir judiciaire.
01:57Donc il y a une séparation des pouvoirs dans notre pays.
01:58Il n'y a pas d'instruction politique reçue par les effectifs de police.
02:03En l'occurrence, les miens, sous l'autorité de la justice.
02:06Et donc, il est normal que la justice aille à son terme et arrête les auteurs présumés de cette séquestration.
02:12Les autorités algériennes ont de leur côté fermement condamné ces arrestations.
02:16Elles regrettent un tournant judiciaire malheureux et malvenu.
02:18Alors que les tensions entre Alger et la France semblaient s'être apaisées.
02:21Par contre, on n'est pas informés.
02:25Non mais si, c'est vrai.
02:26Ce que veut dire Alice, c'est que c'était retombé.
02:29Oui, grâce à Alice, la raison de ce mot-là.
02:32Bon, ce n'est pas l'affaire Ben Barka.
02:33On rappelle cet opposant marocain qui avait été enlevé devant Chélip.
02:37Et dont on n'a jamais retrouvé la trace.
02:41Il n'empêche que c'est une affaire qui va marquer, forcément, et qui va influencer le rapport entre la France et l'Algérie.
02:51Non mais objectivement, vous avez un vieil écrivain cancéreux et innocent qui est mis en prison.
03:00Réponse de la France, la génuflexion et l'appel à la clémence.
03:06Vous avez, semble-t-il, une barbouse qui veut intimider un opposant algérien en France.
03:15Réponse de l'Algérie, on expulse 12 diplomates.
03:20Vous conviendrez que c'est assez différent.
03:23En principe, la réciprocité voudrait qu'on expulse, en ce qui nous concerne, également des diplomates.
03:29C'est la règle.
03:30Et tout ce que je vois, moi, c'est qu'à côté de ça, vous avez quelqu'un qui vient, qui était là.
03:35Il y a encore quoi, il y a un mois, et qui était extrêmement pugnace vis-à-vis de M. Poutine.
03:43Voilà dans quelle situation nous nous trouvons.
03:45J'ai résumé objectivement les faits.
03:47On était ce matin avec Vincent Herbouette.
03:50Il y a 20 consulats de l'Algérie en France.
03:5220 consulats, il y en a évidemment dans les principales villes de France.
03:56Et alors évidemment, il y a des gens qui travaillent, bien sûr.
03:58Il y a des gens de la nomenclatura qui sont là.
04:00Mais il y a aussi des gens du renseignement.
04:01Oui, bien sûr.
04:02Ils sont là précisément pour regarder, espionner.
04:04Et nous avons deux consulats supplémentaires depuis moins de deux ans.
04:10Il y en avait 18, maintenant il y en a 20.
04:11Oui.
04:12En tous les cas, la lâcheté ne paie pas.
04:15Oui, mais ce qui est rigolo, c'est que ça fait, là, depuis deux ou trois semaines,
04:19on a Retailleau qui a été mis de côté.
04:22Oui.
04:22Et on a Jean-Noël Barraud et Emmanuel Macron qui nous expliquent en substance.
04:27Les grandes personnes vont s'occuper maintenant du cas où on voit l'aime sans salle.
04:30Ce n'est pas en vociférance, ce n'est pas en faisant de la politique politicienne pour gagner le Congrès des Républicains.
04:34Retailleau va réussir quoi que ce soit avec l'Algérie.
04:37Donc il s'est fait sortir de l'histoire.
04:39Et voilà les résultats de ce que font les grandes personnes qui savent comment on parle aux Algériens.
04:43Il y avait ce qu'avait dit Emmanuel Macron vendredi au Salon du Livre.
04:47Il disait qu'il était plutôt confiant.
04:50C'était une déclaration importante quand même de dire cela.
04:53Lorsque le Président dit ça, tu peux imaginer que le sort de...
04:56Et d'ailleurs, il a dit...
04:58Il n'a pas dit tout à fait libre.
05:00Donc il a dit une forme de liberté, l'expression qu'il a employée.
05:05Tu pouvais imaginer qu'il sortirait mais resterait en Algérie.
05:07Tu pouvais le décrypter ou le décoder comme cela.
05:09Je lisais un article du Figaro avant d'entrer en plateau.
05:13Et le Figaro rapporte les propos suivants de l'encourage du Président de la République.
05:17Ils disent à l'Elysée, on juge la réaction d'Algérie disproportionnée.
05:20C'est le terme qui est utilisé.
05:22Et ils disent que le Président va se laisser deux jours pour réfléchir et analyser la situation.
05:26Donc c'est vrai qu'on n'est pas dans la même rapidité, dans la même sanction en tout cas d'avis de la France.
05:36L'affaire Boalem Sansal est au cœur de cela.
05:38Le Président de la République, et ça fait plusieurs fois qu'on le dit,
05:40si dans huit jours, dans quinze jours, Boalem Sansal est dehors,
05:44toute cette séquence-là, on la lira sans doute différemment.
05:48Et l'important c'est aussi que Boalem...
05:50S'il ne bouge pas sur les OQTF, s'il ne bouge sur rien d'autre que sur Boalem Sansal, ça sera quand même un échec.
05:54Bon, Laurent Vauquiez a pris la parole sous forme de tweet.
05:56Voilà à quoi la riposte graduée nous a mené.
06:00Ben oui.
06:01Une nouvelle humiliation, maintenant que le gouvernement défende l'honneur de la France
06:04et force l'Algérie à reprendre enfin tous ses OQTF.
06:07Jordan Bardella est sur la même longueur d'onde.
06:09Les brillants résultats de la stratégie de l'apaisement d'Emmanuel Macron
06:12et des prosternations de Jean-Noël Barraud à Alger.
06:17Marion Maréchal, après l'humiliation de la France en Afrique,
06:20l'épisode de l'expulsion des agents de l'ambassade de France en Algérie
06:22donne le coup de grâce à la diplomatie de la soumission de Jean-Noël Barraud.
06:27Il devrait donner sa démission après un tel échec.
06:29Bon, c'est globalement condamné par, évidemment, la droite.
06:34C'est un dossier qui n'est quand même pas très facile.
06:37En naisant, parce qu'on a fait le choix, j'ai ce titre,
06:41de préserver Boalem Sansal.
06:43Et il est au cœur, j'imagine, de toutes les actions.
06:46On pouvait quand même imaginer que le contact direct
06:50entre le président Tebboune et le président Emmanuel Macron,
06:53c'est ce qui a permis de réchauffer la relation enco-algérienne,
06:57avait une feuille de route.
06:59Et dans cette feuille de route, en effet, la libération,
07:02dans la toute prochaine période de Boalem Sansal.
07:05Sauf qu'il n'y a aucun signaux allant dans ce sens.
07:07Et c'est quand même une affaire très sérieuse.
07:08Ce parquet national antiterroriste,
07:10qui est sur l'affaire de ce ressortissant algérien,
07:13qui bénéficiait d'un statut de...
07:15Il avait l'asile politique depuis 2023.
07:16Et c'est quand même une puissance étrangère
07:18qui organise, soit le français, son enlèvement et sa séquestration.
07:21C'est une affaire assez sérieuse.
07:23– Ça rappelle, ce n'est pas l'affaire Ben Barca,
07:26parce que cet opposant n'a pas, évidemment,
07:28la personnalité qu'avait Ben Barca,
07:30mais ça rappelle, il y a des similitudes, bien évidemment.
07:34Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
07:35J'ai entendu hier soir Bruno Retailleau,
07:37c'était très intéressant, il disait,
07:39il faut que l'Algérie arrête, au fond,
07:41on la rende victimaire, ce qu'on dit toujours,
07:43on ne va pas en permanence, éternellement,
07:45payer ce qu'on a fait, ce qu'on n'a pas fait, etc.
07:47Il ne faut pas faire autre chose.
07:49Mais c'est...
07:49– Ce qu'on ne sait pas, c'est...
07:50– C'est la position française.
07:52L'Algérie n'est pas...
07:52– La position de très grande fermeté
07:54conduirait à la libération de Boalem-Sensal.
07:58– Mais parce que les Algériens,
08:00la caste algérienne a des intérêts en France.
08:01– Non, mais vous me posez la question...
08:03– Je fais l'avocat du diable.
08:04– Mais bien sûr.
08:04– Mais dans ces cas-là, c'est du chantage.
08:07– Non, tu ne te fais pas l'avocat du diable,
08:08tu te fais l'avocat de la dignité.
08:10– Non, mais...
08:10– C'est-à-dire qu'en tout état de cause...
08:12– Tu peux ne jamais céder, hein ?
08:13– En tout état...
08:14– Mais tu as quelqu'un qui est en prison, pardonnez-moi.
08:16– Non, mais ce que je dis en tout état de cause,
08:19dans la triste situation dans laquelle la France se trouve,
08:22il me semble quand même que la dignité et l'intérêt
08:26commanderait qu'on change de posture.
08:29– Oui, sauf...
08:30– La généflexion ne semble pas être la posture.
08:31– Sauf que vous avez Boalem-Sensal,
08:33pardonnez-moi de le rappeler et de le rappeler encore.
08:35– Oui, vous vous rappelez, à juste raison,
08:39que les preneurs d'otages sont dans des positions
08:41plus confortables vis-à-vis des démocraties.
08:44– Bien sûr.
08:45Alors après, tu peux être ferme.
08:47C'était un autre cas, bien sûr,
08:48et ce n'était pas un otage,
08:50mais Margaret Thatcher, avec Boalem-Sens,
08:52elle n'a jamais cédé.
08:53Voilà, c'était il y a 40 ans.
08:54– Oui, quel résultat ?
08:56– C'est-à-dire ?
08:58– Ah mais ça s'est mal terminé.
08:59– Pour Boalem-Sens ?
09:00– Oui.
09:00– Ah oui.
09:01– Ah ben oui.
09:02– Oui, il est mort.
09:02– Ah ben, on ne peut pas en faire de ça.
09:04C'est un exemple à suivre, enfin.
