Matthieu Hocque : «Il faut que la politique migratoire ne soit pas subie, mais choisie»

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Matthieu Hocque, secrétaire général Le Millénaire, s'explique sur les deux cambrioleurs sous OQTF relâchés : «Il faut que la politique migratoire ne soit pas subie, mais qu’elle soit choisie».

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00:00de reprendre leur clandestin.

00:01Et un point aussi sur l'application des OQTF,

00:03si on veut aussi augmenter ce taux d'exécution des OQTF,

00:06il faut qu'il y en ait moins qui soient prononcés.

00:08Et pour qu'il y en ait moins qui soient prononcés,

00:10il faut qu'il y ait moins de personnes qui rentrent

00:11de manière clandestine dans notre pays.

00:12C'est comme ça qu'il faut voir la politique migratoire.

00:14Il faut que la politique migratoire ne soit pas subie,

00:16mais qu'elle soit choisie.

00:17C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'immigration doit être maîtrisée

00:20et donc il faut protéger les frontières.

00:21Et donc tout cela, là vous embarquez

00:23dans une politique qui est beaucoup plus globale,

00:25qui associe les autres pays européens.

00:27Il faudrait mettre en place un blocus naval

00:29aux frontières de l'Europe pour éviter justement

00:31qu'il y ait davantage de clandestins.

00:32Parce que le problème aussi, c'est qu'on a 130 000 OQTF

00:38qui sont prononcés.

00:40Donc c'est très difficile aujourd'hui de la part

00:42des pouvoirs publics d'en exécuter la totalité,

00:45alors même qu'aujourd'hui, on n'arrive même pas

00:46à en exécuter 7 %.

00:48Non, mais vous avez raison de dire effectivement

00:50que ça serait bien d'expulser.

00:51Mais si on expulse et qu'on continue à faire rentrer

00:55des clandestins, il faut qu'il y ait moins de gens qui rentrent

00:59pour pouvoir moins prononcer.

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