Le président du BAG

Guineesouverain TV

Le président du BAG bloc pour l’alternance en Guinée  Abdoulaye sadio anime une conférence de presse écouté.

Transcript

00:00Vous voulez être le futur président en rompant votre parole, vos serments et en termes de campagne.

00:10Qu'est-ce que vous allez dire aux Guédiens ?

00:12Ceux qui ont accepté d'être dans le gouvernement, ils l'ont fait en connaissance de cause.

00:18Moi, on m'avait demandé de déposer mon dossier quand vous étiez en train de constituer votre gouvernement.

00:24On m'a demandé de déposer mon dossier quand le CNG était en train d'être constitué.

00:29Mais j'ai dit non, je veux être candidat.

00:33Pour cela, je ne peux pas appartenir à un organe de la femme.

00:37Il y a quand même la nécessité de dire un mot si on en a l'occasion à une journée comme celle-ci.

00:49Je voudrais simplement, devant la presse du pays et les patriotes guénéens,

01:01envoyer ici un message au président de la transition.

01:08Monsieur Mamadi Ndunga, si vous avez des amis dans ce pays aujourd'hui,

01:18je vous prie de les rechercher dans ce groupe de forces sociales.

01:25Ce sont des gens qui ont le courage de vous dire la vérité, de vous obliger à respecter votre parole,

01:37à rester un homme d'honneur, à éviter des situations que nous avons connues avec Dadis,

01:46que nous avons connues avec AlphaGo.

01:50Eux, ils cherchent à vous éviter une telle situation.

01:57Ils cherchent à éviter à la Guinée un nouveau bain de sang.

02:03Et croyez-moi, si vous forcez la situation, vous allez devenir quoi après ?

02:09Vous voulez être le futur président en rompant votre parole, vos serments ?

02:18Et en termes de campagne, qu'est-ce que vous allez dire aux Guénéens ?

02:21Vous allez leur promettre quoi ? Vous allez faire quoi ?

02:24Votre promesse portera quoi dans une campagne électorale en Guinée

02:28si vous brisez déjà votre serment pour être candidat aujourd'hui

02:32après avoir trois fois publiquement, devant le monde, dit que vous avez dirigé la transition

02:41en tant que soldat, vous tenez à votre parole et à l'honneur ?

02:44C'est ce que vous avez dit à Alain Foucault le 15 novembre 2021.

02:49Tout le peuple de Guinée vous a écouté.

02:51Tout le monde vous a applaudi.

02:52Tout le monde vous a aimé.

02:55Aujourd'hui, vous avez des gens autour de vous qui pensent que si la transition finit,

03:02ils ne sont plus rien en Guinée parce qu'il est dit, tant au CNT qu'au gouvernement,

03:11les membres des organes de transition ne peuvent pas être candidats.

03:16Vous l'avez dit au début, avant même de nommer un gouvernement.

03:19Ceux qui ont accepté d'être dans le gouvernement, ils l'ont fait en connaissance de cause.

03:26Moi, on m'avait demandé de déposer mon dossier quand vous étiez en train de constituer votre gouvernement.

03:31On m'a demandé de déposer mon dossier quand le CNT était en train d'être constitué.

03:36Mais j'ai dit non, je veux être candidat.

03:40Pour cela, je ne peux pas appartenir à un organe de la transition.

03:48Faites votre choix.

03:50Ceux qui ont choisi d'être dans le régime de transition,

03:54ils veulent que ce régime de transition ne finisse plus.

03:58On est en train de vous pousser à massacrer le Guinée et à vous imposer après.

04:04Par quels moyens ?

04:06Si vous forcez la situation, vous avez peut-être la force aujourd'hui de vous maintenir au pouvoir.

04:12Mais en tant que qui, vous n'aurez de respect nulle part,

04:17ni à l'intérieur de la Guinée, ni à l'extérieur de la Guinée,

04:20et vous n'aurez pas la paix.

04:22La Guinée sera dans le chaos et dans le sang jusqu'à ce qu'elle tombe.

04:28Et bien, moi aujourd'hui, à la place de Mamadi Boumbouya,

04:31je vous le jure, ce nom,

04:33tous ceux qui ont créé des mouvements de soutien,

04:35tous ceux qui sont passés devant le public pour dire que Boumbouya a le droit,

04:39sa parole ne vaut rien,

04:40je pourrai arrêter tout le monde parce que ce sont des ennemis de Mamadi Boumbouya,

04:45ce sont des ennemis de la Guinée.

04:49Si j'avais un message à donner, c'est ce que je voudrais dire.

04:53Une autorité, c'est la parole, la signature.

04:59Si votre parole ne vaut rien, votre signature ne vaut rien,

05:03vous ne méritez pas d'être à la tête d'un peuple.

05:05C'est ça la vérité.

05:07Si vous aimez ce peuple-là, vous l'aimez.

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