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  • il y a 8 mois
Au lendemain du jugement condamnant la patronne des députés du Rassemblement national, le parti organise la contre-offensive politique pour lui permettre d'être toujours sur la ligne de départ pour la présidentielle de 2027. Mais la manœuvre s'avère très incertaine pour Marine Le Pen.

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Transcription
00:00Il s'agit d'une décision de justice rendue par des magistrats, trois, qui sont indépendants après un procès.
00:06Trois, je ne vous permets pas de remettre en cause les indépendances par principe des magistrats.
00:13Et il y a un appel. Dans un État de droit, il y a un appel.
00:18Cet appel, évidemment, doit être organisé pour Mme la présidente Le Pen comme pour les autres mises en cause.
00:24Et je suis certain qu'après cet appel qui sera organisé, après un procès qui sera équitable,
00:32et après que d'autres magistrats indépendants auront pris différents des décisions de justice,
00:38chacun acceptera ses décisions de justice. C'est ça, l'État de droit.
00:43Vous évoquez la démocratie, comme vous l'a rappelé le Premier ministre.
00:45La démocratie, c'est une loi que, personnellement, je n'ai pas votée en 2016, M. le député,
00:49mais qui est aujourd'hui la loi de la République et qui appartient, en effet, comme M. le Premier ministre a répondu au président Ciotti,
00:57au Parlement, s'il le souhaite, de la modifier.
01:00Vous évoquez, M. le vice-président Chenu, les incompréhensions du monde international en lisant vos lectures.
01:07Je resterai dans la Constitution de la Ve République, étant particulièrement attentif à ce que pense
01:12le peuple souverain français qui s'est doté de cette Constitution.
01:15Cette Constitution prévoit que le garde des Sceaux, vous le savez bien, ne peut commenter une décision de justice.
01:21Vous le faites dans cet hémicycle en vertu, justement, d'un pouvoir donné par la Constitution
01:25qui est l'immunité qui vous permet de pouvoir critiquer et de pouvoir,
01:30mais c'est votre droit le plus strict, M. le vice-président, je ne le retire en rien, des décisions.
01:35Je veux juste dire un point, et ça rejoint ce qu'a dit tout à l'heure M. Tanguy.
01:40Il n'y a pas une candidate du peuple et des candidats pas du peuple.
01:42Nous sommes tous ici élus par le peuple.
01:44Et ceux qui sont élus par le peuple, depuis le début de la Ve République,
01:49ça n'a jamais été aucun candidat d'extrême droite.
01:51Et c'est M. Macron qui, par de foi, a été élu par le peuple, ne vous en déplaise,
01:55ne changez pas le peuple quand il vote mal.
01:57On peut avoir des bons arguments juridiques, des bons arguments politiques,
02:01et respecter le vote populaire quand il ne vote pas pour vous.
02:03Merci M. le ministre.
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