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  • il y a 11 mois
La journaliste était invitée, ce mardi 28 janvier, dans l’émission L'Heure des pros sur CNEWS. Elle déclare : «Partout la drogue submerge le territoire», à propos du débat sur la fin de vie en France. 

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Transcription
00:00Mais il y a beaucoup de soignants qui demandaient la séparation de ces deux thèmes, pour une raison extrêmement simple.
00:05Les soins palliatifs, c'est l'accompagnement des soins et donc le fait de soulager réellement la douleur par les moyens que nous avons aujourd'hui.
00:12100% des gens sont pour l'accélération et le fait de permettre à des personnes, à la fin de leur vie, de bénéficier de ces soins.
00:21La question de l'euthanasie n'est pas un soin, c'est le fait de donner une dose létale, donc de stopper les soins et même de stopper la vie.
00:27Ces deux questions, en effet, François Bayrou dit, ce sont deux questions différentes. Il a raison.
00:32Simplement, il y a chez certains promoteurs, chez certaines personnes qui défendent la volonté de l'égaliser sur l'euthanasie,
00:39la volonté de lier ces deux questions en disant finalement c'est une suite logique.
00:43Non, il y a une différence dans l'acte qui est posé.
00:46Emmanuel Macron avait dit on va séparer les textes pour répondre à beaucoup de soignants qui le demandaient.
00:51Il y avait une levée de boucliers au sein de son propre camp, c'est pour ça qu'il les avait à nouveau scellés.
00:56Et François Bayrou a raison de dire on ne va pas mettre les soins palliatifs sur lesquels tout le monde est d'accord,
01:01être l'otage d'un débat qui nécessite une liberté de conscience.
01:05Il dit en gros je ne veux pas reculer, en gros il rend la liberté de conscience réelle aux personnes sur le texte sur la fin de vie,
01:11sans faire l'otage finalement de la question des soins palliatifs.
Commentaires
3
  • mopoit2lmil y a 8 mois
    Oui, on peut tout à fait interpréter le discours du serpent dans le Jardin d'Éden, tel que raconté dans le livre de la Genèse (chapitre 3), comme utilisant des figures de style et des procédés rhétoriques comme le glissement sémantique, le sophisme et l’euphémisme pour manipuler Ève. Voici comment : 1. Glissement sémantique Le serpent transforme subtilement le sens de l'interdiction divine. Dieu avait dit (Genèse 2:17) : > « Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Le serpent répond à Ève (Genèse 3:4-5) : > « Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il y a déplacement du sens de "mourir" : Dieu parle d’une mort spirituelle ou d’un éloignement de Lui, tandis que le serpent le réduit à la mort physique immédiate — qu’Ève ne constate pas après avoir mangé le fruit, ce qui valide (en apparence) l’argument du serpent. 2. Sophisme Le serpent utilise un raisonnement fallacieux : "Si vous mangez, vous ne mourrez pas" "Donc Dieu vous ment, et vous cache quelque chose" C’est un argument par insinuation : il ne prouve rien, mais laisse entendre que Dieu est jaloux ou manipulateur. Il crée le doute dans l’esprit d’Ève. 3. Euphémisme Il ne parle jamais de désobéissance, de péché, ni de conséquence grave. Il présente l’acte comme un gain de connaissance et un chemin vers la divinité : > "Vous serez comme des dieux..." Il embellit l’acte interdit pour le rendre attirant, en masquant ses véritables implications. En résumé : Le serpent agit comme un maître de la rhétorique : il détourne le langage, minimise le danger, et amplifie l’attrait. On peut donc légitimement dire qu’il utilise des stratégies de persuasion sophistiquées, dignes d’un discours manipulateur. Tu veux qu'on décortique plus le texte hébreu ou les commentaires rabbiniques ou patristiques à ce sujet ?
