Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" publié aux éditions de La Nouvelle Librairie ; Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID et ancien député ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE, école des métiers de demain dans les industries créatives ; Fabien di Filippo, député LR de Moselle ; Philippe Coy, élu commerce à la CCI Pau-Béarn et président des Buralistes de France.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-27##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans les Vraies Voix du vendredi, ça va Philippe David ?
00:00:09Ça va très bien, vous êtes en pleine forme manifestement.
00:00:11Oui, je suis très très très bien.
00:00:12C'est contagieux, donc vous vous mettez en forme aussi.
00:00:15Je voulais juste passer un petit message personnel à Amtaxi, à Idir, Idir que j'aime beaucoup,
00:00:22et qui est un nouvel auditeur de Sud Radio.
00:00:24Ah, ben on le salue.
00:00:25Je suis très contente en tout cas des Vraies Voix.
00:00:28Je l'embrasse, je lui avais dit que je ferais un petit bisou,
00:00:31vous savez comme les taxis sont nos amis en tout cas.
00:00:33Bien sûr.
00:00:34Ils font un travail formidable, et beaucoup de taxis me disent
00:00:37c'est dingue, j'ai plein de clients qui rentrent dans ma voiture,
00:00:40qui ne m'adressent même pas la parole.
00:00:42Ils rentrent avec le téléphone à l'oreille,
00:00:44et ils me posent la carte de paiement comme ça sur l'épaule,
00:00:48sans m'avoir jamais adressé la parole.
00:00:50Donc messieurs ou mesdames qui nous écoutez,
00:00:52soyez au moins gentils et courtois avec les chauffeurs de taxi.
00:00:57C'était mon coup de gueule du soir.
00:00:58En revanche, si les Vraies Voix veulent nous donner leur carte de crédit,
00:01:00Cécile, moi je ne suis pas contre.
00:01:01Même sur l'épaule, je la prends tout de suite.
00:01:05En tout cas, vous souhaitez la bienvenue, c'est vendredi,
00:01:07vous pouvez nous appeler 0826 300 300,
00:01:10avec le magnifique Emmanuel qui vous attend.
00:01:12C'est beau, il sourit, ça fait du bien de se faire complimenter.
00:01:17Aller au sommaire de cette émission, le grand débat du jour,
00:01:19à 17h30, après le meurtre de Philippine,
00:01:22les députés LR veulent rallonger la durée de rétention des étrangers
00:01:25sous OQTF, pour faciliter leur expulsion.
00:01:28135 jours de rétention, voire 210,
00:01:31au lieu de 90 jours prévus actuellement.
00:01:33Alors, parlons vrai, êtes-vous favorable à cette mesure ?
00:01:36Et surtout, a-t-on les infrastructures pour le mettre en place ?
00:01:39Faut-il allonger le délai de rétention des personnes
00:01:41en situation irrégulière et sous OQTF ?
00:01:45Vous dites oui à 87%, vous voulez réagir,
00:01:48Manu et son sourire légendaire vous attendent au 0826 300 300.
00:01:52Et la proposition vient de Fabien D. Philippot,
00:01:55qui sera avec nous député LR, de Moselle.
00:01:58Et puis le coup de projecteur des vrais voies, des boutiques,
00:02:00des bars, des restaurants, rideaux baissés,
00:02:02et dépôts de bilan de petits commerces explosent.
00:02:04Une hausse d'un tiers de plus sur un an,
00:02:07selon le tribunal de commerce de Bordeaux par exemple.
00:02:09Prix de l'énergie, prêt de Covid à rembourser,
00:02:11pouvoir d'achat des clients en Berne,
00:02:13beaucoup de raisons peuvent expliquer cette situation.
00:02:15Alors parlons vrai, est-ce que les difficultés
00:02:17d'aller en centre-ville pour les automobilistes
00:02:19sont la cause principale de ces dépôts de bilan ?
00:02:22Où les grandes surfaces ont-elles définitivement
00:02:24balayé le petit commerce ?
00:02:26Et à cette question, les petits commerces sont-ils en danger ?
00:02:28Vous dites oui à 92%, vous voulez réagir,
00:02:31encore et toujours Manu au 0826 300 300.
00:02:34Et ce sera Philippe Coy qui sera avec nous,
00:02:36élu commerce de la CCIPO Berne
00:02:38et président des Buralistes de France.
00:02:40On vous souhaite la bienvenue, les vrais voies jusqu'à 19h.
00:02:43Et on souhaite la bienvenue à Philippe Bilger,
00:02:46président de l'Institut de la Parole.
00:02:48Oui, il fallait que j'y aille.
00:02:51On me l'a signalé un peu partout,
00:02:53sur les plateaux, et coup de chance,
00:02:55j'y allais aujourd'hui.
00:02:57Et puis j'ai voulu être un peu,
00:02:59un peu moins lègue d'habitude.
00:03:01Ah non, c'est pas vrai.
00:03:03Non, non, mais je...
00:03:05Non, non, pas du tout.
00:03:07Mais pas du tout, je le pense.
00:03:09Et comme ça, parfois,
00:03:11j'ai d'horreuses surprises.
00:03:13Comme quoi, à chaque fois que quelqu'un va chez le coiffeur,
00:03:15quand on ne leur dit pas, on dit,
00:03:16mais t'as pas remarqué quelque chose ?
00:03:17Mais parce que quand je dis à Virginie qu'elle est belle
00:03:19et à vous-même, ma chère Cécile,
00:03:21vous le savez.
00:03:23Donc ça n'induit pas de...
00:03:25C'est vrai, elle est belle, Virginie Calmel,
00:03:27mais elle est aussi très intelligente.
00:03:28Ça va, Virginie ?
00:03:29Bonjour, Virginie.
00:03:30Mais qu'elle accueille, mais qu'elle accueille.
00:03:31J'aime venir plus souvent.
00:03:32Profitez-en, ça ne va pas durer.
00:03:34Présidente fondatrice de Futurae,
00:03:36école des métiers de demain dans les industries créatives
00:03:38et un petit compliment aussi pour celui qu'on aime beaucoup,
00:03:40Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid et ancien député.
00:03:42Salut à vous tous.
00:03:43Bonsoir.
00:03:44C'est quoi comme genre de coiffure, Philippe,
00:03:46que vous avez ? Une mini-vague ?
00:03:48Le nom, la coiffure de quelqu'un
00:03:51qui n'a plus beaucoup de cheveux.
00:03:53Non, c'est très bien.
00:03:54Non, c'est la coiffure, je fais ce que je peux.
00:03:56Et la coiffure de Philippe David,
00:03:58on en parle ou pas ?
00:03:59Je trouve qu'il peut.
00:04:01C'est légère.
00:04:02Moi, je le verrais bien en punk,
00:04:03avec les cheveux qui lui restent.
00:04:04Ça, lui, il en a bien.
00:04:06Vous me voyez dans votre sur.
00:04:08Donc, je ne sais pas si vous avez remarqué,
00:04:10dans cette équipe, c'est un camailleux de bleu.
00:04:12Jean-Michel Fauvergue,
00:04:14c'est son petit côté militaire,
00:04:16mais là, c'est du bleu.
00:04:18C'est du bleu, ciel bleu,
00:04:19ça tombe bien, c'est le ciel bleu aujourd'hui.
00:04:20Et ce numéro de téléphone, 0826 300 300.
00:04:23Et toutes les vrais, vous, ont les yeux bleus ?
00:04:24Non, moi, j'ai les yeux verts.
00:04:26Non, ils sont bleus.
00:04:27Je sais que c'est la couleur de mes yeux,
00:04:29quand même, Philippe David.
00:04:30Je vous montrerai.
00:04:31Il faudra vous approcher beaucoup plus près de moi.
00:04:34Je ne suis pas sûre que ça me fasse du bien,
00:04:36mais bon, je ne sais pas.
00:04:37Allez, Luc du Val-de-Marne est avec nous.
00:04:39Bonsoir, Luc.
00:04:40Bonjour, Cécile.
00:04:41Bonjour, Luc.
00:04:42Bonjour à vos invités.
00:04:43Bienvenue.
00:04:44Vous, votre coup de gueule,
00:04:46c'est le taux d'emprunt de la France
00:04:47sur les marchés qui dépasse,
00:04:48pour la première fois,
00:04:49celui de l'Espagne, par exemple.
00:04:51Absolument.
00:04:52Déjà, en me préenvoyant,
00:04:53je voudrais dire à Philippe Bézières
00:04:55de ne laisser tomber les malfaisants.
00:04:57Il a le noble visage de la justice.
00:04:59Comme c'est bon.
00:05:00Comme c'est bon, mais franchement,
00:05:02c'est-à-dire que je gagnerais tout de même
00:05:04tout à l'heure au jeu.
00:05:08Vous êtes adorable.
00:05:11Pour parler sérieusement,
00:05:13comme la presse a ses marronniers
00:05:15avec les francs-maçons, l'immobilier
00:05:17et tout un tas d'autres choses,
00:05:18eh bien, la dette de la France
00:05:20est le marronnier à la mode.
00:05:22Je pense qu'il le sera
00:05:23pour de très, très, très longues années.
00:05:26Vous pariez, il y a un tout petit moment,
00:05:29des coups de bilan des petits commerces.
00:05:32Je reçois régulièrement et en masse
00:05:35des avis de connaisseurs-priseurs
00:05:39qui me proposent, effectivement,
00:05:41ce que vous disiez, des petits commerces.
00:05:43Des gros aussi, mais surtout des petits,
00:05:46qu'on pense gérer par des bons pères de famille
00:05:50et qui se retrouvent confrontés
00:05:52à toutes les nécessitudes
00:05:53et les impôts de la vie quotidienne.
00:05:57Vrai sujet.
00:05:58Le taux d'emprunt de la France,
00:06:00c'est une vraie question
00:06:01parce qu'aujourd'hui,
00:06:02les remboursements des intérêts de la dette,
00:06:04c'est devenu le deuxième budget de l'État
00:06:06derrière l'éducation.
00:06:08Est-ce que ce n'est pas inquiétant ?
00:06:09Je ne suis même pas sûr
00:06:10que ce ne soit pas devant l'éducation.
00:06:12Ça va passer devant,
00:06:13tellement je crois que c'est encore juste derrière.
00:06:15C'est extrêmement inquiétant
00:06:16dans la mesure où,
00:06:18si je fais ça,
00:06:20je crois qu'il y a un taux sur le revenu.
00:06:27C'est ce qu'on nous annonce des pas fantastiques,
00:06:31c'est-à-dire des prélèvements supplémentaires.
00:06:33Et les faillites de bon nombre d'entreprises
00:06:37sont dues aussi à cela,
00:06:39au fait de ne pas pouvoir emprunter,
00:06:40d'emprunter à des taux délirants.
00:06:42Et puis surtout,
00:06:43il ne faut pas l'oublier
00:06:45au fait que les gens en auront le bol.
00:06:50C'est la raison pour laquelle,
00:06:52jusqu'à 19h,
00:06:53on va vous offrir le meilleur,
00:06:54de la bonne humeur,
00:06:55du rire,
00:06:56de tout ça.
00:06:57En tout cas,
00:06:58merci beaucoup
00:06:59de nous avoir cassé le moral,
00:07:00mon cher Luc.
00:07:01Non mais là,
00:07:02ça c'est avant
00:07:03qui sait qui,
00:07:04tu l'as dit.
00:07:05Exactement.
00:07:06Il est en train de nous tordre.
00:07:07Il détruit moralement ses adversaires
00:07:08et après il les explose.
00:07:09Avec un ton très agréable.
00:07:10Merci en tout cas Luc
00:07:11parce que vous avez raison
00:07:12de nous en parler.
00:07:13Dans un instant,
00:07:14le réquisiteur du procureur,
00:07:15de quoi parle-t-on ?
00:07:16Je parlerai de mon actrice préférée
00:07:18qui a été formidable à l'ONU.
00:07:20Mais je ne suis pas actrice.
00:07:22On fait une petite pause,
00:07:24on revient dans un instant.
00:07:25A tout de suite
00:07:26et merci de votre fidélité.
00:07:55Théâtre ce soir,
00:07:56mesdames et messieurs.
00:07:58Dans le rôle de machin,
00:08:00dans le rôle de truc,
00:08:01moi je m'en vais.
00:08:02Les décors de Philippe.
00:08:04Il y a un petit côté Giscard d'Estaing je trouve.
00:08:06Au revoir.
00:08:07Au revoir.
00:08:08Ça donne la patate.
00:08:10T'as dit non avec ça.
00:08:11Si on n'est pas au foie.
00:08:13Enfin bref.
00:08:14Allez,
00:08:15dans un instant,
00:08:16les trois mots
00:08:17dans l'actu de Félix Mathieu.
00:08:18Bonsoir Félix.
00:08:19Bonsoir tout le monde.
00:08:20De quoi parle-t-on aujourd'hui ?
00:08:21On va parler de ces 2800 personnes
00:08:23obsèques de Philippines à Versailles.
00:08:24Emmanuel Macron exprime depuis le Canada
00:08:26la solidarité de la nation.
00:08:28Du choc des éleveurs laitiers
00:08:30après cette annonce de lactalis
00:08:31qui entend baisser de 9%
00:08:33les collectes dans les exploitations françaises.
00:08:35Et puis la disparition d'une actrice culte
00:08:37Professeur McGonagall dans Harry Potter.
00:08:39Grand-mère charismatique de Downton Abbey
00:08:41ou bien encore
00:08:42mère supérieure dans Sister Act.
