Julie Van Snick, La French Tech La Réunion

  • il y a 4 mois
Julie Van Snick, La French Tech La Réunion

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00:00 French Tech sur la Réunion, c'est la première capitale French Tech en Outre-mer.
00:04 Je vais t'expliquer déjà le principe de capitale.
00:07 C'est simplement qu'avant on était une communauté
00:09 et qu'aujourd'hui on est passé capitale dans le sens où on a une responsabilité
00:13 un peu plus importante au niveau de la mission French Tech en métropole.
00:16 Donc un accès plus simplifié à Bercy,
00:19 qui a une écoute de nos territoires Outre-mer qui est un peu,
00:22 j'allais dire, facilité par ce nouveau statut
00:25 et parce qu'on a des financements plus importants
00:27 et une obligation de s'équiper d'une équipe.
00:30 La raison pour laquelle moi je suis arrivée comme directrice générale
00:33 alors que j'étais jusque là secrétaire générale.
00:36 J'ai en fait choisi de basculer du côté opérationnel.
00:39 Donc ça c'est pour la partie capitale French Tech.
00:43 Capitale en Outre-mer en plus puisqu'on est les premiers et les seuls aujourd'hui.
00:47 Ça veut dire qu'on a une mission, une vocation à fédérer les Outre-mer
00:51 en plus de faire notre boulot sur la capitale pour nos startups.
00:54 Donc ce côté mission de fédération des Outre-mer
00:59 nous a valu de faire un événement comme l'année passée,
01:01 les Outre-mer French Tech Days,
01:02 rassembler pour la première fois sur le territoire de la Réunion
01:05 les 7 Outre-mer,
01:08 a fait venir finalement 4 ministres chez nous.
01:10 Donc c'était vraiment quelque chose de dingue au niveau de la mise en lumière de notre territoire.
01:15 Et ça a permis en plus à des investisseurs qui en général boudent la Réunion
01:19 de nous écouter puisqu'on avait vraiment des startups de ces 7 Outre-mer rassemblés
01:23 qui ont pu pitcher devant tous ces investisseurs.
01:25 Donc là je t'ai fait un peu un medley,
01:27 mais en tout cas la French Tech, la Réunion, sa vocation aujourd'hui sur la Réunion,
01:32 c'est vraiment d'être un aiguilleur du ciel, un bureau d'accueil si tu veux,
01:37 de je suis une startup ou même je suis un porteur de projet dans la tech et dans l'innovation.
01:43 Je vais, on l'espère un jour devenir une licorne,
01:46 c'est-à-dire une startup qui aura été scalable
01:49 et qui aura pu un jour être cotée en bourse
01:52 ou en tout cas représenter un marché de plus de X milliards ou millions,
01:56 je ne sais plus exactement.
01:57 Un milliard.
01:57 Merci.
01:59 Et en tout cas, cette montée si tu veux en puissance d'une startup,
02:04 elle commence par un projet, par une idée, une innovation et une tech.
02:08 Et donc la French Tech, modestement entre guillemets,
02:12 c'est un outil de l'État qui nous permet de faire en sorte de fédérer les acteurs
02:17 de la tech et de l'innovation sur le territoire ou de l'innovation en général,
02:20 de fédérer ces acteurs pour les connaître et pour savoir,
02:24 finalement une fois qu'on a référencé toutes les startups et leur degré de maturité,
02:28 qui a besoin de quoi à quel moment.
02:30 Et comment est-ce qu'on va pouvoir aider une startup à tel endroit de sa maturation
02:34 par rapport à ce qu'elle peut pouvoir, j'allais dire,
02:38 avoir besoin et espérer pouvoir faire de la suite.
02:42 Donc, nous sommes un bureau d'accueil,
02:45 nous avons pour vocation à aucun moment de faire ce qui se fait déjà sur le territoire,
02:50 il y a plein d'autres acteurs qui étaient là avant nous
02:52 et qui font très bien ce qu'ils font aujourd'hui.
