00:04Alors ne dites surtout pas qu'Emmanuel Macron agite la peur avec la menace russe parce que vous êtes évidemment taxé de pro-Poutine tout de suite.
00:10Ne dites surtout pas que Charles Michel, ancien président du conseil européen, agite la peur en parlant d'une possible troisième guerre mondiale.
00:16Ne dites surtout pas qu'il y a une surenchère de la peur, comme la une de nos amies du journal du dimanche, sinon l'Elysée réagit et exige face à la menace russe
00:25lucidité, patriotisme et sens de l'unité nationale.
00:30Ne dites pas, sinon vous êtes taxé par le journal Le Monde, d'être des médias qui défendent désormais ouvertement la Russie.
00:37On va être avec Gilbert Collard tout à l'heure, mais je voudrais qu'on écoute quand même quelques interventions du jour,
00:43et notamment Jules Torres, qui était hier soir sur Europe 1, après la une du journal du dimanche, et l'article donc qui a fait réagir l'Elysée.
00:50Dire aujourd'hui qu'Emmanuel Macron, sur le conflit en Ukraine, veut faire peur, c'est partagé par un certain nombre de personnes,
00:56et c'est même assumé par l'Elysée, ce n'est pas faire peur au sens premier du terme, c'est faire peur pour mobiliser les Français,
01:02pour faire comprendre aux Français que la principale menace aujourd'hui, ce sont les Russes.
01:07Mais moi, je vous avoue que ce communiqué m'inquiète, parce que finalement, en fait, c'est du populisme.
01:11Je vous avoue que je trouve ça très dangereux, c'est une communication un petit peu bizarre, qui nous montre que finalement,
01:17si vous n'êtes pas dans la doxa, et bien vous êtes un ennemi, et finalement vous ne correspondez pas à la ligne officielle.
01:22Je vous avoue que je ne pensais pas que l'Elysée irait jusque là, et je trouve ça très dangereux.
01:26Et message sur X de l'Elysée, la présidence de la République dément avoir employé les termes faire peur,
01:31qui lui sont prêtés dans l'édition du jour du JDD, il ne s'agit ni de son expression, ni de son intention.
01:36En cette période grave, où face à la menace russe, la quasi-totalité des chefs d'État et de gouvernement européen,
01:42prend des mesures inédites pour assurer leur défense, chacun doit veiller au respect de la parfaite véracité des faits.
01:48Le moment exige lucidité, patriotisme, essence de l'unité nationale. C'est donc un communiqué de l'Elysée hier soir.
01:54Écoutons Emmanuel Macron, fin février et mercredi dernier, lors de son allocution.
01:59Mars 2020, je vous disais, on est en guerre contre le virus, c'était le Covid.
02:03Mais la nation a été là, soudée. Bah, je vais vous dire, on est en guerre quelque part.
02:06La Russie est devenue une menace pour la France et pour l'Europe.
02:10C'est pourquoi la patrie a besoin de vous, de votre engagement ?
02:13La patrie a besoin de vous, je ne suis pas certain qu'un président de la République,
02:17le seul président de la République de la Ve qui n'a pas fait son service militaire d'ailleurs,
02:21mais je pense qu'il n'était pas dans... le service militaire n'existait plus.
02:26C'est ce qu'on imaginait, en tout cas c'est ce qu'on disait ce matin sur CNews.
02:30Donc lui demande patriotisme, je ne suis pas sûr qu'un autre président de la République ait demandé cela.
02:35Charles Michel, ancien président du Conseil européen, il était sur BFM, écoutons-le.
02:40Une troisième guerre mondiale est possible, je l'ai déclaré dans mon dernier discours
02:43à la Semaine Générale des Nations Unies il y a quelques mois en qualité de président du Conseil européen.
02:47Ça veut dire qu'il y a d'une part de la gravité, du sérieux face aux événements auxquels nous faisons face,
02:52mais la nécessité de ne pas tomber dans l'affolement.