00:08:44La britannique Maggie Smith
00:08:45nous quitte à l'âge de 89 ans.
00:08:47En trois mots, ça donne solidarité,
00:08:49lactalis et métamorphose.
00:08:51On en parle dans un instant.
00:08:52En attendant, la voix est au procureur.
00:09:00Monsieur le procureur,
00:09:01vous voulez rendre hommage
00:09:03à votre actrice préférée
00:09:04qui est je crois Corinne Maciero.
00:09:06Absolument.
00:09:07Mais j'aime beaucoup Corinne Maciero.
00:09:09Mais je préfère,
00:09:11si c'était convable,
00:09:13voir Meryl Streep d'ailleurs
00:09:15qui ne s'est jamais montrée
00:09:16dans le plus simple appareil.
00:09:18A ma connaissance.
00:09:19Mais plus sérieusement,
00:09:21j'ai beaucoup apprécié
00:09:22ce que Meryl Streep a dit
00:09:24à l'ONU
00:09:26pour dénoncer le régime des talibans.
00:09:28Elle l'a fait d'une manière
00:09:30extrêmement originale,
00:09:32pugnace, sévère,
00:09:34avec son art d'actrice
00:09:36mais en même temps la profondeur
00:09:38de l'intellectuel qu'elle a
00:09:40lorsqu'elle a rappelé que,
00:09:42par exemple,
00:09:43ce qu'on interdisait aux femmes là-bas
00:09:45était profondément,
00:09:47véritablement contre nature
00:09:49et que, par exemple,
00:09:51les écureuils avaient plus de droits que les femmes
00:09:53puisqu'ils avaient le droit d'être
00:09:55dans les jardins publics
00:09:57et qu'elles n'avaient pas le droit d'y entrer
00:09:59et que d'autres pouvaient chanter
00:10:01mais qu'elles n'avaient pas le droit de chanter.
00:10:03Et elle a appelé
00:10:05la communauté internationale
00:10:07à s'indigner et à agir.
00:10:09Je l'ai trouvé remarquable.
00:10:11Pour une fois, je ne dénoncerai pas
00:10:13cette intervention
00:10:15d'une artiste
00:10:17parce que là, elle est fondamentale
00:10:19sur quelque chose qui devrait
00:10:21tous nous indigner.
00:10:23Je vais vous dire une chose qui m'a choqué aux Jeux Olympiques.
00:10:25L'Afghanistan était présent.
00:10:27Quand l'Afrique du Sud faisait l'apartheid racial,
00:10:29il était banni de toute compétition.
00:10:31L'apartheid sexuel pose pas de problème, a priori.
00:10:33Virginie Calmel.
00:10:35Oui, je suis d'accord, Philippe David.
00:10:37C'est une grande dame
00:10:39qui a beaucoup de dignité
00:10:41et dans son propos,
00:10:43elle dénote beaucoup d'intelligence.
00:10:45Elle fait preuve de recul,
00:10:47de hauteur de vue.
00:10:49Et c'est vrai que dans ces cas-là,
00:10:51on est content, à la limite,
00:10:53que ce soit quelqu'un de sa popularité
00:10:55qui porte ce type de propos.
00:10:57Donc, je pense que ce coup de chapeau
00:10:59est très important.
00:11:01Je pense qu'il y a des choses
00:11:03qui sont très importantes
00:11:05et je pense que ce coup de chapeau
00:11:07était mérité.
00:11:09Jean-Michel Fauvergue.
00:11:11Oui, ça fait plaisir de voir des people,
00:11:13des gens de la...
00:11:15On est plus dans la star que la people.
00:11:17Des gens du 7e art, etc.
00:11:19Défendre
00:11:21des vrais sujets
00:11:23qui sont
00:11:25intolérables.
00:11:27Plutôt que, pour certains
00:11:29qui sont moins stars
00:11:31ou qui sont stars sportifs,
00:11:33de défendre
00:11:35à contre-exemple
00:11:37des choses qui sont indéfendables.
00:11:39Donc, bravo à Meryl Streep.
00:11:41En plus, c'est effectivement
00:11:43une actrice extraordinaire
00:11:45qui a joué
00:11:47dans des films, quelquefois,
00:11:49où on ne l'attendait pas.
00:11:51Moi, j'ai beaucoup aimé Mamma Mia.
00:11:53Et puis, c'est elle
00:11:55qui chantait, en plus.
00:11:57C'est extraordinaire.
00:11:59En plus, c'est nourri de conviction,
00:12:01qui joue en disant
00:12:03qu'on s'engage dans une association.
00:12:05Et puis, une fois que la page est tournée,
00:12:07la page est tournée. Ce qui n'est pas son cas.
00:12:09Merci, en tout cas, Philippe, pour ce sujet.
00:12:11Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:12:13C'est Félix Mathieu.
00:12:153 mots, Félix, qui sont
00:12:17solidarité, lactalise et métamorphose.
00:12:192 800 personnes réunies à Versailles
00:12:21pour les obsèques de Philippines.
00:12:23Emmanuel Macron exprime depuis le Canada
00:12:25l'émotion, la solidarité et l'affection
00:12:27de la nation devant un crime atroce.
00:12:29La multinationale Mayonnaise
00:12:31va réduire de 9% ses collectes
00:12:33en France d'ici 2030. On est en ligne
00:12:35avec une responsable de la coordination
00:12:37rurale. Et puis, le professeur
00:12:39McGonagall nous a quitté. L'actrice britannique
00:12:41Maggie Smith fut aussi, en dehors d'Harry
00:12:43Potter, mère supérieure dans
00:12:45Sister Act et grand-mère charismatique dans
00:12:47Downton Abbey. Elle tire sa révérence à l'âge
00:12:49de 89 ans.
00:12:51Les vraies voix Sud Radio
00:12:572 800 personnes recueillies à l'intérieur
00:12:59mais aussi devant l'église
00:13:01à Versailles pour les obsèques de Philippines.
00:13:03Cette étudiante de 19 ans retrouvée morte
00:13:05dans le bois de Boulogne. En visite
00:13:07au Canada, le président Macron a accepté de répondre
00:13:09à une question sur ce crime qui suscite
00:13:11de nombreux débats depuis le week-end dernier.
00:13:13Je vais simplement y répondre en vous disant
00:13:15l'émotion de toute la nation
00:13:17et je crois de toutes les Françaises et de tous les Français
00:13:19devant ce crime odieux et atroce
00:13:21et la douleur de toute une
00:13:23famille qu'il faut
00:13:27respecter
00:13:29évidemment
00:13:31le travail
00:13:33le leur
00:13:35avant tout et simplement dans l'expression
00:13:37de cette solidarité et
00:13:39de cette affection de la nation.
00:13:41Pour le reste, le gouvernement fait son travail.
00:13:43Chaque ministre dans ses compétences
00:13:45il faut chaque jour mieux protéger
00:13:47les Français. Le faire, le faire
00:13:49et moins dire.
00:13:51Emmanuel Macron depuis le Canada
00:13:53dans quelques minutes. Le grand débat des vrais
00:13:55voix sur cette proposition a l'air de rallonger
00:13:57le délai maximum de rétention pour les étrangers
00:13:59sous OQTF, notamment quand ils ont
00:14:01été condamnés pour crime.
00:14:03Et puis le deuxième mot, Lactalis, la multimille nationale
00:14:05mayenaise, annonce réduire de
00:14:079% des collectes dans des
00:14:09exploitations françaises. Un stupeur chez les éleveurs
00:14:11laitiers. Lactalis entend collecter
00:14:13450 millions de litres de lait
00:14:15en moins à l'horizon 2030, moins
00:14:17450 millions sur un peu plus de 5
00:14:19milliards de litres collectés chaque année
00:14:21dans les exploitations laitières françaises.
00:14:23Notre pays produit plus de lait
00:14:25qu'il n'en consomme et on paye le lait français
00:14:27plus cher qu'on ne le vend à l'export,
00:14:29justifie Lactalis. Bonsoir Sophie Lénaerts.
00:14:33Sophie Lénaerts, première vice-présidente
00:14:35de la coordination rurale,
00:14:37responsable de la section lait aussi à la coordination
00:14:39rurale, elle est éleveuse dans l'Oise. Est-ce qu'elle est avec
00:14:41nous Sophie Lénaerts ?
00:14:43Bonsoir, ces baisses de collecte
00:14:45vont concerner, bienvenue dans Les Vraies Voix,
00:14:47ces baisses de collecte vont concerner d'abord les
00:14:49zones Est et Sud des pays de la Loire.
00:14:51On imagine que c'est un vrai choc pour les éleveurs.
00:14:53Vous redoutez des fermetures d'exploitation
00:14:55après cette annonce ?
00:14:57Oui, en fait c'est un euphémisme, un choc,
00:14:59c'est pire que ça.
00:15:01Je pense que le consommateur
00:15:03doit se rendre compte
00:15:05qu'on a, nous
00:15:07producteurs de lait, fait tout ce qu'il fallait
00:15:09pour s'adapter aux
00:15:11exigences de nos laiteries, de la société,
00:15:13de la filière, du bien-être
00:15:15animal, tout ça pour en arriver
00:15:17là, pour une entreprise
00:15:19qui ne cherche qu'une chose, c'est des profits
00:15:21et je rappelle quand même que ces
00:15:23profits t'en vont dans des
00:15:25sociétés offshore, puisque je rappelle quand même
00:15:27que Lactalis a une fraude fiscale
00:15:29qui la poursuit
00:15:31de 300 millions d'euros. Donc à
00:15:33un moment donné, j'aimerais quand même bien
00:15:35que dans ce pays, les choses
00:15:37soient prises en main
00:15:39une fois pour toutes par les pouvoirs publics,
00:15:41par la ministre que nous avons sollicité.
00:15:43Enfin,
00:15:45il ne peut pas y avoir un social de cette ampleur
00:15:47sans qu'il n'y ait réaction,
00:15:49sans qu'il n'y ait contrôle, sans qu'il n'y ait commission
00:15:51d'enquête, c'est juste pas normal.
00:15:53La ministre d'ailleurs qui vous exprime
00:15:55sa solidarité, vous espérez quelque chose du gouvernement
00:15:57face à l'annonce comme ça d'une multinationale
00:15:59qui est finalement très puissante ?
00:16:01Espérer,
00:16:03c'est un bien grand mot puisque ma présidente
00:16:05était chez la ministre hier matin
00:16:07et on ne ressort pas
00:16:09très enthousiaste de
00:16:11cet entretien-là, mais
00:16:13je pense que
00:16:15vu le moral,
00:16:17le cumul de
00:16:19contraintes que le monde agricole vit
00:16:21depuis plus d'un an et bien plus
00:16:23parce que le lait, c'est depuis 2009
00:16:25que nous avons fait la grève du lait
00:16:27pour déjà des problèmes de rémunération
00:16:29et maintenant
00:16:31j'entends qu'une laiterie
00:16:33nous dit, ou un groupe
00:16:35familial nous dit qu'
00:16:37il doit restructurer, qu'il doit
00:16:39gagner plus, il fait partie des
00:16:4120 plus grosses fortunes au monde
00:16:43et c'est pas encore assez ?
00:16:45Alors que les agriculteurs, je rappelle
00:16:47deux suicides par jour, des fermetures
00:16:49et pour répondre à votre question,
00:16:51oui ça va engendrer une fermeture d'exploitation.
00:16:53Et alors où on parle
00:16:55de renouvellement, d'installation,
00:16:57de jeûne, mais tout va à l'envers
00:16:59des messages qu'on essaie de passer depuis plus d'un an.
00:17:01Et vous avez bien raison de réaction
00:17:03à Virginie Calmels peut-être ?
00:17:05Je ne peux que soutenir ce cri de colère
00:17:07que je partage.
00:17:09Il y a un moment donné où effectivement
00:17:11d'abord la France est un pays
00:17:13qui doit s'enorgueillir
00:17:15d'avoir des agriculteurs, d'avoir de la qualité
00:17:17d'avoir des producteurs, d'avoir ceux
00:17:19qui s'occupent de notre sol et de la beauté
00:17:21du paysage.
00:17:23Donc c'est essentiel
00:17:25et donc c'est triste effectivement
00:17:27que ça reste l'être morte
00:17:29alors qu'on sait
00:17:31une fois encore ce qu'il ne faudrait pas faire.
00:17:33En tout cas merci beaucoup Sophie Lennart
00:17:35d'avoir été avec nous, première vice-présidente
00:17:37de la coordination rurale
00:17:39de la section lait et éleveuse dans l'Oise
00:17:41et vous avez bien sûr
00:17:43notre soutien et notre micro
00:17:45vous est ouvert quand vous voulez. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:17:47Troisième mot métamorphose, Maggie Smith
00:17:49vient de tirer sa révérence.
00:17:51L'actrice britannique avait prêté ses traits
00:17:53à la grand-mère aristocrate dans la série
00:17:55d'Anthony Abeille. On l'avait vu aussi en bonne-sœur
00:17:57en mère supérieure dans Sister Act
00:17:59mais aussi évidemment avec Harry Potter
00:18:01dans le rôle du professeur McGonagall.
00:18:03La charismatique directrice adjointe
00:18:05enseignait la métamorphose dans l'école magique
00:18:07et ses quatre illustres maisons.
00:18:09They are Gryffindor, Hufflepuff,
00:18:11Ravenclaw
00:18:13and Slytherin.