09:06– Ben enfin, après chacun…
09:09– L'obstination, la dureté amène à la mort d'un homme
09:11sur un combat politique.
09:13– Non mais là…
09:14– S'il va tuer Boalem-Sens, c'est les Algériens,
09:16ce n'est pas la fermeté de la France.
09:17– Non, c'est pour ça que je conteste la comparaison.
09:18– C'est fou qu'on ait ce débat.
09:19Moi, je suis désolé, quand j'entends ce genre de…
09:21– C'est-à-dire ?
09:22– C'est-à-dire ?
09:23– C'est-à-dire, comme Trump a fait des choses,
09:26notamment quand il a voulu renvoyer des criminels
09:29et au tout début de son…
09:32Juste après sa prise de fonction,
09:34il a montré les muscles très très très très forts
09:36et les pays ont obtempéré.
09:37En fait, je suis désolé,
09:38on n'a juste jamais essayé ça avec l'Algérie.
09:40Jamais.
09:40On a tout essayé sauf ça.
09:41– Oui, mais on prétextera la précieuse collaboration
09:46pour lutter contre le terrorisme vis-à-vis des Algériens
09:50puisque c'est un gage finalement de confiance.
09:52Et lorsque Emmanuel Macron appelle à la clairvoyance
09:54et lorsque l'on observe l'obséquiosité de M. Jean-Noël Barreau
09:57vis-à-vis de l'Algérie,
09:58on se rend compte que la souplesse, la génuflexion,
10:01encore une fois, ne sont pas des solutions
10:02face à le respect que le rapport de force.
10:06Et il y a un moment donné,
10:07il ne va falloir être tranchant sur ces questions.
10:09L'Algérie a des intérêts, des intérêts financiers,
10:11mais également des intérêts géopolitiques.
10:13Elle est très isolée sur la scène africaine,
10:15par le Niger, par le Burkina Faso, par le Mali,
10:18y compris par la Turquie, peut-être même par la Russie.
10:21Donc, elle ferait peut-être mieux d'être adulte
10:23et de considérer…
10:23Dernier mot sur ce sujet.
10:26Un mot simplement avec timidité.
10:29Ça sert à quoi, la solidarité européenne ?
10:32Elle sert à quoi ?
10:33Il n'y a rien.
10:34Non mais je voudrais…
10:35Vous avez posé la question, vous avez la réponse.
10:38En théorie, nous avons un otage en Algérie,
10:41il pourrait y avoir, effectivement,
10:42parce que le rapport de force n'est pas formidable
10:44entre la France et l'Algérie.
10:47Un otage, plus ici des gens qui ne veulent pas du bien.
10:51Mais la solidarité européenne qui commanderait, par exemple,
10:55des rétorsions commerciales de l'ensemble de l'Europe.
10:58Alors, ça sert à quoi, l'Europe ?
11:01Si même le mot de solidarité ne veut rien dire.
11:04Voilà.
11:04Là, un sondage OQTF, c'est intéressant d'ailleurs,
11:08parce que Laurent Wauquiez, on pouvait se douter
11:11que sa proposition déplairait à l'espace médiatique
11:14et parallèlement, on pourrait se douter qu'elle plaise au public.
11:19« Êtes-vous pour ou contre l'enfermement des étrangers dangereux
11:22sous OQTF dans un centre de rétention
11:24à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole ? »
11:26Il y a 60…
11:26Même parmi la France insoumise.
11:28Il y a 62% des gens de la France insoumise qui disent oui.
11:30C'est vous dire.
11:34C'est 62% de la France insoumise.
11:36Donc, vous voyez, c'est quand même…
11:38Oui, ça ressemble beaucoup.
11:40Ça ressemble beaucoup.
11:41Alors, 61% pour, les Français sont pour.
11:44Le total est à 61%.
11:46Mais c'est convenu que…
11:47Mais moi, ça ne m'étonne pas du tout.
11:48Vous êtes surpris de ça ?
11:49Non.
11:50Ah bon ?
11:51Vous n'avez que dit que ça me semble beaucoup…
11:53Non, ça me semble beaucoup pour la France insoumise.
11:57Ça s'est vérifié.
11:57Mais non, le total ne me surprend pas.
12:00C'est une bonne idée.
12:02Ah bon ?
12:03Ah, d'accord.
12:05Alors, Marine Lançon me précise que les autres chiffres
12:08ne sont pas forcément exacts
12:10et que c'est celui-là qu'il faut retenir le seul.
12:14Donc, c'est peut-être moi qui ai fait une erreur.
12:16Donc, si j'ai fait une erreur, je vous prie de m'excuser.
12:18Ma fiche n'était pas bonne.
12:22Donc, l'intervention de M. D'Artigol
12:24était particulièrement bienvenue.
12:25Elle était particulièrement bienvenue.
12:27Mais vous savez…
12:28J'ai quasiment réussi l'émission.
12:29Mais bien sûr.
12:30Mais parce que…
12:30Tu l'as sauvée.
12:32Mais parce que l'erreur est humaine, comme vous le savez.
12:35Bon.
12:36Et Marine Lançon me l'a présente.
12:37Mais 61%, donc 61%, c'est quand même une très large majorité.
12:41dans le contexte du climat actuel,
12:44où les gens sont ulcérés par l'inefficacité de…
12:49Mais vous, vous êtes partie des 61 ou des 33 ?
12:52Non, je pense que cette proposition n'est pas réalisable.
12:54Celle-là ou une autre, que ce soit pas réalisable.
12:56Et si c'était réalisable ?
12:57Mais par exemple, sur un territoire où il n'y a personne.
13:00On n'en a déjà pas.
13:02Les Kerguelen, par exemple.
13:04Les Kerguelen.
13:05Moi, ça me plaît, les Kerguelen.
13:07D'abord, je trouve que c'est un joli nom, les Kerguelen.
13:08Non, mais sérieusement.
13:10Mais est-ce que…
13:11Je pense qu'il faut des cras.
13:12Je pense qu'il faut des…
13:14Des cras.
13:15Des centres de réduction administrative.
13:17Je pense qu'il faut des liens diplomatiques pour que les pays acceptent…
13:20On les met où, les cras ?
13:20On les met où, les cras ?
13:22Oui, mais écoutez, je ne pense pas que la solution de…
13:25Non, mais bon.
13:26Alors, puisque…
13:27J'avais prévu de vous parler, de faire parler de ça tout à l'heure.
13:30Mais…
13:30Monsieur Bukele, du Salvador…
13:34Sans transition, parce que…
13:36On y pense à ça.
13:37Mais non, parce que je trouve que ces images m'interpellent à chaque fois.
13:41Mais je vous dis…
13:42Mais on a le train, il faut aussi.
13:42Mais c'est pour ça.
13:43On avait prévu de les passer tout à l'heure.
13:45Mais puisque vous parlez des méthodes expéditives…
13:48Alors, vous allez voir, il a été reçu à la Maison Blanche.
13:50Il a donc eu un échange avec M. Trump aujourd'hui.
13:55Mais surtout, vous allez voir des images de…
13:59Comment dire ?
14:01Oui.
14:01De criminels…
14:02Des bandes, oui.
14:03De criminels qui étaient aux Etats-Unis.
14:06Oui.
14:06Et qui sont renvoyés au Salvador.
14:08Sommes d'accord.
14:09Vous me suivez.
14:10Et quand l'avion arrive au Salvador, l'accueil n'est pas VIP.
14:17Puisque ces gens vont directement du tarmac à la prison.
14:22Et y compris des concitoyens vénézuéliens.
14:25Donc, ils ne sont pas du Salvador.
14:27Il y a donc un vide juridique assez important.
14:29Alors, je ne sais pas s'il y a un vide juridique.
14:31Ah oui.
14:31Mais en tout cas…
14:32Il n'y a pas de consulat du pénétrient juridique.
14:33En tout cas, ces gens-là…
14:35Alors, attention…
14:35On est dans un vide abyssal.
14:37Attention.
14:37On va demander à un avocat.
14:39Il n'y a pas d'avocat.
14:40Attention.
14:40Il n'y a pas d'avocat.
14:41Et les procès, c'est 200 ou 300 personnes à l'avocat.
14:43J'espère bien évidemment que les procédures sont respectées.
14:46Non, non.
14:47Non, mais que ces gens sont…
14:48C'est dur en tout cas.
14:49Non, mais…
14:49En tout cas, j'espère…
14:50C'est pas une méta de brouille.
14:50J'espère que ces gens sont des criminels, comment dire, et qu'il n'y a pas de discussion
14:59sur les criminels qu'ils sont, c'est-à-dire des criminels ultra dangereux, qu'on tuait,
15:03etc.
15:04Et là, ils arrivent.
15:06Alors, vous avez vu ces images parce qu'à chaque fois, je les passe.
15:09Oui, vous avez une certaine forme de…
15:11Mais parce que M. Bukele a gagné…
15:15Alors, il y a des résultats, puisque en termes d'homicide, sur 100 000 personnes, il
15:19y avait 84 homicides et c'est tombé à 3 homicides ou 4…
15:22Et non seulement ça, mais dans ces brochures touristiques, les Etats-Unis ont fait de
15:30des Salvateurs un pays plus sûr que la France.
15:33Oui.
15:34Donc, c'est vous dire si ce système a son efficacité, d'une certaine manière.
15:39Bon, alors, ces images, on peut les trouver terribles, effrayantes.
15:42C'est même effrayante.
15:43Elles sont effrayantes, mais je rappelle, ce sont des grands criminels.
15:45C'est vraiment l'avocat qui est sur ce plateau, puisque certains ont été…
15:50Alors, les bornes, c'est abominable au Salvador, mais certains ont été arrêtés
15:53tout simplement parce qu'ils étaient tatoués.
15:55Parmi eux, il y avait des amoureux de la moto, par exemple, qui étaient des bikers,
15:59qui étaient aussi tatoués.
16:00Il n'y a pas d'avocat.
