Soir Info (Émission du 23/05/2024)

  • il y a 4 mois
Julien Pasquet et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfo

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Transcript
00:00:00 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque soir en ce jeudi soir.
00:00:06 On se retrouve donc comme tous les soirs.
00:00:08 M. Bovis, passez devant la caméra, il n'y a aucun problème, c'est du direct.
00:00:11 - Bonsoir, j'ai voulu être discret. - Ça se voit que vous êtes un homme de télévision.
00:00:16 Devant les caméras, avocat, merci d'être là.
00:00:20 Je vais anticiper les présentations en vous remerciant d'être présent.
00:00:23 Alexandre Devecchio également, redacteur en chef au Figaro.
00:00:26 Notre ami Franck Tapiro qui est avec nous également en publicité.
00:00:29 Merci d'être là. Philippe Doucet, bonsoir.
00:00:31 Membre du bureau national du Parti Socialiste.
00:00:33 Karim Abrik de la rédaction, bien sûr.
00:00:35 Et Yoann Usaï du service politique. Merci à tous d'être présents.
00:00:38 On vous accueille, on vous accompagne comme tous les soirs jusqu'à minuit sans aucune interruption.
00:00:42 Beaucoup de thèmes qui font l'actualité.
00:00:45 On va commencer sans tarder sur ce déplacement qui s'est conclu pour le chef de l'État en Nouvelle-Calédonie.
00:00:51 En proie à des émeutes depuis une dizaine de jours comme chacun sait, Emmanuel Macron,
00:00:55 qui a multiplié les annonces aujourd'hui pour tenter de résoudre la crise et d'amorcer un retour au dialogue.
00:01:00 Le chef de l'État a rencontré dans la journée les chefs de file des partis non-indépendantistes et indépendantistes.
00:01:05 Il a pris la parole à l'issue de ses rencontres avant de rentrer pour Paris.
00:01:09 Et il a fait part de ses décisions.
00:01:11 Ce qu'il faut en retenir avec Audrey Berthoud avant d'en discuter les uns avec les autres.
00:01:15 Une visite est claire pour tenter de renouer le dialogue.
00:01:19 Emmanuel Macron s'est entretenu avec les loyalistes et les indépendantistes.
00:01:24 A l'issue de cette rencontre, il appelle au rétablissement de l'ordre dans les prochains jours.
00:01:29 Ici, la grande détresse, la fatigue dans laquelle sont plongés plusieurs de nos compatriotes.
00:01:34 Qu'ils protègent leur commerce, leur entreprise ou tout simplement leur logement.
00:01:38 Ou qu'ils tiennent des barrages pour éviter la violence.
00:01:41 C'est une situation qui n'est pas admissible, qui n'est pas tenable.
00:01:44 Elle perdure depuis plusieurs jours et notre objectif est de restaurer l'ordre dans les jours à venir.
00:01:51 Le chef de l'Etat demande une levée des barrages dans les heures qui viennent pour lever l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie.
00:01:57 Il promet également de ne pas faire passer en force la réforme du corps électoral.
00:02:01 Je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd'hui dans le contexte actuel.
00:02:09 Et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l'apaisement, la reprise du dialogue en vue d'un accord global.
00:02:20 Le président s'est engagé à faire un point d'étape d'ici un mois sur l'avenir institutionnel de l'archipel.
00:02:25 Il a par ailleurs promis une aide d'urgence après les dommages colossaux provoqués par les émeutiers.
00:02:31 Question simple et pourtant de la plus haute importance.
00:02:34 Yohann Huzay, qu'a changé concrètement la visite du président de la République en Nouvelle-Calédonie ces dernières heures ?
00:02:40 Ça on le verra dans les prochaines semaines.
00:02:42 J'ai envie de vous dire parce qu'il y est allé pour essayer de relancer un dialogue.
00:02:45 Il a laissé quelques semaines aux loyalistes et aux indépendantistes pour essayer de trouver une solution.
00:02:53 Et s'ils arrivent à se mettre d'accord, cet accord sera soumis à référendum à l'ensemble de la population.
00:03:01 Non pas à l'ensemble de la population, pardon, à l'ensemble du corps électoral.
00:03:05 Puisque c'est effectivement tout le sujet du débat.
00:03:08 Mais en tout cas, il semble quand même que le calme soit revenu.
00:03:11 C'est un calme qui est précaire, c'est certain.
00:03:13 On pensait que les forces de sécurité allaient rester pendant plusieurs mois et ça c'est heureux.
00:03:17 Moi je crois qu'il a bien fait d'y aller. Cette visite a été très critiquée.
00:03:21 Je crois qu'il a eu raison de s'y rendre et que ça peut porter ses fruits.
00:03:27 Il a eu raison, on le verra, c'est le début de votre réponse.
00:03:30 On verra à in fine s'il a eu raison d'y aller.
00:03:32 Je crois qu'il était dans son rôle.
00:03:34 Quelques Calédoniens avant de continuer le tour de table.
00:03:37 Qu'ont pensé les Calédoniens interrogés par nos équipes de cette visite présidentielle ?
00:03:42 Les choses semblent reprendre leur cours.
00:03:45 Je pense que c'est un leurre, c'est provisoire.
00:03:49 Je suis convaincue que la solution n'est absolument pas politique.
00:03:52 Puisqu'on décide une chose ou l'autre, il y aura la moitié de la population qui sera frustrée.
00:03:59 C'est pas quelque chose qu'on puisse accepter pour une élection peut-être, mais pas pour un avenir.
00:04:04 Donc moi je suis convaincue que la solution est au niveau de la population.
00:04:09 Le président s'est déplacé, ça montre qu'il prend en compte nos difficultés.
00:04:13 Qu'il s'accapare lui-même de ce dossier.
00:04:16 On compte beaucoup sur lui.
00:04:18 La plupart des gens que l'on croise, et si c'est pas pour dire 100%,
00:04:23 quelles que soient les classes sociales, les classes d'âge, sexe ou autre,
00:04:30 la plupart des gens exigent de la fermeté.
00:04:34 A la fois à l'encontre des personnes qui ont saccagé le pays,
00:04:39 mais de la fermeté également dans le processus juridique et institutionnel à venir.
00:04:46 Ils sont dubitatifs dans l'attente évidemment.
00:04:49 C'est calédonien Alexandre de Vecchio concernant la réforme,
00:04:52 et c'est tout l'enjeu de cette visite, réforme contestée du corps électoral.
00:04:55 Le président a déclaré s'être engagé à ce qu'elle ne passe pas en force.
00:04:59 Il dit souhaiter donner quelques semaines afin de permettre un accord global.
00:05:04 Après une telle tension, la question que je me pose c'est pourquoi en 3-4 semaines
00:05:09 tout le monde finirait par se mettre d'accord alors que les heurts et les tensions sont tellement exacerbés ?
00:05:17 Je suis d'accord qu'il n'y a pas de baguette magique,
00:05:20 mais je pense que le président de la République n'avait pas d'autre choix que d'essayer d'y aller.
00:05:24 Si on considère que la Nouvelle-Calédonie c'est la France, il faut leur montrer.
00:05:28 Il faut que le président de la République les considère comme n'importe quelle région de France.
00:05:33 Je pense que c'était une marque de respect pour la Nouvelle-Calédonie, y compris pour les Canacs.
00:05:39 C'est quoi le message aux indépendantistes ?
00:05:41 Je suis souvent très critique envers Emmanuel Macron.
00:05:44 C'est quand vous cassez, vous vous obtenez ? C'est ça le message d'Emmanuel Macron aux indépendantistes ?
00:05:47 Oui, mais je crois qu'on a parfois fait un parallèle entre ce qui se passait en Nouvelle-Calédonie et les émeutes de banlieue.
00:05:53 Je crois que le contexte est quand même très différent. La géographie n'est pas la même, l'histoire n'est pas la même.
00:05:59 Et oui, les indépendantistes utilisent parfois la violence,
00:06:02 mais ce n'est pas le premier mouvement indépendantiste dans l'histoire qui le fait.
00:06:05 Donc les Canacs ont quand même des spécificités culturelles.
00:06:08 C'est un peuple autochtone et je peux comprendre très franchement qu'ils aient peur de devenir minoritaire chez eux.
00:06:16 Donc il faut trouver une solution, un compromis je pense,
00:06:20 parce que de toute manière il y a 40% de Canacs qui sont résolus, qui n'acceptent pas ces trois référendums.
