- 25/04/2024
L'entraîneur du Red Star Habib Beye était l'invité de Génération After ce jeudi. Sa saison avec le Red Star, son amour pour l'OM, son avenir en tant qu'entraîneur ... l'ancien joueur marseillais a tout évoqué.
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00:00:00Bon, et ce soir avec nous, dans Generation After, on est heureux d'accueillir Habib Bey.
00:00:03Salut Habib !
00:00:04Bonsoir à tous !
00:00:05Heureux de te recevoir.
00:00:06Salut Habib !
00:00:06Tu connais la maison, t'as fait un passage remarqué mais fulgurant il y a quelques années.
00:00:09Oui, avec Gilbert.
00:00:10Avec Gilbert qui est à notre côté.
00:00:11Il m'a formé, il m'a formé.
00:00:12Il t'a formé ?
00:00:12Ouais.
00:00:13Oh, n'exagère pas.
00:00:13Formation accélérée quand même.
00:00:15J'avoue qu'avec Daniel, il suffisait d'allumer les micros, ça partait tout seul.
00:00:19C'est vrai.
00:00:20Ah, ça se passait bien avec Daniel ?
00:00:21Ouais, c'était magnifique.
00:00:22Deux amis tranchés en confrontation en général.
00:00:24Et pourquoi t'es pas resté alors ?
00:00:25Hein ?
00:00:26Pourquoi t'es pas resté ?
00:00:26Écoute, à un moment donné...
00:00:28La loi du marché !
00:00:29La loi du marché !
00:00:30Si ça marchait bien !
00:00:31C'est nous !
00:00:32Si ça marchait si bien !
00:00:34C'est bon de te recevoir.
00:00:35Vas-y Gilbert.
00:00:35Non mais je...
00:00:36A la fin de sa carrière, la porte est ouverte.
00:00:38Ah oui.
00:00:39A la fin de sa carrière.
00:00:40Allez, non, elle sera longue encore sa carrière.
00:00:42D'entraîneur.
00:00:42On se sent tous à la retraite.
00:00:43On reçoit Habib, l'entraîneur du Red Star, promu le week-end dernier.
00:00:46Bravo pour le boulot.
00:00:48Après trois ans de taf acharné et l'aboutissement d'une montée en Ligue 2,
00:00:51tu sais qu'on n'a jamais autant parlé d'un club de National dans l'after.
00:00:54Est-ce que tu sais pourquoi ?
00:00:55Oui, je sais pourquoi.
00:00:56Parce que Walid vient au match tout le temps.
00:00:59Il a quelques petits chouchous dans mon équipe.
00:01:02Et c'est surtout que, encore une fois, je pense qu'il aime tellement de foot.
00:01:05Il regarde beaucoup de foot.
00:01:06Mais le voir à Bauer à chaque fois le vendredi,
00:01:08ou même le lundi de temps en temps,
00:01:10même si ça a été peu fréquent cette saison,
00:01:12c'est toujours un plaisir.
00:01:14Et puis le Red Star, c'est...
00:01:15Uniquement à Bauer.
00:01:16Uniquement à Bauer, le Red Star.
00:01:17On vous a matraqué un peu, mais ça va quand même.
00:01:19Il y a des résultats derrière.
00:01:20Oui, il y a des résultats.
00:01:21Non, on n'a pas parlé pour rien du tout.
00:01:23Oui, oui, bien sûr.
00:01:24Pour les gens qui sont en province,
00:01:26ou dans le monde entier,
00:01:27il faut quand même savoir que le Red Star, c'est un club particulier.
00:01:29C'est un club mythique, historique,
00:01:31connu dans le monde entier.
00:01:32En tout cas en Ile-de-France.
00:01:33Et c'est un Coupe de France.
00:01:34Et oui, c'est un Coupe de France.
00:01:35En tout cas en Ile-de-France,
00:01:36que tu aies joué contre le Red Star,
00:01:38que tu aies joué à Bauer.
00:01:39Moi, j'ai joué à Bauer.
00:01:40Souvent dans l'ancien Bauer.
00:01:41Mais pour le coup, c'est toujours un club
00:01:43et un endroit particulier dans le football parisien.
00:01:46En tout cas, tous les joueurs.
