Nathan Devers : «J’ai une tristesse infinie devant les oeuvres monstrueuses de l’islamisme»

L’écrivain Nathan Devers revient sur l’attentat terroriste à Mulhouse : «J’ai une tristesse infinie devant les œuvres monstrueuses de l’islamisme».

Transcript

00:00Ce soir, il y a deux sentiments que j'aimerais exprimer.

00:03Le premier, c'est d'abord la tristesse.

00:05La tristesse infinie devant les œuvres monstrueuses de l'islamisme

00:09en France et dans le monde.

00:10On parlera peut-être tout à l'heure des otages israéliens.

00:14Mais là, la tristesse de voir que les mots ala Akbar

00:18ont été si souvent employés, le XXIe siècle a commencé comme cela,

00:23pour massacrer, tuer, supplicier, faucher des innocents.

00:28Et pour, plus généralement, mener une guerre totale

00:33à ce que nous représentons, nous, démocratie occidentale,

00:36la liberté, la liberté de conscience, la liberté de culte,

00:39le droit des athées, les homosexuels, les femmes,

00:42le blasphème, les juifs, les croisés, etc.

00:45Ça, c'est la tristesse.

00:47Ensuite, et je suis parfaitement d'accord avec vous,

00:49totalement d'accord avec vous, la tristesse, là, ne suffit pas.

00:53Il y a aussi une forme de colère.

00:55Il faut comprendre une chose, c'est pas très compliqué à comprendre.

00:57Le XXIe siècle a commencé comme ça.

00:59L'islamisme mène une guerre totale, radicale, monstrueuse,

01:05notamment à l'Occident et à beaucoup d'autres choses.

01:07Cette guerre, c'est pas nous qui avons choisi de la mener.

01:10L'islamisme ne cesse de nous montrer qu'il la mène.

01:13Et en effet, savoir qu'il y a aujourd'hui,

01:16dans le Parlement français, des gens qui estiment

01:19que quand on dit est-ce que l'islamisme

01:22est une menace existentielle pour la France,

01:24comme vous l'avez dit Amine, qui refusent de dire

01:26oui, l'islamisme est une menace existentielle.

01:28Gauche, extrême, gauche, droite, c'est pas le sujet.

01:31Tout le monde devrait le dire, c'est une évidence absolue.

01:34Ça, c'est une forme de colère.

01:35Et deuxièmement...