L'actualité de la semaine du 21 au 24 mai

  • il y a 4 mois

Category

📺
TV
Transcript
00:00 *Générique*
00:15 La flamme n'a plus de secret dans la Loire, elle partira bien de Rouen à 9h, se déplacera à Charlieu à 10h30,
00:22 à Montbrison à 12h, à Feurs à 13h05, à Saint-Chamond à 15h20, à Firminy à 16h30, puis à Saint-Etienne à 17h25,
00:32 des villes choisies en collaboration entre le département et le comité olympique.
00:36 On s'est contenté de faire des propositions et Paris 2024 a choisi de cheminer du nord au sud, en passant par le centre.
00:45 On avait fait une quinzaine de propositions, ils n'en ont pas retenu beaucoup, et ils ont choisi un peu sur le plan pratique ce qu'ils voulaient,
00:53 et puis également sur les grandes villes, les grosses agglomérations, donc Rouen, Montbrison, Saint-Chamond, Saint-Etienne,
01:00 et puis après sur le convoi agile, le convoi qui est un peu plus petit, sur des sites un peu emblématiques du département,
01:06 avec notamment Charlieu, Feurs et Firminy avec le Corbusier.
01:10 Il y aura bien plusieurs convois pour s'assurer du bon déplacement, un convoi agile et un convoi engagement,
01:17 ce qui veut dire bien deux flammes, mais une seule sera visible en même temps.
01:21 Il y a deux convois, il y a un convoi qui est dit, le convoi engagement, qui est un convoi qui est lourd, avec beaucoup de relayeurs,
01:26 d'ailleurs ce sont des distances qui sont importantes, qui sont en général pratiquées dans les villes, Saint-Etienne, Saint-Chamond,
01:32 et ça c'est le convoi engagement qui est lourd avec une quarantaine de véhicules, beaucoup de gens autour, des caravanes aussi de sponsors qui sont là,
01:39 et puis on a un convoi dit agile, le convoi agile c'est une dizaine de véhicules, c'est pour aller soit dans des villes qui sont plus rurales,
01:45 dans des zones plus rurales, soit sur des sites remarquables à Charlieu ou à la Cité des Aînés de Saint-Etienne.
01:50 Pourquoi est-ce qu'on a deux convois différents ? Parce que pour aller à Charlieu ou pour s'occuper de la Cité des Aînés,
01:54 on ne peut pas mettre un énorme convoi, il y a beaucoup moins de relayeurs et donc l'idée c'est de faire quelque chose de plus souple.
01:58 Et elle sera bien sûr protégée avec une bulle de sécurité et des gardiens de la flamme pour chaque relayeur,
02:04 et autour d'elle chaque municipalité va l'accueillir à sa manière avec différentes animations culturelles et sportives,
02:11 des souvenirs inoubliables pour tous les acteurs.
02:14 Une liesse populaire et puis des souvenirs, parce que tous les gens qui diront "j'ai participé au passage de la flamme olympique dans la Noire en 2024",
02:25 j'y étais et c'est resté dans la mémoire.
02:28 Et à Saint-Etienne, le dernier relayeur est connu, ce sera Jean-Michel Larké qui allumera le chaudron juste à côté du sien à Geoffroy Guichard.
02:37 Sans cette caméra en guise de rétroviseur, le conducteur du bus n'aurait pas vu le cycliste arriver sur sa gauche.
02:48 Ça, ça signale la présence du vélo. Si je tourne le didot en direction du vélo...
02:55 En 2018, la fille d'Isabelle et Jérôme Cizeron est décédée à Paris alors qu'elle se rendait à l'Assemblée Nationale en vélo.
03:02 Armel, jeune attachée parlementaire, a été percutée par un camion, elle se trouvait dans l'angle mort.
03:09 Depuis, ses parents militent pour plus de sécurité dans les transports et notamment pour la mise en place de ce nouveau système de détection.
03:17 Pour tous les autres, la prévention c'est ça dans tous les domaines et dans ce domaine particulièrement,
03:24 nous ça nous tient évidemment à cœur pour que ça puisse servir, j'allais dire, le nombre de morts, même si c'est relativement minime.
