• il y a 4 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Merci Sébastien Chenu d'être avec nous. C'est la première fois que vous venez ?
00:03Vous avez déjà oublié mais il y a très longtemps je suis venu.
00:07Je suis désolé de ne pas vous avoir marqué.
00:10Physiquement j'étais bien en dessous.
00:13J'aurais aimé vous marquer physiquement.
00:16Vous êtes forcément heureux des résultats de dimanche soir ?
00:19Je suis heureux et ça donne aussi le sens des responsabilités.
00:22Et puis j'ai le sentiment qu'il y a une connexion avec les Français qui est forte.
00:25C'est-à-dire que nous, ce qu'on propose depuis longtemps, nos analyses, nos solutions,
00:28j'ai l'impression qu'elles rencontrent aujourd'hui l'adhésion de beaucoup de Français.
00:32Je trouve que les Français méritent mieux que les hommes politiques qu'ils ont,
00:35méritent mieux le sort qu'il leur est réservé.
00:38Et c'est aussi pour ça que moi je me présente, que mes camarades se présentent
00:41et qu'on essaye de bâtir une offre politique pour redresser le pays.
00:45Alors justement Sébastien Chenu, on voit que vous êtes en tête dans les sondages
00:48et il y a plein de gens qui disent que le lendemain du 7 juillet ce sera Jordan Bardella,
00:53donc le Premier ministre, et on parle de vous d'ailleurs dans un ministère,
00:58vous savez mieux que moi.
01:00Et il y a beaucoup de gens qui disent que l'ERN, ça nous fait peur.
01:04Qu'est-ce que vous dites à ces gens ?
01:06– D'abord je leur dis de nous regarder tels que nous sommes.
01:09Ça fait deux ans qu'il y a 88 députés à l'Assemblée nationale,
01:12ça fait deux ans qu'on a vu les députés du RN dans la réalité de ce qu'ils sont,
01:16des hommes et des femmes qui sont souvent d'ailleurs issus du peuple.
01:19On a un marin, un prof, une dame qui était agent d'entretien,
01:23ils sont devenus députés et ils ont travaillé sur tous les sujets,
01:26ils apportent des réponses sur tous les sujets.
01:28Donc déjà nous regarder tels que nous sommes.
01:30Regarder aussi ce qu'on propose réellement, ne pas nous combattre sur des fantasmes.
01:34C'est normal qu'on soit combattus, qu'il y ait une opposition,
01:36des gens qui ne soient pas d'accord avec nous, c'est normal.
01:38Mais faites-le par rapport à ce qu'on propose, pas par rapport à des fantasmes,
01:41à des dingueries, à des histoires totalement fantasmatiques,
01:46à des trucs qui circulent sur les réseaux sociaux.
01:49Regardez-nous tels que nous sommes, combattez-nous pour ce que nous proposons
01:52et rendez-vous compte que ce que nous proposons,
01:54souvent dans d'autres pays, c'est mis en œuvre et ça marche.
01:57– Alors justement Sébastien Julliet, parce que là vous dites ça,
02:00mais c'est vrai qu'il y a plein de gens qui disent
02:01oui mais ils nous manipulent, vous verrez quand ils seront au pouvoir.
02:05Il y a ceux qui font peur, ils se disent vous allez voir ce qu'ils vont faire
02:10et il y a ceux qui disent les gens vont descendre dans la rue
02:12parce que le RN est au pouvoir.
02:13Qu'est-ce que vous répondez à ces gens ?
02:14– Je ne crois ni l'un ni l'autre.
02:15Moi d'abord j'ai confiance dans les Français,
02:17je pense que c'est des gens responsables.
02:19Je pense qu'il y a des gens de bonne foi qui peuvent avoir peur
02:22et c'est normal parce que toute l'année, depuis des années,
02:25on leur a dit regardez attention, c'est des gens dingues, dangereux,
02:28ils n'ont pas de solution, etc.
02:30Et puis on voit l'état du pays aujourd'hui, sauf que l'état du pays,
02:33il est géré par des gens qui ne sont pas du Rassemblement national
02:35depuis 30-40 ans et on a ça comme résultat.
02:38Donc on dit essayez-nous, regardez objectivement ce qu'on propose,
02:42on est des gens plein de bonne volonté, équilibrés,
02:45on est pour que la France évidemment et son mot à dire
02:48dans le concert de l'Europe ne soit pas ensevelie,
02:51on est oui pour la priorité nationale,
02:53on pense qu'on doit avoir plus de droits dans notre pays,
02:55on est pour le rétablissement de l'autorité
02:57mais on est aussi et surtout pour l'unité du peuple français
03:00quelle que soit la couleur, la religion, l'origine sociale,
03:03il faut unir les Français sur un certain nombre évidemment
03:06de valeurs qu'on défend.
03:07Je crois que ça nous différencie des autres.
03:10Qu'est-ce que vous répondez aux gens qui disent
03:12que vous êtes encore un parti raciste ?