16:01Les procès, c'est 200 à 300 personnes à la fois.
16:04C'est évidemment que ce n'est pas convenable, parce que vous nous dites là, vous n'avez
16:07pas besoin de demander à un avocat.
16:09Si juger 300 personnes à la fois est convenable.
16:12Il n'y a pas besoin d'avoir un docteur en droit pour convenir que 300 personnes
16:18à la fois, ce n'est pas exactement ce qu'il faut.
16:20Moi, j'étais bien content de donner une consultation.
16:23J'attire ton attention sur le fait que là, il s'agit de détenus américains.
16:28Vous pouvez imaginer quand même que ceux-là ont été jugés de manière assez équitable.
16:34Ce n'est pas comme ceux qu'on va prendre au Salvador même.
16:37Ils ont été renvoyés, mais la raison, ce n'est pas pareil.
16:39Et j'attire ton attention que sur ce groupe, il y a donc des Vénézuéliens.
16:45Bon, alors, les États-Unis ont donc expulsé des Salvadoriens.
16:50Et puis, il y a eu un échange entre M. Bukele et M. Trump.
16:54Et M. Bukele, vous allez le comprendre, dit, ben non, on les garde.
16:57Évidemment qu'on les garde.
16:58On ne va pas les renvoyer aux États-Unis, ceux qui ont été expulsés.
17:01Écoutez ce que dit M. Bukele.
17:02Comment puis-je le faire entrer clandestinement ?
17:08Comment puis-je le renvoyer ?
17:09Je le fais venir clandestinement aux États-Unis ?
17:11Bien entendu, je ne vais pas faire ça.
17:13La question est absurde.
17:15Comment puis-je faire entrer clandestinement un terroriste aux États-Unis ?
17:17Je n'ai pas le pouvoir de le renvoyer aux États-Unis.
17:21Bon, vous avez compris, c'est un expulsé salvadorien,
17:26pour des raisons administratives, un grand criminel.
17:29Et évidemment qu'ils ne vont pas le renvoyer.
17:30M. Bukele dit, je ne vais pas le renvoyer.
17:32Et je le garde avec moi, même s'il y a une erreur administrative.
17:35L'erreur administrative aux Salvadors,
17:37elle n'a pas le même poids que dans notre État de droit,
17:41qu'il faut saluer ici.
17:43Notre État de droit.
17:45Mais si, il faut quand même saluer ça.
17:46Il y aurait beaucoup à dire sur notre État de droit ici.
17:50Et pas que, vous savez, Charles Pascal.
17:52Non, mais non.
17:52Quand on attaque des journalistes, par exemple,
17:56on n'est pas dans un grand État de droit.
17:58Par exemple.
17:59Oui, oui.
17:59On s'en prend à des éditeurs.
18:02Il a été très bien réélu, mais parce qu'il n'y a pas l'idéologie de l'antiracisme.
18:08Il n'y a pas la politique de la ville.
18:09Il n'y a pas l'État de droit français.
18:10Non, mais on peut se dire que ce n'est pas totalement l'exemplature.
18:13Il n'y a pas la CEDH.
18:13Il n'y a pas la CEDH, malheureusement.
18:14Non, mais là, on est à trois.
18:15Bon, voilà.
18:16Comment dire ?
18:17Arriver à juillet ce phénomène...
18:19Il doit y avoir un juste milieu géographique entre la France et le Salvador.
18:21Vous descendez le modèle salvadorien.
18:23Mais en fait, tu préfères vivre dans un pays où il y a 84 homicides pour 1 000 personnes,
18:27dans un pays où il y en a trois.
18:28Oui.
18:29Moi, je préfère vivre dans un pays où il n'y a pas des innocents en prison,
18:33comme c'est le cas au Salvador.
18:34C'est quand même quelque chose d'extrêmement important.
18:36Encore une fois, ce qui se passe au Salvador,
18:39il a été documenté qu'il y a des innocents
18:41qui sont en train de subir ces sévices en prison.
18:44C'est quand même dramatique.
18:45La situation avant qu'il arrive était tellement catastrophique
18:47que c'est un sujet passionnant.
18:50Est-ce qu'on fait la fin,
18:51qui justifie des moyens qui peuvent aller vers un système politique ?
18:56Le Salvador avant Bukele, ce n'était pas terrible.
18:59Non, pas terrible.
19:01Ce n'est pas une destination.
19:03On peut dire ça.
19:04C'est un euphémisme.
19:05Bon, je vous propose de marquer une pause.
19:08On écoutera M. Retailleau qui était au Maroc.
19:10On reviendra sur le prochain de fin de vie.
19:11Les 40 milliards, formidable, 40 milliards.
19:13On a inventé un truc, là.
19:15Ces 40 milliards, on va faire des économies sans économie.
19:17C'est un concept.
19:18Donc, c'est un concept formidable.
19:2140 milliards d'économies sans hausse des impôts,
19:25sans baisse des dépenses.
19:30Avec, nous dit-on, une croissance.
19:33Mais la semaine dernière, la croissance,
19:36on nous expliquait que le monde entier était envers les recettes.
19:40Mais il n'y en a pas.
19:41Il n'y a pas d'astuce.
19:41C'est ça qui est génial.
19:44C'est-à-dire, c'est vraiment Bercy,
19:46c'est-à-dire que tu inventes un concept de l'économie sans l'économie.
19:49Et ça, c'est génial.
19:50À tout de suite.
19:54Effectivement.
19:54En déplacement au Maroc,
19:57le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
19:59a annoncé un partenariat renforcé sur l'immigration.
20:02Depuis Rabat, il a annoncé la création d'un groupe de travail franco-marocain
20:05chargé de vérifier la nationalité des migrants
20:08en situation irrégulière en France.
20:10Donc, c'est le bon élève, le Maroc.
20:12Et l'Algérie, c'est le mauvais élève.
20:14Écoutons M. Retailleau.
20:15Ce que vous, on veut éloigner,
20:20ce sont des étrangers qui, en général, ont commis des infractions.
20:24Vous pensez bien que les pays d'origine,
20:26ils n'ont pas envie d'accueillir chez eux, certes,
20:28leurs propres nationaux,
20:30mais qui ont commis des infractions, des délits,
20:33voire des crimes sur un seul étranger.
20:36C'est la raison pour laquelle c'est si difficile.
20:39C'est la raison pour laquelle le taux d'exécution des OQTF
20:41n'est pas simple à obtenir,
20:44mais on est en train de progresser.
20:46L'exemple du Maroc est un très, très bon exemple.
20:49Et le Maroc, j'ai remis ce matin une nouvelle liste.
20:53Et je pense que, de ce point de vue-là,
20:54ils font vraiment tous les efforts possibles, imaginables,
20:58pour faire en sorte de réadmettre leurs nationaux.
21:03Pas de commentaire particulier ?
21:05C'est que M. Retailleau a dit,
21:08à juste raison que ce n'est pas très agréable
21:10pour un pays d'accueillir ses propres délinquants.
21:14Et en plus, il se trouve que notamment les Marocains
21:17reprochent sans amertume,
21:21mais constatent quand même que les Marocains
21:23qui sont restés longtemps en France
21:25ont été d'une certaine manière mal éduqués.
21:27C'est vrai, c'est très juste.
21:29Par la France, et par conséquent,
21:31d'une certaine manière,
21:33ils ne sont pas très contents d'hériter justement
21:36de cette mauvaise éducation.
21:37Mais tous ceux qui habitent au Maroc,
21:40qui sont des Français au Maroc,
21:42disent la même chose,
21:43que ce qui se passe parfois en France
21:45ne serait pas toléré au Maroc.
21:47On entend ça tous.
21:48Ce sont des témoignages, nous les avons tous.
21:50Pascal, il porte un nom au Maroc,
21:51on les appelle les French Arabics.
21:53Sachez-le que la police au Maroc,
21:55chaque été, elle a le droit, malheureusement,
21:58à devoir sanctionner des personnes
22:00qui font exactement ce qu'ils font en France,
22:02des rodéos sauvages, des barbecues sauvages,
22:05des violences sexuelles, sexistes et sexuelles
22:08envers les femmes là-bas.
22:09Et ils ont cette malheureuse, éterne réputation
22:12de s'appeler les French Arabics.
22:16Le projet de loi de fin de vie à présent,
22:20avec ce témoignage d'Amélie de l'image
22:22que vous connaissez, qui refait surface,
22:24qui est terrifiant et qui est un exemple emblématique
22:27de ce que peut être, effectivement,
22:29ou de ce que pourraient, des dérives
22:32qui pourraient être enchaînées
22:35après cette loi, si elle était adoptée.
22:39Le 24 août 2014, c'est l'histoire d'Amélie.
22:44Elle l'avale, un morceau de viande,
22:46elle s'étouffe et son cerveau manque d'oxygène.
22:49Donc elle tombe dans une anoxie cérébrale,
22:52puis dans le coma.
22:54Elle s'est retrouvée hospitalisée en urgence
22:56et son mari s'est rendu à son chevet
22:57cinq jours plus tard, alors que les médecins
22:59lui ont diagnostiqué une aggravation
23:01avec un état de mal épileptique.
23:03L'histoire prend alors une autre tournure
23:05lorsque, on va l'entendre, son mari,
23:07qui s'appelle Cédric, découvre que les médecins
23:09ont coupé l'alimentation de son épouse.
23:13Pour 15 jours.
23:14Et il n'est pas au courant.
23:16Problème, puisque Cédric a affirmé
23:18que personne ne l'avait consulté
23:19concernant l'arrêt de l'alimentation de sa femme.
23:21Le médecin s'était dit que c'était une vie
23:25qui ne méritait pas d'être vécue.
23:30Alors que les médecins voulaient ensuite
23:32l'extuber,
23:33l'extuber,
23:35c'est un arrêt de la ventilation artificielle.
23:37Ils ont accepté de patienter,
23:38comprenant que Cédric n'était pas prêt.
23:40En revanche, ils n'ont pas repris l'alimentation.