03:35 Et heureusement, c'est trop. Je pense que chacun à notre petit niveau, on essaye de faire avancer un petit peu les choses.
03:44 D'ici 10 ans, Saint-Etienne-Métropole va renouveler toute sa flotte.
03:48 Comme le veut la réglementation, les nouveaux bus et trolleys seront équipés de cette caméra.
03:53 La stas compte actuellement 140 véhicules.
03:56 J'ai évidemment été très sensible à cet accident dramatique qui a coûté la vie à Armel.
04:02 Quand ses parents m'ont envoyé ce courrier me demandant de sensibiliser l'ensemble des chauffeurs de camions, de bus de la métropole
04:09 et puis qu'ils m'ont fait part de leur combat, j'ai évidemment été d'abord très touché et je me suis senti extrêmement concerné.
04:15 Nous avons pris cette décision évidemment en pensant à Armel et en se disant que ça évitera des drames comme celui-là.
04:22 10 ans pour tout changer et former les 460 conducteurs des transports stéphanois.
04:27 Le territoire fait d'ailleurs partie des premiers de France à utiliser ces caméras.
04:31 Il y a énormément d'anglomores sur un véhicule. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, le conducteur voit peu de choses avec une rétrovision classique.
04:38 On voit très peu de choses. Les côtés sont masqués, l'arrière du véhicule est masqué, l'avant est masqué pour les jeunes enfants qui font moins d'1m10.
04:46 On ne voit pas un enfant qui traverse devant un bus. C'est important pour toutes ces raisons parce que vous imaginez les graves conséquences que ça pourrait avoir.
04:53 Un bus de ce type coûte 500 000 euros à la métropole. Le système de détection est estimé à 3% du prix d'achat. Alors est-ce le prix de la sécurité ?
05:04 Voici la dernière née du centre commercial Stihl à Saint-Etienne, une boutique Zara de plus de 3 800 m2, la plus grande de la région.
05:12 Franchement, des très bonnes impressions. Le magasin est très grand, c'est assez aéré et c'est tout neuf. Franchement, c'est top. Il y a le choix.
05:23 Il est super lumineux, il est super joli et c'est beaucoup moins tassé que l'autre.
05:28 Il est vraiment beau, il fait très propre. Il est beaucoup mieux rangé aussi que celui du centre-ville.
05:33 On peut trouver son bonheur ici facile, je pense. Il est vraiment super grand. Hommes, femmes. Moi, j'ai regardé surtout hommes.
05:42 Et franchement, j'ai trouvé un petit pantalon qui allait, un peu cher, donc je ne l'ai pas pris.
05:48 Implanté depuis 1996 au cœur du centre-ville, l'enseigne espagnole a baissé rideau ce samedi à 19h. La nouvelle était tombée en mars dernier sur les réseaux sociaux.
05:58 Zara change de stratégie et quitte les centres-villes.
06:01 Il faut comprendre que le centre-ville se désertifie et c'est bien malheureux parce que l'offre commerciale étant moindre, ça va encore profiter à la périphérie.
06:11 C'est encore des boutiques sur Saint-Etienne qui se ferment puisqu'il y a la bazara Hommes également et ça donne un air triste au centre-ville qui se trouve un peu dépeuplé.
06:21 Je trouve que c'est dommage parce que ça a été un peu le centre-ville où il y avait quelques magasins et Zara, c'était le gros magasin où on aimait bien aller.
06:28 Du coup, c'est un peu triste pour le centre-ville.
06:30 Les locaux de la place du peuple seront bientôt repris. La ville a annoncé que plusieurs repreneurs étaient intéressés.
06:36 Aller à la rencontre directe des habitants, c'est une problématique pour les élus.
06:44 Le maire de Roche-la-Molière propose lui une solution sur ses réseaux sociaux, l'inviter chez soi pour prendre l'apéro.
06:51 Un tête-à-tête, c'est toujours plus convivial que lors d'une réunion.
06:55 Justement, c'est quelque chose de très convivial, je trouve, et ça donne un côté beaucoup plus proche de toutes les personnes qui habitent à Roche-la-Molière.
07:04 Donc, voilà, moi, j'ai trouvé ça plutôt sympa.
07:07 C'est très convivial. On a de la chance d'avoir un maire dynamique, donc on en profite. Je ne l'invite pas à la maison, mais pourquoi pas.
