"Le RN et Renaissance, plus qu'un duel, forment un duo." - Parlons Vrai chez Bourdin

  • il y a 4 mois

Parlons Vrai chez Bourdin avec William Martinet, Député LFI des Yvelines et Olga Givernet, Députée Renaissance de l'Ain, porte-parole du groupe Renaissance

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-05-23##

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00:00 Verissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Verissure présente...
00:07 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
00:11 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13 Il est 9h08, merci d'être avec nous.
00:15 Nous allons entrer dans les 15 derniers jours à partir de lundi prochain
00:18 de la campagne des européennes.
00:21 On va s'amuser un petit peu si vous voulez bien.
00:24 À partir de lundi, vous allez nous dire pour qui vous allez voter,
00:27 vous allez défendre votre candidat.
00:29 Donc vous appellerez le 0826 300 300,
00:32 vous défendrez votre candidat et nous allons débattre entre nous.
00:35 Vous allez débattre entre vous.
00:37 Moi, je jouerai le rôle de l'arbitre.
00:39 Je serai là et vous allez débattre à partir de lundi entre vous.
00:43 Vous allez nous dire pourquoi vous votez pour un tel ou une telle,
00:46 pourquoi vous avez choisi telle ou telle liste.
00:49 N'hésitez pas à partir de lundi prochain,
00:52 vous allez appeler le 0826 300 300.
00:55 J'y reviendrai demain matin.
00:57 - Bien. Une information que j'ai trouvé très intéressante,
01:02 qui ne fait pas la une, mais pourtant, mais pourtant.
01:06 Il s'agit du cancer du sein
01:08 et de ce qui a été décidé par les députés en commission à l'Assemblée nationale.
01:13 Je dis bien en commission,
01:15 ce n'est pas encore une proposition de loi votée.
01:18 Ce n'est pas encore un texte voté,
01:19 mais en commission, c'est déjà un pas important.
01:23 Le remboursement intégral des soins lorsqu'on est atteint d'un cancer du sein.
01:30 Benjamin Gleize.
01:31 - Oui, remboursement intégral de l'ensemble des soins,
01:34 y compris des soins de support en ce qui concerne les cancers du sein,
01:37 à savoir les remboursements des prothèses capillaires de toutes catégories
01:40 ou encore le renouvellement des prothèses mammaires.
01:43 Précisons que le cancer du sein,
01:45 c'est aujourd'hui le cancer le plus fréquemment observé chez les femmes.
01:48 Il touche une femme sur huit.
01:50 - Véronique est en Dordogne.
01:51 Bonjour Véronique.
01:53 - Oui, bonjour.
01:54 - Merci d'être avec nous Véronique ce matin.
01:57 On vous a détecté un cancer du sein il y a un an, c'est cela ?
02:00 - Oui, tout à fait.
02:03 - Et c'est à l'occasion d'une mammographie ?
02:07 - Non, c'est moi qui l'ai détecté.
02:09 C'est-à-dire que j'avais des petites grosseurs qui étaient suspectes.
02:13 Et ça m'a interpellé et j'ai passé des examens.
02:16 Et suite à ça, on m'a confirmé que c'était des cancers.
02:20 - Vous êtes toujours en cours de traitement ?
02:23 - Tout à fait, oui, puisqu'on m'a fait l'ablation du sein avec reconstitution mammaire.
02:28 Et puis là, j'attends les injections de graisse pour pouvoir combler le sein.
02:35 Donc voilà, mais bon, c'est vrai que ça se passe plutôt pas mal.
02:40 Et puis bon, on est bien pris en charge.
02:42 Donc ça aussi, c'est très bien pour le patient.
02:45 On a aussi des groupes de personnes qui nous écoutent.
02:50 On a un bon accompagnement.
02:52 C'est vraiment très bien.
02:55 - C'est vrai que le cancer du sein est un cancer bien soigné en France.
03:01 Vraiment bien soigné en France.
03:02 Véronique, le remboursement de tous les soins,
03:08 vous avez vu ce qu'ont décidé les députés en commission.
03:10 Moi, je trouve que c'est une nouvelle majeure, importante, une information majeure.
03:17 Véronique ?
03:17 - Tout à fait, tout à fait.
03:19 Tout à fait, puisqu'il y en a de plus en plus et puis on en parle plus souvent.
03:22 Donc voilà, ça fait partie de la vie de tous les jours.
03:27 On a tout le temps quelqu'un autour de nous qui nous l'annonce.
03:31 - Vous avez été bien prise en charge ?
03:36 Financièrement ?
03:37 - Tout à fait, je suis à 100%.
03:38 Ah oui, tout à fait.
03:39 Moi, j'ai rien à payer, que ce soit les déplacements en ambulance
03:42 pour m'amener dans l'autre département,
03:45 puisque c'est pas sur mon département même que je suis suivie.
03:48 Donc voilà, c'est vrai que c'est pris en charge, j'ai rien à débourser.
03:54 - Voilà.
03:55 On critique, on critique, on critique la France, mais bon...
04:01 C'est quand même un pays où on prend en charge à 100%
04:04 lorsqu'on est atteint d'une telle maladie.
04:07 - Tout à fait, et c'est très bien, c'est une bonne chose.
04:10 - Bien sûr, bien sûr.
04:11 Bien, le remboursement intégral, j'imagine, Benjamin,
04:16 que ça va concerner tout ce qui est reconstruction mammaire,
04:19 tout ce qui est... toutes les suites d'une opération,
04:25 toutes les suites d'un traitement.
04:27 - La seule chose que ça ne comprend pas, ce sont les dépassements d'honoraires.
04:30 - Ce sont les dépassements d'honoraires, ce qui est logique.
04:32 Bien, merci Véronique.
04:35 - Je vous en prie, passez une bonne journée.
04:37 - Merci d'avoir été avec nous, au revoir.
04:39 Alors, autre sujet qui fait réagir, la SNCF.
04:45 Parce que la direction, les syndicats n'ont pas encore donné leur réponse définitive.
04:52 La direction a proposé combien de primes pendant les Jeux Olympiques, Benjamin Gleize ?
04:58 - Alors, par jour, c'est 95 euros bruts,
05:00 c'est le double de ce qui était prévu, annoncé au départ,
05:03 et sur l'ensemble de la période, c'est 1900 euros bruts,
05:06 sur l'ensemble de la période des Jeux Olympiques.
05:08 - 1900 euros, les policiers toucheront 1900 euros, apparemment, à la SNCF,
05:12 si les syndicats disent oui, parce qu'ils n'ont pas encore accepté.
05:15 - Ils ont juste le 4 juin pour accepter cette proposition.
05:18 - Cette proposition, nous verrons ce qu'ils vont faire.
05:21 Frédéric est à Arcachon, Frédéric a travaillé 30 ans à la SNCF.
05:26 Bonjour Frédéric.
05:27 - Bonjour Maxime, merci de me prendre à l'antenne.
05:30 - Oui. - Ecoutez, moi, je ne vais pas jouer le méchant,
05:33 mais je trouve ça assez lamentable.