23:42Et à J plus 12, le mari a donné son accord
23:44pour l'extuber.
23:45Et 6 jours après cet arrêt
23:47de la ventilation artificielle,
23:48Amélie a finalement été réalimentée.
23:51Le 16 octobre 2014,
23:52c'est-à-dire près de 7 semaines
23:54après son accident,
23:54Amélie s'est réveillée de son coma.
23:57Là, elle a récupéré toute sa mémoire,
23:59tout son caractère.
24:00En revanche, elle est dépendante
24:01pour la vie quotidienne auprès des dents.
24:04Voilà quelqu'un qu'on voulait faire mourir
24:06et qui aujourd'hui
24:07est dans un état intellectuel,
24:11parfait.
24:13Elle a récupéré son caractère,
24:14sa mémoire.
24:15En revanche, elle est dépendante.
24:17Alors, je vous propose d'écouter,
24:18puisque le mari d'Amélie
24:19était sur CNews.
24:22On ne m'a pas questionné
24:25les volontés de mon épouse.
24:26Avant de me questionner, moi,
24:27il fallait d'abord questionner aussi
24:28les volontés de mon épouse.
24:29Et en fait, le médecin, lui,
24:31était resté dans une approche
24:32en fait d'une vie,
24:36d'un état posturalationnel au mieux,
24:38c'est ce qu'il voyait.
24:39Et il s'est dit,
24:41ça, c'est une vie
24:41qui ne mérite pas d'être vécue.
24:43Et moi, je sais.
24:44Et donc, monsieur,
24:45je vais vous le dire,
24:46son projet de vie,
24:46c'est de mourir.
24:47Même deux heures avant son accident,
24:49elle tweetait contre l'euthanasie
24:50parce que pour elle,
24:51toute vie vaut d'être vécue.
24:54Et en fait,
24:54ce qu'elle ne supporte pas,
24:56et ce qu'elle ne supportait pas,
24:57c'est qu'on ne laisse pas une chance
24:58à quelqu'un de vivre.
25:00Et Bruno Retailleau,
25:03évidemment,
25:03exprimait son inquiétude,
25:04d'ailleurs, ce dimanche.
25:06Il l'a dit,
25:07c'est un texte qui va dans le mauvais sens.
25:09Bien sûr,
25:09c'est une proposition de loi,
25:10mais ce texte, pour moi,
25:11il est terrible
25:11parce que c'est un texte d'abandon,
25:13a-t-il dit.
25:14Et je vous propose
25:15d'écouter une deuxième fois
25:16le mari d'Amélie.
25:17J'invite d'abord tout le monde
25:19à la lire ce texte
25:22et à se mettre à la place
25:23d'une situation comme la nôtre
25:24pour comprendre en fait
25:25l'asymétrie qu'il y a
25:26entre le médecin et le malade
25:28qu'on laisse tout seul.
25:29On laisse un médecin
25:31ou des soignants
25:31ou des accompagnants dire
25:33« Vous savez, madame,
25:35votre projet de vie,
25:36c'est vraiment de mourir en fait.
25:38Vous soyez peut-être
25:39mieux morte que vivante.
25:41Que vos souffrances sont intolérables,
25:43c'est insupportable,
25:44c'est trop difficile,
25:45c'est trop lourd.
25:46Écoutez, madame,
25:47il va falloir tout arrêter.
25:49Et à la rigueur,
25:49le projet de loi,
25:50même au-delà de ça,
25:52il pourrait même m'y inciter.
25:55Et pire que ça encore,
25:57en fait, il va même me dire
25:58« Mais monsieur Delinage,
26:00c'est vous le coupable. »
26:01Avec une phrase très forte
26:02de Bruno Retailleau hier.
26:04Demain, ce que je crains,
26:05c'est qu'il soit beaucoup plus facile
26:06de demander la mort
26:07que d'avoir des soins.
26:08Ce qui est étonnant,
26:09c'est que Bruno Retailleau,
26:10qui est membre du gouvernement,
26:11s'exprime contre ce texte
26:12du gouvernement
26:13avec beaucoup de courage
26:14et beaucoup de sincérité.
26:15C'est un texte parlementaire
26:16Oui, alors vous avez raison.
26:19Ce n'est pas un texte du gouvernement.
26:20D'ailleurs, François Réau lui-même,
26:22on a compris qu'il n'était pas favorable.
26:23C'est vraiment une proposition de loi.
26:25C'est un texte qui émane
26:26des parlementaires.
26:27Oui, vous avez raison.
26:30Mais avec beaucoup de sincérité,
26:33il est monté au créneau.
26:35Mais il y a même...
26:35C'est un sujet très très important
26:37pour Bruno Retailleau.
26:38Il est même question d'ailleurs...
26:39Enfin, il était question
26:40quand il est arrivé à Place Beauvau
26:41de démissionner
26:42si le gouvernement
26:42proposait un texte.
26:44C'est pour ça que cette nuance
26:45est très importante.
26:46Ça vient de la majorité,
26:47enfin de la majorité
26:48de ce qu'il en reste.
26:49Ah oui, alors c'est pour ça
26:50que quand je dis
26:50que ce n'est pas un texte du gouvernement,
26:51mais c'est un texte
26:52de la majorité,
26:53d'une partie de la majorité
26:55à laquelle...
26:55D'ailleurs, François Bayrou a voulu
26:56que le texte soit scindé en deux,
26:57qu'il y ait d'un côté
26:58les soins palliatifs
26:59et de l'autre côté
27:00l'euthanasie,
27:01alors qu'au départ,
27:02ça n'était qu'un seul
27:02et même texte.
27:03On en a beaucoup parlé
27:04depuis 8-10 jours,
27:05moi j'ai l'impression
27:05que les consciences
27:07s'est bien évolue
27:09parce qu'on a eu d'abord
27:10affaire à des témoignages
27:12de ce type
27:12et puis on a découvert
27:14effectivement
27:15que la solution palliatif,
27:16les soins palliatifs
27:17plus exactement
27:17étaient une possibilité.
27:20Après,
27:21il y a un coût à tout ça.
27:23Il y a un coût à tout ça.
27:24Donc,
27:25les soins palliatifs,
27:26forcément,
27:27c'est un investissement massif.
27:28C'est des choix
27:31de sociétés
27:32très importants
27:33et évidemment,
27:35parce qu'il y a
27:35beaucoup d'endroits de France
27:36où l'on ne peut pas
27:36bénéficier des soins palliatifs.
27:38C'est ça la très grande difficulté.
27:39On vote la loi
27:40Claes-Léonetti
27:42qui est un bijou législatif
27:44avec un équilibre.
27:46Il y avait eu l'engagement
27:46de développer
27:47les soins palliatifs
27:48pour tous et partout.
27:49Ce n'est absolument pas le cas.
27:51Et d'ailleurs,
27:52quand les personnes
27:52sont prises en soins
27:54en charge,
27:55elles ont un regard différent
27:57sur, bien évidemment,
27:58quand les souffrances
27:59physiques, psychiques,
28:00psychologiques
28:01sont prises en charge.
28:02Là, le problème
28:03dans le texte,
28:03c'est qu'on évolue
28:05en plus vers
28:06ce qui pourrait être
28:06un suicide assisté.
28:08Là, la personne
28:08prend la décision,
28:11vers quelque chose
28:11qui nous fait glisser
28:12vers une euthanasie
28:14puisque le texte
28:14a été modifié
28:16et pas qu'un peu.
28:17Donc, il y a là
28:18une bascule
28:19qui s'est effectuée
28:19dans le cadre
28:20du travail parlementaire
28:21qui pose des questions
28:23très lourdes.
28:24C'est important
28:24ce que vient de dire Olivier
28:25parce qu'en effet,
28:26on n'est pas du tout
28:26en train de parler
28:27du même texte aujourd'hui
28:28qu'avant la dissolution.
28:29C'est quelque chose
28:30que tous les gens
28:30qui se sont penchés dessus
28:31disent que c'est presque
28:33la pire loi
28:34dont on a débattu
28:35à ce sujet-là.
28:35En tout cas,
28:36c'est celle qui va le plus loin.
28:36C'est celle qui va le plus loin
28:37avec un flou.
28:38Philippe Juvin disait
28:39ce week-end dans le JDD
28:41qui avait un flou
28:43sur les termes
28:44qui était hallucinant
28:45et qui en fait
28:46allait ouvrir la voie
28:46à des interprétations
28:47en permanence.
28:48On est sur quelque chose
28:49de très très grave.
28:49Mais pourquoi
28:50ce désir
28:53de légiférer en France
28:55sur...
28:55C'est très simple.
28:56Je vais vous expliquer.
28:56Parce qu'il y avait une loi.
28:59J'ai l'impression
28:59qu'il y avait une sorte
29:00de modus vivendi.
29:02J'avais l'impression
29:02qu'il y avait un modus vivendi
29:03et on a cette volonté
29:05de légiférer en permanence
29:07toujours et tout le temps.
29:08En fait,
29:09c'est assez simple.
29:10Vous connaissez la DMD,
29:11l'Association pour le droit
29:12à mourir dans la dignité.
29:13Ce sont des militants.
29:14En fait,
29:14c'est un ensemble.
29:15Ce sont des militants progressistes
29:16qui veulent faire tomber
29:17la dernière digue
29:18après le mariage pour tous,
29:19etc.
29:20C'est la dernière digue.
29:21C'est l'homme démurge
29:23qui veut en fait
29:24choisir sa mort.
29:25C'est la dernière digue progressiste
29:26à faire tomber.
29:27On peut entendre ça
29:28que chacun soit libre
29:29de choisir sa mort.
29:30On a le droit d'entendre.
29:32Grand débat.
29:32Mais ce que je veux dire,
29:33c'est cette liberté,
29:35en tout cas,
29:35c'est une position philosophique
29:36qui peut s'entendre.
29:37Et puis,
29:38on l'entend beaucoup d'ailleurs
29:38parce qu'ils ont pignon sur rue
29:39dans les médias.
