Chris Marques s'est confié avec émotion sur la maladie qui l'a handicapé au début de sa carrière.

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Transcript

00:00vont travailler 6, 7, 8 heures par jour.

00:02Et en fait, il y a des études qui ont été faites sur

00:05le travail

00:06en visualisation

00:08contre l'entraînement physique réel.

00:11Pour compenser l'entraînement physique, on peut faire de la visualisation à la place.

00:16J'imagine la température de la salle.

00:18J'imagine également la lumière. Qu'est-ce qu'il y a autour de moi ?

00:21Où est le public ?

00:23Comment est-ce que je ressens le toucher de ma partenaire avec moi ?

00:26Quelle est ma fréquence cardiaque ? Comment je respire ?

00:28Et en se posant toutes ces questions, on crée

00:31une simulation

00:34dans la tête

00:35qui s'approche tellement de la réalité

00:38que le corps a tout de même une réaction physique

00:41à cet entraînement.

00:43Et donc en fait, de là,

00:44on part d'un postulat tout simple.

00:47Contrôlons au maximum tout ce qu'on peut contrôler et ignorons tout ce qu'on

00:52ne peut pas toucher.

00:53Et donc,

00:56tout ce qui était costumes, on était toujours au top.

00:59Tout ce qui était chorégraphie, on était toujours les plus innovants.

01:02Tout ce qui était édition, mix musical, on allait toujours chercher plus loin.

01:06On essayait littéralement

01:08d'être les meilleurs dans tout ce qui était contrôlable

01:11et de laisser vivre tout le reste.

01:13Et ça nous a aidés à gagner trois championnats du monde.

01:17C'est dingue.

01:18Incroyable d'imaginer ce que vous avez fait malgré ça en fait.

01:27On ne voulait jamais lâcher.

01:35Si ma femme a tout abandonné,

01:38si j'ai dormi dans la rue,

01:40ce n'est pas pour laisser une maladie décider

01:43de ce qu'il allait advenir.

01:46De ce qui allait advenir.

01:48C'est...

01:49Non.

01:51Ce n'est pas possible.