05:36 De toute façon, on a commencé, tout le monde a eu des primes,
05:39 parce que qui n'a pas sa prime ?
05:41 On est parti dans une spirale infernale,
05:44 donc tout le monde, c'est la surenchère, enfin...
05:47 Je trouve que c'est assez malheureux, c'est un spectacle malheureux,
05:51 ces histoires de primes dans tous les domaines.
05:53 On a un surplus de travail pour les JO, soit,
05:56 dans ce cas-là, il y a des heures supplémentaires,
05:58 et ces heures supplémentaires sont rémunérées, et puis point barre.
06:01 - C'est mérité ou raquette ?
06:04 Parce que certains disent que c'est mérité, c'est normal,
06:06 d'autres vont jusqu'à dire que c'est du raquette, de la part des syndicats.
06:10 - C'est du raquette, attendez...
06:12 Bon, vous êtes, je regrette, vous conduisez un train,
06:16 pendant les JO, vous n'allez pas en conduire deux,
06:18 parce que c'est les JO, vous êtes toujours dans le cadre
06:22 d'une réglementation du travail, et puis voilà.
06:25 - Oui, mais vous allez peut-être être obligé de repousser vos vacances,
06:29 de ne pas pouvoir prendre vos vacances avec vos enfants, etc.
06:33 - Ça fait partie des contraintes du métier, je regrette.
06:36 Moi, les vacances, je les prenais, surtout quand j'étais jeune,
06:41 on les prenait quand les anciens les avaient prises,
06:43 et puis quand il n'y avait pas un fort trafic, et c'est tout.
06:47 Mais ça, c'est des contraintes du service public, qu'il faut aussi admettre.
06:50 Je trouve que maintenant, tout est bon,
06:53 il faudrait qu'on embauche à 9h, qu'on coupe à midi,
06:56 qu'on prenne à 14h, qu'on finisse à 17h, et tout ça...
06:59 Non, il y a des contraintes, il faut les admettre,
07:01 il y a les JO en ce moment, ça fait partie des contraintes, et bien voilà.
07:04 Alors on paie les heures supplémentaires, d'accord,
07:06 on peut aménager les roulements, choses comme ça,
07:09 mais là, ça devient ridicule.
07:11 - C'est de l'abus pour vous ?
07:13 - Ah oui, c'est de l'abus.
07:15 Dans tout, pas simplement SNCF,
07:17 parce que vous avez vu, tout le monde était à la distribution,
07:20 c'est un spectacle insupportable.
07:24 Bon, excusez-moi, mais voilà.
07:27 - Non, mais vous avez votre avis, Frédéric, et je le respecte, évidemment.
07:31 - Je trouve ça, quand même, malheureux, quand même, à regarder ce spectacle.
07:36 Il y a des événements cruciaux comme ça,
07:39 et on en est à faire un débat sur les primes, écoutez,
07:42 alors qu'il y avait des choses beaucoup plus importantes,
07:45 en parlant des JO et tout ça,
07:47 ça me dévole quand même quelque chose d'autre que ce débat.
07:51 Bon, il y a des heures supplémentaires, on paie les heures supplémentaires,
07:54 et puis voilà, Julie, que ce soit les autres,
07:57 l'Aératp ne conduit pas deux métros en même temps,
08:00 je ne vois pas ce que ça...
08:03 quelles sont ces contraintes, vraiment.
08:06 Bon, voilà.
08:08 - Merci Frédéric, dans tous les cas.
08:10 - Et moi, je vous remercie Jean-Jacques.
08:12 - Merci Frédéric d'être avec nous,
08:14 à partir de lundi prochain, je le disais tout à l'heure,
08:17 sur les européennes, c'est très simple,
08:19 vous allez nous dire pour qui vous votez,
08:21 quelle liste vous défendez,
08:23 et vous allez organiser le débat vous-même.
08:25 On va organiser notre débat, à nous,
08:27 mais débat d'auditeurs, non pas débat de candidats,
08:29 de tête de liste, je préfère...
08:31 Vous voulez que je vous dise ?
08:33 Je préfère un débat entre auditeurs.
08:35 Pendant 15 jours, tous les jours,
08:37 nous allons débattre, nous ne ferons pas que ça,
08:39 nous allons organiser des petits débats quotidiens,
08:42 avec les auditeurs, sur les choix,
08:44 pour les européennes. Il est 9h17,
08:46 un peu de pub, et on se retrouve.
08:48 - Le numéro 1 des alarmes en France.
08:50 Rendez-vous sur verisure.fr
08:52 pour votre demande de vie gratuite.
08:54 Verisure présente...
08:56 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin,
08:58 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
09:01 - La sécheresse, les conditions climatiques,
09:04 un constat, de plus en plus de maisons,
09:07 sont fissurées, Benjamin Gleize.
09:09 - Oui, et le chiffre est assez impressionnant,
09:11 6 millions de français au total sont victimes de ce phénomène.
09:14 Le podium des régions les plus touchées,
09:16 le centre Val-de-Loire, 67% des habitants concernés,
09:19 l'Occitanie, 49%,
09:21 et la Nouvelle-Aquitaine, pas loin de 47%.
09:23 Les maisons fissurées, c'est la deuxième
09:25 cause d'indemnisation pour les catastrophes naturelles.
09:28 En France, derrière les inondations,
09:30 principale cause de ces fissures,
09:32 c'est le phénomène de gonflement, retrait des argiles.
09:34 - Alors, vous imaginez les primes d'assurance,
09:37 et vous imaginez l'augmentation
09:40 des assurances, et certains ne pourront pas s'assurer,
09:43 n'auront pas les moyens de s'assurer.
09:46 C'est un vrai problème, ces fissures,
09:49 et ces dégradations,
09:51 consécutives au réchauffement climatique,
09:54 et consécutives à la sécheresse.
09:56 On va commencer avec Sandrine,
09:58 qui est dans le Gers. Bonjour Sandrine.
10:00 - Bonjour.
10:01 - C'est la catastrophe dans le Gers,
10:03 dans votre département, c'est ce que vous dites ?
10:05 Expliquez-moi pourquoi.
10:07 - C'est la catastrophe parce qu'on a des
10:09 températures un peu plus élevées,
10:12 encore que je ne sais pas trop, seulement on a,
10:14 je pense qu'on a mal étudié les terrains.
10:16 Sur les nouvelles maisons, les terrains,
10:18 ils ont mal étudiés, et ça fissure,
10:21 parce qu'on n'a pas été bons,
10:24 parce que vous regardez les maisons asiennes,
10:26 alors certaines se fissurent,
10:28 seulement c'est parce qu'ils ont mis
10:30 des gardes autour,
10:32 et du coup, l'eau ne s'invitre plus
10:35 dans les murs, parce qu'on ne veut plus d'humidité,
10:37 alors que les maisons ont besoin
10:39 d'humidité pour tenir debout.
10:41 - Oui, les maisons ont besoin de vivre.
10:43 Une maison a besoin de vivre.
