Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 19/03/2025

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:11Nous vivons un temps étrange qui marque l'inversion des valeurs.
00:16Deux journalistes, une écrivaine publie un livre sur Crépol pour expliquer que ce qui s'est passé ne s'est pas passé.
00:22Thomas est mort mais ne croyez pas que ce meurtre révèle la violence de la société ou qu'il illustre une guerre entre communautés.
00:29Certes ce soir-là à Crépol il y avait des jeunes avec des couteaux et d'autres qui n'en avaient pas mais ne tiraient aucune conclusion.
00:36Banalisation, relativisme, parti pris, l'inversion des valeurs.
00:40C'est oublier que Thomas est mort, massacré par un individu qui n'avait rien à faire dans cette soirée à laquelle il n'était pas invité.
00:47L'Algérie retient dans un cas chaud, boilem sans salle depuis quatre mois.
00:51L'Algérie refuse de reprendre ses ressortissants les plus dangereux.
00:54L'Algérie ne respecte pas les accords qu'elle a signés avec la France.
00:57L'Algérie fait de la période 1830-1962 une rente victimaire pour souder le pays.
01:03Et bien l'inversion des valeurs c'est de reprocher à Bruno Retailleau qu'il rappelle ses évidences, qu'il réclame des sanctions, qu'il exige que l'humiliation s'arrête.
01:14Mathieu Pigasse, propriétaire de Média, notamment de Libération, écrit
01:18« L'obsession de Bruno Retailleau est un problème, la provocation c'est lui.
01:24Et de continuer, c'est une manœuvre cynique et électoraliste qui flatte les pires instincts racistes. »
01:32Monsieur Pigasse n'a pas un mot pour boilem sans salle, ce qui ne m'étonnera guère.
01:38Dans ce monde où l'inversion des valeurs est la règle, dans ce monde où le vrai et le faux, j'allais dire le bien et le mal, sont confondus.
01:46Chana Lousteau.
01:489h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
01:54Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:01Cette information de la nuit.
02:02Tout d'abord, le Sénat adopte un texte pour allonger la durée maximale de rétention en CRA pour les étrangers délinquants.
02:08Actuellement fixée à 90 jours, la proposition de loi soutenue par Bruno Retailleau prévoit de l'étendre à 180 jours, voire 210 dans certains cas.
02:18Le texte doit maintenant passer à l'Assemblée nationale où les débats s'annoncent plus compliqués.
02:23On l'a appris ces dernières heures, les discussions sur un cessez-le-feu en Ukraine débuteront dimanche en Arabie Saoudite.
02:29Vladimir Poutine n'a accepté qu'une trêve partielle, limitée aux infrastructures énergétiques.
02:34Et pendant ce temps, les frappes se poursuivent.
02:37Cette nuit, la Russie a dénoncé une attaque ukrainienne qui a provoqué l'incendie d'un dépôt pétrolier.
02:42Et l'Ukraine a fait état de 6 missiles et 145 drones tirés par Moscou.
02:47Et puis, bonne nouvelle pour les automobilistes, le prix du carburant est en baisse.
02:51Moins 9 centimes en un mois.
02:53Ce matin, le litre de Sanplon 95 est affiché à 1,70 euros en moyenne.
02:591,60 euros pour le litre de gasoil, soit le prix le plus bas depuis le début de l'année.
03:03Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
03:06Merci Shana, nous sommes avec Sarah Salman, qui ne sera pas sur son portable.
03:10Parce que beaucoup de gens nous écoutent ou nous regardent et parfois disent
03:14mais arrêtez vos chroniqueurs qui passent leur temps sur leur portable.
03:18Olivier Delagarde, bonjour.
03:19Bonjour.
03:20Même remarque.
03:21Bonjour Georges Fenech.
03:22Nous ne savons pas qui sera, quel sera le Georges Fenech qui sera là aujourd'hui.
03:27Surprise.
03:28C'est souvent ce qu'on nous demande désormais dans la rue.