00:18:15Gryffondor, Poufsouffle,
00:18:17Cerdègle et Serpentard déclinaient
00:18:19Maggie Smith pour accueillir
00:18:21les étudiants en magie. Elle vient de nous quitter
00:18:23donc Maggie Smith à l'âge de 89 ans
00:18:25elle avait commencé sur les planches
00:18:27en 1951. Tout de même,
00:18:29une sacrée carrière.
00:18:57Allez, dans un instant, c'est le grand débat du jour.
00:18:59Depuis hier, les députés,
00:19:01LR évoquent une règle insuffisante.
00:19:03Oui, on me dit quoi ?
00:19:05Oui, d'accord, d'accord.
00:19:07Une règle insuffisante concernant
00:19:09le délai de rétention.
00:19:11Une proposition de loi pour allonger sa durée
00:19:13a été déposée.
00:19:15Alors, parlons vrai, êtes-vous favorable à cette mesure
00:19:17qui consisterait à rallonger la durée ?
00:19:19Est-ce que les infrastructures
00:19:21pour maintenir les gens enfermés
00:19:23sont suffisantes ? Et à cette question,
00:19:25faut-il allonger le délai de rétention
00:19:27des personnes en situation irrégulière
00:19:29et sous OQTF ? Vous dites oui à 86%.
00:19:31Vous voulez réagir ?
00:19:33Et Manu, attend vos appels au 0826-300-300.
00:19:35Et dans un instant,
00:19:37Fabien Diffilippo sera avec nous, député LR.
00:19:39Demoiselle, soyez là,
00:19:41bienvenue, on revient dans un instant. Une petite pause.
00:19:43Sud Radio.
00:19:45Parlons vrai.
00:19:47Les vraies voix Sud Radio.
00:19:4917h-19h.
00:19:51Philippe David, Cécile Domenibus.
00:19:53Nous étions
00:19:55en train de parler de séries télévisées,
00:19:57dans les vraies voix, parce que vous savez,
00:19:59il nous arrive de ne reposer. On travaille beaucoup pour la radio
00:20:01parce qu'on aime cette radio,
00:20:03mais on se détend aussi. On parlait de
00:20:05Dunton Abbey. C'est quoi votre série préférée,
00:20:07Philippe David ? Dunton Abbey. Vraiment, celle-là ?
00:20:09Oui, oui. Je l'ai absolument
00:20:11adorée, mais en ce moment, j'ai replongé dans Prison Break.
00:20:13Ah oui. C'est quand même
00:20:15une série culte. J'ai beaucoup aimé
00:20:17The Call aussi. Jean-Michel Fauvergue.
00:20:19A moi, c'est Joss Randall avec Stephen Cooney.
00:20:21Au mot de la loi.
00:20:23Et vous, Cécile ? 2024.
00:20:25Soyons un peu... J'en ai vu plein.
00:20:27Un truc ?
00:20:29Ok, merci. Je réfléchis.
00:20:31Moi, j'en ai deux. Les Brigades du Tigre
00:20:33et les Têtes Brûlées.
00:20:35On est d'accord.
00:20:37Avec Patrick Boynton.
00:20:39J'adore. Guttermann, French, Boyle-Cazet.
00:20:41Je connais toutes les escadrilles.
00:20:43Vous vous rendez pas compte
00:20:45qu'il s'est passé des choses.
00:20:47On est en 2024.
00:20:49Aujourd'hui, donnez-moi
00:20:51une série que tout le monde
00:20:53connaît.
00:20:55Le problème, c'est que j'en regarde pas.
00:20:57Outlander, c'est pas...
00:20:59C'est vrai, je vous promets.
00:21:01Philippe David, on va
00:21:03vous faire évacuer.
00:21:05Je pense que Philippe, c'est
00:21:07Emeline Paris qui va lui convenir.
00:21:09Il sait même pas ce que c'est.
00:21:11Je l'ai entendu parler.
00:21:13Il découvre Google sur Internet.
00:21:15Vous oubliez une chose, il pense au vrai.
00:21:17Il est débusé, après.
00:21:19Et vous, Cécile, c'est quoi votre série préférée ?
00:21:21Moi, j'ai...
00:21:23La fièvre sur Canal+, Don Thonabé.
00:21:25Il y a...
00:21:27Bac Nord, c'était génial.
00:21:29C'est une série ?
00:21:31C'est pas une série ?
00:21:33Oui, mais Bac Nord, on le filme.
00:21:35La série avec
00:21:37Kassovitz.
00:21:39Ah, la reine !
00:21:41Le bureau d'administration !
00:21:43C'est presque aussi vieux que
00:21:45la loi, ça.
00:21:47Vous m'énervez.
00:21:49On y va !
00:22:15Le droit actuel fait qu'on peut y passer 90 jours.
00:22:17Pourquoi n'était-il pas en prison ?
00:22:19On ne laisse pas sortir ce genre de prédateurs.
00:22:21On les laisse en prison.
00:22:23Ça n'est ni de la responsabilité de la justice,
00:22:25ni de la responsabilité de la justice administrative,
00:22:27ni de la responsabilité des magistrats.
00:22:29Après le meurtre de
00:22:31Philippine, les députés LR veulent rallonger
00:22:33la durée de rétention des étrangers
00:22:35sous OQTF afin de faciliter
00:22:37leur expulsion. 135 jours
00:22:39de rétention, voire 210 au lieu
00:22:41de 90 jours prévus actuellement.
00:22:43Et parlons vrai, est-ce que la bonne méthode,
00:22:45ce ne serait pas surtout de mettre la pression
00:22:47sur les pays pour qu'ils délivrent
00:22:49les laissés-passer consulaires ?
00:22:51Est-ce que vous pensez qu'une majorité au Palais Bourbon
00:22:53peut voter cette réforme ?
00:22:55Et à cette question, faut-il allonger le délai de rétention
00:22:57des personnes en situation irrégulière ?
00:22:59Et sous OQTF,
00:23:01vous dites oui à 86%,
00:23:03vous voulez réagir ? Manu attend vos appels
00:23:05au 0826 300 300.
00:23:07Et notre invité, Fabien Di Filippo, député LR
00:23:09de Moselle. Monsieur le député, merci d'avoir
00:23:11accepté notre invitation. Bonjour.
00:23:13Philippe Bilger. Bonjour.
00:23:15Pardon, ma chère Cécile.
00:23:17À la suite du crime dont a été
00:23:19victime Philippine,
00:23:21on ne peut que répondre positivement
00:23:23à la question posée
00:23:25par Sud Radio. Mais je voudrais
00:23:27tout de même formuler
00:23:29deux observations.
00:23:31D'abord que
00:23:33je suis surpris
00:23:35par l'atténuation
00:23:37systématique des
00:23:39transpositions européennes
00:23:41dans notre droit largement
00:23:43pénal. Et je ne comprends
00:23:45pas pourquoi la France
00:23:47à chaque fois qu'elle a ce devoir
00:23:49prend la
00:23:51version la plus atténuée,
00:23:53la plus faible,
00:23:55au regard de ce qu'elle pourrait faire.
00:23:57Et deuxième élément, il ne faut jamais
00:23:59l'oublier, même si
00:24:01on met en place le dispositif
00:24:03le plus cohérent, le plus
00:24:05efficace du monde apparemment,
00:24:07il y aura toujours, malheureusement
00:24:09et on le constate à chaque
00:24:11tragédie, une absence
00:24:13de coordination et d'information
00:24:15entre des services
00:24:17fondamentaux. Et c'est là-dessus
00:24:19ces deux observations
00:24:21mais je pourrais en avoir d'autres
00:24:23mais bien sûr j'attends avec impatience
00:24:25les propos de M. le député.
00:24:27— Ah bah M. le député, excusez
00:24:29Philippe Bilger qui a déjà passé la parole.
00:24:31Ah bah non, parce que moi
00:24:33deux députés, un député et un ancien député
00:24:35Virginie Calmel.
00:24:37— Alors trois petites observations, la première
00:24:39ras-le-bol, voilà, je crois qu'on n'en peut
00:24:41plus, on ne va pas continuer
00:24:43à compter nos morts ou à s'habituer
00:24:45à l'horreur, ça devient
00:24:47et je pense que les Français
00:24:49le ressentent profondément
00:24:51c'est un cri plus de
00:24:53colère et de se dire mais c'est pas
00:24:55possible qu'on n'agisse pas.
00:24:57Donc ça c'est la première observation. La deuxième
00:24:59Fabien Di Filippo
00:25:01va exposer sa mesure
00:25:03je crois qu'il est fondamental
00:25:05que les politiques effectivement se saisissent
00:25:07de ce problème en étant constructifs
00:25:09et en force de proposition
00:25:11parce qu'on ne peut pas dire
00:25:13faire des constats, se dire
00:25:15que ce n'est pas appliqué
00:25:17et rester les bras ballants. Donc moi
00:25:19je soutiendrai toute mesure, toute
00:25:21proposition qui serait
00:25:23de nature à améliorer
00:25:25l'application
00:25:27des EQTF.
00:25:29Et troisième point, on y reviendra peut-être
00:25:31après, il faut quand même
00:25:33non seulement il y a ce sujet
00:25:35de délai mais il y a un sujet aussi
00:25:37qui est majeur, c'est ces fameux
00:25:39centres de rétention administrative
00:25:41parce que le problème
00:25:43c'est qu'aujourd'hui on n'a pas assez de centres
00:25:45de rétention administrative, on n'a pas
00:25:47assez de place et donc même
00:25:49si on allongeait les délais, je crains
00:25:51que malheureusement ce soit de la même
00:25:53façon que les prisons, des peines qui ne sont
00:25:55pas exécutées, faute de place.
00:25:57Jean-Michel Fauvergue
00:25:59Oui, alors plusieurs choses aussi
00:26:01avant
00:26:032018, le délai de rétention était
00:26:05de 45 jours. En 2018
00:26:07il y a eu la loi Asile et Immigration que j'ai votée
00:26:09on est passé à 90 jours.
00:26:11A l'époque déjà, certains d'entre
00:26:13nous voulaient s'aligner sur
00:26:15l'Allemagne, c'est de 6 mois
00:26:17jusqu'à 18 mois. Ça n'a pas été
00:26:19possible, sous peine de faire exploser
00:26:21la majorité de l'époque, donc ça a été
00:26:23difficile, on est quand même passé les 90 jours.
00:26:25Je suis effectivement favorable
00:26:27à faire...
00:26:29Je ne suis pas persuadé
00:26:31qu'il faut... alors il y a des crânes nouveaux
00:26:33qui ont été construits, des centres de rétention administrative
00:26:35qui ont été construits...
00:26:37...
00:26:39...
00:26:41...
00:26:43...
00:26:45... est important pour un certain
00:26:47nombre de... assez restreint
00:26:49de personnes pour lesquelles on n'obtient
00:26:51pas le laissé-passer consulaire
00:26:53et donc ça pourrait se mettre en route
00:26:55assez rapidement. La problématique
00:26:57que je vois, moi, c'est que
00:26:59il faut faire ça, c'est clair, il faut le faire
00:27:01mais il ne faut pas
00:27:03une fois qu'on aura fait ça, si ça se fait
00:27:05et je souhaite que ça se fasse, dire
00:27:07ça y est, le problème est réglé. Parce qu'il ne vient
00:27:09pas de là, le problème. Le problème, il vient du
00:27:11fait qu'il faut
00:27:13absolument que l'on arrive
00:27:15à expulser les gens
00:27:17qui n'ont rien à faire sur notre territoire
00:27:19national. Et ça, il faut
00:27:21s'y atteler avec l'administration,
00:27:23avec la diplomatie
00:27:25pour les pays qui
00:27:27refusent, etc. etc.
00:27:29Fabien DiFilippo, vous êtes un des signataires
00:27:31de cette proposition de loi. Vous avez
00:27:33entendu Jean-Michel Fauvert qui a dit que pour passer
00:27:35à 90 jours au sein de la majorité
00:27:37il était député macroniste, ça avait
00:27:39été compliqué. Est-ce que vous pensez,
00:27:41vu l'atomisation de l'Assemblée nationale,
00:27:43que vous pouvez faire passer votre proposition de loi ?
00:27:45Oui, bonsoir.
00:27:47Cette proposition, elle unit,
00:27:49vous savez, tous les députés de la droite républicaine.
00:27:51Je salue les propos des trois intervenants
00:27:53qui sont tout à fait justes,
00:27:55et c'est une question que j'aborde avec beaucoup d'humilité.
00:27:57Et M. Fauvert a eu
00:27:59l'honnêteté de rappeler comment s'étaient passés
00:28:01les débats. On était tous les deux très investis
00:28:03sur la loi Asile-Immigration,
00:28:05chacun d'un côté à l'époque,
00:28:07avec Gérard Collomb qui était ministre,
00:28:09et le texte originel prévoyait
00:28:11ses 135 jours, et il a raison.
00:28:13Ça a été ramené à 90 jours parce qu'à l'époque
00:28:15ça tirait très très fort à gauche,
00:28:17y compris dans la majorité
00:28:19électroniste de l'époque.
00:28:21Alors, aujourd'hui, vous savez,
00:28:23ce texte, j'ai bien conscience par rapport
00:28:25à ce que vous disiez, que c'est qu'une première pierre.
