Membre du Conseil d'administration de la Ligue (LFP) au sein du collège des indépendants, François Morinière est un témoin privilégié de la crise qui secoue actuellement l'institution. Il réagit aux polémiques qui ont éclaté ces derniers jours, dont la décision de Joseph Oughourlian, président de Lens, et probablement celle de Waldemar Kita, président de Nantes, de renoncer à leur candidature au sein du conseil.
00:00François Morinière, membre du conseil d'administration de la LFP, qui fait partie du collège des indépendants comme Gervais Martel ou encore Karl Oliv, qui ne sont pas présidents.
00:08Bonjour François, bienvenue dans l'équipe de choc.
00:11Bonjour France, quel plaisir de vous voir, bonjour à tous.
00:13Mais partagez !
00:14Alors vous avez forcément vu ces déclarations...
00:16Non, à Jeuny.
00:17Oui, on va dire ça.
00:18On arrête peut-être, on n'est pas entre nous François, tout le monde nous regarde.
00:21Vous avez vu notamment ces déclarations, donc le président de l'Anse qui dénonce un manque de réaction du conseil d'administration, donc vous êtes directement concerné.
00:29François, qu'est-ce que vous répondez à ce constat de Joseph Ougourlian ?
00:34Je pense que ce qu'il constate, c'est qu'en fait, le conseil ne sert pas à grand-chose.
00:40Et je fais le même constat, c'est-à-dire que la collégialité du conseil ne fonctionne pas bien, parce que l'essentiel de décision se prenne entre les présidents de Ligue 1 dans ce collège Ligue 1,
00:49et qu'il n'y a pas beaucoup d'interaction, et donc je pense qu'il n'est pas très à l'aise avec ça.
00:55Et je pense qu'il a d'autres choses à faire, donc c'est du temps investi qu'il n'a pas envie d'investir.
01:01C'est dommage pour le conseil, parce que je pense que c'est quelqu'un de grande qualité, qui a apporté au football français,
01:06qui est un homme d'affaires, je dirais, confirmé, et donc son départ, ce n'est pas une bonne nouvelle.
01:13Je pense que c'est quelqu'un qui pouvait apporter.
01:15Et alors, ce qu'il faut, c'est essayer de se remettre un peu, il faut toujours avoir le sens de l'histoire.
01:19C'est-à-dire que ce conseil d'administration, c'était un petit peu au quai Choral entre 2016 et 2020,
01:26entre Didier Kiyo, Nathalie Boulette, Jean-Michel Hollande, tout le monde, ça tirait dans tous les sens.
01:31Et on est passé probablement un peu dans l'extrême inverse, où finalement, maintenant, on nous suit trop parler.
01:37Dès qu'il y a un avis qui s'exprime, peut-être que c'est mal perçu.
01:41Et donc du coup, ce besoin d'unité, il a été un peu trop forcé, je pense, et du coup, peut-être que les gens ne peuvent plus s'exprimer.
01:48Voilà, ce n'est pas simple à faire fonctionner, ça, c'est sûr.
01:51Mais moi, je fais un peu le même constat.
01:53Du coup, je ne me présente pas, moi, je ne me représente pas, parce que d'abord, j'ai pas mal de choses à faire,
01:57et qu'ensuite, c'est vrai que j'ai l'impression que je ne sors pas grand-chose.
01:59Pour l'élection de mardi, vous ne vous représentez pas au siège du conseil administratif, mais vous y serez, en tant que témoin.
02:05Oui, j'ai le plaisir d'être invité, quand même.
02:07Alors, est-ce qu'on peut vous demander votre avis sur ce vrai-faux duel entre Linette et Labrune ?