00:00On fait un score qui serait, là encore, pas... qui reste à affirmer, mais on fera un score qui serait derrière Mme Le Labour, qui serait nettement devant.
00:08Et puis notre score par rapport au Rassemblement national, là, on ne l'a pas encore. Est-ce qu'on est devant ? Est-ce qu'on est derrière ?
00:14Voilà, on attend d'avoir ces confirmations-là, qui sont des confirmations importantes pour déterminer ce qu'on va faire la semaine prochaine.
00:20J'ai été remonté sur deux choses. Premièrement, le score du RN est élevé. Et nous, on l'a constaté à peu près partout, avec des positionnements
00:34relativement durs des électeurs, des mots relativement durs qu'on a rencontrés un peu partout. Ça, c'est une réalité. Mais surtout, ce vote-là
00:43correspond à une colère sociale qui est légitime sur plein, plein de points, sur l'abandon des services publics, sur plein de points. Et à ça se greffe
00:50très souvent un discours sur l'immigration, sur lequel on n'est pas du tout, du tout d'accord. Pas du tout d'accord. Donc voilà.
00:57Mais ce que j'ai aussi regretté, c'est que la candidature sortante, Mme Le Labour, se permet de traiter les deux extrêmes l'un par rapport à l'autre
01:06et d'avoir cette stratégie de diabolisation. Cette stratégie de diabolisation, ce soir, on dirait que ça a marché, parce que ça a permis un repli sur l'électorat de droite
01:14traditionnel avitré. Elle est relativement déplorable sur le point de la démocratie, de défendre ce qu'on fait, nous, pour le territoire, en développant nos idées,
01:21à côté d'un candidat de raison internationale qui est absent et qui continuera d'être absent sur le territoire.
01:25Mais justement, avec le score du RN, est-ce que vous dites que vous avez une part de responsabilité au niveau trompe-éculaire dans ce score-là ?
01:32Il est trop tôt pour dire ça, mais moi, j'ai cette histoire d'avoir une responsabilité. Quand vous avez 120 personnes qui dînent une petite minute au fur et à mesure,
01:40quand vous y êtes jour et nuit pendant trois semaines, parce que du jour au lendemain, Macron a décidé qu'il fallait renvoyer tout le monde,
01:45moi, j'estime qu'en termes de responsabilité, notre responsabilité, ça a été de faire vivre la démocratie. On l'a fait très bien vivre.
01:51Et maintenant, si le résultat n'est pas là, il n'est pas là. Mais la responsabilité du score du RN, je pense qu'il est prêt à la chercher de l'autre côté.