00:06:29 Donc même si on proclamait la loi, il faudrait qu'en Nouvelle-Calédonie, vivre avec ces 40% de Canacs.
00:06:35 Donc mieux vaut trouver un compromis, et peut-être entre les deux parties, en les laissant discuter entre eux.
00:06:42 Je trouve que la solution est assez pragmatique, il faut faire preuve de pragmatisme,
00:06:46 parce que le parti de l'ordre à 16 000 km de distance, alors qu'on n'a pas assez de gendarmes pour les Jeux Olympiques,
00:06:52 c'est une rhétorique qu'on a entendue, y compris dans mon propre camp à droite, mais que je trouve franchement un peu facile.
00:06:59 Mais il ne faut pas être un génie pour comprendre que dans l'indépendantisme, il y a l'indépendance.
00:07:05 A priori, les forces indépendantistes de la Nouvelle-Calédonie cherchent une chose, c'est d'être indépendantes.
00:07:12 Donc ça durera cette confrontation, tant que...
00:07:16 - Ça vous avez raison, mais il y a des gens qui sont dans la zone grise, il y a des indépendantistes radicaux qui veulent vraiment l'indépendance,
00:07:21 et ceux qui peut-être se considèrent comme des sous-citoyens et qui ont envie que la France leur parle.
00:07:26 Et ensuite, il y a peut-être un compromis à trouver, les Britanniques ont trouvé le Commonwealth,
00:07:30 il y a peut-être une manière spécifique de faire, je suis très jacobin et très républicain normalement,
00:07:35 mais je pense qu'à 16 000 km, face à des peuples qui, malgré tout, ont une culture radicalement différente,
00:07:41 il faut peut-être s'adapter et être un peu moins jacobin pour le coup.
00:07:44 - Franck Tapsirot, Maître Henri Bovis.
00:07:46 - De façon un peu plus pragmatique... - Pierre-Henri Bovis, pardonnez-moi.
00:07:48 - On ne peut pas discuter tant qu'on n'a pas calmé le jeu.
00:07:51 Donc déjà, la première mission du chef de l'État, c'est de représenter l'autorité de l'État.
00:07:54 En termes de sécurité, il a rassemblé, il a représenté finalement un apaisement de la société,
00:08:00 pendant peut-être très peu de temps, mais de toutes les façons, on ne peut pas aboutir aux discussions qu'il a promises tout à l'heure.
00:08:07 Il a dit que le dialogue devait reprendre, il a parlé d'une mission, tant que ça n'est pas apaisé.
00:08:11 Donc la première mission sécuritaire, pour l'instant, j'ai dit bien pour l'instant, on verra dans les heures qui viennent, s'est réussie.
00:08:17 Deuxièmement, et on le sait très bien, Emmanuel Macron, depuis le début d'ailleurs, depuis 2017,
00:08:23 aime aussi arriver dans des terrains et milieux hostiles pour proposer des grandes concordes,
00:08:29 mettre tout le monde autour de la table, parce qu'il sait très bien de toute façon qu'il ne pourra pas y arriver.
00:08:32 Et même si c'est un peu glisoire, parce qu'on a l'impression qu'on repousse depuis des années l'échéance,
00:08:36 il essaie de gagner du temps. Alors c'est vrai qu'on aurait pu imaginer que ça se soit fait avant.
00:08:40 On a l'impression en France qu'il faut toujours arriver dans des périodes de crise,
00:08:44 - À des points de rupture et une violence... - Pour parler de dialogue. On ne peut pas commencer par le dialogue...
00:08:48 - Les gilets jaunes, les agriculteurs, pour ne parler que de ces récentes expériences.
00:08:51 - Voilà, avec le rapport avec les syndicats depuis des années, nous il faut qu'on pousse, qu'on mette de l'huile sur le feu, et après...
00:08:57 - Non mais le dialogue... - Alors juste, avant de poursuivre les commentaires, chacun va apporter son commentaire, évidemment.
00:09:02 Je voudrais juste qu'on entende Virginie Ruffinat, qui est la représentante du groupe Avenir en Confiance au congrès de Nouvelle-Calédonie.
00:09:07 Elle se félicite d'une certaine façon qu'Emmanuel Macron n'ait pas tout cédé aux revendications indépendantistes.
00:09:14 - Ce qui était très important pour nous, c'est que le président de la République n'annonce aucun report ou suspension de la révision constitutionnelle,
00:09:21 parce que ça aurait donné raison à ces actes de terrorisme qui ont été produits dans notre pays.
00:09:26 Et ça voudrait dire que la violence l'emporte, et que finalement la République est à genoux.
00:09:30 - Notre inquiétude, c'est que tout cela ne soit pas que de la communication, et qu'effectivement on a un mois pour pouvoir discuter,
00:09:36 mais que dans un mois, il y a un véritable point qui est fait, et effectivement nous espérons que ce mois donné,
00:09:41 mais pas juste gagner du temps pour le président de la République ou en perdre, mais qu'il s'agit d'un véritable engagement,
00:09:46 et qu'au-delà de ça, si véritablement il n'y a pas de dialogue, il faudra que la démocratie passe.
00:09:52 - Pierre-Henri Bovis a la raison, c'était impossible de céder à la violence.
00:09:56 - Surtout, le chef de l'État aurait dû y aller plus tôt, parce que ce n'est pas un sujet à laisser entre les mains des élus locaux.
00:10:03 Le fait que le président Macron y aille est très important, évidemment pour des raisons historiques, mais aussi pour des raisons économiques.
00:10:08 Il faut rappeler quand même que la France, c'est le deuxième plus grand espace maritime du monde.
00:10:12 - Grâce à ses territoires et départements d'outre-mer.
00:10:15 - Grâce à ses territoires d'outre-mer, notamment, il faut quand même rappeler qu'autour de la Nouvelle-Calédonie,
00:10:18 c'est 200 milles autour de la Nouvelle-Calédonie, ça fait presque 300 km² autour de circonférence, qui appartiennent à la France.
00:10:25 Donc il y a un enjeu historique, évidemment, la Nouvelle-Calédonie est française, il faut qu'elle reste française,
00:10:29 et un enjeu évidemment économique.
00:10:31 Et donc c'est pour ça que ça concerne non pas les élus locaux, mais là ça concerne la France, ça concerne évidemment le chef de l'État,
00:10:36 c'est au chef de l'État de traiter ce sujet.
00:10:38 Il aurait dû le traiter déjà plus en amont, évidemment on a dû attendre un point de rupture,
00:10:42 enfin quasiment un point de rupture pour qu'il intervienne, mais évidemment c'est au chef de l'État maintenant de régler ce problème,
00:10:47 de mettre tout le monde autour de la table, pour affirmer que la République ne tremblera pas,
00:10:51 et que la Nouvelle-Calédonie restera française.
00:10:54 - Il y a un politique qui parle.
00:10:56 - Peut-être qu'il a une vocation à venir, monsieur Robis, on verra.
00:10:59 - Non mais en tout cas, il faut rappeler aussi cet enjeu économique, parce que vous savez,
00:11:03 je me souviens historiquement avec les îles Falkland,
00:11:06 l'Argentine a voulu à un moment essayer de récupérer ces îles, puisqu'il y avait aussi un enjeu de pêche, un enjeu économique.
00:11:13 Le Royaume-Uni n'a pas attendu longtemps pour intervenir directement,
00:11:16 et expliquer à l'Argentine que les îles allaient rester anglaises.
00:11:18 Donc là aussi pour la Nouvelle-Calédonie, il y a un enjeu aussi économique,
00:11:21 c'est pas pareil évidemment, mais en termes d'enjeu économique, c'est la même chose.
00:11:27 - Philippe Doucet, il n'a cédé sur rien, le chef de l'État on peut le reconnaître,
00:11:31 mais bon, il n'a rien obtenu non plus.
00:11:33 - Non mais si on se remet dans le contexte, il aurait dû,
00:11:37 c'est Matignon qui aurait dû traiter comme autant d'Edouard Philippe, s'il vous plaît messieurs,
00:11:41 ça aurait dû être Edouard Philippe traiter la Nouvelle-Calédonie,
00:11:44 et là il a laissé Gérald Darmanin qui s'est fait un peu engloutir par les îles locaux,
00:11:51 y compris par ce qui n'était pas très habile de mettre Mme Baquette,
00:11:57 qui était en Nouvelle-Calédonie au gouvernement,
00:12:00 en termes de maladresse c'était quand même assez caractérisé.