07:15 Une invitation à l'envers pour évoquer les problèmes sur la commune ou simplement faire quelques remarques.
07:21 Est-ce que vous pensez que vous allez l'inviter chez vous ?
07:23 Pourquoi pas, effectivement. Je trouve ça très sympa et je pense que ça va permettre de parler de sujets plus proches de nous et ça le rend beaucoup plus accessible.
07:33 Au même titre que si je le croisais dans la rue pour parler des enfants, de la scolarité, des commerces.
07:40 Éric Berlivet avait lancé cette drôle d'invitation en 2017, mais a dû y mettre un terme au moment de la crise sanitaire.
07:47 Il estime se rapprocher un peu plus des 10 000 habitants de la commune.
07:51 Le lien direct, c'est ce qui est le plus pertinent pour avoir la réalité du terrain, la réalité de la vie, du quotidien.
07:58 Et comment améliorer les services publics, comment améliorer le quotidien de chacun pour qu'on puisse, nous, en tant qu'élus, faire évoluer les choses positivement.
08:06 Pour inviter le maire, il faut être disponible entre 11h et 11h30, même s'il assure qu'il trouvera un moment pour ceux qui ne peuvent pas l'accueillir à cet horaire.
08:18 Dans cette commune de moins de 400 habitants, il n'y a plus aucun commerce depuis 1979.
08:25 Oui, on n'a pas bien le choix parce que dans le secteur, il n'y a pas forcément grand chose qu'aujourd'hui.
08:31 Après, il y a l'auberge de Guernier, mais ce n'est pas coté non plus.
08:36 Le plus près, aujourd'hui, c'est quasiment Montbrison parce que Saint-Bonnet-le-Courreau, il n'y a plus rien non plus.
08:40 Donc, du coup, si on veut se retrouver pour manger un morceau ensemble, c'est Montbrison.
08:46 Forcément, on va à Montbrison toutes les semaines.
08:50 Comment vous faites pour acheter votre pain, par exemple ?
08:53 Quand on est sur Montbrison-Voyeur, la boulangerie passe peu depuis septembre l'année dernière.
09:00 C'est vrai qu'un petit commerce de proximité, ça serait pas mal aussi.
09:05 Ça drainerait du passage, à mon avis, oui.
09:08 Pour y remédier, la mairie a décidé d'acheter, face à cette route passante, ce local, 260 mètres carrés.
09:15 Avec les travaux en fin d'année, le maire souhaite qu'il devienne bar-restaurant et épicerie.
09:20 Ici, ce sera la future salle de restauration.
09:27 Avec un petit coin épicerie pour des produits locaux, surtout.
09:33 On sait très bien qu'on ne va pas monter une grande épicerie, mais bon, ce sera pour des produits locaux.
09:39 Et puis, en fond, sur cette traveille-là, on aura tout ce qui est partie cuisine.
09:44 Pour un budget de 400 000 euros, c'est le prix à payer pour ramener de la convivialité dans le village.
09:50 La mairie fait alors un appel à candidature.
09:52 Une personne qui pourrait tenir la boutique et faire de ce lieu un point de rencontre.
09:57 Le futur gérant, on va mettre le local à disposition avec quelques aménagements intérieurs.
10:03 Donc, lui, le nouveau gérant, il aura une partie du matériel à investir, bien sûr.
10:09 On lui fera une location assez modeste.
10:12 Le prix n'est pas déterminé aujourd'hui, mais bon, ce sera une location vraiment modeste de manière à ce qu'il puisse se développer.
10:18 À l'image de Châtelneuf, 62% des communes françaises ne possèdent plus de commerce.
10:24 C'est un rêve qui poursuit Cyril depuis près de 35 ans.
10:30 Passionné d'apiculture depuis toujours, mais entré à la poste à l'âge de 16 ans,
10:34 il a réussi à convaincre le directeur de la plateforme Courrier d'installer 4 ruches sur le toit de l'établissement en avril dernier.
10:42 La reine, regardez, elle est là.
10:45 On aura de la chance.
10:47 Juste ici, voilà, elle est pointée en rouge.
10:49 Dans un coin de ma tête, j'ai toujours eu cette envie de mettre des abeilles sur le toit de l'entreprise.