29:40Ils peuvent en parler.
29:41Mais ce qui est important,
29:41c'est qu'il faut comprendre
29:42que ce sont des militants
29:42assez radicaux
29:43et ils ont un calendrier.
29:44Tant qu'ils n'auront pas eu
29:45cette victoire-là,
29:47ils vont continuer.
29:48Donc,
29:48on en reparle régulièrement
29:49alors que dans la population,
29:50il n'y a pas une demande.
29:53Les enquêtes d'opinion
29:53montrent plutôt
29:54une société française
29:55ouverte
29:56à une évolution législative
29:58allant vers le suicide assisté,
30:00pas l'euthanasie.
30:00Mais parce que l'opinion,
30:01elle est travaillée depuis 30 ans
30:02sur ce sujet-là.
30:04On ne vous présente jamais
30:05de la bonne manière.
30:06Ce qui est vrai,
30:06c'est que là,
30:07on a vu ces dernières semaines
30:08des témoignages
30:10de soins palliatifs
30:11qui permettent de comprendre.
30:13J'ai l'impression que si,
30:14aujourd'hui,
30:15vous proposez aux gens
30:16est-ce que vous serez suivi
30:20jusqu'à la fin de votre vie
30:21dans une unité
30:22de soins palliatifs
30:23et voilà comment ça se passe.
30:25Sans souffrir.
30:25Et au contraire,
30:26et sans souffrir.
30:27Et si on vous propose
30:28une piqûre
30:30qui vous tue immédiatement,
30:32je pense qu'aujourd'hui,
30:33ils choisiront
30:34puisqu'ils ont écouté,
30:37vu, entendu ces témoignages.
30:38Pas forcément.
30:39Si, parce que les témoignages
30:40sont très puissants.
30:41La difficulté,
30:42je le disais,
30:43c'est qu'il n'y a pas
30:43des soins palliatifs partout.
30:44Je suis en opposition complète.
30:45C'est le seul sujet
30:45avec lequel je suis
30:46en opposition frontale.
30:48Je sais.
30:48Frontale.
30:49Avec mon ami Geoffroy,
30:51pardon,
30:52je ne pense pas
30:53être un militant radical.
30:54On est autorisé.
30:55Je ne pense pas
30:56avoir été travaillé
30:57spécialement
30:58par des extrémistes.
31:03Je soutiens
31:04et apparemment,
31:05je ne suis pas le seul
31:06que si je veux mourir
31:09et que je peux demander
31:11l'aide à quelqu'un,
31:12peu importe d'ailleurs
31:13mon état,
31:14et je ne suis pas
31:15le seul en France.
31:16Très sincèrement,
31:17s'il y a une majorité
31:18de parlementaires
31:20qui va voter ça,
31:22j'avoue que je ne sais pas
31:23au nom de quel principe,
31:26sauf sur une question religieuse
31:28qui apparemment,
31:29tu n'as pas soulevé,
31:30je ne sais pas
31:30au nom de quel principe
31:31tu vas m'empêcher
31:32de mourir.
31:33Avec un encadrement
31:34très strict.
31:35Non, mais il y a une unité,
31:37vous connaissez mal
31:38visiblement les unités
31:39de soins palliatifs,
31:40je vous assure.
31:42Moi, je veux bien.
31:43Je veux te dire
31:43au nom de quel principe.
31:44Je pense que vous pourrez
31:46concilier précisément
31:48ce désir de mourir
31:49sans souffrir.
31:50Je ne me place même pas
31:51dans le cadre de la souffrance,
31:53M. Proulx.
31:53Je veux, si dans quelque temps
31:58la vie ne m'intéresse plus,
32:01je veux avoir la possibilité
32:02de mourir dans de bonnes conditions
32:05d'assistance.
32:06Ça, ce n'est pas la loi.
32:07Oui, là, ce n'est pas la loi.
32:09Là, on n'est pas dans le cas
32:10où vous êtes en pleine forme
32:11et puis vous dites
32:12j'ai plus envie de vivre.
32:13Je vous dis à quel point
32:14je suis personnellement
32:16favorable à l'euthanasie.
32:17Si moi, demain, je te vois
32:19en train d'être prêt
32:20à te jeter du huitième étage
32:22ou d'un fond,
32:23en fait, c'est au nom
32:24du principe d'humanité
32:25que je vais essayer
32:25de t'en empêcher.
32:27Et c'est ça le principe.
32:28Je te prie de ne pas intervenir.
32:30Malheureusement, je le ferai.
32:31Je serai d'ailleurs...
32:32Malgré tout les affaires.
32:33Bon, en tout cas,
32:35c'est un sujet
32:36qui va encore nous intéresser
32:38toute la semaine.
32:39Le déficit de 40 milliards,
32:41je disais tout à l'heure,
32:42c'est extraordinaire
32:43parce qu'il n'y aura pas
32:44de hausse d'impôt.
32:45C'est ce que dit le ministre.
32:47Il n'y aura pas
32:47de dépenses de fonctionnement.
32:51On est à 32%, je crois,
32:52de dépenses de fonctionnement
32:53en France.
32:53Les autres pays sont à 20%.
32:55Le ministre de l'économie
32:56a dit qu'il ne fallait pas
32:57de réformes structurelles
32:58dans le pays.
32:58Oui, donc...
32:59C'est très clair.
33:00Bon, les collectivités locales,
33:02on pourrait y toucher,
33:02mais si on y touche,
33:04vous allez avoir
33:04toute la France dans la rue.
33:06Donc, en fait,
33:07c'est 40 milliards...
33:07Vous avez le même nombre
33:08de fonctionnaires,
33:09il n'y a pas...
33:09Il n'y a pas...
33:09Il n'y a pas de fonctionnaires
33:10dans le pays.
33:10Vous savez qu'on...
33:10Mais moi, j'ai appris
33:11des choses extraordinaires.
33:12On a 20% de fonctionnaires
33:13en plus sur les 5 dernières années,
33:14quasiment ?
33:1520% ?
33:1520%, pardon.
33:18Oui, 20% de...
33:19Pas de fonctionnaires en plus,
33:2020% de dépenses en plus...
33:24Pardonnez-moi.
33:2520% de dépenses en plus
33:27sur le fonctionnement de l'État,
33:28c'est 2, 3 ou 4 dernières années.
33:30Alors que les fonctionnaires
33:30sont de plus en plus mécontents.
33:32On était avec Marc Coati
33:33à l'heure du déjeuner
33:34qui nous rapportait cela.
33:36En fait, c'est juste effrayant.
33:38C'est effrayant.
33:39C'est-à-dire que si tu veux
33:39faire des économies,
33:40forcément, il faut faire
33:41des baisses structurelles.
33:43Donc, il faut s'attaquer
33:44à... Il n'y a pas 36 choses.
33:46L'assurance chômage ?
33:47Possible ?
33:48Comment ?
33:49Elle a été déjà durcie, encore ?
33:50Mais durcie, oui.
33:51Mais pourquoi vous commencez
33:52par les chômeurs ?
33:53Mais parce que c'est...
33:55Je commence par les postes
33:56les plus importants.
33:57Pourquoi on ne dit pas
33:58aux entreprises, je veux dire
33:59l'activité des plus de 55 ans
34:00n'est pas très bonne
34:01dans notre pays en comparaison
34:02à l'Allemagne.
34:02Il faudrait que les entreprises
34:03gardent un peu leurs seniors
34:04et qu'ils fassent un parrainage
34:06avec les jeunes qui rentrent
34:07dans l'entreprise.
34:07Mais c'est très bien.
34:08Et si vous faites ça,
34:08vous avez cotisation sociale
34:09patronale qui pourrait être favorable.
34:11Vous commencez par les chômeurs.
34:14Je vais vous donner
34:14un exemple très simple.
34:16En fait, très simple.
34:17Salaud de chômeur.
34:18Mais pas du tout.
34:19Je vais vous donner
34:19un exemple très simple.
34:20Traverse Paris, revisitez.
34:21Je vais vous donner
34:22un exemple très simple
34:22et vous allez me dire
34:23si vous êtes d'accord avec moi.
34:24Dans un métier en tension,
34:25on va prendre la restauration.
34:27Mais il n'y a plus de chômage.
34:28Ça vous convient ou pas ?
34:30Puisqu'il y a plus d'offres
34:30que de demandes.
34:31Est-ce que ça vous convient ?
34:32Oui ou non ?
34:33C'est simple.
34:33Ah oui, mais attention,
34:35il faut un travail
34:35sur la valorisation des métiers
34:37et des salaires
34:38et des conditions de travail.
34:40Oui, je pense que oui.
34:41Je trouve que les...
34:42Donc, il n'y a plus de chômage,
34:44je vous dis.
34:44Je propose dans un métier en tension,
34:46dans un métier où il y a plus d'offres.
34:48Il y en a aujourd'hui.
34:49Mais non, il n'y en a pas.
34:50Si, il y a des problèmes
34:50de recrutement dans la...
34:51Mais c'est ce que je vous dis.
34:52Oui, c'est parce qu'il y a plus d'offres.
34:55Reformulez, s'il vous plaît.
34:55C'est pas du chômage.
34:56Mais c'est pas du chômage.
34:58Il y a plus d'offres
34:59que de demandes.
35:01Oui.
35:01Eh bien, moi, je vous propose
35:02que dans un secteur comme celui-là,
35:05il n'y a plus de chômage.
35:06Est-ce que ça vous convient ?
35:07Oui ou non ?
35:08Puisqu'il y a plus d'offres
35:09que de demandes.
35:09Est-ce que vous savez ce qu'est l'ORE ?
35:10Offre raisonnable d'emploi.
35:12Si on propose des temps pleins
35:14et pas des temps partiels imposés
35:15et avec un salaire permettant
35:17à ce salarié de vivre dignement,
35:19Mais vous savez bien que
35:23c'est pas comme ça que ça se passe.
35:24C'est que les gens bossent six mois
35:25et puis ils s'arrêtent après
35:26pour bénéficier du chômage.