00:12:03 Et donc à un moment donné ça n'a pas été traité au bon niveau,
00:12:05 donc qu'il intervienne en pompier parce que ça a dérapé,
00:12:08 il vaut mieux qu'il intervienne en pompier, même si c'est trop tard,
00:12:11 c'est jamais trop tard, ça c'est la première remarque.
00:12:15 La deuxième remarque c'est qu'effectivement, pour le coup, on verra ce soir,
00:12:19 mais en tout cas je partage un point avec Alexandre Devecchio ce soir,
00:12:22 c'est que dans cette affaire-là, aujourd'hui...
00:12:26 - Je mets une petite croix sur mon calendrier.
00:12:28 - Ils ont partagé...
00:12:30 - Parce que pourtant je suis aussi un Jacobin, mais pour le coup,
00:12:33 son approche girondine, si je puis dire, je pense qu'il a raison,
00:12:36 parce que la réalité c'est qu'il y a effectivement une majorité faible,
00:12:41 mais une majorité pour rester français, avec effectivement le corps électoral
00:12:46 qui est gelé depuis 1998, ça fait quand même beaucoup de monde,
00:12:49 parce qu'il y a des habitants de Wallis, de Futuna, des Tahitiens...
00:12:53 - Ça fait 26 ans que des gens ne peuvent plus participer au processus électoral,
00:12:56 c'est vrai qu'il y a une forme de déni de démocratie en Nouvelle-Calédonie,
00:12:59 on ne peut pas dire autre chose.
00:13:00 - Mais de l'autre côté, les Canaks se disent aussi,
00:13:02 ils ont peur de se retrouver minoritaire chez eux.
00:13:05 Et donc comme on ne va pas mettre 40 ou 45 % de la population des Canaks,
00:13:10 on ne va pas les envoyer en Australie ou je ne sais pas où,
00:13:12 donc à un moment donné, sur une île, ils sont chez eux,
00:13:16 comme les descendants des Bagnards sont aussi chez eux,
00:13:19 et donc il faut qu'on arrive à trouver ce compromis-là.
00:13:21 Donc c'est ce chemin-là, et effectivement je pense que le 3e référendum
00:13:24 n'a pas été habilement géré, parce qu'il a été fait en pétrolis.
00:13:26 - Et là on va vers un 4e alors, si j'ai bien compris.
00:13:28 - Donc c'est une chose.
00:13:29 - Ah bah si, il laisse une ouverture, par contre.
00:13:31 - Par rapport à ce que vous évoquiez au départ, sur les quelques semaines,
00:13:34 c'est peut-être pas, vous parlez de 3-4 semaines,
00:13:36 mais c'est peut-être jusqu'en septembre, jusqu'en octobre, à mon avis.
00:13:40 Voilà, c'est quelques semaines d'élastique, donc il va laisser la terre à tourner.
00:13:43 - Cet accord donnera ensuite lieu à un vote des Calédoniens.
00:13:47 Et vous me dites, on ne se dirige pas vers un nouveau référendum ?
00:13:49 Alors expliquez-moi, parce que là, je ne me rends pas compte.
00:13:51 - Non, parce que on verra comment ils gèrent ça.
00:13:53 - Non mais un vote, c'est quoi ?
00:13:55 - Non mais on verra aussi le contenu de ça, parce qu'à un moment donné,
00:13:58 le sujet c'est qu'en fait, pour le coup, j'en reviens à ce que Alexandre a dit,
00:14:02 le référendum, non, rien à régler, parce qu'il faut accepter, d'un part et d'autre,
00:14:07 le résultat d'un référendum.
00:14:09 Comme là, il y a une dimension identitaire, co-identitaire,
00:14:11 et donc il faut arriver dans une logique de déconcentration, de décentralisation,
00:14:15 il faut trouver un système spécial pour un nouvel Calédonien.
00:14:18 Et je suis très attaché à ce que le Nouvel Calédonien reste français.
00:14:21 - Et c'est pour ça que, moi je me pose la question de ces délais qui n'en sont pas,
00:14:26 et ces discussions qui doivent être menées,
00:14:28 mais comment voulez-vous mener des discussions avec des gens
00:14:31 qui contestent la sincérité d'un vote, d'un référendum,
00:14:33 et qui refusent catégoriquement un projet de loi ?
00:14:36 On est dans une impasse totale, et je ne vois pas ce que le temps apportera à tout ça.
00:14:41 Deux derniers mots ?
00:14:42 - Non mais, pour répondre à votre question sur le référendum,
00:14:44 Emmanuel Macron dit "il y aura un référendum",
00:14:46 mais ça n'est pas un référendum calqué sur les trois précédents.
00:14:49 C'est-à-dire qu'il ne s'agit pas d'un référendum pour savoir
00:14:52 si le corps électoral est pour ou contre l'indépendance.
00:14:56 C'est un référendum qui aura lieu si jamais, dans les prochaines semaines,
00:14:59 les loyalistes et les indépendantistes arrivent à se mettre d'accord
00:15:03 sur le corps électoral, par exemple,
00:15:05 et si accord il y a entre ces deux parties,
00:15:07 et bien cet accord sera soumis à un référendum.
00:15:09 - Ça fait beaucoup de "si" hein ?
00:15:10 - Non mais, mais c'est dans des discussions,
00:15:12 quand vous entamez des négociations dans un contexte aussi tendu,
00:15:15 avec des points de vue qui sont aux antipodes l'un de l'autre,
00:15:19 il est évident qu'il y a beaucoup de "si".
00:15:21 Mais si jamais ils arrivent à se mettre d'accord,
00:15:23 ce sera un référendum sur l'accord,
00:15:25 mais ça n'est pas un référendum pour ou contre l'indépendance
00:15:28 de la Nouvelle-Calédonie, ça Emmanuel Macron l'a exclu.
00:15:31 Il y en a eu trois, maintenant c'est terminé,
00:15:33 il faut accepter le résultat.
00:15:35 - Oui, mais le problème c'est qu'on ne peut pas décréter les choses,
00:15:38 et c'est ce qu'on voit finalement depuis 170 ans,
00:15:41 et on voit que le temps est long,
00:15:43 et que ça s'est fait effectivement à travers différentes crises.
00:15:46 Il y a eu, bon, on donne ici certains gages, certaines choses,
00:15:50 il y avait ces fenêtres, cet espoir pour certains indépendantistes
00:15:55 avec ce référendum d'autodétermination,
00:15:57 donc quand ils parlent d'accord global, je pense que c'est ça aussi,
00:16:01 c'est un peu dire, c'est le fameux compromis,
00:16:04 qu'est-ce qu'ils vont pouvoir obtenir peut-être de leur côté,
00:16:07 certaines autonomies, une certaine reconnaissance,
00:16:09 mais il va falloir qu'il y ait aussi des gains probablement de leur côté,
00:16:13 sinon on a beau décréter, dire c'est terminé ou quoi que ce soit,
00:16:16 on voit qu'après 170 ans, manifestement, c'est toujours pas réglé,
00:16:20 et Emmanuel Macron est quand même,
00:16:23 il tient évidemment à cette réforme du corps électoral,
00:16:28 même s'il le dit de façon, disons, très diplomatique en ce moment.
00:16:33 - Mais c'est vraiment qu'il est fiancé.
00:16:35 - Non, mais si je peux finir, dans le sens que,
00:16:38 exactement, parce qu'il y a un déni démocratique,
00:16:40 ça fait quand même des années qu'il y a des gens qui ne peuvent pas voter,
00:16:43 c'est pour ça que je dis qu'il y aura ce compromis,
00:16:45 qu'est-ce qu'on donne, c'est ça aussi,
00:16:47 parce que sinon on va se retrouver encore dans une situation,
00:16:49 on ne veut pas basculer encore une fois dans cette guerre civile,
00:16:52 c'est tout ce qu'on veut éviter, il y a un apaisement,
00:16:55 on souhaite que ça continue, et effectivement,
00:16:58 on souhaite pouvoir vivre ensemble, que tout le monde souhaite.
00:17:02 - S'il est encore possible.
00:17:04 Vraiment rapide, Yoann, s'il vous plaît.
