Un an après le 7 octobre, l'émotion de Sandrine Kiberlain et Charlotte Gainsbourg à l'hommage du Crif

LeHuffPost

Une soirée très forte en émotions. Ce lundi 7 octobre, un rassemblement organisé par le Crif était organisé à Paris en commémoration des attaques du Hamas perpétrées exactement un an plus tôt. Des témoignages de rescapés et de proches de victimes ont notamment été lus. Celui partagé par Sandrine Kimberlain était particulièrement émouvant.

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00:00Ce samedi, 7 octobre, ma fille aînée, Noya Dan, âgée de 12 ans, était chez sa mamie, Carmela Dan.

00:11...

00:31A 6h30, une attaque féroce a débuté dans le sud d'Israël.

00:36Ma mère et ma fille se sont enfermées dans la chambre, fort effrayées par des bombes qui tombaient autour de la maison.

00:43Et plus tard, elles entendirent les mitraillettes et des gens qui parlaient arabe.

00:50Je ne trouve pas encore le courage d'imaginer comment un être humain peut abattre une jeune fille et sa grand-mère ensemble de sang-froid.

01:04Et pourtant, je vous l'écris en français, et c'est dur. Vous ne pouvez pas imaginer comme c'est dur.

01:15Nîres-Auze a été attaquée par les terroristes sans pitié. Ils ont pris 80 otages, des vieux, des enfants, des femmes et des bébés.

01:29Ceux qu'ils n'ont pas pris, ils les ont tués. Je vous demande de ne pas oublier les otages qui sont toujours captifs à Gaza.

01:41N'oubliez pas Anfer, Calderon, mon beau-frère. N'oubliez pas que la vraie bataille doit être de les ramener à la maison.

01:56C'est une guerre pour la vie, pas pour la mort.

02:27Je lui dis, attends, nous venons te chercher. Rien n'entamera notre détermination à demander la libération des otages.

02:38Rien ne fera vaciller notre espoir de les voir retrouver enfin la lumière au bout des tunnels.

02:56Merci.

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