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  • il y a 1 an
Emmanuel Macron a appelé son homologue iranien Massoud Pezeshkian à "soutenir une désescalade générale" au Proche-Orient, lors d'un entretien ce mardi à l'ONU en marge de l'Assemblée générale, a indiqué l'Élysée dans un communiqué. Il a également "vivement condamné le transfert de missiles balistiques de l'Iran à la Russie et mis en garde le président iranien contre la poursuite par la République islamique d'Iran de son soutien à la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine".

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Transcription
00:00Malheureusement, comme souvent à l'ONU, rien de très immédiat, mais ça va être l'occasion pour les membres du Conseil de sécurité de se positionner clairement sur ce qui se passe au Liban.
00:09On connaît la position de la France qui est portée par le nouveau ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrault.
00:14Il doit demander tout simplement un cessez-le-feu à la frontière Israël-Liban.
00:18Le Liban ne se relèverait pas d'une guerre. C'est donc de la responsabilité de la France que de l'empêcher. C'est ce que disait un conseiller diplomatique français hier.
00:27Emmanuel Macron, que l'on a d'ailleurs croisé à son arrivée à l'ONU, a aussi rappelé que la France a toujours été aux côtés du Liban et continuera de l'être.
00:35Voilà pour la France. La position qui va être particulièrement surveillée, c'est celle des États-Unis parce qu'elle est beaucoup plus floue.
00:41Le président Joe Biden a tenu des propos assez vagues hier dans son discours à la tribune.
00:47Une guerre généralisée n'est dans l'intérêt de personne. Une solution diplomatique est toujours possible. Voilà ce qu'a dit Joe Biden.
00:54Pour l'instant, les États-Unis, premier soutien militaire d'Israël, ont rejeté une offensive terrestre au Liban, mais n'ont pas condamné les bombardements.
01:03Est-ce que les Américains sont prêts à aller plus loin ? Tout à l'heure, c'est évidemment ce que l'on va surveiller.
01:08Mathieu, vous évoquiez Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole ce soir. On le suivra évidemment en direct sur BFM TV.
01:13Il s'est entretenu avec le président iranien. Est-ce qu'Emmanuel Macron espère jouer les médiateurs dans ce dossier ?
01:24C'est exactement ça. Emmanuel Macron croit beaucoup à cette diplomatie qui se joue parfois dans les couloirs, parfois dans ces têtes-à-têtes décidées au tout dernier moment
01:32pour répondre à l'actualité la plus chaude. C'est ce qui se passe toute la journée à l'ONU, en dehors de la tribune de cette assemblée générale.
01:39Il a vu le président iranien. Hier, il lui a demandé de soutenir une désescalade générale au Proche-Orient.
01:45Là encore, impossible d'imaginer des résultats immédiats, mais c'est un travail d'influence sur la longueur.
01:50Aujourd'hui, le président français va rencontrer le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
01:55Il va voir un autre président en guerre. C'est Volodymyr Zelensky, parce que la guerre en Ukraine est l'autre grand sujet de préoccupation de cette assemblée générale.
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