35:27Mais pas tous, bien sûr.
35:29Mais en fait, ces conditions,
35:30ça peut se passer comme ça.
35:33Donc, c'est un exemple très simple
35:34que je vous propose.
35:35Alors, moi, je vous donne un autre exemple.
35:38Le crédit impôt recherche
35:39qui est détourné aujourd'hui.
35:42Donc, est-ce que les entreprises
35:43qui détournent le crédit impôt recherche
35:45peuvent le rembourser ?
35:46Et si celles qui l'utilisent
35:48à bon escient
35:49se comportent bien,
35:51elles le gardent.
35:52On peut avoir plein d'idées,
35:53je vous assure.
35:54Bon, en tout cas,
35:56il n'y aura pas de dépenses moindres,
35:59si j'ai bien compris.
36:0040 milliards, vous êtes obligés.
36:01Ils seront obligés, oui.
36:02Mais alors, qu'est-ce que vous allez faire ?
36:04Comment vous faites ?
36:04Ils seront obligés.
36:05Mais comment vous faites ?
36:06Ils proposeront des pistes.
36:07Mais là, sur un chômage,
36:08on ne trouve pas 40 milliards comme ça.
36:10Ça a déjà été très compliqué
36:11pour l'année 2025.
36:13Là, l'année 2026,
36:14ça sera encore plus d'argent,
36:1540 milliards dans la mesure.
36:16Vous voulez voir le sujet
36:17d'Adrien Spiteri ?
36:18Des comptes viennent de dire
36:19dans la santé,
36:20ce que ça veut dire.
36:21Voyons le sujet d'Adrien Spiteri.
36:23Et puis,
36:24j'attendais tout quand même
36:25des propositions.
36:26J'ai fait des propositions.
36:27Oh, il y en a.
36:27Je ne vous ai pas trouvé
36:28très performant.
36:30Vous ne vous trouvez pas très créatif.
36:30Donc, écoutons,
36:31M. Spiteri.
36:32Une équation difficile.
36:37C'est en ces termes
36:38qu'Éric Lombard a qualifié
36:39l'objectif fixé par le gouvernement
36:41pour 2026,
36:42réaliser 40 milliards d'euros
36:44d'efforts supplémentaires.
36:46Cette somme doit permettre
36:47de ramener le déficit public
36:49à 4,6% du PIB,
36:51le tout sans augmenter les impôts.
36:53Nous allons légèrement baisser
36:56la dépense publique.
36:57Et c'est cet effort
36:58qui va demander
36:59la participation de tous.
37:02Et notamment,
37:03je suis certain
37:04que les entreprises
37:04ont des idées.
37:05Mais alors,
37:06comment faire ?
37:07Le gouvernement va très probablement
37:09être obligé de ressortir
37:10ce qu'on appelle
37:10le musée des horreurs,
37:11c'est-à-dire toutes les mesures
37:13que les gouvernements
37:14n'osent pas prendre,
37:14c'est-à-dire des mesures
37:15sur la retraite,
37:16des mesures d'économie
37:17sur la maladie,
37:18des mesures d'économie
37:18sur le chômage,
37:19sur les collectivités,
37:21sur les agences de l'État,
37:21par exemple.
37:22Bref,
37:22les responsables politiques
37:24vont devoir,
37:24pour une fois,
37:25faire preuve d'un courage certain.
37:26Pour le moment,
37:27l'exécutif n'a pas donné
37:28de pistes privilégiées
37:29d'économie.
37:30Certaines personnalités politiques
37:32ne cachent pas
37:32leur scepticisme.
37:34Ça ne sert à rien
37:34d'annoncer des objectifs
37:36dont on sait
37:36qu'on aura des difficultés
37:38à les atteindre,
37:38sauf à faire des impôts massifs
37:40ou des économies
37:41qui sont récessives.
37:42Si le projet,
37:43c'est de demander aux Français
37:44de se serrer la ceinture
37:44une fois de plus
37:45sans que l'État lui-même
37:46ne fasse des économies,
37:48eh bien,
37:48nous nous emploierons
37:49effectivement à le censurer
37:50sans aucun problème.
37:51Le Premier ministre,
37:52François Bayrou,
37:53a convoqué demain
37:54une conférence
37:55sur les finances publiques.
37:56Le budget 2026
37:58sera au cœur des discussions.
38:00Je vous rappelle
38:00que le chiffre
38:02que j'ai entendu
38:03ces dernières heures,
38:04on dépense 20% de plus
38:07dans le fonctionnement
38:08de l'État
38:09qu'il y a 3 ans.
38:11Après le Covid,
38:12c'est-à-dire que le Covid,
38:13comme toujours,
38:14ça a été l'argent facile
38:15et après,
38:15revenir en arrière,
38:16c'était impossible.
38:18Avec un rapport
38:18avec le mécontentement
38:22des usagers
38:23du service public.
38:24Oui.
38:25Non mais c'est très curieux.
38:27Les dépenses augmentent,
38:28mais les Français
38:29sont de plus en plus mécontents.
38:30Vous n'avez pas prévu
38:30un petit sujet
38:32sur la grève CGT ?
38:33Non,
38:34ce n'est pas ce soir.
38:35Pour Sudrail ?
38:36Moi,
38:37je n'ai rien eu.
38:37Écoutez,
38:39vous voulez parler
38:40de la grève
38:41Sudrail proposée
38:43pour...
38:43La CGT est d'enjeu.
38:44Oui,
38:44mais c'était pas...
38:46La CGT est arrivée, là.
38:47Pour augmenter...
38:49Les salariés souhaitent
38:51augmenter les salaires,
38:52ce qui est une revendication
38:53qu'on peut comprendre,
38:54d'ailleurs.
38:55Et ils disent que...
38:56Vous parlez de l'augmentation
38:57des salaires ?
38:58C'est ce qu'ils demandent,
38:58c'est la revendication.
38:59Vous parlez de la grève
39:00dans les cas en sport ?
39:01Oui,
39:01c'est pour ça qu'ils veulent faire
39:02la grève,
39:03les deux sont liés.
39:04En période de vacances.
39:05Non,
39:05pas de vacances de pont.
39:08Ah non,
39:08vous avez raison.
39:10Ça change tout.
39:10Ça change...
39:11Oui,
39:11c'est pas les vacances.
39:13Du coup,
39:13ça me plaît bien.
39:15Soyons précis,
39:16je ne peux pas vous dire...
39:16Du coup,
39:17je vais réviser
39:18ma position.
39:19Et l'argument
39:20de M. Vildieu
39:21que j'ai reçu,
39:23la SNCF
39:24gagne 1,6 milliard.
39:261,6 milliard par an,
39:27donc ils veulent
39:27une petite part du gâteau.
39:29Et il y a quelque chose...
39:30Spécificité française.
39:31Et ils veulent autre chose,
39:32c'est que les emplois du temps
39:34sont changés
39:34au dernier moment.
39:36Moi,
39:36j'ai appris ça.
39:37C'est terrible.
39:38Ils ont un nouveau logiciel.
39:39Voilà.
39:39Et ce logiciel
39:40n'est pas très performant.
39:41Non.
39:41Donc,
39:42effectivement,
39:43tu es le lundi,
39:44tu devais prendre par exemple
39:45ton train
39:45au Limoges,
39:46le conducteur le mardi,
39:48bon,
39:49à 8h du matin,
39:51et on t'explique finalement
39:52avec le nouveau logiciel,
39:53tes salariés,
39:54on te dit,
39:54finalement,
39:54tu vas le prendre à 15h,
39:56tu vas travailler demain
39:56à 15h plutôt qu'à 8h.
39:57Donc,
39:57tu t'es organisé,
39:58tu dois emmener
39:59pourquoi pas ta fille
40:00à l'école,
40:01tu ne peux pas parce que...
40:02Donc,
40:02ils demandent que ça soit réglé.
40:04Ils demandent que ce soit...
40:05C'est une demande,
40:06vous en pensez ce que vous voulez.
40:08Continuez avec le cahier
40:08en 24h.
40:09Monsieur Villieu,
40:12je l'ai reçu,
40:13donc j'ai été formé
40:14à Sudrail aujourd'hui.
40:16Je suis le porte-parole.
40:17Je peux être le porte-parole
40:19de Sudrail.
40:19Vous avez un petit faible
40:20pour Mme Binet, vous.
40:21Ah, mais pas Mme Binet du tout,
40:23c'est Sudrail,
40:23c'est M. Villieu.
40:24La CGT aussi,
40:25c'est Binet.
40:26Mais oui,
40:26je vous donne des arguments,
40:29après vous en pensez
40:29ce que vous voulez.
40:30Monsieur Villieu,
40:31vous avez parlé
40:31de la dette de la SNCF,
40:33parce qu'il dit
40:33la SNCF est un milliard 6.
40:35Le cheminot n'a pas
40:36la responsabilité
40:36de la dette de la SNCF.
40:37Non, mais qu'on ne dise pas
40:38que la SNCF croule sous l'argent.
40:40C'est ça que je veux rectifier,
40:42ce qui n'est quand même pas le cas.
40:43Il a ajouté aussi
40:44que si c'était aussi bien
40:45et formidable,
40:46ils auraient moins de mal
40:47pour engager.
40:48En fait, plus personne
40:48ne veut venir aujourd'hui
40:49travailler non plus
40:50parce que les salaires
40:50sont très bas
40:51et que ce n'est pas forcément
40:54le plus attractif non plus.
40:55Non, mais dans toutes les familles
40:56aisées de France,
40:56c'est ce qui se dit aux petits.
40:58Mais pourvu que tu fasses
40:59ce cheminot,
40:59mais vraiment,
41:00tu nous ferais plaisir.
41:01Tu nous ferais plaisir.
41:02Trop libre de sarcasme.
41:02Tu auras la prime charbon,
41:04comme ça.
41:06Non, mais...
41:07Oui, mais qu'est-ce que...