02:55 L'idée, c'est vraiment de faire en sorte que ça fonctionne ensemble
02:58 et qu'on sache tout simplement qui doit intervenir à quel moment pour quelle startup.
03:03 VivaTech, alors, ça vous apporte quoi d'être ici présent ?
03:07 Alors, VivaTech, il faut quand même savoir que déjà,
03:09 c'est un concours qui a été organisé par la région et ça, c'est génial qu'ils le fassent pour la deuxième année.
03:14 On était déjà ensemble l'année passée sur cette première édition.
03:17 Donc, la région commence par un concours dans lequel elle répertorie finalement...
03:24 Un appel à projet.
03:25 Voilà, un appel à projet pour les startups qui sont les plus prêtes,
03:29 finalement les plus matures et avec des critères de sélection tout simplement.
03:32 Ils leur proposent une place sur un stand, ce qui est vraiment excellent sur un VivaTech
03:37 parce qu'il faut une visibilité et que tout seul, tu ne peux pas démarcher dans les couloirs, c'est important.
03:41 Et ils ont des passes, évidemment, pour rentrer dans le salon.
03:45 Là, on s'est dit au niveau de la France Tech, qu'est-ce qu'on peut faire nous comme partenaire de ce VivaTech ?
03:50 Et on est allé voir une compagnie aérienne avec laquelle on avait déjà commencé à faire des négociations
03:56 et on a demandé vraiment de contribuer de manière forte à une visibilité de notre territoire
04:01 et ces startups ont pu venir gratuitement.
04:04 Donc, on a pu emmener 14 startups dans ce VivaTech justement.
04:09 Je vais t'expliquer l'intérêt pour eux,
04:11 mais c'était important de poser pourquoi ils ont pu arriver jusque là.
04:16 À partir de là, on a un accord cadre entre, je vais le citer, Frenchbee et la France Tech La Réunion
04:22 qui s'élargit aux Outre-mer avec R-Carey puisque c'est la maison mère.
04:26 On a France Tech Réunion qui initie pour les French Tech des Outre-mer et les startups, donc des Outre-mer,
04:33 les gratuités, bonnes réductions, remises en fonction des possibilités de chaque territoire.
04:39 Mais on signe aujourd'hui une convention cadre avec la direction de R-Carey et de Frenchbee pour nos territoires.
04:47 Donc, ça c'est pour expliquer qu'on essaye d'être facilitateur.
04:52 On n'est pas un financeur, la France Tech n'est pas un financeur, ce n'est pas un incubateur,
04:56 c'est un accompagnateur en quelque sorte en fonction de tes différentes étapes
04:59 et un facilitateur d'accès aux différents acteurs.
05:02 Donc, comment on facilite cet accès ?
05:04 Ici, tu vois, ils sont à Paris avec énormément de startups et d'innovations autour
05:10 et de grands groupes et d'investisseurs et de financeurs, etc.
05:14 Et donc, l'idée c'est de les faire venir sur place parce qu'ils sont mis en situation.
05:19 C'est ici de toute façon que se trouvent les investisseurs et ces fameux financeurs dont on parle.
05:24 Et donc, il fallait qu'ils arrivent jusque sur le territoire de métropole
05:28 pour se faire connaître et pour commencer à avoir leur premier client.
05:31 On peut déjà faire un bilan sur deux ans puisque l'année dernière, on était là.
05:36 Qu'est-ce que ça a apporté le VivaTech de l'an dernier ?
05:39 Est-ce que les sociétés, les startups qui étaient présentes ont eu des marchés ?
05:43 Est-ce qu'ils ont eu des financiers ? Comment ça s'est passé ?
05:45 Alors, je n'ai plus les chiffres exacts en tête, mais ce qui est sûr, c'est qu'on fait un REX,
05:50 on fait un retour d'expérience avec les startups.