00:28:27C'est-à-dire que derrière, il y a la question
00:28:29effectivement des laissés-passer consulaires, il y a la question
00:28:31de la double peine, mais ça, ça me paraît essentiel
00:28:33pour faciliter le travail
00:28:35des magistrats. J'ai eu un débat
00:28:37sur une antenne concurrente avec un juge
00:28:39des Libertés qui, même s'il trouve
00:28:41ces délais excessifs,
00:28:43a reconnu que ça pourrait être utile. Il y a trois choses
00:28:45dans cette proposition de loi. La première,
00:28:47effectivement, pour ce que j'appellerais entre guillemets
00:28:49le droit commun, on passe le délai de 90
00:28:51à 135 jours, ce qui laisse
00:28:53davantage de temps pour obtenir
00:28:55les laissés-passer consulaires qui sont nécessaires.
00:28:57Et vous savez, on peut se payer de mots
00:28:59et voir beaucoup de choses sur les réseaux ou dans certains
00:29:01partis politiques en disant, on les remet dans l'avion,
00:29:03pourquoi il y a à discuter ? Vous ne reconduirez
00:29:05jamais quelqu'un dans un pays tiers,
00:29:07même si c'est son pays d'origine,
00:29:09sans qu'il y ait de laissés-passer consulaires ou de visas.
00:29:11Donc il y a un principe de réalité qui
00:29:13s'impose à nous tous. Et ce qu'on recherche,
00:29:15c'est l'efficacité maximum.
00:29:17La deuxième chose, c'est que vous savez,
00:29:19dans ces procédures, ce qui est très complexe pour le juge,
00:29:21c'est que vous devez revenir dessus.
00:29:23Au bout de quatre jours, au bout de trente jours,
00:29:25au bout de soixante jours, au bout de soixante-quinze jours,
00:29:27au bout de quatre-vingt-dix jours, il faut à chaque fois
00:29:29que le juge, jusqu'au délai maximal,
00:29:31justifie pourquoi encore
00:29:33on prolonge le délai. Donc la deuxième étape
00:29:35de cette proposition de loi, c'est de dire
00:29:37qu'il n'aura plus besoin, avant les quatre-vingt-dix jours,
00:29:39de revenir dessus et d'apporter des éléments nouveaux
00:29:41pour maintenir la personne en détention.
00:29:43Et puis, troisièmement, le plus important,
00:29:45aujourd'hui, le seul délai dérogatoire,
00:29:47c'est 210 jours pour les personnes qui ont commis
00:29:49des actes terroristes. Je souhaite que ce délai
00:29:51s'applique pour tous les criminels
00:29:53et tous les délinquants.
00:29:55Monsieur le député, il y a un volet financier
00:29:57quand même. Est-ce qu'on a les moyens de ça ?
00:29:59Parce que, quand je regarde, le coût
00:30:01chaque OQTF coûte
00:30:03602 euros par jour
00:30:05dans les centres de rétention
00:30:07administratives d'aujourd'hui.
00:30:09Financièrement, on est capable
00:30:11d'assumer ce surcoût
00:30:13financier ?
00:30:15Alors, ce qu'on souhaite avec cette proposition
00:30:17de loi, c'est que ce que j'appellerais
00:30:19les droits fondamentaux des criminels
00:30:21clandestins ne passent plus avant la sécurité
00:30:23de nos concitoyens. C'est des gens qui,
00:30:25souvent, tout en étant en situation
00:30:27irrégulière en France, alors là, en l'occurrence,
00:30:29ont commis le plus atroce des crimes, mais certains
00:30:31aussi se livrent au trafic de drogue
00:30:33ou à d'autres choses, ce qui a un coût également,
00:30:35y compris en termes de sécurité.
00:30:37Comme l'a dit M. Fauberg, finalement,
00:30:39le nombre de places qui compte, c'est
00:30:41la rotation. Mais aujourd'hui,
00:30:43par rapport à l'augmentation, et elle va continuer,
00:30:45il faut être réaliste là-dessus, du nombre
00:30:47d'OQUTF délivrés, ce qu'il faut,
00:30:49c'est cibler les profils les plus dangereux
00:30:51et les plus problématiques de manière
00:30:53prioritaire. Et ce Marocain, même
00:30:55s'il savait coûter 1200 au lieu de 600 euros
00:30:57par jour de le maintenir en détention,
00:30:59tout le monde aurait préféré qu'il reste
00:31:01trois jours de plus au centre de rétention
00:31:03jusqu'à ce qu'on obtienne l'OQUTF.
00:31:05Donc, je parle avec beaucoup d'humilité, encore une fois,
00:31:07et je ne prétends pas pouvoir régler, avec
00:31:09ma proposition et avec celle de la droite républicaine,
00:31:11l'ensemble des situations
00:31:13dans un premier temps. Mais sur les profils
00:31:15les plus problématiques et les plus dangereux,
00:31:17je pense qu'on peut avoir un meilleur ciblage
00:31:19et une meilleure efficacité grâce à ça.
00:31:21— Philippe Billet, rapidement, parce qu'après, on va au 0,826,
00:31:23300, 300. — M. le député,
00:31:25est-ce qu'il ne faudrait pas un jour se pencher
00:31:27au-delà de l'application
00:31:29de la mise en œuvre des
00:31:31la
00:31:33mise en œuvre
00:31:35de la
00:31:37mise en œuvre des
00:31:39des
00:31:41des
00:31:43des
00:31:45des
00:31:47des
00:31:49des
00:31:51des
00:31:53des
00:31:55des
00:31:57des
00:31:59des
00:32:01des
00:32:33des
00:32:35des
00:32:37des
00:32:39des
00:32:41des
00:32:43des
00:32:45des
00:32:47des
00:32:49des
00:32:51des
00:32:53des
00:32:55des
00:32:57des
00:32:59des
00:33:01des
00:33:03des
00:33:05des
00:33:07des
00:33:09des
00:33:11des
00:33:13des
00:33:15des
00:33:17des
00:33:19des
00:33:21des
00:33:23des
00:33:25des
00:33:27des
00:33:29des
00:33:31des
00:33:33des
00:33:35des
00:33:37des
00:33:39des
00:33:41des
00:33:43des
00:33:45des
00:33:47des
00:33:49des
00:33:51des
00:33:53des
00:33:55des
00:34:57des
00:34:59des
00:35:01des
00:35:03des
00:35:05des
00:35:07des
00:35:09des
00:35:11des
00:35:13des
00:35:15des
00:35:17des
00:35:19des
00:35:21des
00:35:23des
00:35:25Mais plus généralement, dans ce qu'il faut modifier aujourd'hui, dans notre perspective,
00:35:30c'est que ça devient ahurissant, insupportable, et tous les pères et mères de famille aujourd'hui sont en deuil,
00:35:36de se dire qu'au fond, eh bien, parce que la loi a précisé qu'il fallait revenir, que le juge devait encore émettre,
00:35:43en fait, on met trop de protection.
00:35:45C'est ce qui est en train d'être proposé là, et je ne le savais pas, mais j'ai appris avec satisfaction que dans cette proposition-là,
00:36:04on demande à ce que le JLD soit moins sollicité, et ça, à mon avis, c'est une chose très, très importante,
00:36:12et j'en félicite le rédacteur de cette proposition.
00:36:16– Merci beaucoup Fabien de Philippot, merci beaucoup député LR de Moselle,
00:36:22vous nous tiendrez au courant, bien entendu, si cette loi venait à passer, on vous accueillerait, bien sûr, avec grand plaisir.
00:36:30Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Luc, dans un instant, vous allez pouvoir tenter le tout pour le tout,
00:36:37c'est-à-dire le chamboule-tout, vous allez pouvoir renverser nos vraies voies,
00:36:42ou pas, ou faire renverser, je ne sais pas, on verra, Luc, vous êtes prêt ou pas ?
00:36:46– Je suis prêt.
00:36:47– Eh bien, on fait une petite pause, réfléchissez, regardez un petit peu sur la presse,
00:36:52et puis on revient dans un instant pour cette victoire, en tout cas, on vous la souhaite, à tout de suite.
00:36:56– À tout de suite.
00:36:57Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:37:00– Vous êtes auditrice de Sud Radio depuis longtemps ou pas ?
00:37:02– Depuis plusieurs années, depuis que je me suis rendue compte qu'on ne nous disait pas tout à la télévision.
00:37:08Sud Radio, parlons vrai.
00:37:11– Les vraies voies Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:17– Les vraies voies jusqu'à 19h, tous les vendredis, et c'est déjà bien,
00:37:21et tous les lundis, tous les mardis, les mercredis, jusqu'au vendredi, voilà.
00:37:24Avec une gendarmette, Virginie Calmels, aujourd'hui, c'est le bleu gendarme.
00:37:30– Je suis colonel de réserve, moi, c'est vrai, dans la gendarmerie.
00:37:35– Absolument, et notre ami Jean-Michel Fauverg, qui est avec nous,
00:37:40Philippe Bidjard, bien entendu, avec Philippe David,
00:37:42avec ce jeu que la France, que le monde entier nous réclame,
00:37:46le qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:37:47Luc, vous êtes avec nous ?
00:37:49– Je suis avec vous.
00:37:50– La tradition, c'est de lancer le jingle.
00:37:52Alors, allez-y.
00:37:55– Les vraies voies Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:37:57– Non, non, non, attendez, attendez, attendez, attendez, sénateur.
00:38:00– Ce n'est pas moi.
00:38:00– Maxime, Maxime, on repart depuis le début.
00:38:03Donc Luc va nous lancer le jingle.
00:38:05Allez-y, Luc.
00:38:07– Qui-c'est-qui qui l'a dit, l'ânerie du juillet renouvelé ?
00:38:09– Mais c'est bon, je crois qu'on peut y aller.
00:38:12– Les vraies voies Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:16– Très bien, Luc.
00:38:17– Ah là là, ils sont bons, ils sont bons.
00:38:18Allez, qui-c'est-qui qui l'a dit, 3 points.
00:38:20Écoutez bien, Luc, je n'appelle jamais à augmenter mes impôts,
00:38:23je ne suis pas masochiste.
00:38:25– Alors, c'est un grand patron, ce n'est pas un politique,
00:38:27mais c'est très drôle.
00:38:29– Je sais.
00:38:31– Bon, on peut dire un grand patron, monsieur Michel ?
00:38:34– Non.
00:38:35– Xavier Daniel.
00:38:35– Bonne réponse.
00:38:37– Qui ?
00:38:37– Xavier Daniel.
00:38:39– D'accord.
00:38:39– Elle a fré, elle a tout compris.
00:38:41– Qui-c'est-qui qui l'a dit, à 1 point.
00:38:44– Oui, il a dit qu'il fallait aller en prison aussi.
00:38:46– Non, non, il n'a pas dit ça, il n'a pas dit ça.
00:38:48– Je ne sais pas si la France est heureuse à cette date,
00:38:50mais la francophonie, à coup sûr.
00:38:53Luc ?
00:38:56Allez, je vous aide, ça a été prononcé depuis le Canada.
00:38:58– C'est le Brésilien.
00:39:00– Emmanuel Macron.
00:39:00– Bonne réponse de Luc.
00:39:01– Là, je l'avais, celle-là, c'est incroyable.
00:39:03– Oui, on l'avait.
00:39:04– Il y a un autre réalisateur, Maxime, qui a fait une bêtise.
00:39:10C'était la bonne réponse, Maxime.
00:39:12Voilà, merci beaucoup.
00:39:13Question qui-c'est-qui qui l'a dit, 3 points, sur sa candidature à Matignon.
00:39:17« Si j'avais été un homme, j'aurais été reçu. »
00:39:19– C'est une femme.
00:39:20– Oui.
00:39:21– Merci, Philippe.
00:39:23– Luc ?
00:39:25– Eh bien, écoutez, si j'avais été un homme, j'aurais été reçu.
00:39:28C'est Luc de Veraci, d'Adatis.
00:39:30– Non, c'est Castex.
00:39:32– Mais non, aboyez, plus loin, plus grand, plus fort.
00:39:36– Ségolène ?
00:39:37– Ségolène, regarde.
00:39:39– De Ségolène.
00:39:40– Plus loin, plus grand.
00:39:41– Je ne comprends pas le plus grand, plus loin.
00:39:43– Non, c'est Cécile qui nous a voué.
00:39:46– Non, mais je disais plus loin dans le temps et plus grand parce qu'elle a été
00:39:51connue présidentielle.
00:39:52– Elle est très claire.
00:39:54– Oui, mais c'est Philippe, voilà.
00:39:56– Vous n'êtes pas câblé comme moi, c'est tout.
00:39:58– Qui c'est qui qui l'a dit à deux points ?
00:40:00« Mélenchon joue contre la gauche ».
00:40:02– Tout le monde, non ?
00:40:04Je plaisante.
00:40:06– Luc ? Non, c'est une femme.
00:40:08– Une femme ?
00:40:09– Carole Delga.
00:40:10– Bonne réponse de Virginie Calmet qui engrange deux points de plus.
00:40:13– C'est bien, c'est bien, c'est bien.
00:40:15Qui c'est qui qui l'a dit deux points ?
00:40:17« Il faut exproprier les actionnaires des grands groupes,
00:40:19il faut leur enlever leur pouvoir. »
00:40:21– Luc ?
00:40:23– Marie-Maud Brie ?
00:40:26– C'était ce matin sur Sud Radio.
00:40:28– Absolument.
00:40:30– C'est une porte-parole.
00:40:32– Elle est fille ?
00:40:34– Non, plus à gauche.
00:40:36– Plus à gauche qu'elle est fille, ça n'existe pas.
00:40:38– Sandrine Rousseau ?