10:53 Parce qu'on est toujours parti du principe qu'à partir du moment où les abeilles vont bien,
10:57 c'est que tout ce qui se passe autour va bien.
10:59 Et pour gérer ces 4 ruches mises aux couleurs de la poste,
11:01 c'est Cyril qui est allé négocier le matériel.
11:04 Apiculteur depuis 6 ans, il connaît parfaitement le comportement des abeilles,
11:08 en particulier celles-ci qui viennent du puits de Dôme.
11:11 Alors vous allez avoir des abeilles qui vont venir.
11:13 Il y en a qui vont taper sur le sac.
11:14 Ça ne craint absolument rien.
11:15 Vu comment on est équipé, il ne peut rien nous arriver.
11:17 Les abeilles ressentent le stress.
11:18 Si vous n'êtes pas stressé, elles ne ressentiront pas du tout le stress.
11:21 Elles ne viendront jamais sur vous et il ne se passera absolument rien.
11:24 C'est pour ça que des fois, vous arrivez à voir dans certains reportages,
11:26 des gens qui sont couverts d'abeilles.
11:28 En fait, il n'y a pas de stress. Donc, s'il n'y a pas de stress, il n'y a pas de piqûres.
11:31 Si elles laissent le dar, l'abeille, elle meurt.
11:33 C'est la différence entre l'abeille et la guêpe.
11:34 Et le coût total de l'investissement est estimé à 2500 euros
11:37 pour participer à l'amélioration de l'environnement.
11:40 Une démarche naturelle pour le directeur de la plateforme Stéphanoise
11:43 dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises, la fameuse RSE.
11:48 Déposer des ruches sur le toit de la PPDC, c'est avoir de l'influence
11:52 puisque ça va avoir déjà dans le bien-être des abeilles
11:55 et pouvoir récoter du miel et le partager auprès du personnel.
12:00 Et puis l'idée, c'est de créer des vocations,
12:02 donc de multiplier les abiculteurs pour ensuite avoir des ruches chez soi-même.
12:06 D'autant que cette initiative en pleine ville tombe sous le sens.
12:10 Aujourd'hui, en ville, sur les ruches, on va se retrouver avec une mortalité d'abeilles
12:13 à peu près qui va être aux alentours de 4-5%.
12:16 À la campagne, on arrive à monter à 30-40%.
12:19 C'est le traitement phytosanitaire dans l'agriculture.
12:22 Aujourd'hui, ça fait partie de l'agriculture, les traitements.
12:24 Sauf qu'il y a des traitements, les abeilles, ça ne leur va pas du tout.
12:27 Ce sont des produits qui les tuent.
12:29 En centre-ville, on n'a pas de traitement.
12:31 Elles ont toutes les balconnières pour aller butiner,
12:33 tout un tas d'arbres à côté parce que finalement,
12:35 on se rend compte qu'à Saint-Etienne, quand on le voit d'ici,
12:37 il y a énormément de parcs, énormément d'arbres qui sont autour de nous.
12:40 Une abeille peut faire 1,5 km pour aller butiner sans aucun problème.
12:43 Donc ça laisse énormément de périphérie autour de nous pour travailler.
12:47 Et avec ses 4 premières ruches, la Poste espère récolter jusqu'à 8 kg de miel par ruche.
12:52 Un boulanger est aussi recherché pour former un partenariat
12:55 afin de partager le miel lors de petits déjeuners avec les salariés.
12:59 Sentir, voir, écouter ou simplement lire, tous les sens sont en éveil.
13:07 Pour son 40e anniversaire, France Nature Environnement Loire
13:11 propose une exposition immersive sur la diversité de la réserve.
13:15 L'un des enjeux de cette exposition est de mettre les visiteurs vraiment en curiosité,
13:19 lorsqu'ils vont se retrouver dans la réserve et découvrir les différentes espèces.
13:24 Le but est vraiment de déguiser un petit peu leur regard.
13:28 Après un an et demi d'innovation, les visiteurs y retrouvent 3 domaines
13:32 comme la forêt, les roches et la prairie.
13:34 Et avec les années, le point de vue sur l'écologie a bien changé.
