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  • il y a 1 an
Un voilier en bois, c'est plutôt inattendu dans le monde de la course en solitaire. Pourtant, ce projet ne concerne pas un modèle archaïque, mais un bateau de compétition moderne : un Imoca de 18,60 mètres conçu pour un tour du monde sans escale. "Le bois fait partie de mon histoire !" s'exclame Marc Thiercelin. À 15 ans, il a même construit une maison en bois. Son projet actuel a remporté l'assentiment inattendu de sa compagne, qui critique habituellement ses choix en multicoque.

## Une idée prometteuse et respectueuse de l'environnement

Ce projet semble avoir de nombreux atouts. D'un point de vue écologique et économique, il ne s'agit pas d'abandonner les bateaux en fibre de carbone, mais bien de prouver qu'il est possible d'atteindre des performances élevées tout en préservant l'environnement. "Je souhaite montrer qu'il est possible d'être compétitif avec des matériaux naturels !"

## Des matériaux écologiques pour réduire l'empreinte carbone

La conception de ce bateau repose sur une coque en bois, des structures en contreplaqué (peuplier, cerisier ou bouleau), ainsi que du bambou pour l'intérieur, du chanvre pour les voiles et même du lin pour l'accastillage. Cette approche permettrait de diminuer l'empreinte carbone de 70 % par rapport à un voilier classique. En outre, l'utilisation d'ortie, une fibre très robuste, est même envisagée. Le budget de construction serait estimé entre quatre et cinq millions d'euros, un montant inférieur aux budgets de construction habituels. Cependant, la conception intégrant des foils serait plus complexe et onéreuse.

## Vers une vision innovante malgré le scepticisme

Certains critiquent déjà le projet en le qualifiant de farfelu, à l'époque des lampes à pétrole. Cependant, Marc Thiercelin n'est pas du genre à se laisser décourager. Il rappelle que lors des débuts du Vendée Globe, beaucoup doutaient des marins qui avaient pris le départ et pourtant, tous sont revenus. Pour soutenir ce projet ambitieux, il bénéficie de l’expertise d'architectes reconnus et de l'intérêt de plusieurs chantiers navals.

## Un timing stratégique vers 2028

Marc, surnommé "Captain Marck", ambitionne d'être le premier à concrétiser cette vision. D'ici le premier semestre 2025, il doit assurer la rentabilité de l'initiative et réunir 60 % du budget nécessaire. L'objectif est de faire naviguer son bateau d'ici l'été 2026 pour participer à la Route du Rhum.

## Une carrière ancrée dans la passion

Après une pause de course depuis 2019, Marc Thiercelin, qui aura 68 ans en 2028, ne considère pas son âge comme un obstacle. Fort de plusieurs tours du monde à son actif, il se dit motivé et prêt à relever ce dernier défi dans sa carrière. Il s'inspire de figures comme Jean Le Cam et Francis Joyon pour démontrer que l'âge n'est pas un frein à la performance.

## Un esthète à la barre de ce projet

Loin des préoccupations d'âge, il apprécie

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Transcription
00:00Un voilier en bois, c'est plutôt inattendu dans le monde de la course en solitaire.
00:04Pourtant, ce projet ne concerne pas un modèle archaïque,
00:07mais un bateau de compétition moderne, un Inoka de 18,60 mètres conçu pour un tour du monde sans escale.
00:14« Le bois fait partie de mon histoire », s'exclame Harvey Tiercelin.
00:18À 15 ans, il a même construit une maison en bois.
00:20Son projet actuel a remporté l'assentiment inattendu de sa compagne,
00:24qui critique habituellement ses choix en multicoque.
00:27Ce projet semble avoir de nombreux atouts, d'un point de vue écologique et économique.
00:31Il ne s'agit pas d'abandonner les bateaux en fibre de carbone,
00:35mais bien de prouver qu'il est possible d'atteindre des performances élevées tout en préservant l'environnement.
00:40Je souhaite montrer qu'il est possible d'être compétitif avec des matériaux naturels.
00:44La conception de ce bateau repose sur une coque en bois, des structures en contreplaqué peupillé,
00:50cerisier ou bouleau ainsi que du bambou pour l'intérieur,
00:53du chanvre pour les voiles et même du lin pour l'accastillage.
00:56Cette approche permettrait de diminuer l'empreinte carbone de 70% par rapport à un voilier.
01:02Classique.
01:02En outre, l'utilisation d'ortie, une fibre très robuste et même envisagée.
01:07Le but de construction serait estimé entre 4 et 5 millions d'euros.
01:11Un montant inférieur au but de construction habituel.
01:14Cependant, la conception intégrante des foiles serait plus complexe et onéreuse.
01:18Certains critiquent déjà le projet en le qualifiant de farfelue à l'époque des lampes à pétrole.
01:23Cependant, Marc Thierselin n'est pas du genre à se laisser décourager.
01:27Il rappelle que lors des débuts du Vendée Globe,
01:29beaucoup doutaient des marins qui avaient pris le départ et pourtant,
01:32tous sont revenus pour soutenir ce projet ambitieux.
01:35Il bénéficie de l'expertise d'architectes reconnus et de l'intérêt de plusieurs chantiers navals.
01:40Marc, surnommé Captain Marc, ambitionne d'être le premier à concrétiser cette vision,
01:45d'ici le premier semestre 2025.
01:47Il doit assurer la rentabilité de l'initiative et réunir 60% du but nécessaire.
01:52L'objectif est de faire naviguer son bateau d'ici l'été 2000 pour participer à la Route du Rhum.
01:58Après une pause de course depuis 2019, Marc Thierselin, qui aura 68 ans en 2000,
02:04ne considère pas son âge comme un obstacle fort de plusieurs tours du monde à son actif.
02:09Il se dit motivé et prêt à relever ce dernier défi dans sa carrière.
02:13Il s'inspire de figures comme Jean Le Cam et Francis Joyon pour démontrer que l'âge n'est pas un
02:18frein à la performance.
02:19Loin des préoccupations d'âge, il apprécie la beauté des voiliers.
02:23Marc souhaite créer un bateau design séduisant et épuré.
02:26Réalisant un rêve de jeunesse de devenir luthier, avec l'accent mis sur l'esthétique et l'originalité.
02:32Il s'apprête à composer une ultime symphonie maritime fidèle à son audace et sa créativité.
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