03:30Je ne sais même plus moi-même qui je suis.
03:32Oui, écoutez, il y a des bons médecins.
03:35Il répond au mieux en mieux.
03:36Oui, il y a des bons médecins.
03:39Il y a des bons médecins.
03:40Éric Nolot.
03:41Éric Nolot est là, bien sûr.
03:43Et notre ami Thomas Bonnet.
03:46Vous savez que la commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur les violences sexuelles au cinéma
03:53a reçu Jean Dujardin, Gilles Lelouch, Pio Marmaille et Jean-Paul Rouve.
03:57Et ils ont témoigné devant cette commission d'enquête sur les violences commises dans le cinéma.
04:01Ces auditions se sont tenues à huis clos, mais les comptes rendus écrits ont été publiés.
04:06Et moi, ça m'intéressait vraiment de voir ce qu'ils avaient dit.
04:09J'ai regretté qu'ils ne parlent pas à découvert, mais je peux le comprendre.
04:15C'est-à-dire qu'un comédien vend du rêve.
04:18Il n'a pas envie de le voir, sans doute, dans cette image-là.
04:21Je peux comprendre.
04:23Les autres, c'était pas à huis clos.
04:25Oui, d'autres, c'était pas à huis clos.
04:26C'est un peu étrange.
04:27Oui, on ne vend pas de rêve, nous, sans doute.
04:30Est-ce qu'on en propose systématiquement ou pas ?
04:33Je peux comprendre qu'un acteur célèbre n'ait pas envie de témoigner.
04:39De ne pas avoir envie, ce n'est pas un critère ?
04:42Oui, je comprends sa position.
04:44Compte tenu du ton de ces commissions, je comprends qu'on n'ait pas envie que ce soit fait.
04:50Ce qui m'intéresse, c'est ce qu'ils ont dit.
04:53Par exemple, Pio Marmaille.
04:55Je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse Pio Marmaille maintenant.
04:58Mais vous vous trompez.
05:00C'est un jeune acteur de talent qui a joué dans « Les Trois Mousquetaires ».
05:03Voilà ce qu'il dit.
05:04« Oui, je pense que j'ai pu être lourd dans ma façon de signifier les choses.
05:06J'ai dû faire des plaisanteries qui ont été mal comprises.
05:09Il m'est arrivé de m'excuser verbalement et par écrit auprès de la personne heurtée par mes propos. »
05:13Quand je dis ça, je suis le premier surpris.
05:15Je travaille depuis 40 ans dans la rédaction.
05:19Je ne crois pas que je pourrais dire ça, par exemple.
05:24Je suis surpris que dans le monde du cinéma,
05:26ils disent qu'il s'est excusé de comportements ou de mots qu'il aurait pu avoir.
05:33C'est des procès de Moscou.
05:35Moi, c'est mon feuilleton préféré.
05:37Dommage que ce soit à huis clos, parce que j'ai suivi toutes les autres auditions.
05:40Vous devez avouer quelque chose.
05:42Parce qu'ils vont vous interroger jusqu'à...
05:44Vous êtes bien sûr que... Donc, il faut dire quelque chose.
05:47« Être lourd, ce n'est pas un délit. On a encore le droit de faire des blagues lourdes. »
05:51C'est pour ça que je vous propose d'écouter.
05:55« J'ai 52 ans. Ça fait 20 ans que je fais ce métier. » a dit Gilles Lelouz.
05:58« Si je dois faire une radioscopie de mes comportements, c'est sûr que j'ai dû être lourd. »
06:01C'est évident.
06:06« La question sur des films polémiques faisait sans doute référence aux films Les Infidèles,
06:10à l'origine duquel nous sommes Gilles et moi.
06:12Le point de départ des Infidèles, c'est un film de monstres, comme les monstres de Dinorésie. »
06:16Là, il a raison, Jean Dujardin.
06:18En fait, c'est toujours pareil. C'est un film de second degré.