10:45 C'est comme les insectes à l'intérieur des maisons.
10:47 Moi je suis contre
10:49 la suppression des insectes dans les maisons.
10:51 Si une maison est saine,
10:53 il y aura des insectes.
10:55 C'est comme à la campagne,
10:57 il ne faut pas un envahissement, évidemment,
10:59 mais quand il y a
11:01 quelques araignées,
11:03 ou je ne sais pas, deux, trois fourmis,
11:05 ce n'est pas grave du tout dans une maison.
11:07 Au contraire, ça veut dire que tout va bien.
11:09 Sandrine,
11:11 une maison doit vivre.
11:13 Le problème, ce sont les nouvelles constructions, essentiellement.
11:15 - Je pense, oui.
11:17 Les anciennes aussi,
11:19 plutôt que de laisser l'eau
11:21 briseler le long des murs,
11:23 on a rajouté aujourd'hui des gargoules.
11:25 Le problème, c'est qu'on a oublié que nos vieux savaient.
11:27 Nos vieux savaient,
11:29 et s'il n'y avait pas de gargoules autour des maisons,
11:31 ce n'était pas par hasard, c'est parce qu'il y avait besoin
11:33 que l'autour soit humide et que le terrain bouge
11:35 en même temps.
11:37 On a oublié tout ça.
11:39 Je crois qu'on a perdu notre bon sens
11:41 aujourd'hui.
11:43 - Alors justement, restez avec nous, Sandrine,
11:45 parce qu'Olivier, là aussi, il est à Bocquer
11:47 et il est dans le BTP.
11:49 Bonjour, Olivier. - Bonjour, Jean-Jacques.
11:51 Bonjour, Sandrine. - Bonjour.
11:53 - Vous confirmez l'augmentation du nombre
11:55 de fissures, vous l'avez constaté ?
11:57 - Alors oui, on en parle.
11:59 C'est-à-dire, ça a toujours existé, mais on n'en parlait pas.
12:01 - Oui, c'est vrai.
12:03 - Et comme on en parle beaucoup,
12:05 on s'aperçoit qu'il y en avait beaucoup.
12:07 Mais il y en a de plus en plus.
12:09 Et le problème,
12:11 on dit, ça vient des terrains, ça vient des sites.
12:13 Vous savez, je viens de refaire une maison,
12:15 elle vient d'être finie
12:17 juste maintenant.
12:19 Je suis à Maine maintenant, j'ai quitté Bocquer,
12:21 j'habite à Maine, elle est à 15 km. - Oui, je vois.
12:23 - Et les normes
12:25 demandées, c'est un truc
12:27 de malade. Je pense
12:29 que l'Etat fait tout pour
12:31 empêcher de construire. On m'a demandé
12:33 des fouilles, des trucs
12:35 si il y avait des machins
12:37 sismiques, obligations...
12:39 - Mais c'est peut-être pour prévenir ces fissures, justement,
12:41 non ? - Voilà, mais c'est là que
12:43 je veux en venir. Le problème,
12:45 si une maison est bien faite,
12:47 même si le terrain bouge, la maison ne bouge pas.
12:49 Dans le bâtiment, vous savez, j'ai fait des
12:51 constructions sur du
12:53 sable, sur de la roche,
12:55 dans tout, on a fait...
12:57 Moi, j'ai fait des ponts, des centrales
12:59 nucléaires, j'ai travaillé dans tout,
13:01 dans le ferraillage. Et le
13:03 ferraillage, c'est la base, c'est le squelette
13:05 du béton.
13:07 Aujourd'hui,
13:09 demain, là, vous, Jean-Jacques, vous vous installez
13:11 comme entreprise de maçonnerie,
13:13 sans aucune connaissance, et on ne vous
13:15 dit rien, et vous construisez des maisons. - C'est vrai.
13:17 C'est comme le restaurateur
13:19 qui s'installe sans avoir jamais
13:21 cuisiné de sa vie, et qui
13:23 s'étonne de fermer six mois après.
13:25 - Oui, mais le problème, c'est que
13:27 le gars qui fait des maisons, moi, quand j'étais jeune,
13:29 j'ai fait des maisons pour
13:31 des sociétés fantômes
13:33 qui n'existent plus aujourd'hui. On faisait
13:35 des fondations, le gars, je vais avec
13:37 le tractopane, il me dit "Oh là là, mais tu te rends
13:39 compte, on va passer tout le béton
13:41 entier de la maison dans la fondation."
13:43 Il voulait faire une fondation
13:45 de 25 cm de large.
13:47 Et je dis "C'est impossible,
13:49 ça, la maison ne tiendra jamais."
13:51 Parce qu'ils économisent...
13:53 Alors, ils vendent des maisons pas chères,
13:55 des maisons carton,
13:57 mais le problème, s'il y avait...
13:59 Là, j'en veux un peu à l'état.
14:01 Il devrait y avoir des moyens
14:03 de contrôle. C'est-à-dire
14:05 on donne les plans,
14:07 les personnes qui regardent les plans,
14:09 elles y connaissent rien du tout.
14:11 C'est pas grave, en soi,
14:13 mais par contre, quand on fait l'ouverture
14:15 de chantier, avant de couler le béton, il devrait y avoir
14:17 un contrôleur qui passe et dire "Oh là là,
14:19 vous n'êtes pas aux normes, vous ne coulez rien du tout."
14:21 - Une bonne maison... - Il faut ne pas construire n'importe quoi.
14:23 - Une maison bien construite,
14:25 c'est une maison qui a de bonnes fondations.
14:27 - Ah ben c'est la base.
14:29 C'est la base.
14:31 Vous savez, même si le terrain, il bouge,
14:33 vous faites des fondations en conséquence,
14:35 parce que c'est pas toutes des fondations
14:37 de 40-40 ou 50-50.
14:39 Il y a des fondations qui descendent à 1m50.
14:41 - Bien sûr. - Vous savez quand on fait un pont,
14:43 je l'ai vu à Beauclair,
14:45 parce que le pont qu'il y a eu, il s'est enfoncé,
14:47 il s'est enfoncé, il s'est enfoncé, ils l'ont démonté,
14:49 ils en ont fait un autre,
14:51 qui s'enfonce aussi d'ailleurs,
14:53 mais on va chercher le bon sol, on fait des pieux,
14:55 tant qu'on n'a pas le bon sol,
14:57 on creuse, on descend des pieux.
14:59 Les maisons, il y a des endroits,
15:01 par exemple, sur le sable,
15:03 moi j'ai fait une usine à Fontignan,
15:05 c'est du sable,
15:07 c'est sur la plage.
15:09 Donc on fait des fondations, au lieu de faire
15:11 des fondations 50-50, on fait des fondations
15:13 de 3m de large par 1m de profondeur.
15:17 L'acide est hyper important,
15:19 c'est le principal.
15:21 C'est la cause
15:23 des fissures,
15:25 quand c'est mal fait,
15:27 1mm en bas,
15:29 ça fait 5cm en haut.
15:31 C'est ça, et on le sait.