00:40:40– Non, plus à gauche.
00:40:42– Arthaud ?
00:40:44– Bonne réponse de Céline Binière.
00:40:46J'en ai parlé durant le déjeuner.
00:40:48– De lutte ouvrière.
00:40:50– Je ne sais pas si elle est plus à gauche.
00:40:52– Oui, c'est à vous, c'est à moi.
00:40:55– Non, c'est à vous.
00:40:57– Qui c'est qui qui l'a dit à trois points sur le déficit public ?
00:40:59« Les élus locaux méritent de l'écoute et du respect. »
00:41:01C'est une ministre
00:41:03et elle est même déjà venue dans les vraies voix.
00:41:05– Absolument.
00:41:07– Luc ?
00:41:09– Madame Pannier-Runacher ?
00:41:11– Non, c'est une qui est restée aussi.
00:41:13– Elle était avec nous l'an dernier au salon de l'agriculture.
00:41:15– Ah ben, c'est...
00:41:17C'est...
00:41:19– C'est elle.
00:41:21– Bonne réponse de Philippe Bilger
00:41:23– Vous nous aidez beaucoup, vous êtes gentil.
00:41:25– Votre ami ministre du partenariat avec les territoires
00:41:27et de la décentralisation.
00:41:29Qui c'est qui qui l'a dit deux points sur l'appel entre
00:41:31Michel Barnier et Marine Le Pen ?
00:41:33Celle-ci est présidente d'un groupe important à l'Assemblée.
00:41:35Elle est inévitablement dans le jeu parlementaire.
00:41:37– Luc, c'est un ministre.
00:41:39– C'est un ministre, c'est un ministre.
00:41:41– Allez, je vous aide.
00:41:43Et maire d'une ville où Napoléon fit ses adieux ?
00:41:45– Un ministre à Mildelbe.
00:41:47– Non, pas ministre à Mildelbe, non.
00:41:49– Il est à la santé.
00:41:52– Evidemment, bien sûr,
00:41:54c'est Dariussec.
00:41:56Vous dites qu'il est à la santé.
00:41:58– Non, il y en a un autre.
00:42:00– Rousseau.
00:42:02– Valthou.
00:42:04– Il n'est plus à la santé.
00:42:06– Il y était.
00:42:08– Il a été remplacé par Madame Dariussec.
00:42:10– Je l'ai écrit quand j'ai lu Frédéric Valthou.
00:42:12J'ai mis directement...
00:42:14– Mais oui.
00:42:16– C'est qui qui a dit ça ?
00:42:18– C'est Frédéric Valthou.
00:42:21– Oui, c'était l'ancien.
00:42:23– Oui, oui.
00:42:25– C'est pas les amis.
00:42:27– Non, parce que t'as pas dit Valthou.
00:42:29– Allez, qui a gagné vite ?
00:42:31– Philippe Billiger, 8 points.
00:42:33– Bravo Philippe.
00:42:35– Bravo Philippe.
00:42:37Luc, Luc, Luc, on vous souhaite un très bon week-end.
00:42:39Merci d'avoir joué avec nous.
00:42:41Merci d'avoir participé aussi brillamment à cette émission.
00:42:43Sans vous, les amis,
00:42:45sans vous, cette émission n'existerait pas.
00:42:47Je parle de Luc, bien entendu.
00:42:49Mais non, ça va, je déconne.
00:42:51Merci, en tout cas, on fait une petite pause
00:42:53dans un instant.
00:42:55Le journal, la météo, et ce sera le coup de gueule
00:42:57de Philippe David sur...
00:42:59– Vous savez qu'on peut toucher 31 millions d'euros
00:43:01en France sur le dos du contribuable
00:43:03et sans rien faire.
00:43:05– Ça c'est bien, vous allez nous donner la méthode.
00:43:07Allez, à tout de suite.
00:43:19– Marcel Bois, autour de cette table, 3 talents.
00:43:23Tout le monde se regarde en disant de qui parle-t-on.
00:43:25Philippe Billiger, forcément.
00:43:27Jean-Michel Fauvergue, et bien non,
00:43:29Cendrille Virginie Calmel, ce n'est pas 2 ménibus.
00:43:31Ça fait 2 talents avec Philippe David.
00:43:33– Il n'y a pas 2 talents et 1 talent.
00:43:35– Ça, des talents, moi j'en ai.
00:43:37Les talents, c'est plutôt Philippe David.
00:43:39– Non, c'est plutôt l'estomac dans les talents.
00:43:41– Oui, c'est ça, oui.
00:43:43Ouh là là.
00:43:45– Un gozi, vous aviez faim, vous le disiez.
00:43:47Philippe Billiger, incroyable.
00:43:49Vous nous laissez des messages au 0800 10 300 300.
00:43:51Et on les écoute.
00:43:53– Alors, concernant les économies,
00:43:55il aurait été bien de réduire le gouvernement
00:43:57à 16 ministres
00:43:59et pas à tous ces secrétaires d'État.
00:44:01Et puis, moi, je ne me sens pas responsable de la dette.
00:44:03Je n'ai pas de gros revenus,
00:44:05j'ai toujours payé des impôts.
00:44:07Mais on sait pour qui.
00:44:09Alors aussi, on sait, les niches fiscales,
00:44:11427,
00:44:13160 milliards de fraude,
00:44:15en dehors de la fraude
00:44:17de la sécurité sociale.
00:44:19Donc, oui, en effet,
00:44:21là, on est dans une situation
00:44:23qui n'est pas très facile
00:44:25pour la petite classe moyenne
00:44:27qui se voit un peu plus
00:44:29tomber.
00:44:31– Vrai sujet, les États-Unis, 15 ministres,
00:44:33350 millions d'habitants,
00:44:35la France, 40.
00:44:37– Je sais que vous aimez bien cet argument.
00:44:39On vous a déjà répondu à l'époque.
00:44:41Mais il n'est pas interdit de répéter,
00:44:43même si on n'espère pas
00:44:45convaincre.
00:44:47Mais je trouve
00:44:49que notre auditrice
00:44:51a raison sur l'importance des fraudes
00:44:53et, bien sûr,
00:44:55sur le fait que la situation
00:44:57est difficile, pardon de
00:44:59tomber dans ses banalités,
00:45:01mais elle-même énonce des évidences.
00:45:03– Et quand elle dit, moi, j'ai toujours travaillé,
00:45:05j'ai toujours payé des impôts, je ne me sens pas responsable de la dette,
00:45:07elle a raison aussi, non ?
00:45:09– C'est vrai qu'il y a eu des choix politiques.
00:45:11Les États-Unis n'ont pas forcément envie, aujourd'hui,
00:45:13de payer pour des choix politiques
00:45:15qu'ils ne partagent pas
00:45:17ou sur lesquels ils ne se sentent pas comptables.
00:45:19Mais je reviendrai sur ce qu'on vient de dire.
00:45:21Ce n'est pas tant le nombre de ministres, moi,
00:45:23qui me surprend, c'est plutôt le fait
00:45:25de flécher des ministres dans des domaines
00:45:27d'incompétence. Et si je reprends Didier Migaud,
00:45:29il vient quand même
00:45:31de la Cour des comptes.
00:45:33C'est quand même un homme plutôt du chiffre
00:45:35et, on va dire, d'approche budgétaire.
00:45:37Et je trouve particulièrement étonnant
00:45:39de le retrouver à la justice
00:45:41qui, sans lui faire offense, ne semble pas être
00:45:43son terrain de jeu de prédilection.
00:45:45Et c'est quand même un peu le sujet,
00:45:47c'est qu'on a passé notre temps à mettre
00:45:49des personnes dans des ministères,
00:45:51non pas sur leur domaine
00:45:53de prédilection, mais au contraire,
00:45:55dans des domaines où ils ne
00:45:57démontrent pas une connaissance particulière
00:45:59du sujet. – Qui va ralentir leur action.
00:46:01C'est le temps d'intégrer tout ça, forcément.
00:46:03– Ou qui va laisser l'administration gouverner.
00:46:05Et à ce moment-là, les Français se disent
00:46:07droite ou gauche, c'est la même chose, c'est l'administration
00:46:09qui pilote. – Il n'est pas complètement
00:46:11étranger au droit, tout de même.
00:46:13– Bien sûr, bien sûr.
00:46:15– Jean-Michel Fouvergue ? – Ça me rappelle un mot
00:46:17du maire
00:46:19d'Issy-les-Moulineaux
00:46:21qui avait eu le prix de l'humour et
00:46:23il parlait des ministres de la justice.
00:46:25– Santini ? – Santini, il parlait des ministres de la justice.
00:46:27Il disait que Saint-Louis rendait la justice
00:46:29sous un chêne et Arpaillanges,
00:46:31qui était le ministre de la justice
00:46:33de l'époque, rendait la justice comme un gland.
00:46:35– Il avait gagné le prix
00:46:37de l'humour politique, d'ailleurs.
00:46:39– Ça serait difficile
00:46:41de dire ça aujourd'hui, et c'est pour ça
00:46:43que je ne le dis pas.
00:46:45Non, ce que je voulais
00:46:47dire pour réagir à ce que disait
00:46:49l'auditrice, c'est que bien sûr
00:46:51elle a raison, elle ne se sent pas responsable.
00:46:53Mais il m'a semblé
00:46:55que
00:46:57l'effort serait
00:46:59de plutôt
00:47:01diriger
00:47:03l'ensemble
00:47:05de notre richesse.
00:47:07Donc si c'est
00:47:09fait comme ça,
00:47:11moindre mal,
00:47:13mais c'est surtout
00:47:15des économies à faire.
00:47:17Aujourd'hui, il faut quand même se rendre compte,
00:47:19certes, on ne se sent pas responsable
00:47:21de notre pays, mais il faut quand même
00:47:23se rendre compte que c'est un des pays
00:47:25qui donne le plus et sur lesquels
00:47:27il y a plus de subventions
00:47:29dans tous les domaines.
00:47:31C'est vrai qu'à un certain moment,
00:47:33on profite aussi de ça.
00:47:35Beaucoup d'aide. Merci beaucoup.
00:47:37Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:39Oui, on peut détourner
00:47:41beaucoup d'argent de l'État, mais sans aucun contrôle.
00:47:43Je dois dire que moi, ça me fait vraiment envie.
00:47:45Ah, il est content de râler. Il est content,
00:47:47ça le dépend.
00:47:49Il râle davantage
00:47:51qu'il n'est enthousiaste.
00:47:53Oui, ça dépend. Il est enthousiaste
00:47:55quand il est au bureau, dès qu'il y a de la nourriture.
00:47:57Alors là, il est content.
00:47:59Pour lui-même, il est à fait content.
00:48:01J'allais dire qu'il remue, mais je ne vais pas le dire.
00:48:03Allez, on fait une petite pause.
00:48:05Et on est ensemble jusqu'à 19h.
00:48:07Soyez les bienvenus, c'est vendredi.
00:48:09On se détend, tout va bien.
00:48:11Sud Radio, parlons vrai.
00:48:13Parlons vrai.
00:48:15Les vraies voix Sud Radio,
00:48:1717h-19h, Philippe David,
00:48:19Cécile de Ménibus.
00:48:21On ne sait pas ce que vous faites
00:48:23si vous êtes dans votre voiture, encore au bureau.
00:48:25Mais si vous avez des gâteaux,
00:48:27apportez-nous-les.
00:48:29S'il vous plaît, allez-nous.
00:48:31On a faim avec Philippe Bilger.
00:48:33On a très faim.
00:48:35La nourriture intellectuelle,
00:48:37ça va un temps.
00:48:39C'est l'heure du goûter, 18h16.
00:48:41Avec Jean-Michel Fauvergne.
00:48:43Vous avez faim, Jean-Michel ?
00:48:45Non, moi ça va.
00:48:47Virginie Calmel, vous avez faim ?
00:48:49J'ai toujours un petit creux.
00:48:51Un petit peu de chocolat, un peu de douceur.
00:48:53Mais vous qui planquez toujours de la bouffe,
00:48:55vous avez tout mangé.
00:48:57Allez, tout de suite le coup de gueule de Philippe David.
00:48:59Les Vrais Voix Sud Radio.
00:49:01Et comme d'habitude,
00:49:03je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:49:05Et aujourd'hui, ce sera un village où,
00:49:07face à l'église, se trouve l'antenne locale
00:49:09des finances publiques. Pourquoi ?
00:49:11Parce qu'à l'heure où on nous parle d'une nouvelle augmentation
00:49:13des impôts, alors que nous sommes le pays le plus taxé
00:49:15au monde, j'ai vu rouge en apprenant
00:49:17une info ce matin. Dans les Yvelines,
00:49:19les forces de l'ordre, en enquêtant sur les comptes
00:49:21d'un trafiquant de drogue qu'elles avaient interpellé,
00:49:23ont découvert une escroquerie
00:49:25aux comptes personnels de formation
00:49:27qui est estimée à au moins, accrochez-vous bien,
00:49:2931 millions d'euros.
00:49:31Oui, vous avez bien entendu, votre autoradio
00:49:33est bien réglée, ou votre enceinte connectée,
00:49:35selon votre manière d'écouter Sud Radio,
00:49:37des truands ont pu détourner
00:49:39au moins 31 millions d'euros,
00:49:41sans le moindre problème,
00:49:43en créant notamment des centaines d'entreprises
00:49:45bidons qui n'étaient que des prête-noms,
00:49:47des coquilles vides qui ont faussement formé
00:49:49des gens, mais bien évidemment en touchant l'argent,
00:49:51et a priori, sans jamais
00:49:53être contrôlés sur les formations dispensées.