06:20Donc, si tu commences à prendre le second degré pour le premier degré, c'est fini.
06:23C'est comme Kalmos, c'est comme ces filmeurs.
06:28« Nous avons choisi un thème de monstres, l'infidélité masculine, » dit Jean Dujardin.
06:32« Malheureusement, il a parfois été mal compris, mal intégré.
06:35On a voulu le voir autrement, comme un film misogyne. Je ne crois pas qu'il le soit. »
06:39Je dis, c'est l'esprit des retrembliers. C'est Kalmos.
06:42Si tu prends Kalmos au premier degré, c'est fini.
06:44Non, mais ce puritanisme exacerbé est parfaitement insupportable.
06:47Ça veut dire qu'on ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien faire.
06:49Et comme le dit justement Eric Nolot, il faut avouer quelque chose
06:52pour que la parole soit acceptée par cette commission.
06:56« Bizarrement, dit Jean Dujardin, on nous parle souvent de ce film
07:00en nous demandant si nous pourrions ressembler à ce genre de personne.
07:02Mais quand je joue le juge Michel, on ne me dit pas, vous êtes plein de courage, c'est très bizarre. »
07:06Non, ce n'est pas bizarre.
07:08Là, il sait très bien, Jean Dujardin, qu'aujourd'hui,
07:11on porte un point de vue moral sur le film qu'on traite.
07:16À Cannes, on récompense des films dont le sujet est moral.
07:22Et à Cannes, si vous êtes accusé, vous n'êtes même plus nominé.
07:26De juger non seulement les comportements privés,
07:29mais ce que raconte un film, c'est une logique totalitaire.
07:32C'est ce qui était appliqué du temps du communisme, de l'hitlérisme, du maoïsme.
07:36C'est-à-dire que vous ne devez pas seulement avoir un comportement privé irréprochable,
07:39vos films doivent témoigner d'une adhésion à une idéologie
07:43qui est représentée par Mme Rousseau et ses assesseurs.
07:45C'est une régression sans pareil.
07:47Oui, mais en même temps, vous ne pouvez pas accepter qu'une personnalité publique
07:50ait des comportements déviants dans la vie privée.
07:53C'est une blague lourde, c'est par contre.
07:55On va jusqu'au contenu du film.
07:57En quoi le contenu d'un film doit correspondre à des conternes moraux ?
08:01Je partage votre avis.
08:03C'est quand même très étrange.
08:05Quand je partage votre avis, j'entends ce que vous dites.
08:07Effectivement, la fidélité masculine peut être traitée au cinéma.
08:13Comme un crime peut être traité au cinéma, ce n'est pas une promotion du crime.
08:16Lino Ventura lui expliquait par exemple qu'il ne voulait pas jouer de salaud.
08:21Il y a des acteurs qui n'ont pas envie d'être identifiés.
08:24C'est un choix personnel.
08:25Il en a joué d'ailleurs.
08:26On ne touche pas aux grise-billes.
08:27C'était au début de sa carrière.
08:29C'est pas vraiment...
08:30Il est méchant.
08:31Plus sérieusement, ce qui me gêne dans cette histoire...
08:35Le sujet est un vrai sujet, les violences sexuelles dans le cinéma.
08:38Je ne suis pas sûr, je suis même sûr de l'inverse,
08:41qu'une commission d'enquête de l'Assemblée nationale soit la bonne institution pour faire avancer les choses.
08:48Surtout quand la scène est dirigée par Mme Rousseau.
08:50Effectivement, le ton...
08:52On a vu l'accusation contre Dominique Besner.
08:58C'était insupportable.
09:00D'autres témoignages.
09:01Toujours Jean Dujardin.
09:02Alexandre Drall, ami que je connais très bien, avait demandé pourquoi aucun mec ne parlait.
09:05Eh bien, parce qu'à certains moments, nous n'étions plus audibles.
09:08Si on ne dit rien, on est suspect.
