Olivier Truchot et Alain Marschall reviennent sur les propos de Rima Hassan sur BFMTV dans "Quelle époque !"

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il y a 11 mois

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00:00D'abord, qu'est-ce qui s'est passé cette semaine avec Rima Hassan, députée européenne ?

00:04On va l'écouter. Elle réagissait au fait que le porte-parole de l'armée israélienne vous ait dit,

00:10enfin a dit à Benjamin Duhamel qui était sur place, que vous avez félicité pour la couverture de BFM,

00:17du conflit israélo-palestinien. Et on l'écoute à Rima Hassan.

00:20Je veux simplement dénoncer le fait que vous avez été félicité par Olivier Rafovics,

00:24qui est un porte-parole de l'armée israélienne, une armée génocidaire, de votre ligne éditoriale.

00:29Et c'est très très important pour moi de dénoncer ça à l'occasion de cette interview,

00:35parce que ça dit beaucoup de la ligne éditoriale qu'est la vôtre sur le sujet.

00:39Non, non, attendez. Vous pouvez pas... Attendez, Rima Hassan. Vous pouvez pas... Non, non, non, Rima Hassan, pardon.

00:43Vous pouvez pas commencer par nous attaquer. On vous invite, poliment, à répondre à des questions.

00:49Et vous mettez en doute la ligne éditoriale de BFM TV.

00:52Je vous réponds poliment. Je suis libre de mes propos.

00:53Rima Hassan, non. Non, non, sinon je coupe. On a reçu l'interview.

00:57Vous aurez des comptes à rendre. Tous les médias sur la couverture qui est faite...

01:00Ça veut dire quoi, des comptes à rendre ? Des comptes à rendre devant qui ? Devant qui ? Devant quoi ?

01:02Non, écoutez, stop. On va arrêter l'interview. Désolé.

01:05On va vous féliciter pour ça. On vous remercie.

01:06Merci beaucoup. On va vous féliciter pour vos prises de position et des attaques sur BFM TV. Désolé.

01:11Rima Hassan, dans cette séquence, ment et nous intimide. Elle ment parce que le porte-parole de l'armée israélienne,

01:19au contraire, dit Abba Jindou Hamel, parce qu'on diffuse un reportage sur Gaza que...

01:23On va l'écouter. On va écouter ce qu'il dit. Ce sera... On va l'écouter, lui, ce qu'il dit à Benjamin Hamel.

01:28On vous a transmis l'interview de Benjamin en intégralité. Donc on va écouter.

01:32Il n'y a pas eu d'émotion. Il n'y a pas eu d'émotion dans le monde durant ces 11 derniers mois sur les réfugiés israéliens,

01:38sur les morts israéliens. Comme si... On aborde beaucoup à l'antenne Colin Raphovitch.

01:41Non, non, non. Mais précisément que c'est... Non, c'est pas du tout une critique.

01:43C'est l'ictime. Et c'est 60 000 à 70 000 Israéliens qui ont effectivement dû se détester.

01:47Je corrige. Je parle pas de ce que vous rapportez, vous, en tant que chaîne. Et je dis que votre chaîne fait du travail excellent

01:54par rapport à la présentation du conflit des deux côtés.

01:57Sur sa déclaration... Il dit des deux côtés. Mais que peu importe. Sur Meriema Hassan, que le porte-parole de l'armée israélienne

02:05vous félicite sur la bonne couverture de votre conflit.

02:09Il manque le début. Il manque le début. Parce qu'avant cela, il engueule Benjamin Hamel puisqu'on vient de diffuser un reportage

02:14qu'on a fait à Gaza avec des équipes palestiniennes. Parce qu'il est très compliqué de faire des reportages à Gaza

02:18parce que c'est contrôlé par le Hamas. Mais nos équipes ont réussi avec des Palestiniens à tourner des images.

02:22Et ils reprochent à Benjamin Duhamel ce reportage qu'ils trouvent subjectif.

02:27Donc ça commence comme ça. Donc il engueule plutôt Benjamin Duhamel. Et ensuite, à mon avis, pour équilibrer...

02:32Il se reprend pour équilibrer. D'accord.

02:34Après, ça n'engage que le porte-parole de l'armée israélienne.

02:36Je pense que Meriema Hassan, déjà, elle est engagée. Elle est militante.

02:40C'est une activiste. C'est une activiste. C'est son droit le plus strict.

02:43Elle est aussi députée européenne.

02:44Elle a été élue députée européenne. Elle arrive avec le kiffier, je pense.

02:48Elle voulait faire un coup.

02:49Elle voulait faire un coup puisque nous, quand on lui demande, l'équipe de BFM TV lui demande de répondre à nos questions,

02:55c'est pour parler du Président de la République qui, 48 heures avant, aux 24 heures avant, s'était fait siffler au dîner du CRIF

03:01en hommage aux victimes du 7 octobre. Et donc c'est à ce titre-là qu'elle vient.

03:07Mais elle vient avec une autre idée en tête.

03:09On a été naïfs, en fait.

03:10On s'est fait avoir.

03:11Et parler à sa fan base.

03:12On s'est fait avoir, vous dites ?

03:13On s'est fait avoir, oui, oui.

03:14Oui, parce que ça faisait longtemps qu'on voulait l'inviter.

03:16Elle disait non. Puis tout d'un coup, elle a dit oui.

03:18On aurait dû sentir qu'il y avait un traquenard.

03:20C'est-à-dire le duplex, c'est ça ?

03:22Le duplex et qu'elle commence uniquement pour critiquer, pour s'en prendre à BFM TV.

03:26C'est pour ça que nous, derrière, on est obligés d'interrompre parce qu'on maîtrise notre antenne

03:29et qu'il n'y a aucune raison de se faire insulter, qu'en tout cas la rédaction de BFM TV se fasse insulter.

03:34Derrière, il y a des menaces.

03:36On fait allusion au procès Nuremberg en disant les journalistes qui étaient complices du régime nazi, c'est vous aussi.

03:42Et on nous menace d'un procès Nuremberg.

03:44Effectivement, c'est prendre en étage des gens qui sont sur le terrain.

03:46Et ça, ça peut être dangereux en temps de guerre.

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