00:01:47Il n'y a pas beaucoup de gens qui n'aiment pas le Red Star.
00:01:49Alors peut-être qu'il y a un derby.
00:01:51Je ne connais pas le derby à côté.
00:01:52Mais en tout cas, ce n'est pas un club
00:01:54où je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup d'animosité.
00:01:56Au contraire, c'est un club où il y a beaucoup de sympathie.
00:01:58Quand tu vas au stade, il se passe quelque chose.
00:02:00Il se passe quelque chose quand tu vas au stade.
00:02:01C'est surtout qu'on a souvent stigmatisé le département du 93.
00:02:04Et je pense que le Red Star participe en tout cas au rayonnement de la ville.
00:02:08Mais également du département.
00:02:09Parce qu'il y a énormément de ressources.
00:02:11Le vivier est presque...
00:02:13C'est un des plus gros viviers de France.
00:02:15C'est un des plus gros viviers de France.
00:02:16Il y a des joueurs extraordinaires.
00:02:17Des jeunes joueurs.
00:02:18Et il y a plein de choses à faire.
00:02:19Il y a les Jeux olympiques qui sont là dans peu de temps.
00:02:22Et donc, il y a le développement des infrastructures.
00:02:23Il y a plein de choses autour de cette ville et ce département qui sont...
00:02:26Mais il y a un nouveau public aussi.
00:02:27Parce que moi, je me souviens, quand j'étais petite,
00:02:29ce n'était pas du tout le même genre de gens qui venaient à Bauer.
00:02:32C'est devenu pratiquement une sortie à la mode pour les bobos parisiens.
00:02:35Et pas que !
00:02:36Et pas que !
00:02:37Oui, mais ils n'étaient pas là avant.
00:02:39Tu as raison, il y a un rebrassage.
00:02:40Mais c'est vrai que j'ai vu beaucoup de Stan Smith et d'autres Bauer maintenant.
00:02:42Et pas que des Stan Smith.
00:02:44Des New Balance.
00:02:45Des New Balance aussi !
00:02:46Walid n'est jamais assis.
00:02:48A chaque fois que je me retourne et que je le regarde, il est toujours debout.
00:02:50Non mais Walid, moi je suis venu il y a deux mois avec Walid.
00:02:53Le spectacle était à la fois sur le terrain et en tribune aussi.
00:02:55Toutes les deux minutes, des gens faisaient la queue pour aller saluer Walid Acharchour.
00:02:58Ne m'abuse pas non plus.
00:02:59Le mieux c'est la remarque d'un journaliste qui a dit
00:03:01« Walid, j'ai adoré tes stories en Thaïlande. »
00:03:03Ouais, c'est vrai.
00:03:04Le problème c'est que je me dis…
00:03:05C'est vrai qu'il vient pour lui dire ça.
00:03:07« J'ai adoré tes stories en Thaïlande. »
00:03:09C'est un influenceur.
00:03:10« C'est un influenceur en fait. »
00:03:11Tu vois, c'est ça ton problème Kevin.
00:03:12Non mais je lui dis, mes analyses fonctionnent.
00:03:13Il me dit « Non, très bien aussi. »
00:03:14« Très bien aussi, tu as raison. »
00:03:15Bon, t'es avec nous à BIEU pendant ce Génération After.
00:03:18On va parler également ce soir avec Kevin qui veut développer un avis sur Pierre-Emerick Obameyang.
00:03:23Tu lui rends hommage ce soir à Thibaut Billet et Alexis Sanchez à l'OM.
00:03:26Avis de Walid également à venir après le match de Bappé hier à Lorient.
00:03:29Avis intitulé « Ça c'est mon Kilian, ça c'est mon Bappé. »
00:03:32Il nous dira pourquoi, ça va en surprendre certains.
00:03:34Et puis le quiz de l'After comme tous les jeudis soirs à partir de 21h45.
00:03:37D'ailleurs, si vous voulez participer pour gagner un Bomber Shot,
00:03:40faites le 7-32-16 par SMS, vous envoyez « quiz »
00:03:43et vous pourrez participer avec une des deux équipes ce soir dans Génération After.