02:54Il y a la nécessité d'être lucide, d'identifier les menaces devant nous
02:58et d'apporter des réponses, le plus possible je l'espère, dans l'unité européenne.
03:03La difficulté qu'on a tous, c'est qu'effectivement, d'abord c'est d'évaluer la menace russe
03:07et surtout, comme on est quand même très méfiant, qu'on ne nous fasse pas avaler plus d'Europe
03:13en instrumentalisant cette menace russe.
03:16C'est ça dont les uns et les autres nous pouvons avoir peur.
03:19Le fédéralisme, je ne suis pas sûr que les français le veuillent,
03:22plus d'Europe, je ne suis pas sûr que les français le veuillent
03:25et la tentation avec ceux qui gouvernent, qu'on nomme parfois les petits hommes gris,
03:30c'est effectivement de faire passer à travers cette séquence un peu plus d'Europe.
03:35Georges Fenech était hier sur CNews.
03:37Grande manipulation mentale qui est orchestrée par notre président.
03:41C'est-à-dire qu'on est en train d'agiter la peur du char soviétique à Paris sur les Champs-Elysées.
03:48Moi, je dis mais qu'est-ce qu'on attend pour réagir et se réveiller ?
03:52On veut faire quoi ? Allumer un feu ?
03:54Et quel feu ? Pour pouvoir l'éteindre et se maintenir et se présenter comme le grand protecteur de je ne sais quoi ?
04:00Henri Guénaud a été ce matin de Sonia Mabrouk à 8h10 sur CNews et sur Europe 1, instrumentalisation de la peur.
04:07Il y a une instrumentalisation, encore une fois, peut-être inconsciente de la peur des gens,
04:12mais tout ça est très naturel en fait.
04:14La politique de la peur marche toujours.
04:16La politique de la peur, c'est la meilleure façon de faire obéir les gens.
04:20Mais c'est très dangereux, c'est la pire des politiques.
04:22Donc je ne sais pas si le président de la République a une stratégie.
04:25Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une ivresse du chef de guerre.
04:29Qu'on avait déjà vu apparaître au moment de la pandémie.
04:31Nous sommes en guerre.
04:33Contre le Covid.
04:35Et vous allez obéir, sinon vous allez tous mourir.
04:37Je caricature à peine.
04:38C'est intéressant ce que dit Henri Guénaud, parce que moi j'ai le sentiment, c'est Hervé Morin qui le premier,
04:43sur l'antenne de CNews et d'Europe 1, a donné le signal au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron.
04:48C'était donc jeudi matin.
04:50Et j'ai le sentiment qu'effectivement, si on ne donne pas la parole à Monsieur Morin,
04:54tout le monde ne suit pas derrière, parce qu'il faut un peu de courage.
04:57Et effectivement, le média européen, le média CNews, permet d'entendre ses paroles.
05:02Et si David Lysnard, qu'on va entendre tout à l'heure ce matin, est aligné là-dessus,
05:08c'est parce qu'il a dû l'entendre sur les marchés ou lorsqu'il se promenait dans les rues de Cannes.
05:12Parce qu'en fait, l'espace médiatique ne traduit pas toujours la réalité du pays.
05:17Henri Guénaud, une deuxième fois sur le signe, il y voit le signe d'une société malade.
05:22Quand on n'est pas d'accord, de toute façon, vous êtes soit un collabos, soit un muniquois,
05:27soit un partisan de Poutine, quand vous n'êtes pas Hitler.
05:30Ou un partisan d'Hitler, puisque Poutine, c'est Hitler, maintenant, même Trump...
05:34Monsieur Jacques Attali, on peut parler de tout ça.
05:37C'est le signe d'une société vraiment malade, et en particulier d'une société politique complètement malade.
05:43Mais alors la guerre, il ne faut pas la faire par procuration.
05:46Si nous sommes menacés à ce point par la Russie, il faut l'assumer, il faut faire la guerre.
05:51Là où il a raison, parce qu'en sous-texte, il cible, sans le nommer, Jacques Attali.