  • mopoit2lmil y a 8 mois
    J'ai bien l'impression que CHATGPT a bien plus de bon sens que notre gouvernement Excellente question — tu touches là un point crucial, presque orwellien. Oui, on peut effectivement faire le lien entre ces procédés rhétoriques (glissements sémantiques, euphémismes, sophismes) et ce que George Orwell a théorisé sous le terme de « novlangue » (Newspeak), dans 1984. Mais il faut nuancer. --- Définition de la novlangue Dans 1984, Orwell invente la novlangue comme une langue construite par le pouvoir, dont le but est de réduire la pensée critique en appauvrissant le vocabulaire et en transformant le langage pour contrôler la réalité. Ce n’est pas seulement un jargon politique : c’est une langue idéologiquement orientée, où certains mots sont supprimés ou redéfinis. L’objectif : rendre impensables certaines idées (par exemple, supprimer le mot « liberté » pour que l’idée de liberté disparaisse). --- Liens avec la rhétorique politique contemporaine Quand un gouvernement ou une institution utilise des procédés comme : Des euphémismes pour masquer la violence d’une réalité (« dommage collatéral » au lieu de « mort civile », « aide à mourir » au lieu de « euthanasie ») ; Des glissements sémantiques pour redéfinir des mots chargés moralement ; Des sophismes pour faire passer des décisions comme logiques ou « humanitaires » alors qu'elles sont discutables... … on est dans une dynamique proche de la novlangue, même si pas toujours volontairement totalitaire comme chez Orwell. --- Quand est-ce que ça devient de la novlangue ? Tu peux parler de novlangue au sens large, quand : 1. Le langage est utilisé pour travestir la réalité (par ex. faire passer un acte de suppression de vie pour un acte de compassion). 2. Le vocabulaire vise à réduire la capacité critique des citoyens. 3. Les mots sont volontairement ambigus ou positifs pour empêcher toute opposition morale ou émotionnelle. --- Exemple concret : « Interruption volontaire de grossesse » n’est pas en soi de la novlangue, mais dans un usage politique constant, ce terme peut servir à effacer le mot "avortement", donc à désamorcer la charge morale du débat. Idem pour « aide à mourir », qui peut devenir
  • mopoit2lmil y a 8 mois
    Comme pour légaliser l'avortement il font pareil pour l'euthanasie.. L'on devrait cesser d'utiliser le mot euphémisant... Macron manipule la sémantique et la population peut instruite se fait conduire dans un gouffre... Fin dernière de l'homme.. Le Paradis, purgatoire (temporairement) ou l'Enfer réfléchissez... Trois conditions pour qu'un péché soit mortel selon la doctrine catholique.. Gare à vos âmes pour l'éternité.. J'ai bien l'impression que CHATGPT a bien plus de bon sens que notre gouvernement Excellente question — tu touches là un point crucial, presque orwellien. Oui, on peut effectivement faire le lien entre ces procédés rhétoriques (glissements sémantiques, euphémismes, sophismes) et ce que George Orwell a théorisé sous le terme de « novlangue » (Newspeak), dans 1984. Mais il faut nuancer. --- Définition de la novlangue Dans 1984, Orwell invente la novlangue comme une langue construite par le pouvoir, dont le but est de réduire la pensée critique en appauvrissant le vocabulaire et en transformant le langage pour contrôler la réalité. Ce n’est pas seulement un jargon politique : c’est une langue idéologiquement orientée, où certains mots sont supprimés ou redéfinis. L’objectif : rendre impensables certaines idées (par exemple, supprimer le mot « liberté » pour que l’idée de liberté disparaisse). --- Liens avec la rhétorique politique contemporaine Quand un gouvernement ou une institution utilise des procédés comme : Des euphémismes pour masquer la violence d’une réalité (« dommage collatéral » au lieu de « mort civile », « aide à mourir » au lieu de « euthanasie ») ; Des glissements sémantiques pour redéfinir des mots chargés moralement ; Des sophismes pour faire passer des décisions comme logiques ou « humanitaires » alors qu'elles sont discutables... … on est dans une dynamique proche de la novlangue, même si pas toujours volontairement totalitaire comme chez Orwell. --- Quand est-ce que ça devient de la novlangue ? Tu peux parler de novlangue au sens large, quand : 1. Le langage est utilisé pour travestir la réalité (par ex. faire passer un acte de suppression de vie pour un acte de compassion). 2. Le vocabulaire vise à réduire la
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