00:17:06 - À ce que dit Karim Abrik, ça n'est pas Emmanuel Macron
00:17:08 qui tient particulièrement à cette réforme,
00:17:10 c'est que cette réforme, elle est prévue,
00:17:12 et elle doit se faire dans le cadre des accords de Nouméa,
00:17:14 c'est quelque chose qui est imposé par les accords de Nouméa,
00:17:17 donc le rôle du président de la République,
00:17:19 c'est de faire appliquer ces accords.
00:17:21 - Oui, mais c'est timing, là, qui pose question aussi.
00:17:23 - Ce n'est pas Emmanuel Macron qui a décrété de dégeler le corps électoral,
00:17:25 c'était prévu dans les accords de Nouméa.
00:17:27 - Et c'était Emmanuel Macron qui a décidé de maintenir un référendum
00:17:29 en plein Covid avec 56 % d'abstention, également.
00:17:31 - Parce que les indépendantistes avaient appelé au boycott aussi.
00:17:33 - Non, non, non.
00:17:35 - Il faut apporter toutes les informations objectives,
00:17:38 il y a eu du boycott et il y a eu une énorme abstention.
00:17:41 - Et il ne dit pas question de le passer en force,
00:17:43 donc ça veut dire quoi, le passer en force ?
00:17:45 - Écoutez, les semaines qui viennent ou les mois qui viennent le diront.
00:17:48 Juste une dernière chose, nous allons reprendre chaque quartier,
00:17:50 chaque rond-point, chaque barrage à premier Emmanuel Macron.
00:17:52 Tout va être, pardonnez-moi, le retour au calme dans les meilleurs délais.
00:17:57 Bon, si ça se passe comme en métropole, ce n'est pas tout de suite gagné non plus.
00:18:00 Je voudrais juste qu'on voit cette petite séquence,
00:18:02 parce que c'est vrai que ça en a fait tiquer quelques-uns.
00:18:05 Moi, je vous dis franchement, d'un premier abord,
00:18:07 je n'avais pas remarqué qu'il y avait quelque chose à redire,
00:18:09 mais pour en avoir discuté notamment avec certains collègues aujourd'hui,
00:18:13 on me dit "mais tu as vu cette image ?
00:18:15 C'est quand même honteux la façon dont il s'adresse aux forces de l'ordre".
00:18:19 Alors je voudrais vous la soumettre, parce que si ça a fait tiquer certains,
00:18:22 peut-être que c'est justifié.
00:18:24 Emmanuel Macron qui était là à la rencontre des forces de l'ordre
00:18:26 et qui est allé leur demander si le moral était bon.
00:18:27 Regardez cette séquence.
00:18:29 - Bonjour, vous allez bien ?
00:18:32 - Oui, tout va bien.
00:18:34 - Bonjour, général.
00:18:36 - Merci.
00:18:37 - Vous êtes l'un des commandants de l'Opération Adventure d'Ordre ?
00:18:41 - Oui, ça va.
00:18:42 - Très bien, vous ?
00:18:43 - Le moral est bon.
00:18:44 - Je regrette.
00:18:46 - Je ne me rassure plus.
00:18:47 - Merci beaucoup.
00:18:48 - Non, le moral n'est pas bon en fait.
00:18:51 Parce qu'en fait, il y a deux collègues qui se sont pris deux balles dans la tête ces 11 derniers jours.
00:18:56 On est face à des guerriers urbains également depuis 10 jours.
00:18:59 Donc voilà, ce qui a choqué certains, c'est cette façon un peu décontractée.
00:19:02 Ça va, le moral est bon, alors qu'ils vivent l'enfer depuis une dizaine de jours.
00:19:06 - Quand même, oui, c'est facile d'isoler un petit truc comme ça.
00:19:08 Vous savez, il est venu en preuve de force.
00:19:09 - Il n'y a pas de coupure.
00:19:10 C'est isolé, mais ce n'est pas coupé.
00:19:12 - Mais encore une fois, ce genre de choses, d'abord quand on suit Emmanuel Macron depuis des années,
00:19:16 il est habitué à ce genre de choses pour dégeler, détendre l'atmosphère.
00:19:20 Il le fait systématiquement, là où il y a une crise et là où il y a un cyclone.
00:19:24 - Ce n'est peut-être pas ça qu'il faut leur dire à ce moment-là.
00:19:26 On est avec vous, merci.
00:19:27 - Non, mais quand on analyse, le petit sourire...
00:19:30 - Le petit clin d'œil, le moral est bon, c'est vrai que ça peut étonner.
00:19:32 - Non, mais il y a une complicité, il y a le clin d'œil.
00:19:33 Quelque part, il essaie de recréer du lien.
00:19:34 Pourquoi ?
00:19:35 - Il sait très bien que le moral n'est pas bon, mais il ne va pas leur dire "Pauvre gars, je vous plains".
00:19:38 S'il avait fait ça, on aurait été tous en train de dire "Vous vous rendez compte".
00:19:41 Il se déplace.
00:19:42 - Si le général de gendarmerie est un peu enroulé, il lui répond "Non, pas du tout, ça ne va pas".
00:19:46 - Non, justement, regardez ce qu'il fait.
00:19:48 Il lui serre la main, il a un high contact, il faut réaliser chaque seconde.
00:19:51 - Le publicitaire s'exprime.
00:19:52 - Oui, c'est comme ça, c'est le langage du corps.
00:19:55 Il le regarde, il lui fait un petit clin d'œil, avec un petit sourire, il entre en empathie avec lui.
00:20:00 Même si le mec n'a pas le moral, il finit par l'avoir.
00:20:03 C'est le rôle du chef de l'État.
00:20:05 Il remet de la sécurité, il remet de l'autorité, il redonne du moral.
00:20:08 Il est comme ça.
00:20:09 - J'ai confiance à ceux qui m'ont dit que ça les avait dérangés.
00:20:12 - Emmanuel Macron, je peux être en désaccord sur le style, il fait de la politique.
00:20:16 Il a trois secondes.
00:20:19 Il essaie de faire passer un message humain dans sa position institutionnelle à lui
00:20:24 et dans la position institutionnelle du patron de la gendarmerie en face
00:20:28 pour lui dire "bon, merci".
00:20:30 - Ok, on a le moral.
00:20:32 - Alexandre Calvelamain qui est le mieux élevé sur ce plateau.
00:20:35 - Ensuite on filme.
00:20:36 - Emmanuel est au Figaro.
00:20:38 - Présente la graine.
00:20:40 - Ça veut dire quoi le Figaro ?
00:20:41 - Chut, les amis, vraiment c'est inaudible quand on parle de consentement pour les téléspectateurs.
00:20:44 - Quand je vois les images, je me dis juste, n'est pas Chirac qui veut.
00:20:47 Parce qu'il savait trouver le mélange idéal de proximité, parce qu'il en faut,
00:20:51 et de distance parce qu'on est président de la République.
00:20:54 Et c'est vrai qu'Emmanuel Macron, ça fait un peu plus artificiel.
00:20:57 - Un peu plus hypocrite, mais c'est peut-être pas le cas, donc je suis pas dans cette...
00:21:01 - Alors, Johan, et Maître Bovis pour conclure, parce que là c'est vraiment...
00:21:04 - C'est une petite séquence vintage de De Vecchio sur Chirac.
00:21:08 - Johan.
00:21:09 - Je dirais pas qu'il était artificiel, au contraire, je crois qu'il est tout à fait naturel.
00:21:13 - J'ai pas dit qu'il était artificiel !
00:21:14 - Non, c'est Alexandre De Vecchio qui a dit.
00:21:15 - Moi, j'ai senti mon nom à la fois.
00:21:16 - Il a dit "c'est quelque chose d'artificiel". Pas du tout !
00:21:18 Je crois au contraire qu'il est tout à fait naturel.
00:21:20 Il est comme ça depuis 7 ans.
00:21:21 - On va revoir l'image.
00:21:22 - A chaque fois qu'il rencontre quelqu'un, il lui fait un clin d'œil.
00:21:24 - C'est pas faux.
00:21:25 - C'est vraiment simple.
00:21:26 - Il a prise de main, il rapproche de la main.
00:21:27 - C'est vrai qu'il est très clin d'œil, à vrai dire.
00:21:28 - Même avec les journalistes, quand vous parlez avec lui, il vous fait régulièrement des clins d'œil.
00:21:31 - D'accord.
00:21:32 - Il est comme ça, il est comme ça naturellement.