13:37 A l'époque, le discours n'était pas écouté parce que dans l'éducation nationale française,
13:43 on faisait des sciences naturelles, c'est-à-dire qu'on apprenait à faire des sciences naturelles.
13:48 C'est-à-dire qu'on apprenait à différencier les oiseaux nuisibles et les oiseaux utiles.
13:54 Et puis tout d'un coup, on a commencé à faire un peu d'initiation en écologie scientifique.
13:59 Et donc maintenant, on s'aperçoit que dans les jeunes, dans les très jeunes,
14:03 il y a des jeunes maintenant qui commencent à comprendre qu'il faut qu'ils bougent.
14:07 À travers les sentiers de la réserve, nous prenons la route en direction d'une vue imprenable
14:11 sur les gorges de la Loire.
14:13 Ici, la biodiversité est présente sur 355 hectares.
14:16 L'intérêt de cette réserve naturelle, c'est que l'on est à un carrefour climatique
14:21 avec des influences océaniques, continentales, méditerranéennes.
14:24 Ça nous donne vraiment une richesse du point de vue floristique et faunistique
14:28 avec des espèces d'oiseaux, des rapaces, des milans, des cercadgeons le blanc.
14:34 Vraiment, c'est un terrain à ciel ouvert.
14:38 Et pour les visiteurs, c'est incroyable.
14:40 Et pendant la période estivale, les plus curieux peuvent venir découvrir cette exposition
14:44 de 14h à 18h, les mercredis, vendredis, week-ends et jours fériés.
14:49 Au milieu de ces passionnés de jeux de société, se trouve un médecin.
14:55 Philippe a 27 ans et a trouvé sa passion.
14:58 Depuis 6 ans, il a testé plus d'une soixantaine de jeux.
15:01 Des amis, une soirée, un jeu, puis un deuxième, puis cinq, puis la déferlante.
15:06 Je pense que j'en ai une quarantaine dans ma bibliothèque.
15:09 Donc plus ceux des copains, ouais, peut-être 60, un truc comme ça.
15:14 Dans ce festival, il anime un stand tournoi.
15:17 Ce médecin généraliste a dû apprendre six nouveaux jeux pour l'occasion.
15:21 Toujours avec le plaisir, un organe vital dans sa vie.
15:24 Si il y a moins de questions, vous levez la main, vous m'appelez, ok ?
15:26 En fait, je pense qu'il faut avoir un équilibre sur le métier.
15:29 Il faut être carré, sérieux et c'est pas toujours facile.
15:31 Et moi, ça m'apporte un vrai équilibre dans ma vie, de trouver un vrai loisir à côté
15:35 qui est un peu à l'opposé.
15:37 Je travaille plus avec le bonheur qu'avec la maladie.
15:39 Ça permet d'être un peu de bonne humeur tous les jours.
15:41 Puis il y a ceux qui ont passé le pas.
15:43 Sylvain travaille dans la comptabilité et a lancé son projet il y a un an.
15:47 Aujourd'hui, c'est le grand jour.
15:48 Il présente son prototype aux joueurs.
15:50 Une maquette créée à la main sur son temps libre.
15:53 Ouais, j'ai fait tous les designs moi-même.
15:56 Sauf tout ce qui est matériaux, je l'ai commandé sur Internet.
15:59 Donc le carton, je l'ai commandé aux dimensions que je voulais sur Internet.
16:02 Et sinon, les designs, j'ai fait tout sur le logiciel Canva,
16:05 que les gens utilisent pour faire des CV généralement.
16:08 Mais moi, j'ai créé mon jeu là-dessus.
16:10 Il ne faut pas tant de moyens que ça pour réfléchir un petit peu à comment produire soi-même,
16:14 mais ça se fait.
16:15 Il espère réaliser son rêve, trouver un éditeur et le sortir prochainement.
16:19 C'est ce qu'ont réussi à faire qu'à 3 années.
16:21 Ils ont lancé il y a 3 semaines le nouveau Taro,
16:24 un jeu de plis 100% au Vernu Ronalp.
16:27 L'éditeur est grenoblois, l'illustrateur habite au-dessus de Lyon.
16:32 Et le jeu a été fabriqué à Treibourg.