41:08Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
41:09Pardon, mais c'est vrai que...
41:11Il faut avoir un peu
41:11de commissération
41:12pour les gens
41:13qui ont été prévus
41:14de voyager à cette période.
41:16C'est vrai, mais peut-être
41:16que ce sera réglé
41:17par la négociation.
41:19Ils demandent 100 euros
41:20de prime par salarié.
41:25Bon, les actes antisémites
41:27à Villeurbanne.
41:27La ville de Villeurbanne,
41:28dans l'avant-l'hier de Lyon,
41:29enregistre sa troisième agression
41:30antisémite depuis un mois.
41:31Les faits remontent à vendredi.
41:32Un homme portant un collier
41:33avec une étoile de David
41:34a été pris à partie
41:35par deux autres hommes
41:36dont l'un a frappé au visage
41:38tout en le traitant,
41:39pardonnez-moi,
41:40je le dis,
41:40de salle juif.
41:41Le préfet délégué
41:42pour la défense
41:43et la sécurité
41:43a appelé à une mobilisation
41:44collective.
41:46J'ai envie de dire,
41:47c'est presque tous les jours.
41:49Écoutons Antoine Guérin,
41:50qui est donc le préfet délégué
41:52pour la défense
41:52et la sécurité.
41:55Effectivement,
41:55une agression antisémite
41:57s'est produite vendredi.
41:59C'est absolument inacceptable.
42:00Un homme a été agressé,
42:01insulté
42:02et nous condamnons
42:04fermement
42:05cette agression antisémite.
42:06Il faut évidemment
42:07qu'une réponse ferme
42:09puisse être apportée
42:10à ces actes.
42:12Il y a aussi
42:12une mobilisation collective.
42:14Je tiens à dire
42:15qu'on a des relations
42:16très étroites
42:17avec les maires en général
42:18et notamment
42:18le maire de Villeurbanne.
42:20Chacun doit se mobiliser
42:21pour qu'on puisse
42:22effectivement
42:23se promener
42:24en toute sécurité,
42:25aller vers son lieu de culte
42:26en toute sécurité.
42:27Il doit y avoir
42:28une mobilisation collective.
42:30Bon,
42:30on ne dira rien
42:31ce soir
42:32qu'on n'ait déjà pas dit.
42:34Ah bon,
42:34ça mérite quand même.
42:35Ah oui.
42:35Oui,
42:36ça mérite de dire
42:37que j'accuse
42:38très clairement
42:39la France insoumise
42:40d'avoir jeté
42:42de l'essence
42:43antisioniste
42:44sur le feu antisémite.
42:46Et quand j'entends,
42:47je vais vous dire franchement,
42:48quand j'entends
42:48France Inter,
42:49hier ou avant-hier,
42:50je crois hier,
42:51ils annoncent
42:52dans le titre
42:52Israël
42:54a bombardé
42:55un hôpital.
42:57Et puis un quart d'heure
42:58après,
42:59ce n'est plus les titres,
43:00ils concèdent
43:01de dire que
43:02selon Israël,
43:03à l'intérieur
43:04de l'hôpital
43:05désaffecté,
43:06il y avait le Hamas.
43:07Pardon,
43:07mais pour certaines personnes
43:09d'expliquer
43:10que les Juifs
43:10bombardent les hôpitaux
43:11pour rien,
43:12ça ne fait pas du bien.
43:14Alors,
43:14on a vu cela,
43:16on a vu aussi
43:16une manifestation
43:17à Strasbourg
43:19devant une boulangerie
43:21avec des rapports palestiniens,
43:23des hurlements
43:23parce qu'à l'intérieur,
43:24il paraît qu'il y avait
43:24un pro-israélien à l'intérieur.
43:26C'est devenu maintenant
43:27massif
43:28et quotidien.
43:29Mais je sais très bien
43:31qu'il faut remercier.
43:32Et à part ça,
43:32on a un président
43:33qui ne marche toujours pas
43:35contre l'antisémitisme.
43:36Ça ne va pas bien
43:36à la bande de Gaza.
43:37Pardon ?
43:38Ça ne va pas bien
43:38à la bande de Gaza.
43:39Quel rapport
43:40à l'antisémitisme ?
43:41C'est par rapport
43:42au bombardement
43:42que vous avez évoqué
43:43sur nos pays.
43:44Oui,
43:44mais moi,
43:44je demande simplement
43:45qu'on donne les faits.
43:46Je ne demande pas
43:47qu'on chante
43:48la Tigva,
43:49l'hymne israélien
43:49tous les jours.
43:50Je demande simplement
43:50qu'on donne les feuilles.
43:51Ce n'est pas de bon chose.
43:52Gauthier et le Brett.
43:53D'abord,
43:53je vous félicite Gauthier
43:54parce que vous êtes
43:55avec Cyril Hanouna
43:56sur Europe 1
43:57l'après-midi
43:58entre 16h et 18h
44:00dans l'émission
44:01qui marche sur la tête
44:03et il faut saluer
44:03puisque les audiences
44:04demain vont arriver
44:05et visiblement,
44:07on attendra bien évidemment
44:09avant de donner
44:10les chiffres exacts
44:12mais Europe 1
44:12est en pleine forme
44:13et entame
44:15ça a remonté
44:17ça remonte Tadda
44:18depuis déjà
44:19de nombreux mois.
44:20Donc bravo.
44:21Ça marche pas mal aussi
44:22de 11 à 13.
44:23De 11 à 13
44:23et puis on peut
44:24d'abord évidemment
44:25Cyril te félicite
44:27et puis notre ami
44:28Olivier d'Artigolle
44:29qui est présent
44:29dans cette émission
44:30et je vous écoutais
44:32encore cet après-midi
44:33c'est toujours un bonheur.
44:34Je voulais vous faire écouter
44:35juste Laurent Baffi
44:36parce qu'il s'excuse
44:37des blagues qu'il a faites
44:37il y a 10 ans
44:38et ça,
44:39ça m'intéresse beaucoup.
44:40Écoutez Laurent Baffi.
44:42Vous avez des regrets
44:43parfois de vos provoques
44:44ou de certaines blagues
44:45ou de certaines blagues ?
44:45De certaines blagues
44:46plein plein plein de regrets.
44:47De l'époque
44:48où tout le monde en parle ?
44:49Oui, oui.
44:50C'est vrai ?
44:51Vous avez des regrets ?
44:51Ah ben plein.
44:52Quand je dis ça
44:52Thierry déteste ça
44:53parce qu'il me dit
44:54il ne faut jamais s'excuser.
44:55Moi je pense
44:56qu'il faut s'excuser
44:56et quand on fait des erreurs
44:58l'autre jour je voyais
44:58une compil de vannes
45:00qu'on faisait
45:00des petites chanteuses
45:01pardon Louane
45:02ou ce qu'on appelait
45:03des proies faibles
45:04mais il y a des fois
45:05où...
45:06Vous appeliez ça
45:07des proies faibles ?
45:07Oui, oui.
45:08Du gras à mou
45:09les chanteuses avec Thierry
45:11on n'était pas tendre
45:12et il y a des choses
45:13qui me font honte.
45:14Oui.
45:16Qui par exemple ?
45:17Si Thierry entend ça...
45:18Il ne va pas être content
45:19mais on va le recevoir
45:20dans quelques semaines.
45:22C'est Lara Fabian
45:24qui a dit
45:25dans une interview
45:26qu'elle avait été blessée
45:27elle a dit
45:28quand j'allais chez Ardisson
45:28ils faisaient un beau numéro
45:30de duétiste
45:30Ardisson et ma fille.
45:31Elle avait raison
45:32on avait un numéro
45:33de duétiste
45:34tous les deux
45:34et on n'était pas
45:36très fins parfois.
45:38Et puis c'était
45:38une autre époque
45:39on se permettait
45:40des choses.
45:40Notamment avec les femmes.
45:42Exactement, oui.
45:43Et aujourd'hui
45:43ça ne passe plus
45:44vous le regrettez ?
45:45Non, je trouve ça logique
45:46c'est une suite logique
45:47et je trouve ça
45:49plutôt salutaire
45:50je trouve ça bien
45:51et voilà
45:53c'était le reflet
45:54d'une époque
45:56où on n'était plus
45:56sexistes
45:58et machistes
45:59et cons.
46:01Je suis très sceptique
46:02par rapport à
46:03même à la sincérité
46:05de ce genre de confession
46:06avec le temps
46:07parce que
46:07moi je l'ai connu
46:08Baffi
46:08quand j'étais avec Ardisson
46:10donc je l'ai connu
46:11un peu
46:11très sympathique d'ailleurs
46:12mais je pense que là
46:14il sacrifie
46:14à la mode du temps
46:15maintenant
46:16il était déjà modeux
46:17à l'époque
46:17ou pas
46:18très modeux à l'époque
46:18maintenant il sacrifie
46:19à la mode du temps
46:20ça ne coûte pas cher
46:21ou pas
46:21peut-être
46:22il est très sincèrement
46:22Est-ce qu'il a raison ?
