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Naufrage d’une pirogue à M’bour : Intégralité du discours du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye
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12/09/2024
Naufrage d’une pirogue à M’bour : Intégralité du discours du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye
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C'est avec une immense tristesse que je me tiens ici aujourd'hui, face à cette tragédie
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humaine qui nous bouleverse tous.
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La nation est en deuil et la situation est particulièrement insoutenable.
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Je voudrais au nom de cette nation, la nation sénégalaise, présenter mes condoléances
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aux familles déplorées et leur dire toute la solidarité de l'État et de l'ensemble
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du gouvernement face à la tragédie qui les frappe et qui nous frappe tous.
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Ce qui est arrivé ici à Mbourg, qui est arrivé quelque part sur les côtes du Sénégal,
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est le fait des filières de migration qui sont, il faut le dire, dans le trafic d'êtres
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humains, qui exploitent le désespoir de cette jeunesse et qui leur vendent le rêve d'un
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avenir meilleur.
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Mais je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d'illusions, ces vendeurs
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de la mort, va s'intensifier dès à présent.
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Il y a quelques jours de cela, la semaine passée pour le dire, s'est clôturée une
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opération appelée Djoko, qui était conjointement menée pendant plus d'un mois par la gendarmerie,
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la police et même l'armée, et qui a valu la mise en échec d'un projet migratoire
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des jeunes à hauteur de 690 jeunes qui ont été appréhendés au moment de leur départ.
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C'est pour dire que le gouvernement est en train de combattre le phénomène et pour
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dire aussi que le gouvernement continuera à traquer ces vendeurs d'illusions, ces
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marchands de la mort, jusqu'à leur dernier retranchement.
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Mais il faut, d'un autre côté, appeler à la responsabilité, dire à ces jeunes que
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les pays dans lesquels ils s'en vont, ce sont des pays qui ont été construits par
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des êtres humains, par des citoyens qui ont cru au changement dans leur propre pays et
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qui ont réussi à faire de ces pays ce qui les y attire au risque de la mort.
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Il nous appartient ici, tous, hommes et femmes, jeunes et adultes, gouvernants et citoyens,
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de nous mettre autour d'un projet de construction de ce pays et de croire à l'espoir, de croire
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à la possibilité de changer par nous-mêmes et pour nous-mêmes le visage de notre pays.
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Le gouvernement travaille d'arrache-pied à mettre en œuvre des politiques publiques
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adéquates pour donner du travail aux jeunes ici au Sénégal et les inviter à la reconstruction
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de notre pays.
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Il y va de notre responsabilité à tous.
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Je voudrais aussi appeler les familles à mettre moins de pression à ces jeunes.
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La pression positive se comprend de la part des parents sur les moins jeunes et sur les
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jeunes.
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Mais la pression ne doit pas aller au-delà de la motivation à travailler, à se serrer
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la ceinture et à y croire et à avoir de l'endurance dans les difficultés, mais ici
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au Sénégal.
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Elle ne doit pas aboutir à faire prendre le risque suicidaire d'emprunter les vagues.
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Il n'y a que la mort qui s'offre comme alternative quand on prend un voyage aussi
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périlleux.
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Le gouvernement continuera à mettre tout en œuvre pour dérouler les politiques qui
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permettent aux jeunes de travailler.
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Mais encore faudrait-il que l'ensemble de ces jeunes comprennent qu'il n'y a pas
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de sauveté.
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Les métiers que beaucoup d'entre eux exercent ici sont les mêmes qu'ils cherchent à
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exercer ailleurs ou même des métiers moins valorisés.
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S'il ne s'agissait que de jeunes qui n'ont pas de travail, encore on pourrait dire que
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c'est le chômage et c'est l'envie de se réaliser.
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On comprend leur désarroi.
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Mais il y en a qui ont du travail et qui veulent malgré tout arrêter de travailler
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et qui prennent les vagues.
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Cela ne peut être une option.
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Je voudrais aussi appeler à la solidarité des populations.
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Dans les prochains jours, le gouvernement mettra en place un numéro vert parce qu'il
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ne peut pas y avoir de départ dans les conditions où les gens empruntent la mer sans qu'il
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y en ait qui en sachent quelque chose.
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Mais ils ne doivent pas se taire parce que quand ils se taisent, c'est des centaines
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de jeunes qui perdent la vie et c'est ces jeunes-là qui doivent reconstruire le pays,
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c'est ces jeunes-là qui constituent l'espoir.
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Donc, les forces de l'ordre font un travail remarquable.
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Mais il faut que les populations, quand ce numéro vert-là sera mis en place incessamment,
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qu'elles se mettent à dénoncer les filières de migration et à dénoncer tous ceux qui
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sont en train de convoyer des jeunes vers les vagues de la mort.
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Il faut que les jeunes et les populations comprennent que la situation qui a fait prendre
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la mer à ces jeunes pendant des années ne peut être résolue du jour au lendemain.
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Il faut du temps pour que les solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences
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positives se fassent ressentir.
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Entre-temps, il nous faut prendre notre destin en main en tant que Sénégalais ici au Sénégal
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et ne pas fuir les difficultés et les défis qui s'imposent aux peuples sénégalais,
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jeunes, vieux, hommes et femmes qui doivent relever ces défis-là.
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Voilà ce que je voulais dire en présentant à nouveau toute ma compassion et la solidarité
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du gouvernement à l'ensemble du peuple sénégalais, mais aussi à l'ensemble des familles éplorées
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dans cette tragédie.
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Je suis resté ici, à Chimbourg, sur la plage, avec mes enfants et ma famille, et je n'ai
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pas eu la chance de les connaître.