16:34 Et ça fait plaisir à voir qu'aujourd'hui, on arrive à faire des jeux en local comme ça
16:38 et qu'ils sont distribués d'une manière responsable.
16:42 Et encore une fois, ce sont des amateurs, profs de maths,
16:45 commerciales, ingénieurs ou encore programmateurs, une habitude dans ce milieu.
16:49 Même les éditeurs, parfois, ont un autre métier avant ou en même temps.
16:53 Il n'y a pas encore d'école dédiée, il y a des écoles de game design,
16:59 mais dans les professionnels qui en vivent, pour l'instant,
17:04 j'ai l'impression qu'il y a encore beaucoup de gens qui s'y sont mis
17:06 en plus de leur métier, de leur passion.
17:08 À vous maintenant de vous lancer,
17:10 certaines passions peuvent devenir des fois des métiers insoupçonnés.
17:14 Ce mercredi soir au fil, c'était une soirée,
17:18 deux musiciens, amis, famille, pour connaître les nouveaux talents 2024.
17:22 Un tremplin qui affichait 60 candidats, 5 finalistes au lieu de 6 pour 15 prix.
17:28 Le tremplin de nos talons sur scène, chaque saison balaye le passé pour se renouveler.
17:32 Cette année, après Natacha, une très jeune musicienne chanteuse,
17:36 elle a 19 ans, elle a reçu le prix du département.
17:39 Natacha qui chante en français, s'il vous plaît, plutôt calmement.
17:46 On va passer sur une scène ébouriffante, la basse cour, batterie, basse, guitare,
17:50 trois quacteurs à l'esprit rap, punk, un accoutrement incroyable
17:55 et des morceaux de 2 minutes, punk.
17:57 Le moins de déguisement possible, c'est toujours les mêmes costumes,
18:00 c'est pas le moins de prod non plus possible,
18:03 c'est genre des morceaux choisis pour que ce soit un peu de bazar.
18:07 Après les morceaux courts, on est loin du punk à l'ancienne qui faisait 30 secondes.
18:11 Là, c'est des sons qui se rapprochent quand même du rap
18:14 avec des constructions, couplé-refrain, couplé-refrain.
18:17 D'arriver sur cette nouvelle vibe du punk qui se veut progressiste
18:21 et qui tend vers des valeurs opposées à toute forme d'oppression.
18:28 Et s'il y a un peu de déguisement, ça peut tendre vers ça, c'est cool.
18:31 L'autre groupe en rage, c'est Monika, un son électro-punk qui cherche sa définition.
18:36 On a décidé d'être un groupe de punk électro-punk, pardon,
18:42 mais ça sonne un petit peu mieux.
18:44 Et pour les ingrédients, précisions.
18:46 Elle est en colère, elle a de l'énergie à revendre et de la rage peut-être,
18:51 mais il y a aussi des trucs bien à partager, il n'y a pas que de la colère.
18:56 Du coup, c'est pour ça qu'on fait un peu des chansons débiles des fois,
18:59 parce qu'il faut aussi se changer les idées.
19:00 Deux groupes très engagés, deux prix chacun.
19:06 La ville du Chambord-Feucheron et Paroles et Musiques pour la basse courte,
19:09 Monika ayant le prix Paroles et Musiques aussi, et Radio Audio,
19:12 ils joueront la semaine prochaine.
19:14 Coup de cœur du jury, c'est Black Plank, coup de cœur du clapier également,
19:17 et de guitare avenue pour un rock indépendant, très allanglaise,
19:20 type Franz Ferdinand.
19:22 Mais je pense qu'il reste quand même ce fond un peu du punk,
19:32 du rock allanglaise qui nous anime, même si la musique est un peu moins méchante.
19:37 Je pense qu'au fond, il y a quand même cette énergie de punk.
19:41 Le duo Nile a lui reçu le prix du Phil.
19:44 Sept autres non-finalistes ont aussi été primés pour les solos en scène des concerts en accompagnement.
19:49 On les retrouvera sur scène très vite pour le Festu 2024, dans les bars,
19:53 mais aussi les Bifors de Chorio, la fête de la musique,
19:56 un tremplin qui, avec des dates immédiates, est déjà une rampe de lancement.
20:01 C'est nouveau.
20:02 [Musique]