46:24Est-ce que vous trouvez
46:24que c'est mieux finalement
46:25ces blagues
46:27qui pouvaient gêner
46:28parfois
46:29c'est vrai que les missions
46:30d'artistes sont
46:31de ce point de vue là
46:32il y avait des jeunes femmes
46:32qui pouvaient être en difficulté
46:34on se moquait de leur physique
46:34on se moquait
46:35on faisait des réflexions
46:36qui n'étaient pas forcément
46:37très fines
46:38oui
46:38on peut objectiviser
46:40c'est plutôt pas mal
46:41par exemple
46:42l'opinion que j'ai
46:43de manière générale
46:44sur ce point précis
46:45je vais vous dire quelque chose
46:46l'opinion que j'ai
46:46de manière générale
46:47c'est que
46:48les humoristes
46:49depuis une vingtaine
46:50ou une trentaine d'années
46:51depuis Fernand Reynaud
46:52ils basent leur humour
46:54sur la méchanceté
46:55non
46:56très largement
46:58c'est basé
46:58sur la méchanceté
46:59je vais vous citer Coluche
47:01c'est toujours un peu
47:03non non non
47:05c'est vachard
47:07je suis désolé de vous dire
47:09que l'humour
47:10maintenant
47:10est vachard
47:11le rire
47:11le rire est plutôt méchant
47:13et en général
47:15moi la méchanceté
47:15non mais pas tout le monde
47:16il y avait des gens
47:17Gad Elmaleh par exemple
47:18je suis désolé
47:19Gad Elmaleh
47:20qui est vraiment sûrement
47:21un des humoristes
47:22les plus
47:22aujourd'hui
47:23les plus drôles
47:24il n'y a pas une once
47:25de méchanceté
47:26ce n'est pas celui
47:26qui me fait le plus rire
47:27oui parce que
47:28ce qui vous fait rire
47:29c'est peut-être la méchanceté
47:30non
47:30mais je trouve
47:33que
47:33mais par exemple
47:35justement
47:36il y a quelque chose
47:37de l'ordre de la fantaisie
47:38chez Gad Elmaleh
47:39je ne sais pas
47:40on peut parler
47:40moi ce que je déteste
47:42c'est ce que j'appelle
47:43l'humour à sens inique
47:44oui
47:44bien sûr
47:45ça pour moi
47:46c'est insupportable
47:46c'est ricaner
47:47et vous savez à qui je pense
47:48oui
47:48le ricanement
47:49le ricanement
47:50et en plus
47:50c'est toujours les mêmes cibles
47:51ça ne coûte pas cher
47:5320 ans après il est là-bas
47:54c'est toujours les mêmes cibles
47:56c'est un peu facile aussi
47:57dans la situation de Laurent Baffi
47:58de faire son espèce de mea culpa
48:00mais pourquoi vous dites
48:01son espèce
48:01il le ressemble profondément
48:03certainement
48:04ce que je trouve
48:05trop facile
48:05dans l'explication qu'il donne
48:06c'est
48:07c'était une époque
48:08et on se permettait
48:08je suis désolé
48:09tout le monde ne se permettait pas
48:10ce que lui se permettait
48:11de faire en plateau
48:12il était quand même
48:13très très très choquant
48:14y compris à l'époque
48:15pour plein de gens
48:16qui regardaient leur télé
48:17qui trouvaient ça méchant
48:18quand tu regardes
48:19tout le monde en parle
48:20tu vois quand même
48:20que l'époque a changé
48:21il y a des extraits
48:22qui ont été diffusés récemment
48:23dans un documentaire
48:24sur le traitement
48:24de l'affaire Bertrand Cantat
48:26et quand ils reçoivent
48:28une femme qui vient
48:29d'écrire un ouvrage
48:29défend Bertrand Cantat
48:31face à Liu
48:31qui était une amie intime
48:33de Marie Tratignan
48:33et tu vois bien
48:34que ça a changé
48:35et d'ailleurs le documentaire
48:35est très intéressant
48:36parce que Bertrand Cantat
48:37a aussi été défendu
48:38en raison de ses positions politiques
48:40ah notamment
48:41bien sûr
48:42un mot
48:42par le monde
48:43le monde
48:45qui trouve
48:45le moyen de dire
48:46le bien
48:46de cette émission
48:47et qui avait publié
48:48une pétition
48:50signée Armand Gatti
48:52pour justement
48:53défendre Cantat
48:54parce qu'il était
48:55de tous les concours
48:55Madame Messieurs
48:56je vous avais dit
48:57la semaine dernière
48:58que c'est Marine Lançon
48:59qui est avec nous ce soir
49:00parce que l'excellent
49:01Benjamin Non
49:02est parti donc
49:03pour la perfide Albion
49:05il est sur le sol anglais
49:06aujourd'hui
49:07Benjamin
49:08qui est d'habitude
49:08il est en lien
49:09voilà
49:10qui est d'habitude
49:11et il est parti
49:13il est parti
49:14il est parti
49:14Benjamin
49:15et il est parti
49:16évidemment
49:17à Birmingham
49:19parce que demain
49:19il y a Aston Villa
49:20et puis on a
49:21vous savez bien
49:22qu'on travaille
49:24au-delà de sa qualité
49:25professionnelle
49:26c'est un jeune homme
49:28formidable
49:30sympathique
49:31etc
49:31beau garçon
49:32en plus
49:32comme vous pouvez le voir
49:33et ce soir
49:34c'est le rêve de sa vie
49:35puisqu'il est supporter du BG
49:37il avait 6 ans
49:38il était dans les tribunes
49:39du parc
49:39il est parti
49:40avec son ami
49:42Martin Mazur
49:43ils sont tous les deux
49:44deux éléments remarquables
49:46de ces news
49:47et vous êtes où là
49:48ce soir
49:48cher Benjamin Hannault
49:50alors là on est à Brindley Place
49:52alors je ne sais pas
49:52si vous pouvez le voir
49:53il y a plein de pubs
49:54autour de nous
49:54pour l'instant
49:56il n'y a pas trop
49:58une atmosphère de match
50:00mais ça monte tranquillement
50:01on a croisé
50:02quelques supporters parisiens
50:03certains avec billets
50:04d'autres sans billets
50:05ça remplit tranquillement
50:07les pubs
50:07mais c'est vrai
50:08que du côté d'Aston Villa
50:09c'est très léger l'ambiance
50:10alors peut-être que c'est
50:11le match allé
50:12qui a fait que l'ambiance
50:13est peut-être un peu moindre
50:13mais voilà
50:15alors comme avant vous
50:17comme avant vous
50:18j'ai pas mal voyagé
50:18dans les clubs de foot
50:19Birmingham
50:20joli port de pêche
50:22si vous me permettez
50:23joli port de pêche
50:24Birmingham
50:25nous sommes d'accord
50:27c'est pas la ville
50:29la plus esthétique
50:30d'Angleterre
50:31mais ça c'est qualité
50:33ça c'est qualité
50:34si vous voulez emmener
50:36votre fiancé
50:37à Birmingham
50:37cet été
50:38mais en revanche
50:39le pêche
50:40il va se qualifier demain
50:40et ça
50:41d'abord demain
50:43on essaiera peut-être
50:43de faire à cette heure-là
50:44le match à 21h demain
50:46peut-être qu'on fera
50:47un petit
50:48un petit
50:49festime à 20h
50:51ou 20h05
50:51ah oui il y a une heure de moins
50:52oui mais le match
50:53il est à quelle heure demain ?
50:54il est programmé à 21h
50:56heure française
50:56il est à 21h
50:56donc à 20h pour nous
50:58en Angleterre
50:58donc on fera
50:59quand on commencera
51:00l'émission demain
51:01on fera un petit festime
51:01avec vous
51:02le match est sur Canal
51:03bien évidemment
51:04et puis
51:06on s'occupe de tout à Paris
51:10votre fiancé est là
51:14il n'y a aucun souci
51:15tout va bien
51:16on la surveille
51:18on la surveille
51:21bon merci en tout cas
51:23cher Benjamin
51:24passe une bonne soirée
51:25qui est allé à Birmingham ici ?
51:27vous ?
51:28Birmingham
51:29Vitz
51:30Newcastle
51:33très sympa Newcastle
51:35vous pouvez rester aussi
51:36vous pouvez y aller
51:37vraiment
51:38non mais c'est des villes
51:40comment ?
51:42quand vous ciblez une ville
51:42après vous savez
51:43vous avez toujours
51:43la maire de la ville
51:44qui fait une déclaration
51:45je suis d'accord avec vous
51:46mais la population
51:47de Newcastle
51:48je ne suis pas certain
51:49qu'elle souhaite
51:50tous les soirs
51:50devant l'émission
51:52ça fait rien
51:53bon
51:54en tout cas je vous remercie
51:55ce soir le programme
51:56en deux secondes
51:57alors le programme
51:58on va évidemment revenir
51:59sur l'échec de la faiblesse
52:01face à l'Algérie
52:02il ne sert visiblement
52:03à rien d'être ventre à terre
52:05face à monsieur Téboune
52:06et puis dans la deuxième heure
52:09mais vous avez mangé du lion
52:10je m'enlève les lions
52:12et puis dans la deuxième heure
52:14enfin quelqu'un qui dit les chambres
52:17voilà merci
52:18nous ici c'est le club
52:21les gauchistes vont partir
52:23dans quelques jours
52:24je vous remercie
52:25on va repositionner un peu
52:26on a toujours pris un peu
52:27c'est à faire
52:28bon terminé
52:30et puis dans la deuxième partie
52:31on va s'intéresser
52:33à ce qu'a dit
52:34Yael Broad-Pivet
52:35sur le Média Frontière
52:36puisqu'elle reconnaît
52:37que c'est les journalistes
52:38de Frontière
52:38qui ont été
52:39il y a une relation
52:40dans le discours
52:40qui ont été
52:41voilà
52:41chahutés
52:42et pas l'inverse
52:43bon
52:43écoutez je vois
52:44que vous êtes en pleine forme
52:45mais c'est l'essentiel
52:46Jean-Luc Lombard
52:47était à la réalisation
52:49Ludovic Libard
52:50était à la vision
52:50Titouan était au son
52:52merci à Marine Lançon
52:53bien sûr
52:53Marine qui était là ce matin
52:54et qui était là ce soir
52:55qui sera là demain matin
52:56on permute
52:58pendant 24 heures
52:59c'est comme
53:00c'est comme l'entraîneur du PSG
53:02hop
53:03Marine Lançon
53:04donc Julien Duroux
53:05et Félix Perola
53:06toutes ces émissions
53:07sont à retrouver
53:08sur cnews.fr
53:09restez avec Gauthier
53:11bien évidemment
53:12ça va déménager
53:13c'est bien démarche
53:15ça va déménager
53:17et à demain
53:20à demain les amis
53:21bonne soirée
53:21bonne soirée
53:22merci à la fin
53:26merci à la fin
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