00:49:55Il va être compliqué de retrouver
00:49:57les sommes détournées, puisque ces sommes colossales
00:49:59étaient rapidement blanchies pour éviter
00:50:01d'être saisies. On apprend par la même
00:50:03occasion que ce système n'est pas le premier
00:50:05organisé par des trafiquants de drogue
00:50:07pour détourner des aides publiques. Pour que la fête
00:50:09soit complète, ces mêmes trafiquants ont fait
00:50:11des fraudes à la sécurité sociale,
00:50:13bref, aucune raison de se gêner avec un Etat
00:50:15si généreux avec notre argent. Pour conclure,
00:50:17on comprend mieux pourquoi nos finances
00:50:19publiques sont sur de si mauvais rails,
00:50:21puisqu'elles sont gérées de manière stupéfiante.
00:50:25Ça n'a rien à voir avec votre
00:50:27entreprise de formation,
00:50:29ma chère Virginie,
00:50:31qui est d'une parfaite intégrité et compétence.
00:50:33Oui, nous sommes certifiés
00:50:35qu'Aliopie, nous sommes contrôlés, et
00:50:37heureusement, pour atténuer un peu le propos
00:50:39de notre ami Philippe David,
00:50:41l'Etat fait quand même
00:50:43diligence pour vérifier, parce que
00:50:45il est vrai que dans le monde de la formation,
00:50:47il y a eu un certain nombre d'abus.
00:50:49Et effectivement, heureusement,
00:50:51il y a quand même des contrôles qui sont faits.
00:50:53Mais le drame derrière tout ça,
00:50:55c'est que c'est ce logiciel
00:50:57de « on aide, on subventionne »
00:50:59qui fait qu'il y a forcément des petits malins
00:51:01à certains moments, qui s'engouffrent
00:51:03dans les brèches. Excellente série
00:51:05pour revenir à notre
00:51:07ami Cécile, d'argent et de sang.
00:51:09Génial !
00:51:11Qu'on peut recommander à tous
00:51:13nos auditeurs. Mais voilà,
00:51:15c'est typiquement comment, à certains moments,
00:51:17des gens mal intentionnés détournent.
00:51:19Et c'est vrai que ça prend énormément
00:51:21de temps. Donc lutter contre la fraude
00:51:23reste, et ça c'est sûr,
00:51:25une source
00:51:27d'économie pour l'Etat
00:51:29majeure. Et je ne comprends pas
00:51:31au XXIe siècle, avec autant
00:51:33de moyens numériques, qu'on ne
00:51:35développe pas davantage
00:51:37cette lutte contre la fraude dans tous les domaines.
00:51:3931 millions d'euros, comment est-ce qu'on arrive
00:51:41à détourner une telle somme ?
00:51:43L'argent et le sang, c'est bien l'escroquerie
00:51:45avec le CO2, c'est ça ?
00:51:47Avec Ramzy, oui.
00:51:49Ramzy et Vincent Lindon.
00:51:51Excellente série.
00:51:53Oui, il y a ça, effectivement, vous avez
00:51:55tout à fait raison.
00:51:57C'est extraordinaire.
00:51:59Il y a aussi le fait que...
00:52:01Je vous arrête, vos collègues sont déjà à 31 millions d'euros.
00:52:03Ils enquêtent depuis un an et demi. On va peut-être avoir plus.
00:52:0531 millions d'euros, c'est acquis.
00:52:07Il y a aussi le fait banal, mais qui se répète
00:52:09souvent, et que moi j'ai vécu
00:52:11en tant que policier, d'arrêter
00:52:13des gens, des trafiquants,
00:52:15qui bénéficient de RSA,
00:52:17qui bénéficient d'un certain nombre de choses
00:52:19sur lesquelles on ne peut pas,
00:52:21même en intervenant, on ne peut pas arrêter
00:52:23cette manne financière-là.
00:52:25On ne pouvait pas arrêter. Alors j'espère que ça a changé depuis.
00:52:27Mais c'est aussi
00:52:29cette escroquerie du quotidien
00:52:31qui fait que
00:52:33on peut aussi se retrouver dans le rouge.
00:52:35Et à un certain moment, il faut remettre, et vous avez raison,
00:52:37les pendules à l'heure et
00:52:39à l'église, au centre du village, comme vous aimez à le dire.
00:52:41Philippe.
00:52:43On ne peut qu'être d'accord, mais
00:52:45où je rejoins Virginie,
00:52:47quel que soit le dispositif,
00:52:49il y a toujours des esprits et des
00:52:51malhonnêtetés très ingénieuses
00:52:53qui trouvent des failles.
00:52:55C'est évident.
00:52:57Mais surtout, comment, il n'y a aucun contrôle sur de telles sommes.
00:52:59Il y a des centaines de boîtes qui sont des coquilles vides, et on ne va pas regarder.
00:53:01Surtout dans le public.
00:53:03Vous déclarez votre TVA
00:53:05avec un jour de retard, vous avez 10% de pénalité.
00:53:07Pendant le Covid, rassurez-vous,
00:53:09le quoi qu'il en coûte a bénéficié
00:53:11à certains bargoulins
00:53:13qui se sont engouffrés dans la brèche.
00:53:15On est bien d'accord.
00:53:17Tout de suite, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:53:19Ensemble, c'est correct !
00:53:21Je vais te dire, c'est sérieux,
00:53:23c'est même grave.
00:53:25Vous posez les bonnes questions. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
00:53:27Je pense que votre question est idiote.
00:53:29Ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer.
00:53:31Le tour de table de l'actualité.
00:53:33Et Philippe Bilger,
00:53:35une très belle biographie d'Arnaud Tessier.
00:53:37Ah oui, un monument,
00:53:39un livre qui fait
00:53:41600 pages à peu près.
00:53:43Non pas pour la première fois,
00:53:45parce que
00:53:47De Gaulle a bénéficié
00:53:49de beaucoup de biographies,
00:53:51parfois trop agéographiques.
00:53:53Là, elle est évidemment
00:53:55très admirative,
00:53:57mais je n'ai jamais mieux compris
00:53:59comment on pouvait
00:54:01admirer profondément
00:54:03la personnalité
00:54:05historique de De Gaulle
00:54:07et pour deux raisons fondamentales.
00:54:09On raconte bien
00:54:11comment,
00:54:13dès le début, De Gaulle,
00:54:15alors qu'il n'était rien,
00:54:17a été inspiré par une sorte
00:54:19de vision
00:54:21incroyablement volontariste
00:54:23et personnelle
00:54:25de l'armée, de l'art militaire
00:54:27et de la France.
00:54:29Et la seconde observation que je veux faire,
00:54:31c'est que la lutte qu'il a menée
00:54:33contre les Anglais,
00:54:35par exemple, avant de devenir
00:54:37évidemment le responsable
00:54:39du redressement de la France en 58,
00:54:41a toujours été
00:54:43motivée par l'obsession
00:54:45de la France contre tous
00:54:47ceux qui voulaient la noyer
00:54:49dans des conglomérats
00:54:51d'une certaine manière
00:54:53où elle n'aurait plus existé.
00:54:55Je vous recommande ce magnifique livre.
00:54:57Jean-Michel Fauvergue,
00:54:59admirateur de De Gaulle, vous ou pas ?
00:55:01Oui, bien sûr, de son histoire,
00:55:03de l'homme politique qu'il a été,
00:55:05sans doute,
00:55:07de ce qu'il a fait,
00:55:09sans oublier, quand même,
00:55:11à un certain moment,
00:55:13les sourceaux et les
00:55:15revoltages qu'il a eus aussi, en particulier
00:55:17sur l'Algérie,
00:55:19parce que ça fait partie de l'histoire aussi,
00:55:21effectivement, et la manière
00:55:23dont il a monté
00:55:25au plus haut, à partir de 58,
00:55:27la France, qui était aussi
00:55:29ruinée à cette époque-là.
00:55:31Et les finances publiques ont été rétablies,
00:55:33il faut le savoir.
00:55:35La fille de pied noir que je suis
00:55:37a toujours un regard
00:55:39partagé.
00:55:41C'est la partie sombre des hommes d'État.
00:55:43Voilà, mais comme vous venez de le dire
00:55:45très bien, c'était un homme d'État.
00:55:47Et aujourd'hui,
00:55:49ça nous fait rêver d'avoir le charisme,
00:55:51la vision et surtout la hauteur
00:55:53d'un homme d'État.
00:55:55On a quand même le sentiment qu'on en croise
00:55:57un peu moins souvent.
00:55:59Votre tour de table, Virginie Calmel,
00:56:01je pense que si on faisait un sondage, j'aurais 100% d'oui.
00:56:03Et si on baissait les impôts ?
00:56:05Oui, alors j'avais envie de vous parler
00:56:07de ça parce que j'en ai
00:56:09un peu marre de constater qu'en fait,
00:56:11en France, dès qu'on parle de finances
00:56:13publiques à rétablir, la
00:56:15première et immédiate proposition,
00:56:17c'est d'augmenter les impôts.
00:56:19C'est insupportable, c'est
00:56:21agaçant et surtout, c'est
00:56:23contre-productif parce qu'un économiste
00:56:25américain du nom de l'affaire
00:56:27a quand même expliqué très clairement
00:56:29je ne sais pas si vous connaissez cette fameuse
00:56:31courbe qui est en forme
00:56:33d'ovoïde qui montre la
00:56:35corrélation entre les recettes
00:56:37perçues par l'État et l'évolution
00:56:39du taux d'impôt. Alors il est évident
00:56:41que plus le taux est bas, plus les recettes sont
00:56:43basses au démarrage.
00:56:45Plus vous augmentez le taux, plus les recettes
00:56:47augmentent jusqu'à un point
00:56:49d'inflexion où là, on constate
00:56:51que parce que le taux devient trop
00:56:53élevé, évidemment, finalement
00:56:55les recettes chutent.
00:56:57Et c'est exactement là qu'en est la France.
00:56:59C'est-à-dire qu'à force...
00:57:01Mais bien sûr, trop d'impôt tue l'impôt,
00:57:03l'affaire l'a démontré et la
00:57:05courbe baisse. Ça veut dire que
00:57:07si demain, pour une raison quelconque,
00:57:09le gouvernement qui ne ferait pas
00:57:11les économies attendues, et Dieu sait
00:57:13et nous le savons tous qu'il y a beaucoup
00:57:15encore d'argent public mal fléché,
00:57:17mal utilisé et qui
00:57:19pourrait donner lieu
00:57:21à des vraies réductions de dépenses.
00:57:23Mais si on augmentait les impôts,
00:57:25non seulement tous les français seraient mécontents,
00:57:27mais on aurait moins de recettes
00:57:29fiscales parce qu'on a atteint
00:57:31un point inégalé dans le monde.
00:57:33Donc c'est insupportable
00:57:35et pourtant Dieu sait que
00:57:37je donne à Michel Barnier
00:57:39mon amitié républicaine
00:57:41et des républicains
00:57:43mais franchement, commencez par dire
00:57:45on va regarder l'augmentation des impôts
00:57:47c'est insupportable, contre-productif
00:57:49et franchement, à part faire
00:57:51plaisir, une fois encore, en parlant
00:57:53de justice fiscale
00:57:55aux extrêmes gauchistes qui pensent que
00:57:57en prenant aux riches, ils vont être moins
00:57:59pauvres, c'est une hérésie
00:58:01et il faut absolument travailler sur la
00:58:03baisse de dépenses publiques.
00:58:05J'ai beaucoup aimé votre point de vue Virginie, d'abord
00:58:07parce qu'il est très clair, même pour
00:58:09quelqu'un qui n'est pas un spécialiste
00:58:11de la chose fiscale,
00:58:13et surtout parce que vous montrez bien
00:58:15que derrière l'apparente
00:58:17égalité qui consiste
00:58:19à augmenter les impôts
00:58:21en espérant que
00:58:23en réalité, les riches seront
00:58:25plumés, on aboutit à
00:58:27un désastre collectif.
00:58:29Jean-Michel Fauvert, comme disait Clément Sault,
00:58:31la France est un pays très fertile, on y plante
00:58:33des fonctionnaires, on y pousse des impôts ?
00:58:35Je pense que
00:58:37oui, je suis assez d'accord
00:58:39avec tout ce qui a été dit, mais on est
00:58:41dans une situation dégradée,
00:58:43on le sait, on est
00:58:45sous surveillance de l'Union
00:58:47Européenne, moi je pense
00:58:49qu'il faut... Et peut-être bientôt du FMI ?
00:58:51Et peut-être bientôt du FMI,
00:58:53oui, ce qui est pire, je pense
00:58:55qu'il faut voir sur
00:58:57les économies que l'on peut
00:58:59faire, et je pense qu'on en a discuté
00:59:01tout à l'heure, il y a des pistes, on peut
00:59:03voir ça, et puis n'oublions pas
00:59:05que la France est le pays
00:59:07où on redistribue le plus, donc à un
00:59:09certain moment, je pense...
00:59:11Et où la pauvreté augmente le plus, généralement.
00:59:13Oui, mais...
00:59:15...
00:59:17...
00:59:19...
00:59:21...
00:59:23...
00:59:25...
00:59:27...
00:59:29...
00:59:31...
00:59:33...
00:59:35...
00:59:37Très voix Sud Radio, 17h19h,
00:59:39Philippe David, Cécile
00:59:41de Ménibus.