05:57Jacques Attali a comparé Donald Trump à Hitler.
06:01Ce qui est difficile dans le débat d'aujourd'hui, c'est qu'il y a une grille de lecture, et on n'en sort pas,
06:06Hitler, Vichy, Pétain. Voilà. Et extrême droite.
06:10Et maintenant, c'est donc collabos en plus.
06:13Avant, l'anathème, c'était extrême droite, et depuis dix jours, le nouvel anathème, c'est collabos.
06:19Donc c'est compliqué cette grille de lecture, tu n'en sors pas avec un gauchisme culturel, médiatique,
06:26qui est présent, et que vous entendez matin, midi et soir.
06:30David Lissnard, maire de Cannes, avant la pause, c'est la dernière personne, dernière personnalité
06:35que je vous propose d'écouter sur l'hystérisation dramatique, selon lui, du moment.
06:40Une espèce d'hystérisation de dramatique alimentée par le président de la République,
06:44qui voudrait faire croire qu'il y a un risque existentiel sur la France par la Russie.
06:48Il ne y a pas de risque existentiel.
06:49Il dramatise les choses, Emmanuel Macron.
06:50Oui, bien sûr, mais ce n'est pas une nouveauté.
06:52Enfin, ça fait des années que ça dure sur tous les sujets.
06:54Et deuxièmement, une autre polarisation, d'ailleurs, y compris d'une partie de la droite,
06:59que je ne suis pas, qui voudrait nier le risque russe, et avec une espèce de fascination pour Poutine.
07:05Voilà ce qu'on pouvait dire ce matin en termes de réaction,
07:08mais on va avoir une autre réaction, une autre analyse, peut-être,
07:11celle de Gilbert Collard après la pause.
07:13Je le salue, Gilbert Collard, comment allez-vous ?
07:16Eh bien, ça va très bien, ça va très bien, mieux que la France.
07:18Ben oui, vous n'êtes pas inquiet vous-même ?
07:22Moi, je suis inquiet d'avoir les gouvernements que nous avons, oui.
07:25Je suis inquiet de voir que c'est un hôpital psychiatrique.
07:28Bon, on va en parler après la pause.
07:30Vous êtes où, Gilbert Collard ? Vous êtes dans votre sud natal ?
07:33Ah oui, oui, je suis du côté de Nîmes, il fait très beau, il me reste.
07:36J'ai pensé à vous parce qu'à la semaine dernière,
07:37on avait une petite conversation sur le docteur Petiot,
07:40et j'ai regardé la fin du documentaire d'Alain Decaux.
07:45C'est vraiment une affaire absolument hors norme que cette affaire avec Petiot.
07:5211h13, à tout de suite.
07:53Restez bien avec nous, la suite de Pascal Proévou,
07:55c'est dans un instant sur Europe 1.
07:57Et vos réactions, vous pouvez réagir au 01 80 20 39 21.
08:01À tout de suite sur Europe 1.
08:08Europe 1.
08:09Pascal Proévou, de 11h à 13h sur Europe 1,
08:11et avec notre invité Pascal, Gilbert Collard.
08:13Gilbert Collard, comment expliquer qu'il existe une menace russe ?
08:18Peut-être pas sur la France, sans doute pas sur la France,
08:20mais pourquoi pas sur des pays comme la Moldavie, la Roumanie peut-être ?
08:24Comment expliquer évidemment que le monde avec Donald Trump
08:28n'est pas forcément rassurant,
08:29même s'il existe des côtés positifs dans la présidence Trump,
08:33et notamment son combat contre le wokisme ?
08:36Et comment ne pas voir aussi une forme d'instrumentalisation
08:41dans les propos d'Emmanuel Macron ?
08:43Et comment en fait garder un peu de nuance et d'analyse saine ?
08:48Ben c'est la question que je pose à Gilbert Collard.
08:50Gilbert, bonjour, rebonjour.
08:51Oui bonjour, on va essayer d'être un peu équilibré dans ce monde de fou.
08:58C'est incroyable d'entendre le président de la République dire
09:02« on est en guerre ».