15:33 Le problème, c'est qu'il n'y a aucun contrôle,
15:35 on fait ce qu'on veut, n'importe qui
15:37 fait n'importe quoi.
15:39 Moi, ma maison,
15:41 quand l'entreprise a attaqué,
15:43 je lui ai dit "vous ne coulez pas tant que je ne suis pas venu vérifier le tariage".
15:45 - Vous avez eu raison.
15:47 - Je lui ai dit "pourquoi ?" "Ben oui, mais
15:49 si vous ratez le ferraillage, vous arrêtez la maison,
15:51 c'est pas la peine". - Vous avez raison.
15:53 - Il n'y a rien à dire.
15:55 Vous savez, j'ai fait
15:57 les gros chantiers, vous devez connaître le stade Yves du Manoir,
15:59 à Montpellier.
16:01 - Oui, je connais très bien.
16:03 - Un jour, ça va s'effondrer.
16:05 - Vous pensez ?
16:07 - Certains.
16:09 C'est moi qui ai fabriqué la ferraille.
16:11 Toute la ferraille du stade, c'est moi qui l'ai faite.
16:13 Et quand vous arrivez à la fin du chantier
16:15 et que vous trouvez des poutres qui n'ont pas été mises,
16:17 ou des poutres,
16:19 des morceaux de poutres qui ont été coupés,
16:21 parce que le gars, il n'arrivait pas à rentrer
16:23 dans le coffrage, il coupe.
16:25 Il coupe. Je vais vous donner un exemple.
16:27 Sous les escaliers monumentaux,
16:29 il y a ce qu'on appelle des bandes de noyés
16:31 qui supportent la charge
16:33 de l'escalier monumental. C'est un escalier qui fait
16:35 2 mètres, 2,50 mètres de large.
16:37 Et là-dessous, il y a une ferraille spécifique.
16:39 Un BN, on appelle ça.
16:41 Les BN, elles n'ont jamais été mises.
16:43 - Dites-moi, vous nous faites froid dans le dos, là, Olivier.
16:47 - Moi, je peux vous dire, par exemple,
16:49 j'ai fait des poteaux
16:51 pour le quartier VIP.
16:53 - Oui.
16:55 - Donc, des poteaux avec des barres de 20
16:57 et des poteaux avec des barres de 12.
16:59 Et moi, je les ai préfabriqués à l'avancement.
17:01 Donc, j'ai dit à l'avance,
17:03 les gars, ils ont pris des poteaux avec des barres de 12,
17:05 ils ont coulé les poteaux. Et après, il me dit,
17:07 il me manque... Mais je lui ai dit, mais ils ne sont pas faits, les poteaux en 20.
17:09 Je lui ai dit, si, on les a coulés.
17:11 Mais non. J'ai été voir le conducteur des travaux,
17:13 je lui ai dit, il y a un problème.
17:15 Ils ont mis des poteaux avec des barres de 12
17:17 à la place des barres de 20.
17:19 Une barre de 12 et une barre de 20,
17:21 c'est trois fois plus résistant que la barre de 20.
17:23 - Évidemment. - Bon, il m'a dit, on verra.
17:25 Ils ont laissé parce qu'il y avait des gens incompétents.
17:27 Il n'y a pas de contrôle.
17:29 Il y avait un contrôleur,
17:31 c'était un peintre. Il ne connaissait rien.
17:33 Donc, on arrive à des trucs
17:35 graves, mais très graves.
17:37 Je peux vous en citer, hein, le viaduc de Port-la-Nouvelle, par exemple.
17:39 - Ça, j'imagine.
17:41 - C'est les gens qui fraudent.
17:43 Quand je vois ce qui s'est passé en Italie,
17:45 le pont qui est tombé.
17:47 Quand je vois que le viaduc de Port-la-Nouvelle,
17:49 ce sont les Italiens qui ont livré la ferraille,
17:51 j'ai trouvé bizarre.
17:53 J'ai trouvé des assiettes bizarres, bizarres.
17:55 Et j'ai appelé mon patron
17:57 à l'époque, parce que j'avais...
17:59 - Très vite.
18:01 - Il m'a dit, travaille, travaille.
18:03 Et puis, six mois après, il m'a dit, tu sais ce qu'il y avait sur les barres ?
18:05 Mais les barres de 20,
18:07 c'était des barres de 18,
18:09 et les barres de 25, c'était des barres de 22.
18:11 - Ouais.
18:13 - C'est-à-dire que, des barres tous les 10 cm
18:15 sur 400 m,
18:17 il y a des tonnes de ferraille en moins.
18:19 - En moins. Merci, Olivier.
18:21 Ben, dites-moi, c'est inquiétant, tout ça, non ?
18:23 Ben, oui, oui.
18:25 Faites attention à la construction, hein.
18:27 Bien. Merci, Olivier.
18:29 Merci à toutes celles et ceux qui ont participé.
18:31 Nous allons débattre, maintenant.
18:33 C'est bien ça, Benjamin.
18:35 - Ben oui, c'est jeudi. Jeudi politique.
18:37 William Martinet, député Léphy-des-Yvelines.
18:39 Et puis, Olga Givernet, député Renaissance-Doulin.
18:41 Porte-parole du groupe Renaissance.
18:43 - Le numéro 1 des alarmes en France.
18:45 Rendez-vous sur verissure.fr
18:47 pour votre demande de vie gratuite.
18:49 Verissure présente...
18:51 - Sud Radio, parlons vrai
18:53 chez Bourdin. 9h10h,
18:55 Jean-Jacques Bourdin.
18:57 - Bien, comme tous les jeudis, notre débat politique.
18:59 Ce matin, nous recevons
19:01 deux députés, parfois deux sénateurs,
19:03 parfois deux députés, ce matin.
19:05 Olga Givernet est avec nous.
19:07 Olga Givernet, députée Renaissance-Doulin.
19:09 Porte-parole du groupe Renaissance.
19:11 Bonjour. - Bonjour.
19:13 - Merci d'être avec nous. William Martinet,
19:15 également avec nous, député Léphy-des-Yvelines.
19:17 - Bonjour. - Bonjour. Merci d'être là,
19:19 tous les deux. Alors, je parlerai
19:21 de la Nouvelle-Calédonie un peu plus tard,
19:23 parce que, pour l'instant, rien n'est annoncé.
19:25 Il faut attendre
19:27 les consultations engagées par le président
19:29 de la République. Je voudrais
19:31 commencer sur ce fameux débat Bardella-Attal,
19:33 ou Attal-Bardella,
19:35 ce soir. Olga Givernet,
19:37 en voulant ce débat,
19:39 parce que vous l'avez voulu, ce débat,
19:41 Gabrielle Attal a voulu ce débat,
19:43 en voulant ce débat, est-ce que vous ne...
19:45 est-ce que vous n'offrez pas
19:47 une formidable, formidable
19:49 exposition au Rassemblement national,
19:51 franchement ? - Je crois que le Rassemblement national
19:53 a déjà eu une exposition,
19:55 les sondages nous le disent.