00:59:43Ça va, Philippe David ?
00:59:45Ah ben ça va très bien ! Sauf que j'ai 31 millions d'euros
00:59:47en travers de la gorge, j'ai dis y a 5 minutes mais
00:59:49pas vous ? Ben une broutille, une broutille.
00:59:51Vous n'avez pas en travers de la gorge ?
00:59:53Ben si ! Qu'est-ce que je vous dis ? De toute façon on n'y peut rien.
00:59:55Mais mon petit doigt que ces 31 millions d'euros,
00:59:57on va entendre encore plus dans quelques instants !
00:59:59En travers de la bourse, en tout cas !
01:00:01Oh ! Pas mal ! Philippe Billger avec
01:00:03nous, Jean Michel Fauberg et Virginie Calmels.
01:00:05Et avec vous, votre retour de table Jean-Michel Fauvergue sur le retour du délit d'étranger en situation irrégulière est une mauvaise idée.
01:00:12Ah non, je n'ai pas dit que c'était une mauvaise idée, j'ai dit est-ce une bonne idée.
01:00:15Ah d'accord.
01:00:15En fait c'est une mauvaise idée.
01:00:17Voilà.
01:00:17La contradiction.
01:00:20Il faut savoir déjà pourquoi ça a été supprimé.
01:00:22Ça a été supprimé en 2012, vous le savez, par Valls qui a déposé un projet de loi.
01:00:26Mais à l'époque c'était puni de un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende que d'être étranger en situation irrégulière sur le territoire national.
01:00:35Ça a été supprimé parce qu'il y a eu plusieurs arrêts de la cour de justice de l'Union Européenne qui interdisait de mettre en garde à vue des étrangers qui étaient en situation irrégulière sur le territoire national et qui n'avaient pas fait d'autres délits.
01:00:48Et puis ça a été repris par des jugements de la cour de cassation, ce qui fait que la loi a dû se mettre au pas pour supprimer ce délit-là.
01:00:57Le plus important ce n'est pas ça.
01:00:59C'est de savoir le bilan que l'on peut faire quand il existait ce délit sur les expulsions d'étrangers en situation irrégulière.
01:01:07Et après, parce qu'après, quand on a supprimé le délit, il n'y a rien eu.
01:01:13Il y a eu la possibilité de travailler à l'administratif et de donner le pouvoir qu'avaient les juges, les données aux préfets, les données aux préfectures.
01:01:21Il y a eu beaucoup plus d'expulsions après qu'avant.
01:01:25Donc aujourd'hui, on est en train de vouloir redonner le pouvoir aux juges.
01:01:30Je ne suis pas persuadé que ça va arranger les choses.
01:01:45On voit que les juges ont péché là-dedans.
01:01:48Donc on va leur redonner un pouvoir qu'ils n'ont plus et qui est au niveau des préfectures.
01:01:54Moi, ce que je dis, c'est ne leur redonnons surtout pas ce pouvoir-là.
01:01:58Gardons-le au niveau des préfectures, au niveau de l'administratif et faisons en sorte que ça fonctionne mieux aujourd'hui.
01:02:05C'est là-dessus qu'il faut travailler.
01:02:08La problématique, c'est que c'est des espèces de marronniers qui reviennent toujours.
01:02:14C'est des artefacts politiques.
01:02:16Il y a une espèce de paresse intellectuelle à ne pas trouver les vraies solutions.
01:02:20De tous les camps, d'ailleurs, à ne pas trouver les vraies solutions.
01:02:24Il faut calmer le chaland, mais ça ne marchera pas, ça ne marchera plus.
01:02:27On est dans une espèce d'équipe de rugby qui se repasse le ballon de droite à gauche et de gauche à droite.
01:02:34C'est le cas de le dire, sans jamais marquer d'essai.
01:02:37Donc maintenant, marquons un peu des essais, expulsons et faisons-le de manière pragmatique.
01:02:42Philippe Bigère, il vaut mieux compter sur l'administration que sur les juges ?
01:02:45Je ne crois pas, Jean-Michel, que dans l'affaire terrible de Philippine, les juges aient commis une erreur.
01:02:51Même pas.
01:02:53Mais peu importe, votre raisonnement est très intéressant,
01:02:57puisque vous ne voulez pas qu'on fasse du séjour irrégulier à une infraction.
01:03:02J'aurais été en désaccord avec vous, mais à la réflexion,
01:03:07on peut s'inquiéter des juges d'aujourd'hui et des magistrats
01:03:12qui pourraient ne pas être aussi sévères que devrait l'impliquer cette infraction de base fondamentale.
01:03:20Virginie Calmel.
01:03:21Ce que j'aime bien dans la proposition de Jean-Michel Fauverg et dans son exposé,
01:03:25c'est qu'au fond, on sent bien qu'on ressort tout le temps les mêmes recettes.
01:03:29Et c'est un peu le drame de notre pays.
01:03:31C'est-à-dire qu'on est les champions de la reproduction,
01:03:34c'est peut-être le modèle ENA aussi qui conduit à ça,
01:03:37c'est-à-dire qu'on refait tout le temps les mêmes propositions,
01:03:41y compris quand ça n'a pas marché, ou y compris quand finalement,
01:03:44on a été en mesure de se dire qu'il fallait abolir et ainsi de suite, et ça revient.
01:03:49Je pense que le monde politique est sclérosé et dépassé.
01:03:53Le monde réel, économique et plus généralement des gens qui font,
01:03:58ils se rendent bien compte qu'aujourd'hui, il faut innover,
01:04:01il faut réfléchir à des nouvelles solutions, il faut changer de logiciel,
01:04:05il faut créer, il faut être imaginatif.
01:04:07Et y compris dans ce domaine-là,
01:04:09c'est pas avec des vieilles solutions éculées qui n'ont pas marché à une époque
01:04:13que soudain, on va résoudre nos problèmes.
01:04:15Donc réfléchissons au contraire à des nouveaux dispositifs,
01:04:19à des façons différentes.
01:04:20Je le disais tout à l'heure, inversons les valeurs,
01:04:23protégeons les victimes plutôt que les délinquants et les terroristes.
01:04:27Donc on a juste besoin à un moment donné de se poser,
01:04:30c'est pareil pour le budget,
01:04:31on reproduit d'une année sur l'autre les budgets,
01:04:34et à la marge, on fait 3 ou 4% d'économies.
01:04:36Faut repartir quasiment d'une page blanche et de se dire,
01:04:39recréons avec une vision l'arsenal juridique
01:04:43qui nous paraîtrait le plus intelligent.
01:04:46De même pour le budget,
01:04:47de même pour tout ce qui touche le code du travail.
01:04:50Je veux dire, on entasse, on entasse des nouvelles lois
01:04:53et puis une loi est supprimée,
01:04:55une autre est rajoutée,
01:04:56puis finalement 10 ans plus tard,
01:04:58on ressort la vieille qui avait été supprimée.
01:05:01Je trouve que c'est un peu sclérosant.
01:05:03Pour avoir ça, il faut une stabilité,
01:05:05ce qu'on n'a pas gouvernementale.
01:05:07C'est tout à fait vrai, chère Cécile,
01:05:08et il faut surtout une vision.
01:05:10Et moi, ce qui me frappe,
01:05:12c'est qu'aujourd'hui, on ne voit pas la vision,
01:05:14on ne voit pas quelle est la France
01:05:16dans laquelle on a envie de vivre demain,
01:05:18après-demain et à plus long terme.
01:05:20On a perdu cette notion de vision
01:05:22d'un projet d'ensemble qui doit être cohérent.
01:05:24Et mettre Migaud et Retailleau
01:05:26en porte-à-faux l'un vis-à-vis de l'autre
01:05:28me semble être le contraire
01:05:30d'une vision équilibrée
01:05:32de ce qu'il faut faire sur le terrain.
01:05:34La seule vision que nous ayons,
01:05:36c'est une vision de vie dont on ne veut pas.
01:05:38C'est-à-dire qu'on sait ce dont on ne veut pas
01:05:40mais on ne sait pas comment fabriquer ce qu'on veut.
01:05:42C'est ça le souci aussi, j'ai l'impression.
01:05:44Merci beaucoup pour ce tour de table
01:05:46de l'actuel. Tout de suite,
01:05:48l'info en plus de Félix Mathieu.
01:05:50Et l'enseigne de vêtements
01:05:52qui habille a été victime d'un détournement
01:05:54colossal de la part d'une de ses anciennes
01:05:56trésorières.
01:05:57L'enseigne de prêt-à-porter confirme à l'instant
01:05:59une fraude financière
01:06:01sophistiquée d'ampleur.
01:06:03L'ampleur, je vous laisse en juger,
01:06:05à 3 millions d'euros, d'après nos confrères
01:06:07de Radio France. Alors visiblement,
01:06:09la trésorière n'avait pas entendu le slogan maison.
01:06:11Ce qui habille, la mode à petit prix.
01:06:13Petit prix, ou gros lot en l'occurrence.
01:06:15L'ancienne trésorière
01:06:17a été interpellée au mois d'août par la police judiciaire
01:06:19même si on la prend maintenant.
01:06:21Elle sortait d'un jet privé à l'aéroport de
01:06:23Figari en Corse. Agée de 39 ans,
01:06:25elle s'était installée en Floride
01:06:27pour y travailler dans le luxe.
01:06:29C'est vrai qu'elle avait les moyens a priori. Elle est finalement
01:06:31mise en examen pour escroquerie
01:06:33en bande organisée. Grosso modo,
01:06:35elle aurait investi de l'argent au nom de
01:06:37Khabi. Sauf que quand l'enseigne a voulu
01:06:39récupérer sa mise à la banque, il n'y avait plus rien.
01:06:41Voilà, voilà. Khabi assure que cette
01:06:43mésaventure ne remet pas en cause
01:06:45sa solidité financière.
01:06:47Après tout, qui a jamais égaré 100 millions d'euros ?
01:06:49Vous savez, le coup de la liasse de billets
01:06:51dans la poche du jean au moment de la mettre
01:06:53dans la machine à laver.
01:06:55C'est une grosse liasse, 100 millions d'euros. La poche, elle va craquer.
01:06:57C'est dingue.
01:06:59On est parfois, j'ai honte de le dire,
01:07:01écartelés entre
01:07:03le scandale devant l'infraction
01:07:05et le détournement, et presque
01:07:07une très légère admiration
01:07:09sulfureuse pour quelqu'un
01:07:11qui a profité.
01:07:15Alors si je me permets
01:07:17de prendre la parole,
01:07:19j'entends bien ce que dit Philippe
01:07:21et je suis assez d'accord avec ça.
01:07:23C'est l'infraction
01:07:25et voilà.
01:07:27Et c'est tellement gros.
01:07:29100 millions.
01:07:31Par contre, ce qui est terrible,
01:07:33c'est qu'elle revienne
01:07:35et donc elle se fait gauler
01:07:37sur des internet.
01:07:39En fait,
01:07:41c'est cette espèce de sentiment
01:07:43d'impunité après avoir fait un bon coup.
01:07:45Au lieu de se faire
01:07:47sincèrement oublier
01:07:49loin de la France
01:07:51et limite dans un anonymat
01:07:53complet, elle voyage en jet privé
01:07:55elle revient en Corse
01:07:57On veut le faire savoir.
01:07:59C'est fou quand même.
01:08:01Il y a une forme de fierté
01:08:03et d'impunité assez étonnante.
01:08:05Eh bien dis donc,
01:08:07c'est qui chez nous à la compta ?
01:08:09Finalement, je me dis que
01:08:11les trafiquants de drogue à 31 millions d'euros
01:08:13il n'y a peut-être plus, c'est quand même des petits joueurs.
01:08:15Non ?
01:08:17On embrasse Philippe Vivès
01:08:19s'il est toujours avec nous.
01:08:21Il est peut-être parti en Corse ?
01:08:23Je ne sais pas.
01:08:25On en rigole mais
01:08:27ce n'est pas toujours très drôle.
01:08:29L'info plus de Félix Mathieu.
01:08:31Merci Félix, bon week-end.
01:08:33Dans un instant, le coup de projecteur des vraies voix.
01:08:35On fait une petite pause et merci de votre fidélité.
01:08:55David, Cécile de Ménibus.
01:08:57Les vraies voix jusqu'à 19h
01:08:59avec Philippe Bilger, avec Jean-Michel Fauvergue
01:09:01et Virginie Calmel.
01:09:03Ça va Futurae ? Virginie, ils sont bien vos petits étudiants ?
01:09:05Ça va très bien. D'ailleurs aujourd'hui,
01:09:07je faisais un petit discours à mes bachelors 1 et 2.
01:09:09Fraîchement sortis du baccalauréat.
01:09:11Heureux de retrouver
01:09:13les chemins de l'école vers de l'employabilité
01:09:15dans les métiers de demain.
01:09:17Et vous avez commencé comme ça, chers élèves ?
01:09:19C'est non, sans une certaine émotion.
01:09:21Non, non, c'est pas ça.
01:09:23J'espérais qu'aucun ne connaîtrait le chômage
01:09:25et que c'est ça que Futurae veut leur donner.
01:09:27C'est-à-dire des compétences
01:09:29attendues par les entreprises.
01:09:31Tout de suite, le coup de massue
01:09:33de Virginie.
01:09:35Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:37Les vraies voix Sud Radio
01:09:39Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:41À vendre.
01:09:43Liquidation totale avant fermeture.
01:09:45100% déstockage.