09:04Et il ajoute « quelque part ».
09:07Sa phrase, elle est extraordinaire du point de vue sémantique,
09:09« on est en guerre quelque part ».
09:12Ce qui veut dire qu'il ne sait même pas où on est en guerre.
09:15Écoutez-le bien quand il le dit « on est en guerre quelque part ».
09:19Il ne sait même pas où on est en guerre.
09:20Oui mais le « quelque part » ce n'est pas sur le lieu,
09:23c'est une manière de dire « quelque part on est en guerre ».
09:27Ce n'est pas pour un lieu géographique,
09:28c'est une formule qui explique...
09:30Non, non, non, c'est une idée.
09:31Non, non, ça veut dire qu'il nous vend l'idée de guerre.
09:39Oui, j'entends bien.
09:40L'idée de guerre.
09:42Il n'y a pas de guerre.
09:43Il n'y a pas de guerre.
09:44Quand on demande aux partisans
09:47de l'avènement d'une troisième guerre mondiale
09:49des signes concrets,
09:51ils sont absolument incapables d'en donner.
09:54Totalement incapables.
09:55Et d'autant plus incapables que
09:57on n'est pas en puissance,
09:59on n'est pas en moyen,
10:00tous les spécialistes de la défense nationale le savent,
10:03on n'est pas en moyen de faire la plus petite guerre.
10:06En réalité,
10:07c'est le jour le plus long quoi.
10:10Voilà, c'est les dents de la mer,
10:12c'est Jurassic Park.
10:14Il est rentré enfin dans quelque chose
10:17qui lui donne un moyen d'exister.
10:19Il était devenu un mime politique,
10:22un muet politique.
10:24Et avec cette situation en Ukraine,
10:28avec l'attitude de Trump à l'égard de Zelensky,
10:32la réaction de Zelensky,
10:34il se donne une importance qu'il n'avait plus.
10:36Il résuscite quoi.
10:37Il ressuscite dans l'idée de guerre.
10:39Mais moi je pose la question à tous les amis
10:42qui me disent
10:42« Oui, mais il y a une guerre mondiale qui... »
10:44Je dis oui, un signe.
10:46Donnez-moi un signe de menace.
10:47La Russie menace qui ?
10:49Le signe c'est quand même que la Russie a agressé l'Ukraine.
10:52C'est un signe.
10:53En fait, tout le raisonnement est construit en disant...
10:56C'est plus compliqué.
10:58Non, c'est pas plus compliqué.
10:59C'est quand même la Russie qui a envahi l'Ukraine
11:01sur ce plan-là.
11:01Alors qu'il y a eu avant des choses...
11:04Et donc à partir de ce raisonnement-là,
11:06ils disent « S'il l'a fait une fois, il peut le refaire une deuxième fois. »
11:08C'est tout.
11:09Oui, sauf que les raisons que la Russie avait d'envahir l'Ukraine
11:14n'existent pas pour les autres pays.
11:17Quand la Russie demandait que l'OTAN
11:20ne se rapproche pas des frontières de l'Est
11:23et que l'OTAN se rapprochait,
11:24quand la Russie demandait que l'on installe pas des missiles
11:27à proximité de sa frontière et qu'on les installait,
11:30quand la Russie demandait qu'on arrête de bombarder le Donbass
11:33et qu'on continuait de le bombarder,
11:35on savait très bien, du côté américain notamment à l'époque
11:38et du côté européen notamment,
11:40qu'on préparait quelque part un énervement rouge.
11:44Ça ne justifie pas l'agression de Poutine ?
11:47En tout cas, c'est une question que je vous pose
11:49parce qu'il n'y a pas d'ambiguïté, c'est ce que vous dites.
11:53Pour moi, dans une guerre,
11:58historiquement, quelle qu'elle soit,
12:00il y a toujours congéligence,
12:03il y a toujours partage des responsabilités.