09:10Si on en dit trop, les autres s'imaginent que l'on cache un truc.
09:13Gilles Lelouch.
09:14J'ai vécu une expérience qui ne m'a pas traumatisé.
09:16J'ai tourné un film avec une réalisatrice sans voir qu'elle voulait me séduire.
09:19Je ne me sentais pas violemment agressé.
09:22Là, j'ai souri.
09:24Effectivement, il a raison.
09:29Je ne pense pas qu'il a été traumatisé.
09:30C'était des gestes comme des mains sous la chemise, dit toujours Gilles Lelouch.
09:35Si j'en faisais autant à une fille, ce ne serait pas normal.
09:37Elle m'humiliait devant les gens par sa manière de me diriger,
09:40en me disant que ce que je faisais était nul, pas drôle.
09:43Bon, on va essayer de savoir qui est cette femme, parce que c'est une réalisatrice.
09:47Il dit qu'il y a une quinzaine d'années.
09:49Je demande à Marine Lançon.
09:51On va voir, il y a une quinzaine d'années, la réalisatrice.
09:54Comme on est un peu curieux, il n'y a pas de raison qu'on ne...
09:57Regardez la filmographie.
09:59Le tournage a été assez sordide.
10:01Personne n'osait la contredire.
10:02J'ai commencé à associer cette entreprise de séduction au reste,
10:05et après quand même cinq semaines, je lui ai demandé de ne plus m'adresser la parole.
10:09Écoutez...
10:10Pascal, je vais rajouter une chose.
10:11Cette émission présidée par Madame Sandrine Rousseau,
10:14qui est convaincue d'avoir instrumentalisé une affaire de violence sexuelle
10:18pour écarter un rival politique, puisque la justice a maintenant tranché.
10:21Julien Bayou.
10:22Pio Marmaille.
10:23J'ai tourné beaucoup de scènes de nus et de relations sexuelles lorsque j'étais plus jeune.
10:27Peut-être pour me protéger, je me disais que je me foutais du résultat.
10:31Pio Marmaille.
10:32C'est vrai que c'est un métier particulier.
10:35Disons-le.
10:36Parce que dans nos métiers, on ne tourne pas de scènes de nus.
10:39On n'est pas nus avec nos collaborateurs, nos collaboratrices.
10:44Je vous confirme.
10:45Effectivement.
10:46Avec le temps, je me suis rendu compte que je me sentais forcé,
10:49si je veux être honnête.
10:50C'est ce que j'éprouvais, a dit Pio Marmaille.
10:53Moi, je ne vois pas très bien où peut aller cette histoire.
10:56Où peut-elle aller, cette commission d'enquête ?
10:59Elles vont faire quoi ?
11:00Elles vont mettre un référent dans chaque studio pour alerter Article 40 ?
11:04Mais c'est ce qu'elle veut.
11:06Arrêtez avec ça.
11:07Soit c'est effectivement une infraction, et ça relève de la justice,
11:11qu'il y a le débat contradictoire.
11:13Là, ce n'est pas des débats contradictoires auxquels nous assistons.
11:15C'est une commission d'enquête.
11:16Soit arrêtons de faire de la morale.
11:18Et ça, c'est absolument insupportable.
11:20Les politiques ne sont pas là pour faire de la morale.
11:22L'instauration d'un art officiel.
11:24C'est un quoi ?
11:25Un art officiel.
11:26Ils veulent un art officiel.
11:27Mais vous n'imaginez pas, je vous assure,
11:29je crois que vous n'avez pas conscience tous,
11:32et je me mets dedans,
11:33combien nous avons changé de société et d'époque.
11:36Je vous parle souvent de Madeleine.
11:38Je vous parle souvent de Madeleine,
11:40qui est l'application de l'INA,
11:41et je regarde très souvent Madeleine.
11:43J'ai regardé, la semaine dernière,
11:45un bouillon de culture de 1992,
11:49avec Bernard-Henri Lévy, Bernard Pivot et Françoise Giroux.