03:14Je vous pose toutes les questions, Sébastien Chenu comme ça,
03:16vous y répondez, il y a plein de gens qui disent non,
03:18j'ai vu plein de vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux
03:21qui disent il n'y aura plus d'immigrés,
03:23j'ai vu plein de gens qui disent vous voyez,
03:25ça y est ils vont tous partir quand le RN va arriver,
03:27qu'est-ce que vous répondez à ces gens ?
03:29Souvent on nous dit mais est-ce que ce n'est pas un parti,
03:31enfin nos opposants disent que vous n'êtes pas des racistes,
03:33des homophobes etc.
03:34Regardez ce que nous proposons et qui nous sommes.
03:36Moi par exemple j'ai créé il y a 20 ans Gay Lib
03:39pour défendre le mariage pour tous.
03:41Avec mes camarades qui aujourd'hui sont députés,
03:43Emmanuel Taché de la pagerie,
03:45il y a Jean-Philippe Tanguy etc.
03:47Donc les libertés individuelles, on y est attachés
03:50et on ne remettra jamais en cause ça.
03:52Regardez là où Marine Le Pen fait ses meilleurs scores,
03:54à Mayotte où tous les habitants sont,
03:57ou 99% sont de confession musulmane,
04:00français de confession musulmane
04:02et souvent de couleur de peau noire,
04:04ils votent tous pour Marine Le Pen.
04:06Chez les Harkis on fait des supers scores,
04:08les Harkis sont majoritairement musulmans.
04:10Donc nous on ne voit pas les gens à travers ni leur couleur
04:13ni leur religion.
04:14On les voit à travers le fait qu'ils soient attachés
04:17ou pas à un socle de valeurs
04:19qui sont les valeurs de la République française.
04:21Donc vous êtes d'accord que l'immigration
04:23a fait énormément de bien au pays ?
04:26Non mais à un moment il y a plein de gens,
04:28moi par exemple je suis issu d'une immigration,
04:30mon père est arrivé de Tunisie comme je l'ai dit
04:32et c'est vrai qu'il s'est battu pour la France,
04:34il a bossé pour être médecin.
04:38Je vais vous dire Cyril.
04:40Il y a du bon dans l'immigration.
04:42Non mais une immigration,
04:44il faut qu'elle puisse s'assimiler
04:46autour d'un projet et de valeurs collectives.
04:48C'est-à-dire que lorsqu'on vient dans un pays,
04:50il faut avoir la volonté d'en assumer,
04:52d'adhérer aux valeurs de ce pays,
04:54pas vouloir le faire changer.
04:56On ne vient pas pour faire changer le pays qui vous accueille.
04:58Et puis aujourd'hui les capacités assimilatrices de notre pays,
05:01c'était longtemps l'armée,
05:03c'était l'économie, c'était l'éducation nationale,
05:05elles sont totalement ruinées.
05:07C'est-à-dire que pour assumer, pour assimiler des gens
05:09qui viennent d'ailleurs, il faut en avoir la force.
05:11On n'a plus ces forces-là.
05:13Moi j'ai des gens qui attendent des logements.
05:15Vous savez que le logement c'est la priorité principale
05:17pour beaucoup de Français.
05:19Mais si je dis aux gens qui viennent me voir
05:21dans ma circonscription, écoutez,
05:23qui attendent depuis 3, 4, 5 ans un logement social,
05:25vous allez encore attendre 10 ans,
05:27parce qu'il y a des gens qui arrivent du bout du monde
05:29et qui sont prioritaires devant eux.
05:31C'est pas dingue.
05:33– Alors, il y a énormément de choses aussi qui circulent
05:35sur les réseaux sociaux comme ça ce soir.
05:37J'aimerais vraiment que vous répondiez à toutes les questions,
05:39Sébastien Chenu. Vous avez vu ?
05:41Il y a ces 4 militants d'ultra-droite qui ont été condamnés
05:43après une agression homophobe, l'un d'eux a dit
05:45vous verrez quand Bardella sera au pouvoir
05:47et qu'Hitler reviendra. Qu'est-ce que vous dites de ces…
05:49– J'espère qu'ils vont prendre très très cher.
05:51Parce que ces gens-là sont des marginaux,
05:53sont des extrémistes,
05:55et qu'on n'a rien de commun avec ces gens-là.
05:57J'espère qu'ils vont prendre très très cher.
05:59Nous on veut unir les Français,
06:01il y a besoin d'apaiser les Français.
06:03Ça fait 7 ans que le président de la République
06:05est aux commandes, il a joué les jeunes contre les vieux,
06:07les riches contre les pauvres,
06:09les campagnes contre les villes.
06:11Est-ce qu'à un moment on peut faire redescendre la tension,
06:13apaiser les gens ? Tout le monde a le droit de penser
06:15ce qu'il veut dans notre pays, tout le monde a le droit
06:17de s'exprimer, il y a besoin d'unir les Français.
06:19C'est aussi ce qu'on essaye de faire en tendant la main
06:21à des gens qui ne sont pas de notre parti politique
06:23et qui vont pourtant se lancer avec nous aux élections.
06:25– On aura Eric Ciotti qui sera avec nous d'ailleurs
06:27tout à l'heure pour nous en parler.
06:29Sébastien Chenu, il y a Gabriel Attal, je l'ai vu ce matin,
06:31enfin je ne l'ai pas écouté parce que je n'écoute pas
06:33cette radio, mais on a entendu parler,
06:35j'ai vu ça sur le site de Jean-Marc Morny,
06:37j'ai vu qu'il avait dit,
06:39il était sur France Inter, il avait dit
06:41si le Rassemblement National arrive au pouvoir
06:43il n'y aura plus de France Inter.
06:45– C'est bizarre de dire ça,
06:47comme si France Inter lui appartenait,
06:49comme si le service public lui appartenait,
06:51mais c'est vrai que lorsqu'on l'a vu dérouler sur un plateau télé
06:53c'était un peu comme s'il rentrait chez lui à n'importe quelle heure
06:55sans prévenir, donc ils ont un peu le sentiment
06:57que tout ça, ça leur appartient.
06:59Non, moi je pense qu'aujourd'hui le service public ne répond pas
07:01à ses obligations à la fois de neutralité
07:03et de diversité des sujets traités,
07:05qu'il n'y a pas forcément besoin
07:07de garder un service public de l'audiovisuel aussi important
07:09pour le service public de l'audiovisuel,
07:11l'audiovisuel extérieur,
07:13oui ça c'est intéressant.
07:15– On peut rappeler que c'est 4 milliards par an.
07:17– Oui, 3 milliards et demi, 4 milliards, c'est ça.
07:19Donc voilà, on peut être un pays moderne.
07:21– J'en avais parlé ici, ils m'étaient tous tombés dessus,
07:23j'avais dit voilà,
07:25en plus je n'ai rien contre le service public,
07:27j'ai démarré dans le service public.
07:29Mais à un moment,
07:31en fait j'avais juste posé la question,
07:33j'avais dit 4 milliards pour le service public,
07:35je veux bien qu'il y ait un service public,
07:37mais il y a énormément quand même
07:39de chaînes du service public,
07:41c'est eux qui ont le plus gros budget,
07:43sachez-le, plus que TF1, plus que tout le monde.
07:45– Pas avec les impôts des Français.
07:47– Et en plus, ils ont de la pub,
07:49parce qu'il faut arrêter, ils n'ont pas de pub à vendre
07:51après 20 heures, mais ils ont de la pub quand même.
07:53Donc le gâteau de la pub, il est compliqué à se partager.
07:55Et en plus, le service public,
07:57non seulement ils ont 4 milliards à la base,
07:59et en plus ils ont la pub.
08:01Et j'ai dit à un moment, il faudra peut-être se poser la question,
08:03d'enlever de trois, je ne sais pas,
08:05une ou deux radios,
08:07et c'est vrai que tout le monde m'était tombé dessus,
08:09mais je posais juste la question aussi,
08:11parce qu'aujourd'hui je pense que chaque,
08:13vu la situation de la France,
08:15chaque denier est important.
08:17Alors tout le monde me dit, oui mais ça n'a rien à voir,
08:19parce que c'est alloué au ministère de la Culture.
08:21Il y a d'autres, à un moment,
08:23après je peux peut-être me tromper,
08:25vous allez me le dire Sébastien Chenu,
08:27moi je pense que l'État c'est une entreprise,
08:29et à un moment, quand tu mets 4 milliards ici,
08:31c'est de l'argent que tu ne mettra pas ailleurs.
08:33– Ce n'est pas exactement ça,
08:35je pense qu'il y a des gens, notamment dans le service public,
08:37qui gèrent une rente sur le dos des Français.
08:39C'est-à-dire qu'en fait, c'est leur rente ad vitam aeternam.
08:41Il ne faut pas que ça bouge,
08:43parce que c'est leur gagne-pain sur le dos des Français.
08:45Le monde évolue, et la vie évolue.
08:47Et à l'heure d'Internet, évidemment, on doit aussi s'adapter.
08:49Parce qu'avant, le service public, c'était pour accéder
08:51à des programmes qu'on ne pouvait pas voir
08:53sur des grandes chaînes dites commerciales,
08:55de l'opéra, du théâtre, que sais-je.
08:57Mais aujourd'hui, on peut avoir accès à tout ça.
08:59Mais le service public ne se remet pas en question.
09:01Donc évidemment, s'il ne se remet pas en question,
09:03c'est nous qui allons le remettre en question d'une façon importante.
09:05– Vous savez, je me suis renseigné,
09:07vous savez combien il faudrait pour que les hôpitaux,
09:09travaillent dans des conditions,
09:11enfin le service hôpitalier,
09:13travaille dans des conditions normales,
09:15que les hôpitaux puissent être refaits à peu près,
09:17voilà, la majorité des hôpitaux,
09:19vous savez combien il faudrait ?
09:21Et apparemment, quelqu'un m'a dit qu'il faudrait 4 milliards.
09:23Après, je ne dis pas qu'il faut les prendre là pour les mettre là,
09:25mais c'est vrai que 4 milliards, c'est quand même une somme énorme.
09:27Après, je ne dis pas qu'il ne faut pas de service public,
09:29on a besoin du service public, et je le redis,
09:31on a besoin du service public, on a besoin des télévisions
09:33dans les régions, c'est extrêmement important.
09:35Moi, je suis désolé, France 3 régions, c'est extrêmement important.
09:37Et les gens adorent d'ailleurs l'édition régionale
09:39qui cartonne tous les soirs.
09:41Voilà, à un moment, il y en a beaucoup,
09:43même sur les radios, il y a énormément de radios,
09:45France Inter, c'est comme,
09:47ils disent tous que France Inter est premier.
09:49Mais France Inter est premier.
09:51Écoutez, demain, si vous faites une télévision
09:53sans aucune publicité,
09:55vous vous rendez compte ce que c'est que la pub à la radio ?
09:57Aujourd'hui, la pub à la radio,
09:59sachez-le, sur une antenne généraliste,
10:01ça représente 15 minutes,
10:0315 à 20 minutes par heure.
10:05Vous vous rendez compte ou pas ?
10:07Quand vous enlevez ça et que vous mettez du contenu,
10:09vous êtes favorisé.
10:11Personne ne le dit, mais excusez-moi de vous dire ça.
10:13Alors oui, bien sûr, France Inter est premier,
10:15mais s'ils n'étaient pas premiers, il faudrait se poser des questions.
10:17Justement, excusez-moi.
10:19– Monsieur Chenu, je vous écoute attentivement
10:21par rapport justement à ce socle commun,
10:23ces valeurs, ce respect, cet ordre et tout ça.
10:25Qui est Frédéric Boccaletti dans vos rangs ?
10:27– C'est un député du Rassemblement national,
10:29député du Var,
10:31qui il y a très longtemps a été probablement
10:33un garçon qui a eu de mauvais penchants
10:35quand il était jeune.
10:37– Les mauvais penchants, dites-le à nos téléspectateurs.
10:39– Il venait de mouvements
10:41qui étaient des mouvements d'extrême droite.
10:43– Il avait fondé une librairie, je crois,
10:45qui vendait des ouvrages négationnistes.
10:47– Non seulement il a, entre guillemets,
10:49fait amende honorable, mais vous savez,
10:51il y a beaucoup de gens qui ont eu des passés
10:53dans la vie politique ou médiatique
10:55dont ils ne sont pas fiers aujourd'hui.
10:57On pourrait faire la liste, d'ailleurs,
10:59de gens très bien et qui ont été ministres
11:01et qui ont commencé très très loin
11:03sur l'échiquier politique.
11:05Je crois que dans la vie, il faut assumer
11:07ce qu'on a et ce qu'on a fait à partir du moment
11:09où on ne revendique pas avec fierté
11:11une erreur de parcours.
11:13Frédéric Boccaletti ne revendique pas avec fierté
11:15une erreur de parcours d'il y a 30 ans
11:17et essayer de le mettre en avant
11:19pour finalement dire, regardez, il y a lui
11:21et donc tout le monde a dû être comme ça.
11:23– Mais ce n'est pas anodin, tout le monde n'a pas fondé
11:25une librairie pour des ouvrages négationnistes.
11:27– Et puis je crois qu'il conteste ça, d'ailleurs,
11:29très nettement.
11:31– Il a été condamné aussi pour d'autres choses.
11:33– Je veux dire, ce n'est pas honnête, parce que derrière
11:35ça sous-entend que le RN, ses dirigeants
11:37et puis finalement ses électeurs
11:39ne sont pas des républicains.
11:41– Ah non, les électeurs, j'en ai jamais parlé.
11:43– Mais les dirigeants et les députés également
11:45sont de parfaits républicains
11:47et vous pourrez regarder aussi
11:49ce que Frédéric Boccaletti, tout comme les autres députés
11:51ont proposé depuis deux ans qu'ils sont élus,
11:53c'est impeccable, il n'y a rien à dire.
11:55– Alors, petite question,
11:57il y a cette question qui tourne actuellement,
11:59c'est la question que tout le monde nous pose,
12:01que tout le monde pose sur les réseaux,
12:03pour vous, j'ai envie de savoir,
12:05pour vous Géraldine,
12:07qui vous fait le plus peur aujourd'hui,
12:09le RN ou la France insoumise ?
12:11– Alors, moi je trouve que déjà,
12:13c'est très compliqué aujourd'hui
12:15dans la période qui est très très,
12:17on va dire polarisée et très clivante
12:19et très très violente, c'est hallucinant.
12:21– Le chef de l'État, en annonçant
12:23la dissolution de l'Assemblée,
12:25vu les sondages,
12:27on voit que c'est un clivage.
12:29C'est aujourd'hui une injonction à se positionner
12:31par rapport, effectivement,
12:33soit à l'extrême gauche
12:35soit à l'extrême droite, qui d'ailleurs,
12:37on dit extrême droite, mais aujourd'hui,
12:39l'extrême droite, c'est beaucoup plus qu'un extrême,
12:41parce que c'est très très gros, en fait.
12:43– En quoi ce que je défends, vous paraît-il,
12:45extrémiste ?
12:47– Non, non, justement, c'est juste…
12:49– C'est bizarre de dire ça.
12:51– Moi, encore une fois, une sorte de droite toute,
12:53on va dire.
12:55– Mais au-delà même de la droite,
12:57je pense que j'ai une conscience sociale
12:59qui est très affirmée, et qui va au-delà
13:01de ce que défend, par exemple, la droite classique.
13:03– Mais moi, je ne suis pas du tout d'accord
13:05avec votre programme économique, par exemple.
13:07– Mais sur quoi, par exemple, vous n'êtes pas d'accord ?
13:09– Par exemple, la retraite, je ne suis pas du tout d'accord.
13:11– Mais pas lorsqu'on a commencé à 17 ans,
13:13on puisse partir…
13:15– Vous avez abandonné, je crois.
13:17– Non, mais on a dit que lorsqu'on a commencé
13:19à travailler à 17 ans, on puisse partir à 60 ans,
13:21et puis après, de façon progressive,
13:23jusqu'à 62 ans.
13:25– Est-ce que vous allez augmenter les impôts ou pas ?
13:27– Ça ne veut pas dire que vous allez augmenter les impôts.
13:29– Non, mais globalement, est-ce que vous voulez avoir
13:31une fiscalité plus importante ?
13:33– Non, on veut avoir une fiscalité juste,
13:35c'est-à-dire qu'on veut des taxes sur les surprofits,
13:37parce qu'on considère que lorsqu'une boîte
13:39a fait des surprofits qui ne sont pas dus
13:41à sa stratégie, elle peut contribuer
13:43pour un temps précis un peu plus,
13:45puis on veut redonner du pouvoir d'achat,
13:47notamment sur les salaires, on veut ouvrir,
13:49je l'espère, si les Français nous font confiance,
13:51une conférence salariale pour augmenter les salaires
13:53en échange du gel des cotisations patronales,
13:55parce que les Français crèvent d'avoir
13:57une fiche de paie à la fin, s'il n'en reste plus rien.
13:59– Donc il y aura un gel des cotisations patronales,
14:01c'est-à-dire que vous allez quand même aider…
14:03– Nous, ce qu'on propose, c'est de mettre les gens
14:05autour de la table pour, d'un côté,
14:07gel des cotisations patronales en échange
14:09d'une hausse des salaires de 10 %,
14:11voilà ce qu'on propose.
14:13– Quand vous parlez de taxer les superprofits,
14:15c'est quoi cette affaire ?
14:17– C'est une taxe…
14:19– J'ai l'impression que ça peut…
14:21– J'ai l'impression que je suis dedans.
14:23– Je ne crois pas en fait,
14:25mais je ne me souviens pas de ce que vous avez fait
14:27pendant le Covid. Je vous donne un exemple,
14:29les grands distributeurs, pour ne pas donner de marque,
14:31les grands hypermarchés,
14:33ont fait pendant le Covid des surprofits.
14:35Ce n'était pas dû à leur stratégie,
14:37ce n'est pas parce qu'ils étaient meilleurs à ce moment-là,
14:39c'est parce qu'il y a eu des conséquences,
14:41on a fait fermer les petits commerces,
14:43les Français n'avaient plus que les supermarchés.
14:45Ils ont fait des surprofits et on considère que,
14:47puisque pendant deux ans, ils ont fait des surprofits,
14:49pendant deux ans aussi, un peu plus.
14:51– Sébastien Chenu.
14:53– Parce qu'on dit souvent qu'il y a les milliardaires du Covid.
14:55Non mais c'est vrai, il y a les millionnaires,
14:57il y a les milliardaires du Covid.
14:59– Solidarité, oui.
15:01– Dans la vie, il y a des gens qui ont besoin de l'aide de l'État.
15:03En France, il y a des gens, des structures,
15:05qui ont besoin de l'aide de l'État.
15:07On a besoin de mettre de l'argent dans le service public de la santé.
15:09On a besoin de mettre de l'argent dans le service public de la sécurité.
15:11Puis il y a des gens qui n'ont pas besoin de l'aide de l'État,
15:13parce qu'ils se débrouillent très bien,
15:15parce qu'ils sont de bons entrepreneurs,
15:19parce qu'ils ont de l'argent eux-mêmes et c'est formidable.
15:21Et puis il y en a d'autres qui en font tellement
15:23qu'ils peuvent contribuer un peu plus à l'effort national.
15:25– Sébastien Chenu, j'ai une petite question encore à vous poser aussi.
15:27C'est concernant la double nationalité.
15:29Vous avez dit qu'on va…
15:31C'est-à-dire que s'il y a une personne
15:33qui a une double nationalité française et algérienne,
15:35elle va devoir laisser sa…
15:37– Mais moi, je suis attaché au fait
15:39qu'une nationalité, vous en avez une,
15:41et elle dit beaucoup de ce que vous êtes.
15:43– Comme quand on joue en équipe de France,
15:45on doit choisir…
15:47– Oui, je crois.
15:49– Qu'on ne soit pas déjà joué dans une équipe nationale.
15:51– Alors peut-être que sur l'aspect européen,
15:53ça peut se discuter, ça peut s'ouvrir.
15:55Mais je pense que pour le reste,
15:57en dehors des pays européens,
15:59quand on a une nationalité, on en a une
16:01parce que ça dit beaucoup de ce que vous êtes
16:03et de ce à quoi vous êtes attaché.
16:05On ne peut pas être français pour certaines choses
16:07et uruguayen pour d'autres.
16:09– Assimilation.
16:11– Oui, mais tout à l'heure,
16:13vous demandez aux gens de vous assimiler.
16:15Si un mec qui vient d'Algérie, au Maroc, en Tunisie,
16:17vient ici et qu'il veut être aussi français,
16:19il peut être français, il ne s'assimile pas.
16:21– Ce n'est pas ça qu'il est en train de dire.
16:23Écoute-moi, tu n'as rien compris.
16:25Si un mec a une double nationalité,
16:27moi je suis de nationalité française,
16:29je suis d'origine tunisienne,
16:31si demain j'avais la nationalité tunisienne
16:33et la nationalité française, il faudrait que je choisisse.
16:35C'est normal, c'est comme dans une équipe de foot.
16:37Quand il y a un mec qui a déjà joué
16:39pour l'équipe d'Allemagne,
16:41il ne peut plus jouer pour l'équipe de France.
16:43– Non, mais non.
16:45– Tu te calmes déjà,
16:47parce que tu n'as rien compris à ce qu'on dit.
16:49– Pourquoi renier ? Pourquoi utiliser des mots comme ça ?
16:51– Parce que vous voulez que je renie de la nationalité ?
16:53– Ça n'a rien à voir.
16:55– Je ne peux pas choisir, je veux les deux.
16:57– Si on a le droit d'avoir les deux.
16:59– Arrêtez.
17:01Personne qui est né dans quatre pays en même temps.
17:03– Ma mère était en Turquie, mon père en Azerbaïdjan.
17:05– Moi mon mari est binational
17:07et il n'a pas du tout envie d'être que français.
17:09Il a envie d'être italien et français.
17:11– Tu viens de dire que pour l'Europe, c'était quelque chose qui était originaire.
17:13– Exactement. Et tu diras à Daniel Riolo qui a écrit une lettre,
17:15et puis on verra. Merci.
17:17– Je voulais prolonger la question de Géraldine pour que ce soit bien clair,
17:19parce que honnêtement je n'ai pas compris,
17:21et cette réforme a été en défaveur de nombreux Français,
17:23enfin de nombreux Français étaient contre cette réforme,
17:25très largement la réforme des retraites.
17:27On leur a demandé de travailler deux ans de plus.
17:29Est-ce que vous abrogez ou pas cette réforme des retraites ?
17:31On n'a pas compris, il y a des porte-parole qui se sont contredits toute la semaine.
17:33– Non, non, c'est très clair, parce qu'il y a des choses qui sont,
17:35c'est-à-dire l'urgence, l'urgence c'est le pouvoir d'achat sécurité
17:37sur lequel on peut reprendre la main et faire des propositions tout de suite,
17:39et on peut voir des résultats concrets assez vite.
17:41Et puis à les grands chantiers, la réforme des retraites,
17:43on la remet, on ré-ouvre immédiatement ce dossier
17:45pour abroger cette réforme des retraites et en faire une autre.
17:47– Donc vous l'abrogez.
17:49– Évidemment, on ne veut pas de cette réforme des retraites,
17:51elle a été mal financée, elle a été mal construite,
17:53elle a été rejetée par les Français.
17:55Non, il a dit qu'on faisait les choses, pas du tout,
17:57vous n'avez pas bien écouté Gauthier Lebret.
17:59– Il a dit que ce n'était pas la priorité.
18:01– Non, ce qu'il a dit, Jordan Bardella,
18:03alors dites-moi si c'est ce qu'il a dit,
18:05après peut-être je dis une connerie.
18:07Jordan Bardella apparemment il a dit,
18:09on va s'occuper d'abord des Français du pouvoir d'achat
18:11et des priorités de l'urgence,
18:13et la retraite viendra…
18:15– Mais parce que, regardez,
18:17parce que l'urgence, si on nous dit c'est le pouvoir d'achat,
18:19par exemple, on peut très facilement annuler les hausses du prix du gaz du mois de juillet.
18:23Ça c'est quelque chose qui se fait assez facilement en arrivant aux responsabilités.
18:27La réforme des retraites, excusez-moi,
18:29ça prend juste un peu plus de temps quand même,
18:31surtout si on veut essayer de faire en sorte que les Français y adhèrent.
18:33– Donc vous le ferez en 3 ans.
18:35– Pourquoi en 3 ans, on peut peut-être le faire en moins,
18:37mais ça ne prendra pas 3 semaines, c'est sûr.
18:39– Sébastien Chenu, si les Français nous regardent là,
18:41ils doivent se dire, ouais, mais c'est génial tout ce qu'ils disent,
18:43le Rassemblement National, on va être documentés,
18:45les patrons, on va payer, on va avoir les charges.
18:47– Je n'ai pas dit les patrons, parce que moi je respecte le chef d'entreprise
18:49qui bosse, etc. et je n'ai pas envie de le faire crouler sous les taxes.
18:53– En plus on a gelé les cotisations pour…
18:55– En échange d'une hausse de salaire pour les Français qui bossent.
18:57– Exactement, ça c'est génial.
18:59Donc pourquoi ils ne le font pas, pourquoi ils ne l'ont pas fait tout ça ?
19:01– Souvent parce qu'ils ont un manque de courage, ce qui était le cas.
19:05Souvent parce qu'ils ont fait tellement de déficits
19:07qu'évidemment ils ont mis le pays tellement dans une sale situation
19:09qu'ils ne peuvent plus faire les réformes que nous proposons
19:13et ils ne veulent pas s'attaquer au tabou.
19:15Par exemple, vous avez parlé de l'audiovisuel public tout à l'heure,
19:17c'est un tabou, on ne s'attaque pas à ce tabou.
19:19Il y a tellement de copains qui sont gavés par le système
19:21qu'évidemment on ne s'attaque pas à ça.
19:23Nous, on n'a pas les copains, on n'a pas d'ascenseur à renvoyer.
19:25– Vous n'avez pas de copains ?
19:27– Nous on a, merci à dire, aux Français uniquement.
19:29– Vous n'avez pas de copains vous ?
19:31– Pas en tous les cas dans ces gens qui nous mènent une guerre matin, midi et soir.
19:33Nous, les comptes qu'on doit rendre c'est aux Français.
19:35Mais ce système, c'est là où vous voyez que ce système arrive en bout de course.
19:37Ça fait 40 ans que c'est des renvois d'ascenseurs
19:39et que c'est les mêmes qui mènent les mêmes politiques.
19:41– Alors justement, Sébastien Chenu,
19:43qu'est-ce que vous dites aussi au gouvernement qui nous dit
19:45le quoi qu'il en coûte ?
19:47Heureusement qu'on l'a fait pendant la crise du Covid.
19:49L'Ukraine, on a donné énormément d'argent à l'Ukraine.
19:51Il y a plein de Français,
19:53et je ne dis pas que je suis d'accord avec eux ou pas d'accord avec eux,
19:55il y a plein de Français qui me disent dans la rue
19:57Cyril, est-ce qu'on avait les moyens d'aider l'Ukraine
20:01quand on voit qu'on est dans une merde noire ?
20:03Je dis, je ne peux pas vous répondre.
20:05Donc je vous pose la question.
20:07– Il y a deux dossiers un peu différents sur le quoi qu'il en coûte et l'Ukraine.
20:09Le quoi qu'il en coûte, c'est une partie de la dette.
20:11Ce n'est pas ce qui fait que la dette a été augmentée
20:13de 900 milliards d'euros par ce gouvernement.
20:15C'est 200 milliards je crois.
20:17Le problème c'est que l'État prélève beaucoup,
20:19fonctionne beaucoup sur les Français,
20:21redistribue mal et ouvre des guichets.
20:23Et des guichets ça coûte cher, c'est-à-dire des chèques.
20:25C'est la politique des chèques.
20:27Et quand vous faites la politique des chèques, vous ne résolvez rien.
20:29Et donc ça, ça a coûté très cher.
20:31Parce qu'en fait, ils n'ont pas voulu faire de réforme structurelle.
20:33On propose par exemple une baisse de TVA sur l'alimentaire
20:35ou sur les produits de première nécessité.
20:37C'est fait en Espagne, c'est fait au Portugal par des gouvernements
20:39qui n'ont pas nos options politiques pour le coup,
20:41qui sont des gouvernements de gauche.
20:43Et bien, il se trouve que ça a bien fonctionné.
20:45Non, ce n'est pas vrai, ça a été reconduit.