12:06Alors il y a un agresseur évidemment,
12:08c'est la fameuse théorie d'Hugo Cazos Belli,
12:10pour pouvoir faire la guerre, il faut trouver un moyen de la faire.
12:15Comme ça, on a la morale de son côté.
12:18Mais on sait très bien que si on avait été beaucoup plus habile
12:22avec les Russes, beaucoup plus prudent,
12:24on aurait parfaitement pu éviter ce carnage effroyable des deux côtés.
12:29Parce que c'est effroyable des deux côtés.
12:31Alors Bénédicte est là et elle va pouvoir vous interroger
12:34parce que vous avez une bonne connaissance évidemment
12:36de la vie diplomatique, géopolitique et politique tout court.
12:40Bénédicte qui habite où ?
12:42Bonjour Bénédicte.
12:44Bonjour Pascal.
12:46Vous vous appelez d'où ?
12:48Je ne vais pas citer ma ville mais j'habite en Creuse.
12:52Est-ce qu'on peut vous demander votre âge ?
12:56Manifestement vous êtes assez jeune.
12:58Oui j'ai 54 ans.
13:00Vous avez une voix jeune mais en même temps 54 ans c'est jeune.
13:04Je peux vous demander ce que vous faites dans la vie ?
13:08Alors moi je ne travaille pas.
13:10Parce que j'ai des différents soucis et du coup je m'occupe de mes enfants.
13:18Ils sont des ados maintenant.
13:20C'est la plus belle des activités.
13:22Est-ce que vous avez peur ?
13:24Est-ce que vous avez une interrogation à soumettre à Gilbert Collard ?
13:26Alors moi ce que j'ai envie de dire c'est qu'en fait je n'ai pas peur de Poutine.
13:32Parce que je ne crains pas qu'il vienne envahir l'Europe, la France.
13:38Non c'est pas ça.
13:40Pour moi c'est monsieur Macron qui me fait peur.
13:44Ça c'est original.
13:46Effectivement d'avoir plus peur d'Emmanuel Macron que de Vladimir Poutine.
13:48Oui.
13:50Mais j'ai entendu ça.
13:52Il y a beaucoup de gens que j'ai entendu dire cette phrase.
13:54Elle peut être paradoxale.
13:56Expliquez-nous pourquoi.
13:58J'ai l'impression que ce monsieur secoue justement le drapeau de la haine contre Poutine.
14:04De la peur que ce monsieur va nous envahir.
14:08Et en fait ce n'est pas du tout ça pour moi à mon avis.
14:12Parce que j'écoute très souvent, je suis tout le temps sur ces news.
14:16Je regarde aussi les autres chaînes.
14:18Mais j'ai compris une fois que Poutine justement n'avait pas envahi l'Ukraine.
14:26Il est venu en Ukraine aider les gens du Donbass.
14:32Parce que justement dans le Donbass, il y a beaucoup de Russes.
14:38Et les gens qui étaient à la retraite, on leur a supprimé leur retraite.
14:44Et ça c'est les dirigeants ukrainiens qui ont fait ça.
14:48Et les enfants n'avaient plus le droit à la culture.
14:50Alors est-ce que c'est normal ou pas ?
14:52Je ne pense pas.
14:54Et à mon avis, ce que Poutine a fait, c'était pour aider.
14:58Puisqu'il a envoyé des convois humanitaires dans le Donbass.
15:00C'est une analyse qui vous est propre.
15:02Évidemment, Bénédicte, je ne suis pas sûre qu'elle soit tout à fait exacte.
15:08Parce qu'il y a aussi...
15:10Vous savez, les guerres elles sont souvent économiques.
15:12Le Donbass, c'est une terre rare.
15:14Et il y a des motivations qui peuvent exister aussi.
15:18Je vous remercie en tout cas Bénédicte d'être avec nous.
15:22Et on va marquer une pause.
15:24Et puis Gilbert Collard reste là, bien évidemment.
15:26Et Emily Des dans un instant.
15:28Et si comme Bénédicte, vous voulez réagir, vous composez le 01.80.29.21.
15:3411h26, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.