00:21:34 Je crois précisément que là, il était très naturel, il s'est exprimé un peu avec son corps,
00:21:38 comme il pensait devoir le faire, et je crois que c'est quelque chose qui est vraiment naturel, sincèrement.
00:21:43 - Toujours le droit.
00:21:44 - Clin d'œil droit.
00:21:45 - Il faut demander justement à ce gendarme ou à ce…
00:21:47 - Général de gendarmerie.
00:21:48 - Général de gendarmerie, quelle était sa perception ? Je suis convaincu d'avoir appris qu'il leur donnait un petit smile.
00:21:54 - On va amener l'enquête.
00:21:55 - Il va retourner voir ses gars, il va retourner voir ses gars, il va dire bon voilà, plaisante les gars, merci.
00:21:59 - On a le moral maintenant.
00:22:00 - Bon, vous êtes durs ce soir, je sens que ça va être compliqué jusqu'à minuit.
00:22:02 Maître Bovis, dernier mot.
00:22:04 - Ça n'aurait même pas eu la même portée s'il n'y avait pas eu deux morts.
00:22:07 - C'est ça.
00:22:08 - Là, il aurait pu y avoir la même scène avec Deschamps et l'équipe de France.
00:22:11 Ça va, le moral est bon pour le match de ce soir ?
00:22:13 - Très bonne analyse.
00:22:14 - Ça donne un peu ce sentiment, donc ce qui est vrai…
00:22:16 - C'est pas Mbappé en face quoi.
00:22:17 - Mais voilà, ça reste quand même des forces de l'ordre qui ont perdu deux de leurs camarades directement en intervention.
00:22:23 Bon, c'est à mon sens un peu familier.
00:22:26 - Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce passage éclair comme on l'attitrait du président de la République
00:22:30 et les résultats, on l'espère, surtout pour la Nouvelle-Calédonie, viendront le plus rapidement possible.
00:22:35 Tout autre sujet et on va retrouver évidemment notre sérieux, puisque je voulais vous montrer cette vidéo absolument insupportable,
00:22:43 tournée le 7 octobre dernier par les terroristes du Hamas, des images diffusées ces dernières heures par l'ambassade israélienne,
00:22:50 avec l'accord d'ailleurs des familles, on retrouve des soldats israéliennes kidnappées,
00:22:55 des images terrifiantes qui laissent entrevoir vraiment le sort réservé à ces jeunes femmes depuis le 7 octobre.
00:23:02 La title de Kouvillers Flornois décrypte ces vidéos pour nous.
00:23:05 - Ces images sont inédites. On y voit des jeunes femmes, certaines le visage en sang, implorant et tentant de parler anglais avec les terroristes.
00:23:18 Ces hommes leur hurlent dessus, certaines sont assises contre le mur en pyjama, les mains liées dans le dos.
00:23:29 Plus tard, on les voit emmenées dans une Jeep par leurs ravisseurs sur fond de rafales de tir.
00:23:34 Cette séquence est extraite d'une vidéo de deux heures filmée le 7 octobre dernier par le Hamas, le jour des attaques en Israël.
00:23:45 Ces cinq femmes sont des soldats israéliennes capturées et retenues en otage par le Hamas.
00:23:51 Les familles de ces otages ont choisi de diffuser ces nouvelles images.
00:23:57 - C'est très dur émotionnellement de voir cette vidéo.
00:24:00 Ces derniers jours, on a l'impression que plus que jamais les choses s'éloignent, le monde oublie.
00:24:06 Le gouvernement israélien a peut-être besoin qu'on lui rappelle ce qui est le plus important en ce moment.
00:24:12 Le monde entier a besoin de se rappeler ce qui s'est passé ce jour-là et ce que Nahama et les autres otages en durent depuis 230 jours.
00:24:23 Après le visionnage de cette vidéo, le cabinet de guerre israélien a donné son feu vert à la poursuite des négociations pour la libération d'otages à Gaza.
00:24:31 Une réaction attendue par les Israéliens qui se sont rassemblés hier alors que 127 personnes sont toujours retenues par le Hamas.
00:24:39 - Franck Tapiro, des images insoutenables et encore il y a certaines séquences qu'on a choisi de ne pas diffuser.
00:24:46 Bien sûr les visages de ces jeunes femmes sont floutés, on ne sait pas d'ailleurs si elles sont toutes en vie encore aujourd'hui.
00:24:51 C'est terrible d'imaginer à travers ces échanges avec ces terroristes ce qui a pu arriver à ces jeunes femmes.
00:24:58 C'est insoutenable, c'est surtout incompréhensible.
00:25:01 - Ce qui est insoutenable c'est de voir déjà ce silence mondial assourdissant autour des otages.
00:25:06 À part, je le dis souvent sur cette antenne, sur ces news, qui tous les jours ne manquent pas de rappeler qu'il y a des otages encore.
00:25:13 126 otages dont trois français.
00:25:16 Cette amnésie quasi volontaire dans le monde par malheureusement les chefs d'État, par les hommes et les femmes politiques, on le voit aussi en Espagne avec eux.
00:25:24 - On y vient.
00:25:25 - On va y venir tout à l'heure.
00:25:26 Et en fait on se rend compte aujourd'hui qu'il y a une indifférenciation totale des otages.
00:25:31 Ce qui est intéressant avec cette vidéo c'est qu'on voit, même flouté, même coupé, même si on ne voit pas les détails,
00:25:37 on sent cette atmosphère d'horreur qu'ont vécu ces hommes, ces femmes, ces jeunes filles, ces grands-parents, ces enfants, ce jour-là, ce 7 octobre.
00:25:44 Ça arrive d'ailleurs au moment où un député de la France Indigne se permet de faire une projection, dans les jours qui viennent je crois, de 1h30 de ce qui se passe à Gaza,
00:25:53 comme si on pouvait comparer, mais regardez cette horreur, comme si on était dans le paradis chimère,
00:25:58 comme si on pouvait comparer ce genre de vidéos comme celles qu'on a vu, les 45 minutes, et je peux vous dire, je les ai vues,
00:26:03 et il n'y avait pas en plus les pires, de ce qui s'est passé le 7 octobre avec des terroristes et ce qui se passe.
00:26:08 Dans cette fameuse séquence, longue séquence, proposée par le gouvernement israélien dans différentes ambassades,
00:26:14 vous n'avez pas, et c'est volontaire, d'exaction sur les jeunes femmes, d'images de violence sur les femmes,
00:26:21 et donc c'est vrai que tout n'est pas représenté dans ce que certains journalistes...
00:26:27 Et c'est déjà insupportable.
00:26:28 Et c'est déjà évidemment absolument insupportable.
00:26:30 Et quand je vois que certains tentent à faire une compétition avec un film d'une heure et demie, avec des images prises, forcément par le Hamas, celle-là aussi,
00:26:37 pour montrer que finalement, les bombardements israéliens, qui est un bombardement légitime, une riposte suite à un acte de terrorisme,
00:26:43 ça équivaut exactement à ce qu'on est en train de vivre là, on n'est même pas dans l'indignité.
00:26:47 C'est la France islamiste, ce n'est plus la France indigne.
00:26:49 Les commentaires, et je vous le disais, les rushs, comme on dit, l'intégralité de la vidéo ne sont pas dans ce sujet pour des choix évidents.
00:26:56 Les commentaires sont glaçants, pour avoir personnellement visionné l'intégralité de ce que propose l'ambassade et ses nouvelles vidéos.
00:27:02 Vous avez un des terroristes qui dit à une des jeunes femmes qu'elle peut tomber enceinte, un autre qui s'adresse encore à cette jeune femme pour lui dire qu'il la trouve belle.
00:27:10 C'est vertigineux et je vous dis, ça vous glace le sang, ça vous met les tripes à l'envers, pardon de le dire de cette façon, Yoan Usaï.
00:27:19 On voit dans cette vidéo notamment un terroriste du Hamas qui, s'adressant à une otage israélienne, lui dit "toi tu es belle, tu vas tomber enceinte",
00:27:28 sous-entendu "ma belle tu vas être violée et tu vas être violée à de multiples reprises".
00:27:34 Donc on voit bien effectivement, c'est une preuve supplémentaire, même si nous n'avions pas besoin, que le viol a servi et sert encore peut-être d'arme de guerre.