19:57 On sent bien, aussi, sur le terrain,
19:59 qu'il y a cette tendance à vouloir
20:01 voter pour l'extrême droite.
20:03 On s'y confronte depuis
20:05 de nombreux mois, et je crois qu'il faut créer
20:07 aujourd'hui les conditions d'avoir cet échange
20:09 franc, pour que les gens puissent avoir
20:11 une véritable
20:13 exposition de ce que
20:15 le Rassemblement national a proposé,
20:17 ou ne pas proposé, puisqu'on se rend compte
20:19 qu'en fait, ils proposent tout et leur
20:21 contraire, pourvu que ça plaise, et pourvu
20:23 qu'ils enrangent les votes. Donc, je crois qu'il faut
20:25 vraiment pouvoir dénoncer
20:27 cela, le mettre au grand jour. Il y a déjà eu plusieurs
20:29 débats qu'il a d'abord fuit, hein, Jordan Bardella.
20:31 Je tiens à le préciser,
20:33 maintenant il s'expose, et là,
20:35 aujourd'hui, eh bien,
20:37 le fait qu'il puisse se mettre
20:39 face à Gabriel Attal, c'est pas la première
20:41 fois d'abord, en plus, qu'ils ont ce débat.
20:43 - Oui, mais le problème, c'est que nous sommes en... - C'est de porter
20:45 le projet de la majorité. - Mais je comprends
20:47 le gars Giverny, mais nous sommes en ce moment
20:49 en pleine campagne pour les européennes,
20:51 donc ce débat paraît un peu saugrenu,
20:53 et j'avais encore
20:55 Glucksmann ce matin, j'ai vu que
20:57 chez Bellamy, on protestait aussi,
20:59 à LFI, on proteste aussi,
21:01 parce que les autres sont mis de côté !
21:03 Franchement, non ?
21:05 William Martinet ? - Bien sûr, moi,
21:07 de toute façon, voilà longtemps que je suis
21:09 convaincu que Renaissance
21:11 et le Rassemblement National,
21:13 plus qu'un duel, il s'agit d'un duo.
21:15 À la fois parce qu'ils ont intérêt,
21:17 mutuellement, de se mettre en avant,
21:19 et aussi parce que, sur le fond, on ne le dit pas
21:21 assez, mais il y a beaucoup de convergences.
21:23 Moi, à l'Assemblée Nationale, quand, avec les parlementaires
21:25 de la France Insoumise, on propose l'augmentation
21:27 du SMIC, qui est-ce qui vote ensemble
21:29 contre cette mesure ?
21:31 C'est Renaissance,
21:33 et c'est le Rassemblement National. Pareil,
21:35 l'indexation des salaires sur l'inflation,
21:37 pareil, les prix planchers
21:39 pour les agriculteurs, pour qu'ils aient un revenu
21:41 digne pour vivre. Donc en fait, sur beaucoup de sujets,
21:43 ils sont convergents, et si on
21:45 réduit le débat démocratique
21:47 à ces deux mouvements politiques, évidemment,
21:49 on y perd. Donc moi, le message que j'ai
21:51 envie d'envoyer, mais je pense que de toute façon,
21:53 les gens ne sont pas naïfs, c'est "Ne vous faites
21:55 pas confisquer cette élection
21:57 européenne". - Oui, enfin, les gens regarderont ce soir, je pense.
21:59 - Oui, mais votez pour ceux qui défendent
22:01 vos idées, et si vous avez envie
22:03 de voter pour un mouvement qui se bat
22:05 contre le libre-échange, qui se bat
22:07 contre le marché européen de l'électricité,
22:09 qui se bat pour la paix
22:11 en Palestine, par exemple, je prends ces
22:13 sujets, vous avez une liste avec celle de Manon Bry,
22:15 qui peut-être ne sera pas présente au débat ce soir,
22:17 mais qui, à mon avis, est une liste qui mérite
22:19 soutien et mobilisation populaire
22:21 le 9 juin. - Alors, simplement, en fait, pour dire
22:23 qu'effectivement, on a bien compris que d'autres
22:25 listes sont contre tout, d'ailleurs, ils votent contre tout,
22:27 donc je crois qu'il n'y a pas besoin de faire plus de
22:29 débats que cela, finalement, pour les gens.
22:31 Non, il faut être dans la nuance, il faut aussi
22:33 monter... - Le Rassemblement National n'est pas contre tout.
22:35 - Alors, le Rassemblement National est pour quand ça les
22:37 arrange, on le voit bien, et
22:39 ils sont pour la
22:41 Nouvelle-Calédonie, et puis maintenant, ils nous expliquent aussi
22:43 qu'il faudrait mettre en suspens
22:45 le projet de loi. Donc, non, je crois
22:47 qu'il faut vraiment démontrer qui a une ligne
22:49 droite et claire, c'est celle de la
22:51 majorité présidentielle.
22:53 Gabriel Attal, le Premier ministre,
22:55 en est le chef de cette majorité,
22:57 il est là pour porter, et il s'est
22:59 dit engagé, notamment pour
23:01 les européennes. Pourquoi c'est important de voter
23:03 pour Valérie Ayé et la majorité présidentielle ?
23:05 C'est que le Président de la République
23:07 a, aujourd'hui, une influence
23:09 certaine en Europe et en France.
23:11 Mais pour cela, il a besoin d'avoir des relais,
23:13 des relais dans les instances et les institutions.
23:15 Au Parlement, c'est les députés
23:17 européens. Sinon, en fait,
23:19 on va perdre tous les gains
23:21 que nous avons pu avoir depuis
23:23 plusieurs années, maintenant, au niveau
23:25 international. - Alors, pourquoi est-ce que dans les sondages
23:27 Valérie Ayé patine ?
23:29 Dites-moi, Ocasio-Bernard, parce que je vois les chiffres.
23:31 - C'est Valérie Ayé, on sait que les élections
23:33 qu'on estime intermédiaires, il y en a
23:35 qui pensent que c'est des élections de mi-mandat, ce n'en est
23:37 pas. Il faut vraiment que les gens prennent conscience.
23:39 - Ce sont des élections de mi-mandat ou pas ?
23:41 - Oui, en partie. Je pense que cette élection,
23:43 elle a une double vocation.
23:45 A la fois, évidemment, d'envoyer des parlementaires
23:47 au niveau européen pour y mener
23:49 des combats. Et il y a aussi
23:51 un rapport avec la politique nationale.
23:53 Mais vous savez, il y a plein de sujets sur lesquels
23:55 ce qui se passe en Europe et ce qui se passe en France
23:57 est évidemment parfaitement lié. Je pense au sujet
23:59 de l'austérité. Il y a quelques semaines,
24:01 au Parlement européen, a été voté
24:03 le retour et même le renforcement
24:05 des critères d'austérité.
24:07 Évidemment, on sait qu'en France,
24:09 Emmanuel Macron est ravi
24:11 de pouvoir appliquer cette politique,
24:13 de couper dans les services publics. C'est ce qui explique
24:15 en grande partie les difficultés de l'école,
24:17 les difficultés de l'hôpital.