11:53Ce qui se dit dans cette émission,
11:55c'est qu'il y a simplement 30 ans,
11:56les trois sont au bûcher.
11:58Je ne peux pas vous dire autre chose,
11:59les trois.
12:00Françoise Giroux, elle y est,
12:01Bernard-Henri Lévy, il y est,
12:03et Bernard Pivot qui sur y est.
12:05C'est sidérant.
12:06Mais moi, je préfère cette télé-là.
12:08De 92 à celle d'aujourd'hui, je vous le dis.
12:11Et cette liberté.
12:13Et Françoise Giroux, vous ne pouvez pas la taxer.
12:16Mais ce qu'elle dit, c'est incroyable.
12:19Ce ne serait plus audible.
12:21Et le lendemain,
12:22je pense que Bernard Pivot ne pourrait pas faire son émission.
12:25Delphine Ernotte dirait dehors.
12:27L'expérience que j'ai eue, surtout comme magistrat...
12:29Georges Fénix.
12:30Je me méfie de ceux qui font la morale.
12:33Oui.
12:34Et la censure.
12:35Ce que t'as besoin, c'est qu'en ce moment...
12:37Écoutez, Dominique Bézard, s'il vous plaît.
12:41On l'avait écouté vendredi, je l'ai eu d'ailleurs.
12:43Il était à Oulgat ce week-end.
12:45Il m'a dit qu'il viendrait nous voir.
12:47Il m'a dit, je vous jure, je viendrai te voir,
12:49je t'aime bien, bisous, etc.
12:51Il n'aime pas trop ces news.
12:52Il a le droit.
12:53Mais en fait, il aime bien ces news.
12:55Mais il n'ose pas dire qu'il aime bien ces news.
12:57C'est un peu plus compliqué.
12:58C'est comme beaucoup de gens.
13:00Beaucoup de gens que je croise disent,
13:01oui, c'est bien ce que vous voulez dire.
13:03Il n'ose pas le dire parce que c'est compliqué
13:05de dire, j'aime bien ces news.
13:07Au milieu du cinéma, c'est compliqué de dire ça.
13:09Vous voulez que je vous dise ?
13:11Là, il est 9h12.
13:14Tout le monde du cinéma nous écoute.
13:16Les comédiens se lèvent plutôt tard, généralement.
13:19Ils nous aiment plutôt bien.
13:21Ils nous écoutent.
13:22Ils le disent plutôt bien
13:23parce que vous parlez aussi de cinéma, de théâtre.
13:25Ils savent notre passion commune pour les comédiens.
13:29Jominique Bézniard.
13:32Quand vous avez des propos dénigrants
13:34sur les personnes qui parlent,
13:35derrière, vous envoyez un message à l'ensemble du cinéma.
13:38C'est quoi les propos dénigrants ?
13:40Dites-moi.
13:41Vous racontez des histoires que vous voyez dans la presse.
13:44Moi, d'abord, je n'ai pas de tweet.
13:46Des choses que j'ai dites à une époque,
13:48quand Gérard Depardieu, c'est il y a combien d'années ?
13:51Il y a un moment donné, ça va.
13:53Si c'est mon procès, je me taille tout de suite.
13:56Déjà, vous êtes dans une commission d'enquête, M. Bézniard.
13:59Une commission d'enquête.
14:00On a l'impression que vous voulez me faire dire quoi ?
14:02Que Gérard Depardieu,
14:04je ne dois pas dire que je l'ai apprécié à une époque.
14:07Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
14:09La question, en plus, vous avez le droit encore de l'apprécier.
14:11J'ai le droit d'avoir mon opinion.
14:13Vous n'êtes pas là pour me faire la morale.
14:15Je suis désolé, madame.
14:16Absolument.
14:17Et vous arrêtez de faire la morale à tout le monde.
14:19Est-ce que je peux vous poser une question, M. Bézniard ?
14:21Commence à bien faire.

Recommandations