00:27:42 Ces femmes ont été violées, elles ont été violées à de multiples reprises, d'ailleurs celles qui sont revenues en ont témoigné très largement.
00:27:49 Et je crois que cette vidéo que nous diffusons encore en ce moment doit servir à elle seule, sert à elle seule en fait, du fait de se dire "mais le soutien à Israël, il est indispensable et il n'est pas négociable".
00:28:06 Il faut soutenir Israël parce qu'il se bat contre le terrorisme, ça n'est pas seulement l'affaire d'Israël.
00:28:11 - Vous pêchez dans le désert sur Yoan, vous le savez.
00:28:13 - C'est l'affaire du monde entier de se battre contre le terrorisme.
00:28:18 - La réalité du moment est exactement inverse à celle que vous décrivez Yoan.
00:28:22 La réalité c'est qu'une partie du monde, aujourd'hui une partie des politiques, refuse encore de voir ces images et de les intégrer.
00:28:30 - Oui mais justement parce que Franck Tapiroi a fait allusion à quelque chose de très important.
00:28:32 Il se trouve que M. Caron, député de la France indigne, comme vous l'avez dit, ou la France insoumise, a choisi de diffuser devant la représentation nationale un film de deux heures pour montrer ce qui se passe à Gaza.
00:28:46 Ce qui se passe à Gaza, par définition, il n'y a pas de journalistes qui puissent entrer dans la bande de Gaza, si ce n'est des journalistes qui sont soumis au Hamas.
00:28:54 Donc ils comptent diffuser des images de propagande du Hamas.
00:28:57 - Bien sûr.
00:28:58 - Ce sont des images de propagande du Hamas qui vont, grâce à la France insoumise, être diffusées à l'Assemblée nationale.
00:29:04 On verra bien si M. Caron...
00:29:06 - On va quand même rappeler que ce qui se passe à Gaza est une horreur humanitaire.
00:29:09 - Naturellement, comme toutes les guerres.
00:29:10 - Et que vous avez des populations civiles, comme dans toutes les guerres, comme dans la plupart des guerres en Alka.
00:29:14 - Absolument.
00:29:15 - Vous avez des populations civiles en ce moment qui sont prises en étau à cause du Hamas, de cette attaque et du fait qu'Israël riposte.
00:29:21 Vous avez des populations civiles qui sont décimées et qui sont également au cœur de ce conflit, malgré elle.
00:29:27 C'est quand même important aussi de le rappeler.
00:29:30 Nous ne sommes pas aveugles, contrairement à ceux qui mettent et rejettent entièrement la faute sur l'état d'Israël, qui peut être qualifié de génocidaire également par certains.
00:29:39 La réalité du Hamas, c'est ça, Karima, c'est ce qu'on vient de voir.
00:29:43 C'est incroyable d'entendre des gens défendre cette organisation un petit peu partout dans le monde.
00:29:47 Dire qu'en moins de 48 heures, également, avant de découvrir ces images, on rappelle que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d'arrêt pour génocide contre le gouvernement israélien.
00:29:56 Trois pays européens, Espagne, Norvège, Irlande, ont annoncé hier en même temps reconnaître la Palestine.
00:30:03 C'est récompenser le terrorisme, a répondu d'ailleurs l'État hébreu.
00:30:07 Quand on voit ces images, à quel point c'est tout simplement insoutenable.
00:30:13 Je trouve que c'est une réalité qu'on a rapidement évacuée, non seulement le 7 octobre, mais aussi toute la violence sexuelle qui a été vécue par des femmes,
00:30:24 notamment pendant le fameux festival où plusieurs allaient dans ce festival de musique pour la paix.
00:30:31 C'est des violences sexuelles qui ont été commises.
00:30:36 Ce sont des violences, des crimes sexuels, des viols, des atrocités.
00:30:41 On parle aussi de torture psychologique quand on voit tout ça, des otages.
00:30:45 Ce sont des crimes contre l'humanité.
00:30:47 C'est à ce moment qu'on se rappelle aussi pour ceux et celles qui l'ont oublié, que le Hamas, c'est une organisation qui est terroriste,
00:30:55 qui a commis des actes terroristes, qui a commis des actes de la sorte aussi envers les femmes.
00:31:01 Et que non seulement les femmes, les Israéliens ne sont pas, bien sûr, ne seront jamais en sécurité si c'est le Hamas qui est là,
00:31:08 et bien sûr les Palestiniens non plus.
00:31:10 Et je suis d'accord avec vous, ce n'est pas d'oublier, par exemple de penser aux civils palestiniens,
00:31:17 mais d'oublier ce qui s'est passé le 7 octobre, de l'évacuer rapidement.
00:31:21 Le funding, c'est de mettre un pays démocratique et une organisation terroriste aux ados,
00:31:25 comme le font la CPI et ces États qui reconnaissent.
00:31:29 Et de se dire que finalement avec le Hamas, il n'y a personne qui va être en sécurité, ni Israël, ni les Palestiniens.
00:31:34 Il est 23h, on va évidemment laisser la place à Maureen Vidal pour en une minute résumer l'essentiel de l'actualité.
00:31:40 Restez avec nous, parce que si vous ne l'avez pas entendu, dans la lignée de ce qu'on est en train d'évoquer,
00:31:44 la numéro 3 du gouvernement espagnol, la ministre du Travail espagnol, qui a fait une vidéo pour saluer la décision de son gouvernement
00:31:52 de reconnaître l'État palestinien, mais elle va beaucoup plus loin.
00:31:55 Elle dit qu'il faut aller encore plus loin, qu'il faut évidemment boycotter un maximum l'État d'Israël
00:32:00 et que c'est dans la bouche de la numéro 3 du gouvernement israélien, la Palestine doit être libre du fleuve à la mer.
00:32:06 - Du gouvernement espagnol, oui. - Qu'est-ce que j'ai dit ? - Israélien.
00:32:08 - Pardonnez-moi, du gouvernement espagnol, dit que la Palestine doit être libre du fleuve à la mer.
00:32:14 C'est édifiant et encore une fois assez indigne. Maureen Vidal, et on vous fait écouter ça dans un instant.
00:32:18 L'animateur radio Sébastien Coé est placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête le visant à Paris pour agression sexuelle et viol.
00:32:31 Il appelle les médias à la retenue dans un communiqué de ses avocats.
00:32:34 Le présentateur s'est rendu ce mercredi matin au commissariat après une convocation.
00:32:38 Il est visé par au moins cinq plaintes pour viol qu'il conteste fermement.
00:32:43 Une explosion dans le couloir d'un lycée à Laval en Mayenne. Aucun blessé n'est à déplorer.
00:32:49 Les faits se sont déroulés à 9h ce matin. Une explosion à retentit causant des dégradations légères, a indiqué la procureure de la République.
00:32:56 Elle a été provoquée par une bouteille avec du liquide et du papier aluminium.
00:33:00 Une enquête a été ouverte du chef de dégradation par un moyen dangereux pour les personnes.
00:33:05 Les cours ont été suspendus momentanément et ont replié dans l'après-midi.
00:33:08 Enfin, les obsèques de Jean-Claude Godin se sont déroulés cet après-midi à Marseille, au cœur de la cathédrale de la Major.
00:33:15 Quelques 200 personnes se sont réunies pour un dernier hommage à l'ancien maire à la tête de la ville pendant 25 ans.
00:33:21 La cérémonie a été présidée par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.
00:33:26 Jean-Claude Godin a été victime d'une crise cardiaque lundi matin à l'âge de 84 ans dans sa résidence secondaire Varouas 200, à Cary.
00:33:33 Merci Maurice, rendez-vous dans 30 minutes.
00:33:37 Madame Diaz est la ministre du travail numéro 3 du gouvernement espagnol.
00:33:41 Elle se félicite de l'annonce de son gouvernement de reconnaître l'Etat palestinien en ces termes.
00:33:50 Il faut mettre la pression pour que l'Union européenne mette fin aux accords avec Israël, soutienne les investigations sur les crimes de guerre, revoie la vente et l'achat d'armes,
00:33:58 et mette la pression au quotidien pour obtenir un cessez-le-feu et la fin du génocide.
00:34:03 Aujourd'hui, on célèbre le fait que l'Espagne reconnaisse l'Etat palestinien, mais on ne va pas s'arrêter là.
00:34:13 On continuera à mettre la pression de par nos fonctions comme gouvernement pour défendre les droits humains et mettre fin au génocide du peuple palestinien.