24:19 Le vote le 9 juin, je souhaite un vote
24:21 le plus massif possible pour la France insoumise.
24:23 C'est aussi un moyen de se battre sur ce sujet.
24:25 Que ce soit contre Macron en France,
24:27 contre la Commission européenne
24:29 au niveau européen, c'est de dire
24:31 "on refuse que cette austérité s'applique et
24:33 qu'elle détruise nos services publics". Il y a une cohérence,
24:35 je crois, dans ce vote.
24:37 - C'est peut-être aussi une incompréhension,
24:39 que l'Europe a besoin de la France
24:41 au sein de ses institutions, parce que nous portons
24:43 une voix universaliste.
24:45 Nous savons aussi que les pays membres
24:47 ont tous besoin de l'Europe pour
24:49 aborder des sujets comme l'immigration,
24:51 on le sait, le pacte asile et migration.
24:53 Et le Rassemblement national
24:55 ne l'a pas voté.
24:57 D'ailleurs, même la gauche ne l'a pas voté.
24:59 Et pour certains, alors qu'ils font partie
25:01 du groupe socialiste au Parlement européen,
25:03 qui lui a voté.
25:05 - Raphaël Glucksmann.
25:07 Donc nous, l'objectif aujourd'hui, c'est de démontrer
25:09 les incohérences
25:11 des uns et des autres entre
25:13 leurs promesses et les votes
25:15 qu'ils effectivement appliquent. Nous, nous avons
25:17 une ligne droite, la volonté de
25:19 protéger les Français
25:21 en s'appuyant sur les moyens nationaux
25:23 mais aussi européens,
25:25 parce que nous sommes dans un contexte international
25:27 qui est très tendu, on le sait,
25:29 il faut croire en nos institutions
25:31 et nous avons aujourd'hui des oppositions
25:33 qui sont prêtes, en fait, à les
25:35 fragiliser, à les mettre en péril.
25:37 D'ailleurs, vous avez remarqué, il y a quand même 37
25:39 listes qui se positionnent
25:41 au niveau des européennes en France.
25:43 C'est quand même incroyable. Je me demande comment les gens
25:45 vont pouvoir faire la différence.
25:47 - Ça me paraît excessif. - Mais je crois qu'il faut bien
25:49 faire comprendre. Valérie Ayé
25:51 est très compétente, elle l'a démontré depuis
25:53 tout son mandat précédent.
25:55 Elle travaille de concert
25:57 avec Emmanuel Macron et
25:59 le Premier ministre Gabriel Attal.
26:01 Et c'est ça qui va faire réussir la France.
26:03 - Alors, chacun défend,
26:05 évidemment, son candidat, sa liste
26:07 et ses idées.
26:09 C'est normal. Je voudrais vous interroger
26:11 parce qu'il y a des questions européennes,
26:13 il y a aussi des questions franco-françaises
26:15 sous-jacentes, et évidemment
26:17 la SNCF, la direction,
26:19 propose une prime de 95 euros bruts
26:21 par jour aux cheminots qui travailleront
26:23 pendant les Jeux Olympiques. Juste ?
26:25 Olga Givernay.
26:27 Certains disent, c'est du racket
26:29 et d'autres disent, c'est mérité.
26:31 Alors, c'est du racket ou c'est mérité ?
26:33 - Ecoutez, moi, je crois
26:35 que je laisse les discussions se faire.
26:37 Nous, l'objectif, c'est que les Jeux Olympiques
26:39 puissent bien se passer.
26:41 - Quel que soit le prix.
26:43 - Non, je crois qu'il faut être quand même raisonnable.
26:45 Il faudrait quand même être raisonnable,
26:47 et elles doivent se faire en concertation,
26:49 préparer en amont et éviter d'avoir
26:51 des mauvaises surprises. Et pour
26:53 les athlètes qui vont participer,
26:55 et pour tous ceux qui vont être
26:57 là sur Paris et partout
26:59 en France, puisque ça va se dérouler
27:01 partout en France, et c'est l'image de la France.
27:03 Donc, oui, nous avons à faire
27:05 avec nos contraintes
27:07 internes. Moi, je
27:09 crois que quand il y a
27:11 des discussions à faire, mais je pense qu'il faut être aussi raisonnable.
27:13 C'est pas parce qu'on a une échéance sur
27:15 laquelle tout le monde mise qu'il va falloir
27:17 tirer la couverture à soi et
27:19 porter ses intérêts personnels. - 95 euros, ça vous
27:21 paraît bien, bruts par jour. Est-ce que c'est du racket
27:23 ou c'est mérité ? - Non, non,
27:25 je pense que le mot de racket n'est absolument
27:27 pas approprié. Il faut rappeler
27:29 que la plupart des salariés à la
27:31 SNCF, non seulement ils exercent un
27:33 métier qui est essentiel, parce que s'ils ne se lèvent pas
27:35 le matin pour travailler, on le voit bien,
27:37 les jours de grève, le pays ne peut pas fonctionner
27:39 correctement. Ce métier est essentiel,
27:41 il a sa pénibilité. - Chaque métier est essentiel.
27:43 - Tous les métiers ne sont pas essentiels de la même
27:45 façon.
27:47 Celui-là, mais je suis d'accord, il y en a d'autres.
27:49 Il n'y a pas que les transports, il n'y a pas que la SNCF,
27:51 il n'y a pas que les chauffeurs de bus, il y a aussi
27:53 la santé, il y a aussi la sécurité,
27:55 il y a plein d'autres métiers essentiels. Mais ce que je disais,
27:57 c'est que c'est un métier qui a sa pénibilité, parce qu'il y a
27:59 les horaires qui sont décalés, le fait
28:01 qu'on ne dorme pas chez soi le soir,
28:03 tous les soirs... - Mais dis-donc, un cheminot pendant le
28:05 livre des jeux ne va pas conduire deux trains à la fois !
28:07 - Une pénibilité physique... - Un cheminot ne conduira pas deux trains à la fois !
28:09 - Non, mais je dis que c'est un métier
28:11 qui est pénible et qui mérite sa
28:13 rémunération. Donc, s'il y a une négociation sociale
28:15 qui aboutit à un résultat
28:17 positif pour les cheminots, je suis très content
28:19 pour eux. Et finalement, la leçon que
28:21 j'en tire, à destination de
28:23 tous les autres métiers essentiels
28:25 dont on vient de parler à l'instant, c'est de
28:27 dire "Voyez, le fait d'avoir des syndicats
28:29 qui soient forts, le fait de vous
28:31 mobiliser, le fait d'engager des
28:33 négociations avec un rapport de force, c'est ça
28:35 qui fait que vous arrivez à améliorer votre
28:37 situation. Donc, prenons exemple sur les
28:39 cheminots, c'est un métier essentiel qui mérite
28:41 d'être mieux reconnu, et tous les autres métiers
28:43 qui sont dans cette situation devraient
28:45 se mobiliser. Moi, je lance un appel à défendre
28:47 le droit. Je pense que vous savez, déjà, dans
28:49 plein de métiers essentiels dont
28:51 on parle, déjà le sujet avant même la grève, c'est
28:53 déjà d'avoir le droit et la possibilité
28:55 de prendre sa carte à un syndicat sans
28:57 subir la répression de son patron. Si
28:59 vous êtes, je ne sais pas, par exemple, femme de ménage,
29:01 que vous êtes dans la propreté,
29:03 que vous travaillez en sous-traitance, déjà
29:05 juste de vous syndiquer, c'est un acte de résistance
29:07 qui est fort, et moi j'encourage
29:09 tout ceux qui sont concernés à le faire.