01:09:47Tout doit disparaître. Voici ce que l'on peut lire
01:09:49en lettres capitales sur les vitrines de nos commerces
01:09:51Pourtant si incontournable pour la vitalité
01:09:53de nos centres-villes.
01:09:55Le beurre, l'électricité, le fio, tout.
01:09:57Depuis mars-septembre,
01:09:59avec ma boulangerie, je ne peux même plus
01:10:01prendre de salaire.
01:10:03Je ne suis pas favorable à ce qu'on décale
01:10:05le remboursement des PGE.
01:10:07Je pense que ça n'est pas rendre service
01:10:09aux entreprises que d'étendre systématiquement
01:10:11la durée ou la maturité
01:10:13des prêts.
01:10:15Les commerçants ont le sentiment d'être délaissés.
01:10:17Une lame de fond qui atteint
01:10:19les centres-villes où
01:10:21les locaux sont vacants.
01:10:23Les boutiques
01:10:25c'est le
01:10:27exploit
01:10:29sur un an selon le tribunal du commerce
01:10:31de Bordeaux.
01:10:33Oui, alors parlons vrai. Est-ce que tout est fait
01:10:35pour défendre le petit commerce ? Et finalement
01:10:37est-ce que les principaux responsables, ce sont pas
01:10:39les consommateurs qui boudent
01:10:41les petits commerces pour préférer acheter
01:10:43par exemple sur internet ? Et à cette question
01:10:45les petits commerces sont-ils en danger ?
01:10:47Et tous à 95% voulaient réagir.
01:10:49Manu, attend vos appels au 0826 300 300.
01:10:51Et Philippe Coy est avec nous
01:10:53élu commerce de la CCI Pau Béarn
01:10:55et délégué de la CCI Nouvelle-Aquitienne
01:10:57et président, vous les connaissez, des Buralistes de France.
01:10:59Philippe Coy, merci d'avoir accepté notre
01:11:01invitation. Philippe, avec
01:11:03cette succession de petits commerces
01:11:05aujourd'hui qui baissent le rideau.
01:11:07Alors une fois qu'on a
01:11:09évidemment déploré
01:11:11la disparition de ces petits
01:11:13commerces et les tragédies
01:11:15parfois que ces disparitions
01:11:17entraînent
01:11:19je me demande au fond
01:11:21s'il n'y a pas de la part
01:11:23de la France
01:11:25prétendue élitaire
01:11:27une sorte de mépris pour
01:11:29ces commerces fondamentaux
01:11:31qui assurent notre quotidienneté
01:11:33mais qui ne relèvent
01:11:35pas évidemment des grandes masses
01:11:37capitalistiques
01:11:39et je vois
01:11:41quelque chose
01:11:43mais
01:11:45mais
01:11:47mais
01:11:49une sorte
01:11:51de
01:11:53une chance
01:11:55une
01:11:57un service à protéger
01:11:59on y voit au fond presque
01:12:01une utilité à mépriser.
01:12:03Virginie Calmes qui a été élue locale.
01:12:05Oui, pas tout à fait d'accord avec Philippe Bilger
01:12:07parce que je pense que beaucoup
01:12:09au contraire de Français
01:12:12qui sont heureux d'avoir du commerce de proximité
01:12:14du petit commerce, au contraire les territoires
01:12:16ruraux se plaignent de la fermeture
01:12:18justement de ce qui fait le poumon
01:12:20d'une ville, moi je vois plutôt
01:12:22les conséquences de certaines politiques
01:12:24menées par certains maires
01:12:26et notamment les écologistes
01:12:28si je prends un exemple que je connais bien qui est Bordeaux
01:12:30c'est qu'à force de vouloir
01:12:32absolument
01:12:34piétoniser
01:12:36qu'il n'y ait plus du tout de véhicules
01:12:38et bien le drame si vous regardez Bordeaux
01:12:40c'est qu'il est très facile de sortir
01:12:42d'une ville comme Bordeaux, bon Paris
01:12:44ça devient un peu la même chose, il y a beaucoup
01:12:46d'axes pour sortir de la ville
01:12:48et vous n'avez quasiment plus d'axes
01:12:50pour rentrer dans la ville
01:12:52et le drame c'est que vous avez des rues
01:12:54entières qui sont piétonnes
01:12:56qui sont vraiment, qui accueillent
01:12:58beaucoup de petits commerces
01:13:00où finalement les habitants notamment
01:13:02de la périphérie urbaine qui avant
01:13:04venaient faire leurs courses dans les petits commerces
01:13:06et notamment en province vous avez
01:13:08une vraie dynamique le samedi
01:13:10et bien ils ne vont plus
01:13:12dans les centres-villes parce que
01:13:14c'est trop contraignant en termes de
01:13:16locomotion et là je pense
01:13:18que c'est pas du mépris pour les petits commerçants
01:13:20c'est malheureusement qu'ils se
01:13:22sentent plus accueillis et plus
01:13:24en mesure de se déplacer facilement
01:13:26Jean-Michel Fauvergarde
01:13:28Un tour de table d'abord avec vous dans deux secondes
01:13:30Philippe Coy, on fait juste le tour de table
01:13:32Oui et rajoutons aussi
01:13:34des problématiques effectivement
01:13:36des problématiques d'énergie, elles sont peut-être
01:13:38plus d'actualité ou pas
01:13:40C'est la répercussion
01:13:42des dettes
01:13:44de ce qu'il y a eu, les dettes qui sont accumulées etc
01:13:46il y a aussi un problème de main-d'oeuvre
01:13:48on parlait des restaurants
01:13:50il y a un problème de main-d'oeuvre où les restaurateurs
01:13:52n'arrivent pas à récupérer
01:13:54mais je suis assez d'accord
01:13:56avec tout ce qui a été dit, c'est-à-dire que
01:13:58toutes ces hyper... et c'est peut-être
01:14:00la conséquence d'une quarantaine d'années
01:14:02de politique là-dessus
01:14:04les hypermarchés
01:14:06les centres commerciaux
01:14:08qui sont en limite des villes
01:14:10ça a tué les cœurs des villes
01:14:12malgré, je le précise, qu'il y a eu des plans
01:14:14ces derniers temps
01:14:16pour essayer
01:14:18de relancer les cœurs des villes avec des financements
01:14:20en particulier, visiblement
01:14:22ça fonctionne plus ou moins bien
01:14:24Philippe Coy, on vous connaît bien
01:14:26sur Sud Radio, vous occupez
01:14:28notamment des buralistes, est-ce que vous
01:14:30constatez ça ?
01:14:32C'est le premier commerce de proximité en France
01:14:34Absolument, est-ce que vous constatez
01:14:36ce drame des dépôts de bilan à répétition
01:14:38dans les centres-villes, comme vous êtes
01:14:40partout en France, du nord au sud
01:14:42et de l'est en ouest ?
01:14:44Merci d'abord de me donner
01:14:46l'occasion de parler du commerce de proximité
01:14:48dans sa totalité, ça fait des années
01:14:50que je milite auprès du monde consulaire
01:14:52pour le défendre, le représenter
01:14:54et j'ai entendu plein de choses mais
01:14:56il y a d'abord, dans le commerce indépendant
01:14:58la première des difficultés, c'est qu'on est
01:15:00indépendant face aux difficultés
01:15:02et malgré l'organisation que met
01:15:04le monde consulaire, toute
01:15:06la myriade de petits commerçants
01:15:08a du mal à se fédérer, a du mal
01:15:10à se faire entendre, donc c'est déjà
01:15:12dans un débat
01:15:14général, la grande distribution
01:15:16pèse plus, fait plus
01:15:18fléchir la décision politique
01:15:20que le petit indépendant et
01:15:22on le sait, souvent nous sommes
01:15:24catalogués auprès des élus comme des
01:15:26râleurs, des insatisfaits et donc
01:15:28pas d'oreilles attentives, sauf qu'aujourd'hui
01:15:30on s'aperçoit que ce commerce de proximité
01:15:32c'est le lien indispensable
01:15:34au bien vivre ensemble, qu'on parle
01:15:36de zone urbaine, de quartier
01:15:38de ruralité et
01:15:40j'ai trop mal au ventre quand je vois aujourd'hui
01:15:42bon nombre de commerces tout type
01:15:44qui ferment et les habitants me dire
01:15:46oh c'était bien d'avoir l'épicier à côté
01:15:48oh c'était bien d'avoir ce boucher
01:15:50mais le A c'était bien, est-ce que vous y alliez ?
01:15:52Non, on est très
01:15:54content d'aller faire ces courses en périphérie
01:15:56et finalement on va se dépanner
01:15:58mais un commerçant ne peut pas vivre du dépannage
01:16:00Madame Kamenetz vient de dire, le samedi
01:16:02c'est magique, mais la semaine elle fait 7 jours
01:16:04elle ne fait pas le samedi et le lundi
01:16:06je vends à qui ? Je paye mes charges à qui ?
01:16:08Et puis dans le centre-ville, tous les
01:16:10centres-villes, le prix du loyer
01:16:12aujourd'hui est un vrai enjeu
01:16:14comment on peut faire face entre les charges
01:16:16énergétiques, les charges locatives
01:16:18tout cela c'est des choses à mettre
01:16:20sur la table, alors il y a plein de plans
01:16:22il y a le conseil national du commerce qui vient d'être
01:16:24créé d'ailleurs par Olivia Grégoire
01:16:26qui était jusqu'à il n'y a pas très longtemps
01:16:28ministre du commerce et des PME
01:16:30je crois qu'il y a un plan d'urgence à avoir
01:16:32dans la concertation avec
01:16:34le commerce de proximité qui fait
01:16:36le lien avec les habitants
01:16:38et puis il y a un point que je souhaite
01:16:40aborder aussi parce que c'est la zone
01:16:42grise que personne ne dit
01:16:44c'est que pour faire du commerce
01:16:46notamment en centralité, il vous faut
01:16:48des clients, alors il y a bien évidemment
01:16:50l'accès avec les piétonisations
01:16:52il faut piétoniser
01:16:54il faut arboriser, mais on ne vient plus
01:16:56avec les voitures, mais aussi
01:16:58l'habitat qui se vide dans les centres-villes
01:17:00je peux parler de ce que je connais à Pau
01:17:02il y a 1000 logements
01:17:04de vide, ça ne se voit pas
01:17:06les immeubles sont toujours là
01:17:08mais il n'y a plus les habitants, alors pour faire vivre
01:17:10ces commerces de pied d'immeuble, il faut bien
01:17:12là aussi de l'animation et des résidents
01:17:14c'est vrai
01:17:16merci beaucoup en tout cas Philippe
01:17:18c'est toujours très clair avec vous, Philippe Coil
01:17:20élu commerce à la CCI de Pau-Béarn
01:17:22et délégué de la CCI
01:17:24Nouvelle-Aquitaine et président des
01:17:26Buralistes de France, et vous les embrassez bien
01:17:28pour nous, ces commerçants
01:17:30merci beaucoup d'avoir été avec nous, merci Philippe Bilger
01:17:32merci Jean-Michel Fauverg
01:17:34merci Virginie Kalmel
01:17:36c'est vraiment toujours un bonheur
01:17:38de vous avoir le vendredi, c'est comme
01:17:40c'est un peu une récréation
01:17:42qu'est-ce que vous en pensez, qu'est-ce qu'il en pense
01:17:44notre réalisateur préféré
01:17:46Maxime
01:17:48que du bien
01:17:50vous n'avez pas mis de micro Maxime
01:17:52vous n'avez pas mis de micro aujourd'hui
01:17:54il est derrière l'écran
01:17:56c'est sûr que c'est très compliqué
01:17:58donc on en profite pour remercier Maxime
01:18:00on embrasse Emmanuel bien entendu
01:18:02on embrasse Justine, Aude
01:18:04et toute l'équipe des Vrais Bois
01:18:06pour cette semaine encore passée
01:18:08on vous retrouve lundi, alors je viendrai
01:18:10de Saint Raphaël, j'espère être à l'heure
01:18:12j'espère aussi
01:18:14avec un bronzage
01:18:16on embrasse Philippe, David
01:18:18on vous retrouve demain, lundi
01:18:20avec vous à partir de 17h
01:18:22et on a tout de suite Alexandre Priam, salut Alex
01:18:24salut tout le monde
01:18:26salut les Vrais Bois
01:18:28je suis comme Antoine Dupont à Los Angeles
01:18:30exceptionnellement
01:18:32quel est le menu du rugby ce soir
01:18:34eh oui, on suit Antoine Dupont évidemment
01:18:36puisqu'il est en stage actuellement
01:18:38du côté d'une franchise de NFL
01:18:40on en parlera bien ce soir
01:18:42c'est toute une information
01:18:44donc on va la développer dans quelques minutes
01:18:46avec notre spécialiste Phyllis Panguirou
01:18:48et puis évidemment de la Pro D2 ce soir
01:18:50avec Mont-de-Mars-en-Brive, Nice-Colomiers
01:18:52Dax Soyen-Goulem, Nevers-Montauban
01:18:54Valence-Romand, Agin, Aurillac, Béziers
01:18:56et Aix-en-Provence, Oyonnax
01:18:58pour cette cinquième journée
01:19:00de Pro D2, très très belle soirée de rugby
01:19:02à prévoir
01:19:04que du bon, merci beaucoup, allez passer une bonne soirée à tous
01:19:06bon week-end et à lundi à 17h
01:19:08tout de suite les incontournables de la gestion de copropriété
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations