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Le Swifter SE 12000 de Bednar débarque en terres picardes
Terre-net
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08/07/2024
Préparation de lit de semence Xxl
Catégorie
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News
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Avec sa couleur jaune pétant et ses 12 m de large, le Swifter 12000 de Bednar ne passe
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pas inaperçu dans la campagne Picard, surtout que c'est la première machine à être commercialisée
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en France.
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Hormis sa taille, ce préparateur de lit de semences se distingue par une structure composée
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de trois châssis montés sur parallélogramme destinés à la grande vitesse, la grande
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largeur et la reprise de la bourre.
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Reportage.
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Le principal attrait de cette machine c'est vraiment d'avoir trois châssis, le premier
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châssis qui est un châssis porteur avec les roues de maintien à l'avant, le deuxième
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châssis qui est le châssis rouleur et enfin le dernier châssis qui est le châssis porte-dents.
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Les trois châssis sont montés à chaque fois sur parallélogramme et on peut régler
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la profondeur des dents avec un réglage hydraulique de la profondeur des dents toujours montée
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sur parallélogramme.
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Donc le premier châssis va absorber tous les chocs d'une reprise de la bourre, le
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deuxième châssis lui va rouler sur la terre et le troisième châssis lui va plonger les
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dents à travers le sol.
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Ce choix-là il a été fait uniquement pour pouvoir attribuer à des fortes puissances
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tracteurs des châssis de 18 mètres de large.
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Comme on a ces trois châssis-là et que la machine est roulante, toute l'absorption
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des chocs elle se fait sur le premier châssis.
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Donc là aujourd'hui, l'année dernière on avait fait cette démonstration-là, heureusement
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que le client avait le 6 mètres parce que justement cette préparation-là à forte
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vitesse, puisque là on est entre 12 et 15 km heure, permet d'attaquer profondément
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avec un choix de dents différent, c'est-à-dire qu'on peut aller avec des dents de 270 mm
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pour vraiment aller très profondément ou alors des petites dents Gamma pour juste effleurer
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et gratter, refaire une préparation d'excellence.
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Aujourd'hui, le client utilisateur de la machine de 12 mètres a fait le choix d'une
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dent qu'on appelle la section SB chez nous, SB pour Sugar Beet, donc la betterave sucrière
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en français.
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Et ce choix-là il a été fait uniquement par la connaissance que nous on a en Ukraine
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et en Russie de fortes exploitations, on a des clients à 320 000 hectares de terres
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à betterave où c'est des clients qui ont 12 machines de 17 mètres chez nous et on
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a développé avec eux une dent spéciale qui permet en fait d'avoir comme une dent
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Gamma, de la flexibilité mais avec une attaque tout en douceur et une préparation avec un
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coeur qui permet d'avoir l'intégralité des 12 mètres complètement travaillé.
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Donc il n'y a pas un centimètre de la machine qui n'est pas travaillé.
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Ce choix-là il a été fait pour faire ce qu'on appelle une assiette, vraiment avoir
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quelque chose de très très palissé comme une semelle de labour, mais c'est quelque
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chose qui est vraiment très bien travaillé et à la même surface.
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Donc en implantation avec le semois, on va avoir une implantation qui est extrêmement
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régulière.
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Là, ce qu'on peut voir aujourd'hui dans le champ, c'est que même avec 12 mètres
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de travail, avec des croisements et des repasses, on arrive toujours à avoir un niveau qui
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est toujours très régulier pour le semois derrière.
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Au niveau de la répartition sur les 12 mètres des dents, est-ce qu'il y a des morceaux
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du châssis qui sont encore décomposés dans la largeur pour s'adapter justement au terrain
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et aux différentes évolutions du relief ?
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Alors tout à fait, il y a les deux premiers châssis qui sont les châssis porteurs qui
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sont eux en version flottante, avec quand même un maintien de la pression au niveau
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des vérins, ce qui permet d'avoir une régularité sur les deux parties.
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Et indépendamment de ça, sous ce châssis porteur, on a quatre sections de 3 mètres
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qui permettent de réguler le travail indépendamment en fonction des dévers et des dénivées
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qu'il pourrait y avoir sur une parcelle.
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La machine a la possibilité d'avoir à l'arrière deux rouleaux cross-keel, soit en 350 mm,
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soit en 440 mm.
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Le 440 mm a été développé plus dans le nord de l'Allemagne, sur des terres très
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sableuses pour la culture de carottes.
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Et derrière ces deux cross-keel là, on a un élément supplémentaire qui est extrêmement
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important sur cette machine là, qui est le rouleau finish.
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Le rouleau finish en fait, c'est celui qui va venir rappuyer tout ce volume de terre
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qui a été brassé et qui a été travaillé.
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En fait, on va placer le rouleau à un niveau inférieur par rapport aux deux cross-keel
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qui sont à l'avant.
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On va bander ce rouleau là sur des cylindres blocs en caoutchouc et on va les mettre en
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tension, ce qui permet en fait d'avoir un niveau beaucoup plus bas et quand ils vont
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toucher la terre, c'est lui qui va vraiment faire le rappui.
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Et ce rouleau à lattes permet en fait, à chaque fois, c'est comme si c'était une
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main qui venait frapper le sol pour pouvoir retasser cette terre qui a été travaillée.
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Après avoir travaillé sur 900 hectares, Nicolas Pinchon, chef de culture de la CNSR,
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dresse un premier bilan positif.
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Il apprécie le débit de chantier, la qualité du lit de semences, le nivellement de la parcelle,
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la facilité de réglage de l'outil ainsi que la robustesse du châssis.
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Par contre, il regrette que la machine ne soit pas plus maniable et qu'elle ne rappuie
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pas plus les sols.
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Plus d'informations retrouvées sur www.thermel.fr
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