20:47Oui, mais au Portugal, ils ont non seulement réussi,
20:49mais reconduit cette baisse-là.
20:51Donc sur le pouvoir d'achat, voilà un peu la logique.
20:53Sur l'Ukraine, moi je suis pour qu'on aide l'Ukraine.
20:55Mais à un moment, on ne peut pas distribuer
20:57l'argent qu'on n'a pas.
20:59Et quand je vois ceux qui se profilent,
21:01je ne sais plus combien de milliards ont été injectés.
21:03Il faut aider l'Ukraine.
21:05On ne peut pas se faire marcher sur les pieds
21:07comme par la Russie,
21:09comme n'importe quel pays souverain n'a pas le droit
21:11de se faire marcher sur les pieds.
21:13Mais à un moment, quand on n'a plus d'argent,
21:15on trouve à l'aider autrement.
21:17On peut accueillir, on l'a vu, des Ukrainiens de façon temporaire.
21:19On peut former des hommes ici.
21:21Il y a plusieurs façons d'aider un pays
21:23qui est en guerre pour l'aider à se défendre.
21:25Qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent
21:27leur programme économique ne tient pas la route, il est infaisable ?
21:29Souvent, et je crois que notre échange l'a un peu illustré,
21:31souvent les gens ont de fausses idées
21:33sur notre programme économique.
21:35Ils ne savent pas bien.
21:37Ils disent ça parce que c'est un truc un peu comme un poncif
21:39qu'on entend partout.
21:41Et puis quand on gratte, on dit finalement
21:43leur proposition sur les hausses de salaire
21:45en échange du gel de cotisation patronale,
21:47elle tient la route.
21:49En tous les cas, chez ceux qui sont concernés,
21:51les patrons de petites boîtes, de TPE, de PME,
21:53ils la plébiscitent.
21:55On s'aperçoit que finalement, notre proposition
21:57sur les surprofits, elle n'est pas excessive.
21:59C'est-à-dire qu'elle ne va pas avoir pour conséquence
22:01de voir les boîtes quitter la France, délocalisées,
22:03qu'on crée. Et souvent, là encore,
22:05c'est un peu des fantasmes nourris,
22:07parce qu'il faut bien essayer de nous décrédibiliser.
22:09Mais encore une fois, comme on le fait ce soir,
22:11on échange sur le fond.
22:13– Sébastien Chouinu, j'aimerais qu'on revienne
22:15sur les buzz du jour, et que vous nous donniez
22:17votre avis également sur ce qui s'est passé aujourd'hui.
22:19Par exemple, le premier buzz, c'est Adrien Quatennens.
22:21Malgré sa condamnation pour violences conjugales,
22:23il demande aux féministes de soutenir sa candidature.
22:25– Oui, alors les négociations sont toujours en cours
22:29pour investir ou non Adrien Quatennens.
22:31C'est une candidature qui bloque au sein du Front Populaire.
22:33Parce que, imaginez deux secondes, s'il investit,
22:35ça veut dire que Sandrine Rousseau va soutenir
22:37une alliance dans laquelle Adrien Quatennens se présente.
22:41Et Adrien Quatennens, dans sa circonscription,
22:43il fait courir un appel aux féministes à le soutenir.
22:47Alors que je rappelle qu'il a été condamné
22:49à 4 mois de prison avec sursis pour avoir giflé sa femme.
22:51Et il avait été suspendu seulement 4 mois
22:54du groupe de la France Insoumise à l'Assemblée.
22:56Il était revenu sous les applaudissements,
22:58notamment de Monsieur Delogu, qui s'était levé
23:00pour applaudir son retour.
23:02Et à ce moment-là, Sandrine Rousseau avait quitté l'hémicycle.
23:04Et là, elle va peut-être accepter, on verra,
23:06on ne va pas lui faire de procès d'intention,
23:08mais bon, c'est quand même le scénario qui tient la corde.
23:10Elle va accepter une alliance où Adrien Quatennens
23:12sera potentiellement candidat et demande aux féministes
23:14de le soutenir malgré sa condamnation.
23:16– Mais de quoi ça ?
23:18– C'est dans la réalité qu'on voit ce que sont les gens,
23:20ce sont des féministes de pacotille.
23:22Ça me rappelle, nous on a proposé une proposition de loi
23:25qui a été défendue par un de nos députés,
23:27la des Bouches-du-Rhône, Emmanuel Tachet de la Pagerie,
23:29sur l'endométriose, la prise en charge de l'endométriose.
23:31Ben la gauche ne l'a pas votée,
23:33parce que ça venait d'un député du Rassemblement national.
23:35Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche, qu'est-ce qu'on s'en moque
23:37de qui ça vient si ça peut aider les femmes qui s'ouvrent d'endométriose ?
23:39En fait, en réalité, ils sont féministes dans le verbe,
23:42mais pas dans la réalité et parfois pas dans la triste réalité.

Recommandations