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  • il y a 1 an
Une nouvelle mobilisation aura lieu ce lundi dans les Pyrénées-Atlantiques. Une action qui se déroulera en coordination avec les agriculteurs espagnols. Face à cela, Jérôme Bayle, agriculteur, exprime ses revendications : «On ne veut pas servir d’appât pour ces élections». 

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Transcription
00:00 Bonjour, déjà pour clarifier les choses, c'est pas Jérôme Bail en personne qui a
00:07 lancé le mouvement, c'est surtout une concertation sur tous les agriculteurs de la chaîne des
00:12 Pyrénées.
00:13 C'est une idée qui est partie du Pays Basque, parce qu'on va dire que le Pays Basque, les
00:19 agriculteurs basques sont très solidaires avec les basques espagnols et l'idée est
00:23 partie comme ça.
00:24 Ils m'ont contacté et moi par méconnaissance j'ai réussi à mobiliser les agriculteurs
00:30 catalans et on a décidé de mener une action commune.
00:34 Pourquoi ? Tout simplement, c'est que nous on est frontaliers avec l'Espagne et on rencontre
00:41 les mêmes problématiques.
00:42 Si pour certains les agriculteurs espagnols sont des adversaires, pour nous c'est des
00:49 alliés parce que dans le sud-ouest 90% de notre céréale est exportée en Espagne et
00:56 que nous on a besoin d'eux et on s'est retrouvé sur des causes communes tout simplement.
01:00 Et quels sont justement les combats communs que vous menez justement vis-à-vis de l'Europe ?
01:06 Déjà c'est un combat par rapport à l'Europe, on l'a tous bien vu, on le voit sur vos plateaux.
01:14 Pour tous les futurs candidats aux élections européennes, l'agriculture est devenue un
01:25 intérêt majeur de la nation, ils ne parlent vraiment que de l'agriculture, ils veulent
01:29 mettre l'agriculture au-dessus de tout.
01:31 Et bien nous on veut leur rappeler qu'on ne veut pas servir d'appât pour ces élections
01:38 tout simplement, ils parlent de nous, ils veulent nous mettre en avant et c'est très
01:42 bien mais on veut leur dire vraiment qu'il faudra qu'ils mettent des actes à leur parole.
01:48 Quoi comme actes en particulier ?
01:51 Tout simplement, quand on nous explique au gouvernement, qu'il y a une relation avec
01:56 le gouvernement, qu'on nous explique que 70% des lois de l'agriculture se font à Bruxelles
02:02 et sont gérées par Bruxelles, on me dit "il faut imaginer que pour l'agriculture il n'y
02:09 a plus de frontières".
02:10 Et nous on accepte, on est prêt à accepter qu'il n'y ait plus de frontières au niveau
02:13 européen mais par contre il faut que tous les agriculteurs européens partent sur le
02:18 même pied d'égalité.
02:19 Donc on a mis en concertation avec les agriculteurs espagnols, on fait deux propositions vraiment
02:25 très fortes.
02:26 La première c'est déjà un respect des clauses de miroir au niveau européen, il
02:29 faut que tout le monde ait le droit de produire pareil en Europe et surtout ce qui impacte
02:34 tout le monde c'est l'énergie, on voudrait que toute l'énergie au niveau européen
02:39 soit au même prix et au même tarif, parce que dites-vous qu'un agriculteur français
02:44 aujourd'hui comparé à un agriculteur espagnol il travaille à 10 euros de plus de l'euro
02:49 rien que sur le coût de l'énergie, donc c'est énorme.
02:52 Merci.
02:53 Merci à vous.
02:54 Merci à vous.
02:54 ♪ ♪ ♪
02:56 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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