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Ce qui s'est passé ici, c'est une tragédie, et une tragédie qu'on ne peut oublier.
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Parce que quand on dit qu'il y a de la mort, qu'il y a de la mort, il n'y a pas d'éternité.
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On est sortis de notre pays, on ne savait même pas qu'on allait mourir.
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Quand on a vu la mort, il n'y a pas eu de mort, il n'y a pas eu de mort.
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C'est une tragédie qu'on ne peut oublier.
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Ceux qui ont fait ce qu'ils ont dû faire dans leur pays, et dans leur travail,
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nous avons aussi travaillé pour qu'ils nous aient fait croire qu'il n'y a pas de mort.
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C'est pour cela qu'on a pris la décision d'aller à Dakar, pour qu'ils nous donnent
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l'espoir qu'il n'y a pas de mort.
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C'est ce que le gouvernement va faire avec eux.
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Ils vont nous faire croire qu'ils sont là pour nous.
07:46
Parce que c'est possible.
07:48
Ce qui s'est passé, c'est difficile.
07:51
C'est difficile pour les enfants de perdre leurs enfants, mais c'est aussi difficile pour tout le Sénégal.
07:56
Parce que ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu de la mort.
07:59
Tout le monde est allé mourir.
08:01
Il faut qu'on sache qu'on a tué des Malakas, qu'on a tué des femmes.
08:05
Il faut qu'on sache qu'on a tué des Malakas, qu'on a tué des femmes.
08:09
Il faut qu'on sache qu'on a tué des Malakas, qu'on a tué des femmes.
08:15
Le gouvernement n'a rien fait.
08:18
Il a arrêté la gendarmerie et la police.
08:21
Il a arrêté l'armée aussi.
08:23
Nous sommes allés patrouiller sur la plage.
08:27
Il a arrêté tout.
08:29
Il faut qu'on sache qu'on a tué des femmes.
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La meilleure solution, c'est d'aller à la plage.
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Il faut que l'on sache qu'on a tué des femmes.
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Mais il faut qu'on sache qu'on a tué des femmes.
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Il y a des gens qui ont tué des femmes.
08:48
Mais il y a des gens qui ont tué des femmes.
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C'est pourquoi nous avons pris des risques.
08:52
Nous voulions leur dire qu'il n'y a rien à perdre.
08:57
Les femmes ont la pression de leurs enfants.
09:00
Nous savons que la pression de nos enfants est une bonne chose.
09:05
Mais qu'est-ce qui donne de la pression positive?
09:07
Il y a des femmes qui n'ont pas d'enfants.
09:10
Il y a des femmes qui n'ont pas d'enfants.
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Mais il n'y a pas d'enfants.
09:14
C'est pourquoi nous avons pris des risques.
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Nous n'avons pas donné de pression au Sénégal.
09:19
Il y a deux alternatives.
09:23
C'est ce que nous avons perdu.
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Tous les Sénégalais savent que ceci n'est pas possible.
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Les solutions du gouvernement doivent être mises en place.
09:34
Il n'y a pas d'autre choix.
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Nous avons beaucoup de problèmes.
09:41
Nous savons que le Sénégal s'en occupe.
09:43
Nous devons nous soutenir.
09:49
Il y a des choses à dire.
09:52
Tout se passe bien.
09:54
Tout le monde le sait.
09:56
Quand on voit des femmes qui sont enceintes,
09:59
nous savons que c'est leur responsabilité.
10:02
C'est comme si on voyait des femmes qui sont enceintes.
10:04
Ce n'est pas possible.
10:06
Nous devons faire tout pour qu'elles ne soient pas enceintes.
10:09
Nous devons les soutenir.
10:11
Nous devons les soutenir.
10:13
Nous devons les soutenir.
10:15
Nous devons les soutenir.
10:17
C'est pourquoi le gouvernement va mettre un numéro vert.
10:22
Tout le monde le sait.
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Tout le monde peut voter ici.
10:26
Il y a des choses à dire.
10:28
Pour ceux qui veulent y aller,
10:30
il y a des choses à dire.
10:33
Le gouvernement ne peut pas être enceinte.
10:40
Si on voit des femmes qui sont enceintes,
10:43
nous savons que c'est leur responsabilité.
10:47
C'est pourquoi nous devons prendre des risques.
10:52
Il y a 80 personnes qui sont enceintes et 4 qui sont rescapées.
10:57
C'est pourquoi nous devons faire tout pour qu'elles ne soient pas enceintes.
11:05
C'est pourquoi nous devons faire tout pour qu'elles ne soient pas enceintes.
11:12
C'est pourquoi nous devons faire tout pour qu'elles ne soient pas enceintes.
11:16
La responsabilité collective et la solidarité entre les Sénégalais
11:21
doit être la première responsabilité.
11:25
C'est pourquoi nous devons jouer notre part.
11:30
En attendant que nous mettons en oeuvre la solution,
11:33
nous devons attendre les résultats.
11:37
Il y a un sentinel par rapport à l'immigration.
11:42
C'est pourquoi je veux qu'il y ait un sentinel pour les femmes enceintes.
11:47
Nous devons faire tout pour qu'elles ne soient pas enceintes.
11:51
Nous devons faire tout pour que les Sénégalais puissent être enceintes.
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Nous devons travailler ensemble.
12:00
En attendant, nous devons voir les résultats.
12:05
Mais nous ne devons pas laisser les femmes enceintes.
12:10
Nous devons voir les résultats.
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Si elles sont enceintes, nous devons les arrêter.
12:19
Si c'est le cas, nous devons tous les soutenir.
12:23
C'est pourquoi nous devons faire tout pour qu'elles soient enceintes.
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