05:52 Donc, il y en aura un le 7 juin pour expliquer ce que ces startups ont récolté.
05:57 On sait déjà que, tu vois, The Island Cosmetics qui était là l'année passée,
06:01 on lui a fait une proposition de rachat quand même de sa société.
06:04 L'Oréal.
06:04 L'Oréal, on est d'accord, c'était quand même une belle opportunité.
06:08 Elle a choisi de garder sa société plutôt que de vendre son concept.
06:12 Elle le développe aujourd'hui.
06:13 Elle est partie sur Maurice dans le cadre d'un Green Tech Summit
06:16 sur lequel on a également contribué, si tu veux, à cette mise en relation avec les Mauriciens.
06:21 Et ça fonctionne.
06:22 Elle est vraiment en train de se lancer, d'avoir des commandes dans ces différentes régions en tout cas.
06:28 Tu as MyAcidRocks qui est de retour cette année.
06:31 Ça veut bien dire que pour eux, ça leur a vraiment servi.
06:33 Ils font des rendez-vous extrêmement porteurs.
06:37 On parle d'une quinzaine de rendez-vous, en tout cas pour MyAcidRocks, sur l'année passée en tout cas.
06:43 Et cette année, je pense qu'il y a déjà des rendez-vous qui étaient précalés.
06:47 Donc, c'est quelque chose qui, en plus, fonctionne sur la durée.
06:49 On voit que la maturité que tu prends d'une année sur l'autre, déjà, t'aide en fait à passer encore d'autres capes.
06:55 Donc, ce n'est pas une finalité en soi, Vivintech.
06:59 Oui, la première année, on est un petit peu émerveillé.
07:02 Tu viens de découvrir et tu viens de casser la gueule aussi en tant que startup
07:05 parce que franchement, c'est un autre niveau, mais on est au niveau.
07:10 Et c'est hyper important qu'on soit là.
07:12 Mais par contre, tu pitches pour la première fois, tu te retrouves avec des noms non-NON.
07:16 Il y a des moments où c'est juste, on ne vient pas te chercher, on ne vient pas t'écouter.
07:20 Puis, il faut se battre.
07:21 Il faut aller effectivement essayer de pitcher sur des stands.
07:25 Ah, pitcher, il faut expliquer parce que c'est un terme que moi-même, j'ai découvert.
07:28 Alors, pitcher, c'est simplement en 3 à 5 minutes en fonction de quel est ton auditoire.
07:34 C'est les personnes que tu vas avoir en face de toi,
07:37 qui sont les... Tu as 3 minutes pour expliquer à ta startup ce que tu fais, les bénéfices que tu peux...
07:41 Et ta vie se décide en 3 minutes.
07:42 C'est ça. Ta solution, à quel problème elle répond, combien tu as besoin et qu'est-ce que tu peux faire demain.
07:48 Et en fait, si tu ne réponds pas à ça dans tes 3 minutes, ça n'intéresse plus personne.
07:51 Donc, c'est hyper important pour une startup de savoir pitcher.
07:54 Et pareil, on essaie de trouver des mentors, des masterclass pour essayer justement notamment de leur apprendre à préparer un pitch deck,
08:01 donc un document pour pitcher.
08:03 En anglais.
08:04 Exactement. En français et en anglais aussi. Tu as raison.
08:07 Et donc, est-ce que VivaTech, c'est quelque chose de fort pour une startup ?
08:10 Oui, clairement. C'est un des leviers.
08:13 Par contre, on sait que venir en métropole, c'est hyper important pour trouver nos acteurs.
08:17 Mais on essaie aussi, nous tous acteurs de l'innovation, de fédérer les grands groupes de notre île et en local
08:25 pour qu'on puisse avoir nos premiers clients pour nos premières startups en local.
08:29 Parce qu'elles n'élèveront pas de fonds tant qu'elles n'ont pas de clients.
08:31 Et les clients, c'est chez nous qu'il faut d'abord les trouver.

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