00:34:21 On vit un moment de l'histoire dans lequel faire le minimum est à la fois héroïque mais aussi insuffisant.
00:34:27 Pour cela, nous ne pouvons pas nous arrêter. La Palestine sera libre du fleuve jusqu'à la mer.
00:34:33 Ce qui est intéressant de voir Philippe Doucet, c'est que l'extrême gauche française et l'extrême gauche espagnole se rejoignent.
00:34:42 - Puisque cette dame ministre espagnole est une grande responsable de l'extrême gauche espagnole ?
00:34:47 - Oui, elle fait partie de Soumar, qui est une coalition.
00:34:50 - On va dire l'équivalent de la NUPES LFI ?
00:34:53 - La NUPES, non, de LFI, oui, si vous voulez.
00:34:55 - Soumar est une coalition ?
00:34:57 - Non, non, Soumar c'est un regroupement PC ex-indigènes, les indignés, pas les indigènes, espagnols.
00:35:08 Ils ont un accord avec le Parti Socialiste Espagnol mais il n'y a pas la logique de la NUPES qu'on a pu connaître en France.
00:35:15 Moi, je ne m'exprime pas ni au titre de LFI ni au titre de Soumar.
00:35:18 - Ce n'est pas ce titre là qui te questionne ?
00:35:20 - La position des socialistes, y compris dans la campagne des ordures...
00:35:24 - Est-ce qu'elle est dans l'indignité cette dame ou pas ?
00:35:26 - Non mais...
00:35:27 - Elle est très simple ma question.
00:35:29 - Attendez, vous avez essayé d'écouter les uns et les autres.
00:35:31 Sur un sujet sensible comme ça, la moindre des choses, c'est de me laisser pouvoir prédonner ma position.
00:35:37 - Sur une formule aussi évidente et aussi tranchante, il y a une réponse qui peut l'être aussi.
00:35:42 - Pardon, mais comme j'ai quelques heures de vol, je sais où est le début du chemin et la fin du chemin aussi dans ce type de questions.
00:35:47 Donc, dans cette affaire là, nous on a dit clairement que 1) le 7 octobre ce sont des actes terroristes.
00:35:55 - Nous c'est le PS.
00:35:56 - Oui, nous les socialistes, d'accord, et Raphaël Glucksmann a redit.
00:35:59 Pour autant, on considère que l'attitude du gouvernement de M. Netanyahou et de son allié aux extrêmes droites est inacceptable dans ce qui se passe à Gaza par rapport à ça.
00:36:09 - En quoi ?
00:36:11 - Je vous ai écouté M. Tapierro, donc on essaie...
00:36:13 - Non mais on peut très bien ne pas être d'accord.
00:36:14 - De toute façon, on ne sera pas d'accord.
00:36:16 - Non mais en quoi ? Je vous demande en quoi ? Expliquez-moi.
00:36:19 - Parce que derrière...
00:36:20 - C'est inacceptable en fait.
00:36:21 - Parce que derrière, bloquer l'ensemble des convois immunitaires, celles qui ont été faits...
00:36:25 - C'est faux.
00:36:26 - Mais, attendez...
00:36:27 - C'est faux. J'en reviens.
00:36:28 - Mais, M. Tapierro, où je peux m'exprimer ?
00:36:31 - Vous pouvez, mais s'il vous plaît...
00:36:33 - Non, non, non, non...
00:36:34 - Vous n'y êtes pas des non-vérités, on va dire. Je ne veux pas dire mensonge, mais je reviens. Dans ce sens, s'il vous plaît.
00:36:39 - Non mais, vous pouvez défendre la position...
00:36:41 - Ce n'est pas un débat.
00:36:42 - Non mais vous pouvez défendre la position du gouvernement israélien, vous allez vous retrouver tout seul, tout seul par rapport à ça.
00:36:46 - Ok, continuez.
00:36:48 - Donc je peux exprimer ma position ?
00:36:49 - Ce n'est pas une position.
00:36:50 - Allez-y, allez-y.
00:36:51 - Non mais attendez, la méthode...
00:36:52 - Avec précision, s'il vous plaît.
00:36:53 - Non mais attendez, la méthode que j'ai prise, j'ai laissé tout le monde donner sa position. Je suis minoritaire dans cette table, donc la moindre des corrections, c'est de pouvoir laisser m'exprimer par rapport à...
00:37:00 - Vous n'avez pas une opinion, vous donnez une information.
00:37:02 - Non, non, non, mais c'est...
00:37:03 - Pas votre opinion.
00:37:04 - Donc moi, donc nous, notre position, elle est claire, l'attitude du gouvernement israélien à Gaza est inacceptable.
00:37:10 - Et ce n'est pas ça ma question.
00:37:11 - Et je veux dire, donc, et par ailleurs, sur ce qui se passe par rapport à ça, et comme l'a dit très justement Raphaël Guzman dans une émission de télé il n'y a pas longtemps,
00:37:18 je veux dire, ce qui se passe en Cisjordanie, il n'y a pas le Hamas.
00:37:21 Quand on a mille morts en Cisjordanie, que la colonisation continue, c'est inacceptable.
00:37:25 Parce que derrière, les paestiniens, ils ont le droit aussi à un État.
00:37:29 Et donc à la fin, la solution c'est deux États.
00:37:31 Et pour ma part, je vous le dis, en 2014, j'ai voté une résolution au Parlement, parce que j'étais député socialiste à l'époque, pour qu'il reconnaisse l'État paestinien.
00:37:40 Et donc effectivement, aujourd'hui, M. Sanchez, président du gouvernement espagnol, les Norvégiens, les Irlandais avancent sur cette affaire-là,
00:37:50 parce qu'à un moment donné, il faut aussi avancer vers une solution politique.
00:37:53 - Non mais Philippe, je ne vous dis pas...
00:37:54 - Voilà.
00:37:55 - Pardon Philippe, vraiment, avec tout le respect que je vous dois, c'est passionnant et important ce que vous dites, mais c'est pas ma question.
00:38:00 - Je rappelle la position de Corbyn.
00:38:01 - Mais c'est pas ma question en fait.
00:38:02 - C'est pas la question.
00:38:03 - Ma question c'est, on vient d'entendre...
00:38:04 - On ne vient pas de la Corbyn.
00:38:05 - Non mais je vais juste finir.
00:38:06 - On n'a jamais défendu.
00:38:07 - Je vais juste finir.
00:38:08 - La n°3 du gouvernement israélien, dire qu'il faut libérer la Palestine du fleuve à la mer, à savoir, comme chacun l'a compris, éradiquer Israël.
00:38:15 - Voilà, ça n'a jamais été la position des socialistes.
00:38:17 - Est-ce que cette déclaration est indigne ou pas ?
00:38:18 - Voilà, donc ça n'a jamais été la position des socialistes.
00:38:20 - Je ne dis pas que c'est la position des socialistes.
00:38:21 - Non mais c'est pareil.
00:38:22 - Je parle de Philippe Dousset, je ne parle pas au Parti Socialiste.
00:38:24 - Non mais, attendez, comme je suis un membre du Bureau National, donc en tout cas, ma position, on n'a jamais proposé cette position à toi-même.
00:38:29 - Mais c'est une Espagnole, vous ne m'entendez pas.
00:38:30 - Non mais, attendez, je ne suis pas en train de révéler.
00:38:33 - J'aurais pu s'entendre, avoir votre opinion, etc. Mais là, vous me demandez juste si vous trouvez pas ça scandaleux, la formule.
00:38:37 - Vous n'êtes pas obligé de repartir, s'il vous plaît.
00:38:39 - On est en désaccord avec cette formule.
00:38:41 - Ok, alors.
00:38:42 - Est-ce que vous la condamnez ? Est-ce que vous la condamnez ? C'est différent. Est-ce que vous la condamnez ?
00:38:45 - Non mais, donc nous...
00:38:46 - Non mais, vous la condamnez ou pas ?
00:38:49 - Non mais, attendez, vous ne me mettrez pas sur le reculoir pour m'emmener là où je ne dois pas aller.
00:38:56 - On ne la condamne pas.
00:38:57 - D'accord, mais nous, on a clairement dit que le 7 octobre, ce sont des attentats terroristes, on l'a dit, d'accord.
00:39:06 L'attitude du gouvernement israélien est inacceptable et nous, on n'a jamais accepté la formule du fleuve à la mer.