29:11 - Bien, il est 10h moins le quart, à tout de suite,
29:13 petite pause et on se retrouve.
29:15 - Vérissure,
29:17 le numéro 1 des alarmes en France.
29:19 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre
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29:23 - Sud Radio,
29:25 parlons vrai chez Bourdin.
29:27 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
29:29 - Bien, avec nous, Olga Givernet,
29:31 qui est députée Renaissance de L'Importe,
29:33 parole du groupe Renaissance, et William Martinet, député LFI
29:35 des Yvelines. Question
29:37 sur l'assurance chômage,
29:39 le gouvernement a donc
29:41 décidé de durcir les conditions
29:43 d'accès au chômage.
29:45 Ce ne sera plus 6 mois
29:47 travaillés dans les 24 derniers
29:49 mois, mais 8 mois dans les 20 derniers mois.
29:51 Pourquoi ? - Alors, pour l'instant, ça n'a pas
29:53 complètement abouti. La ministre Catherine
29:55 Vautrin travaille dessus
29:57 avec les syndicats,
29:59 mais on est quand même, effectivement,
30:01 sur une volonté
30:03 de pouvoir, effectivement,
30:05 donner des conditions qui puissent
30:07 ramener les gens au travail plus rapidement.
30:09 L'objectif, c'est pas qu'ils restent
30:11 au chômage, l'objectif, c'est de pouvoir
30:13 retrouver de l'emploi.
30:15 Donc ça veut dire aussi qu'avec les entreprises,
30:17 on ait cette possibilité,
30:19 cette facilité, pour
30:21 le retour à l'emploi, d'avoir une
30:23 économie qui soit dynamique, qui puisse
30:25 embaucher. Donc je crois que c'est vraiment
30:27 d'un côté, peut-être, les syndicats
30:29 d'employés, évidemment, mais
30:31 de l'autre côté, d'avoir aussi
30:33 ce deal avec les entreprises
30:35 sur le fait de pouvoir
30:37 embaucher. - Sauf que vous risquez de laisser sur le côté
30:39 les plus précaires, les jeunes,
30:41 tous ceux qui ont des grandes difficultés
30:43 à retrouver du boulot. - Il y a, effectivement,
30:45 tout un public où on sait
30:47 c'est beaucoup plus compliqué. Il y a
30:49 des filières d'insertion,
30:51 de formation
30:53 aussi, et je crois qu'il faut renforcer.
30:55 D'ailleurs, c'est
30:57 France Travail qui est
30:59 là, maintenant, pour pouvoir assurer cette
31:01 mission. Et donc,
31:03 de prendre en compte cela, mais aussi
31:05 d'envoyer le message que toute personne qui est active,
31:07 qui n'a pas quitté depuis trop longtemps
31:09 le secteur de l'emploi
31:11 et qui peut retrouver du travail,
31:13 venir apporter sa contribution
31:15 au sein d'une entreprise, eh bien, il faut
31:17 qu'elle puisse y retourner très rapidement.
31:19 - Oui, il y a peut-être aussi la volonté
31:21 de combler le déficit public,
31:23 de trouver de l'argent. Ça va rapporter
31:25 de l'argent. - Non, mais on a eu une concomitance du sujet
31:27 depuis plusieurs mois avec les annonces
31:29 au niveau du budget. - D'accord, mais
31:31 c'est une réalité. Ça va rapporter quoi ? Deux, trois milliards d'euros ?
31:33 - Il faut qu'on puisse avoir un sérieux
31:35 économique. Aujourd'hui,
31:37 on s'appuie sur notre économie. Elle est dynamique.
31:39 On le reconnaît. Toutes les mesures
31:41 qui ont été prises donnent beaucoup d'espoir.
31:43 D'ailleurs, c'est reconnu à l'international. On n'en parle
31:45 jamais en France. Donc, c'est très, très frustrant.
31:47 Mais il faut compter sur cette économie
31:49 dynamique, la réindustrialisation
31:51 pour créer de l'emploi. Et justement,
31:53 écoutez, moi, oui, je préfère quelqu'un
31:55 qui travaille, qui puisse cotiser
31:57 et qui puisse, quand il en a besoin, avoir
31:59 accès au chômage et aux prestations
32:01 sociales parce qu'on peut avoir des coups durs aussi
32:03 dans sa vie. Mais que,
32:05 eh bien, il faut aussi être
32:07 raisonnable par rapport au budget.
32:09 - Oulia Martinet ? - A chaque fois qu'on
32:11 aborde un débat sur l'assurance chômage, moi, je veux
32:13 rappeler une chose. Le chômage, pour les gens,
32:15 c'est d'abord une souffrance. C'est
32:17 la précarité, pour beaucoup d'entre eux-mêmes,
32:19 la pauvreté. On ne le dit pas assez. Aujourd'hui,
32:21 deux tiers des chômeurs
32:23 sont des gens qui ne sont pas indemnisés par
32:25 l'assurance chômage. D'ailleurs, c'est un chiffre
32:27 qui s'est dégradé depuis l'arrivée d'Emmanuel
32:29 Macron au pouvoir parce que les réformes successives,
32:31 en durcissant les critères d'accès,
32:33 ont fait que de plus en plus de chômeurs
32:35 se retrouvent sans ressources.
32:37 Ensuite, il faut dire, la principale cause
32:39 du chômage, c'est une évidence, mais c'est qu'il n'y a
32:41 pas d'emploi pour les gens. Aujourd'hui,
32:43 le rapport entre le nombre de chômeurs et le
32:45 nombre d'emplois disponibles, c'est
32:47 de 1 pour 22. Donc, si on
32:49 veut résoudre le chômage, c'est
32:51 pas en tapant sur la tête des chômeurs,
32:53 c'est pas en durcissant les critères d'accès
32:55 aux indemnisations, mais c'est
32:57 en ayant une politique qui permet de
32:59 créer de l'emploi. Et d'ailleurs, ce qu'on constate
33:01 ces derniers mois, c'est que vous savez que
33:03 en France, le chômage repart
33:05 à la hausse, malheureusement.
33:07 Et d'ailleurs, là, moi, j'y vois une contradiction
33:09 très forte. Vous vous souvenez,
33:11 M. Bourdin, de l'argument
33:13 de la majorité présidentielle
33:15 au moment de la réforme de 2021 sur
33:17 l'assurance chômage ? C'était de dire, puisque
33:19 le chômage baisse, puisque la situation
33:21 est donc plus favorable pour les chômeurs,
33:23 il est logique de réduire les indemnisations
33:25 chômage. Eh bien, aujourd'hui, on se retrouve
33:27 avec un chômage qui repart à la hausse.
33:29 Et pourtant, qu'est-ce que nous dit la majorité présidentielle ?
33:31 Eh bien, il faut continuer
33:33 à baisser les indemnités chômage. - Non, c'est pas l'indemnité
33:35 qui est baissée. - On voit bien... - Non, pardon, pardon,
33:37 William Martinet. C'est pas l'indemnité, c'est l'accès
33:39 au chômage qui est baissé.
33:41 - Vous avez raison, mais donc, du coup, si on durcit... - C'est pas l'indemnité.
33:43 - Si on durcit les critères
33:45 d'accès à l'assurance chômage,
33:47 vous allez avoir moins de gens qui vont toucher
33:49 ces indemnités, ou sur des temps qui sont
33:51 plus courts. Donc, moi, je pense qu'il y a là,
33:53 dans l'argument qui est utilisé pour faire la réforme,
33:55 une certaine hypocrisie. Et moi,
33:57 ma conviction, c'est que le vrai argument, la vraie
33:59 raison qui fait qu'ils remettent sur le tapis
34:01 très rapidement une nouvelle réforme...
34:03 Je disais, la dernière date d'il y a 2021.
34:05 C'est très court. S'ils le font, c'est pour
34:07 faire des économies budgétaires. On est dans la situation
34:09 où, par sa politique budgétaire, le gouvernement
34:11 a fait des cadeaux riches et aux ultra-riches,
34:13 que maintenant, ils se retrouvent avec un déficit.
34:15 Et à qui ils demandent de combler
34:17 ce déficit ? Eh bien, aux gens du peuple
34:19 et, par exemple, aux chômeurs
34:21 qui sont pourtant parmi les plus vulnérables.
34:23 - Réponse rapide. - On connaît la position
34:25 de l'AFI. On n'aime pas les entreprises.
34:27 Sauf que les entreprises, c'est quand même ce qui
34:29 porte l'économie en France.
34:31 - J'ai rien dit contre les entreprises. C'était
34:33 contre toi. Contre la
34:35 Macronie, en l'occurrence, que j'étais critique.
34:37 - Oui, mais parce qu'en fait... - Pas tutoyé.
34:39 - Oui, on le sait. - Je pense qu'on n'en est pas au courant.
34:41 - Non, non, non. - Mais, effectivement,
34:43 le fait de pouvoir soutenir
34:45 l'emploi, et quand on dit
34:47 qu'il n'y a pas assez d'emplois, en fait, ce n'est pas
34:49 la situation que moi j'observe.
34:51 Les entrepreneurs sont plutôt à chercher
34:53 des gens à employer. Donc, il faut pouvoir
34:55 les accompagner et trouver les meilleurs
34:57 profils et formations. - Bien.
34:59 Dernier mot. Une minute chacun,
35:01 sur même pas, sur la Nouvelle-Calédonie.
35:03 Pourquoi je ne consacre pas plus de temps ?
35:05 Parce que Emmanuel Macron
35:07 vient d'arriver. Qu'a-t-il dit ? "Priorité
35:09 des priorités, retour au calme."
35:11 Et ensuite, "Recherche d'une solution politique."
35:13 Bon, voilà. Bon, pour l'instant,
35:15 il faut attendre, non ?
35:17 - Ah oui, oui, il faut attendre. Certains
35:19 parlent déjà de négociations. Moi, je crois
35:21 que déjà, il faut mettre en place le cadre de la
35:23 discussion sereine. Et
35:25 le président de la République
35:27 arrive dans cet état d'esprit
35:29 de pouvoir relier, renouer
35:31 directement sur le terrain.
35:33 - Nous verrons ce qu'il réussit ou pas. - Et pas de
35:35 Paris, évidemment.
35:37 Mais, en tout cas, il a le courage
35:39 d'aller se présenter
35:41 et de reprendre, en fait,
35:43 les contacts qui sont nécessaires.
35:45 - Il ne reste pas sa peau, hein, il ne faut pas en plus agir.
35:47 - La sécurité est quand même largement
35:49 compromis. On a des témoignages, moi, je le
35:51 reçois par e-mail de personnes qui ont des proches
35:53 là-bas, en Nouvelle-Calédonie
35:55 et qui nous expliquent les conditions en laquelle ils sont.
35:57 - Et le président de la République, il faut assumer. - Et, effectivement,
35:59 il faut qu'il soit là et il l'est.
36:01 - Le calme que tout le monde souhaite,
36:03 évidemment, en premier lieu, les habitants
36:05 de la Nouvelle-Calédonie, quels que soient, d'ailleurs,
36:07 leurs bords, qu'ils soient indépendantistes
36:09 ou non indépendantistes. Ce calme, il faut...
36:11 - Il faut demander à lever les barrages. - Il faut l'obtenir
36:13 par la négociation politique.
36:15 Et si on veut lever les barrages,
36:17 si on veut ramener tout le monde au calme,
36:19 il faut une négociation politique
36:21 et ça veut dire qu'Emmanuel Macron,
36:23 et je pense que c'est l'enjeu d'aujourd'hui,
36:25 il doit arrêter avec ce qu'a été
36:27 sa position ces dernières années, c'est-à-dire
36:29 le passage en force, c'est-à-dire
36:31 le fait d'avoir choisi son camp
36:33 qui est celui des non-indépendantistes
36:35 et le fait, avec ce projet de loi constitutionnel
36:37 qui révise le corps électoral,
36:39 d'avoir mis le feu aux poudres.
36:41 Donc la meilleure décision qu'a à prendre Emmanuel Macron
36:43 aujourd'hui, c'est de dire "je renoue le dialogue"
36:45 en suspendant, voire même encore mieux,
36:47 en retirant ce projet de loi constitutionnel.
36:49 - Alors simplement, sur le fond, je rappelle,
36:51 c'est le délire du corps électoral, ça veut dire
36:53 de donner la possibilité à des gens
36:55 qui sont là depuis plusieurs années, français,
36:57 de voter. Une personne sur cinq ne peut pas voter.
36:59 Comment on pourrait l'accepter
37:01 chez nous, dans nos communes ?
37:03 Donc l'objectif, c'est vraiment d'être aussi sur le fond.
37:05 - Parce que c'est un territoire à décoloniser, c'est ça la particularité
37:07 de la nouvelle qu'elle est de nous.
37:09 - Nous aurons l'occasion de revenir sur le débat. Merci à tous les deux.
37:11 - Merci. - D'être venus nous voir ce matin.
37:13 Tout de suite, après les infos, Sud Radio Média,
37:15 Valérie Exper et Gilles Gansman,
37:17 9h57.
37:19 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin,
37:23 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
37:25 - Avec Vérissure, le numéro 1
37:27 des alarmes en France. Rendez-vous
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37:31 de devis gratuits.

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