00:39:12 Jamais. Et on est pour la solution des Etats, c'est pour ça qu'on est pour aussi la reconnaissance de l'Etat palestinien.
00:39:17 - Et si je vous dis, pour conclure, et on va passer à autre chose, est-ce que la Palestine doit être libre du fleuve à la mer ?
00:39:22 Vous me répondez non.
00:39:23 - Tout à fait.
00:39:24 - Ok.
00:39:25 - Franck Tapiro, je voudrais juste dire qu'on avance et qu'on voit parce que...
00:39:28 - Non mais c'est vous...
00:39:29 - Alors, répondez rapidement, s'il vous plaît, je voudrais qu'on voit la tribune que vous avez...
00:39:32 - Évidemment, pour revenir sur ce qui a été dit en Espagne, on est dans la dignité totale.
00:39:35 En plus, elle fait la somme de tous les mensonges, génocide, apartheid, il y a tout mélangé dedans.
00:39:39 Pas la peine, on va lui faire trop de publicité.
00:39:41 Je voulais juste revenir sur ce que vous avez dit.
00:39:43 Vous parliez de votre opinion, vous avez besoin de vous justifier en tant que socialiste.
00:39:46 - Je vous explique.
00:39:47 - Qu'a fait le gouvernement socialiste ?
00:39:48 - Le gouvernement socialiste, quand il fallait être dans la coalition et que nous avons attaqué Raqqa, Mossoul,
00:39:53 et à ce moment-là, il n'y a personne, personne n'a pu critiquer l'attitude de la France
00:39:57 qui a bombardé des milliers de civils pour attaquer les terroristes.
00:40:00 Vous le savez très bien.
00:40:01 Et là, aujourd'hui, vous parlez d'une décision, d'une attitude inacceptable,
00:40:05 j'ai entendu vos mots deux, trois fois, du gouvernement israélien qui ne fait rien d'autre que cela.
00:40:09 Et je vais vous poser une question.
00:40:11 Connaissez-vous, monsieur, le ratio de victimes terroristes par rapport aux victimes civiles aujourd'hui à Gaza ?
00:40:16 - Non, mais, attendez.
00:40:18 - Vous allez revenir sur votre...
00:40:20 - On n'est pas à l'école.
00:40:23 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:24 - On n'est pas à l'école.
00:40:25 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:26 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:27 - On n'est pas à l'école.
00:40:28 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:29 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:30 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:31 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:32 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:33 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:34 - On n'est pas à l'école.
00:40:35 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:36 - On n'est pas à l'école.
00:40:37 - Je vous donne, je vous donne.
00:40:38 - On n'est pas à l'école.
00:40:39 - C'est des Américains, c'est aussi des Américains.
00:40:40 - Non, pas du tout.
00:40:41 - Mais si, mais si.
00:40:42 - Donc je vous dis, le ratio, tous les militaires...
00:40:43 - J'ai l'impression qu'à 40 minutes,
00:40:44 on montre Jordan Bardella et...
00:40:45 - Je vous donne une information,
00:40:46 je ne vous donne pas une opinion.
00:40:47 - C'est-à-dire qu'on ne parle pas
00:40:48 en français.
00:40:49 - Il y a un terroriste tué pour un civil,
00:40:50 même si c'est trop.
00:40:51 Dans toutes les guerres,
00:40:52 on est à 1 pour 3 jusqu'à 1 pour 9.
00:40:53 Donc, s'il vous plaît,
00:40:54 quand vous parlez d'une attitude
00:40:55 d'un acceptable gouvernement israélien,
00:40:56 parlez de votre gouvernement socialiste
00:40:57 à l'époque en France.
00:40:58 Et est-ce que vous serez capable de le dire ?
00:41:09 - Ce n'est pas un débat entre Franck Tapiro et Philippe Doucet ce soir.
00:41:10 - Est-ce que vous serez capable de le dire ?
00:41:11 - Vous devriez vous interroger,
00:41:12 vous devriez vous interroger sur pourquoi Israël
00:41:13 est en train de perdre le plus important,
00:41:14 la bataille morale dans cette affaire-là.
00:41:15 - Merci Philippe.
00:41:16 - Mais ce n'est pas moi qui le dit,
00:41:17 vous voyez bien la réalité,
00:41:18 au niveau européen,
00:41:19 au niveau mondial.
00:41:20 - C'est vous qui le dit.
00:41:21 - Stop.
00:41:22 - On en reparlera à la morale avec l'enquête.
00:41:23 - Non, mais ne m'obligez pas à hausser la voix,
00:41:24 c'est quelque chose que je déteste faire.
00:41:25 Merci beaucoup.
00:41:26 Ce n'est pas un débat entre vous deux ce soir,
00:41:27 j'aimerais qu'on avance.
00:41:28 - Il n'a pas répondu ce soir.
00:41:29 - On a bien compris que cet échange était un petit peu musclé.
00:41:30 D'ailleurs Franck,
00:41:31 entre ces déclarations de reconnaissance
00:41:32 de l'état palestinien de ces trois gouvernements européens
00:41:33 et la demande du procureur des mandats d'arrêt
00:41:34 pour le gouvernement israélien,
00:41:35 la France a réagi
00:41:36 et la réaction de la France vous a déplu.
00:41:37 C'est pour ça que vous avez lancé cette pétition
00:41:38 et cette tribune publiée dans les médias
00:41:39 et que vous avez fait un débat
00:41:40 sur la réaction de la France.
00:41:41 - Oui,
00:41:42 c'est vrai que la France a réagi.
00:41:43 - C'est vrai que la France a réagi.
00:42:09 - C'est vrai que la France a réagi.
00:42:35 - C'est vrai que la France a réagi.
00:43:03 - C'est vrai que la France a réagi.
00:43:31 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:00 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:01 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:02 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:03 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:04 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:05 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:06 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:07 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:08 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:09 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:10 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:11 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:12 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:13 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:14 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:15 - C'est vrai que la France a réagi.
00:44:41 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:09 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:11 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:12 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:13 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:14 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:15 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:16 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:17 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:18 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:19 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:20 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:21 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:22 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:23 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:24 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:25 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:51 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:56 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:57 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:58 - C'est vrai que la France a réagi.
00:45:59 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:00 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:01 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:02 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:03 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:46:07 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:08 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:09 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:10 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:33 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:40 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:41 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:42 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:43 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:44 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:45 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:46 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:47 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:48 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:49 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:50 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:51 - C'est vrai que la France a réagi.
00:46:52 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:46:54 - C'est vrai que la France a réagi.
00:47:15 - C'est vrai que la France a réagi.
00:47:41 - C'est vrai que la France a réagi.
00:47:51 - C'est vrai que la France a réagi.
00:47:52 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:47:54 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:48:00 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:48:24 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:48:51 - C'est vrai que la France a réagi.
00:48:57 - C'est vrai que la France a réagi.
00:48:58 - C'est vrai que la France a réagi.
00:48:59 - C'est vrai que la France a réagi.
00:49:00 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:49:57 - C'est vrai que la France a réagi.
00:49:58 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:17 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:41 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:47 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:48 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:49 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:50 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:50:53 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:54 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:55 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:56 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:57 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:58 - C'est vrai que la France a réagi.
00:50:59 - C'est vrai que la France a réagi.
00:51:00 - C'est vrai que la France a réagi.
00:51:01 - C'est vrai que la France a réagi.
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00:51:30 - C'est vrai que la France a réagi.
00:51:31 - C'est vrai que la France a réagi.
00:51:32 - C'est vrai que la France a réagi.
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01:00:38 - Philippe, vous êtes prioritaire.
01:00:58 - Le président iranien a été inhumé dans sa ville de Machad.
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01:01:38 - La France a réagi.
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01:04:58 - Emmanuel, un ancien officier pénitentiaire.
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01:14:38 - Je voulais qu'on donne le dernier mot à cet ancien agent pénitentiaire.
01:14:48 - Un homme de 26 ans a été interpellé ces dernières heures après un message inquiétant qui annonçait une action violente au passage de la flamme olympique.
01:15:08 - Un homme de 26 ans a été interpellé ces dernières heures après un message inquiétant qui annonçait une action violente au passage de la flamme olympique.
01:15:28 - Un homme de 26 ans a été interpellé ces dernières heures après un message inquiétant qui annonçait une action violente au passage de la flamme olympique.
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