00:03:46Jouez et gagnez sur RMC avec Shot, la marque iconique new-yorkaise depuis 1913.
00:03:51Oui, Shot et pas Scott.
00:03:53Ça fait des années qu'on prononce mal la marque.
00:03:55Toute la collection sur shot-store.com.
00:03:58Et puis à 22h, l'After avec Gilbert.
00:04:00Avec ce soir Daniel Rignolo, Stéphane Guy, ils seront là tout à l'heure.
00:04:03On va parler arbitrage, on va faire le point sur le bordel complet dans l'arbitrage en Ligue 1.
00:04:08Révélation également ce soir sur le centre de formation du PSG.
00:04:11Parce qu'il se passe, ils en passent de drôle au centre de formation du PSG.
00:04:15On vous racontera ça tout à l'heure.
00:04:18Et puis Willy Sagnol sera avec nous un peu plus tard, vers 23h.
00:04:20Sélectionneur de la Géorgie, qualifié pour l'Euro.
00:04:23Willy qui faisait partie de l'équipe de RMC il y a quelques temps.
00:04:25On est ravis pour lui.
00:04:26Il nous racontera l'aventure tout à l'heure.
00:04:28Et puis on ira faire un tour en Italie, voir comment se porte la Talenta Bergame
00:04:31avant le match contre l'OM.
00:04:33Puisque la Talenta jouait hier soir et s'est qualifiée pour la finale de la Coupe d'Italie.
00:04:37Des news également de Chadi qui finalement reste à Barcelone.
00:04:40Un club où Adil ne pourra pas aller tout de suite.
00:04:42Faudra attendre un petit peu.
00:04:45Ils n'auraient pas pu le payer de toute façon.
00:04:47On fera le point tout à l'heure, peut-être.
00:04:49Et puis Bowers aussi un style mythique pour l'after.
00:04:51Parce qu'on a fait un match de l'after de légende à Bowers il y a quelques années.
00:04:54C'est vrai, j'y étais.
00:04:55On a relancé Lionel Charbonnier.
00:04:56J'y étais ?
00:04:57J'y étais.
00:04:58J'étais pas encore dans la famille de l'after.
00:04:59Il y avait un casting de fou.
00:05:00On avait fait jouer au foot Christophe Dugarré quand même.
00:05:03Je crois que c'était la dernière fois qu'il a joué au foot.
00:05:04Il n'y avait pas Pierre Ducrot au milieu je crois.
00:05:06Il y avait Pierre Ducrot bien sûr.
00:05:07Il y avait Lionel Charbonnier dans les buts.
00:05:08Ça s'était terminé au tir au but.
00:05:09Il y avait Bernard Mendy, non ?
00:05:10Il y avait Bernard Mendy.
00:05:11Il y avait Michel Siani.
00:05:12Il y avait Michel Siani.
00:05:13Il y avait Aubragnac.
00:05:14Il y avait Kevin Diaz bien sûr qui avait brillé nid le feu.
00:05:17Ce n'est pas le lieu du drame.
00:05:18Riolo qui tire un pénalty.
00:05:19Non.
00:05:20Il était coach.
00:05:21Il était coach.
00:05:22C'est la panenka ratée de Simone Rovera face à Lionel Charbonnier.
00:05:25Extraordinaire.
00:05:26Et Lionel qui veut lui mettre une baffe.
00:05:27Genre tu ne m'as pas respecté.
00:05:29C'était logique.
00:05:30C'était logique.
00:05:31L'éditeur à 22h.
00:05:33Le standard Max Adrien sont là pour poser vos questions à Habib.
00:05:36N'hésitez pas.
00:05:37Supporteur du Restart bien sûr.
00:05:38Et pas que.
00:05:39Et puis la chaîne YouTube de l'After.
00:05:40Vous savez on est en direct.
00:05:41Vos commentaires également envoyés dans le chat de la chaîne.
00:05:44Bon alors Habib.
00:05:45Tu as connu des grands moments dans ta carrière.
00:05:47Finale de Coupe d'Europe.
00:05:48Marseille.
00:05:49Strasbourg.
00:05:50L'Angleterre bien sûr aussi.
00:05:51Quelle saveur elle a cette montée avec le Restart vendredi soir ?
00:05:54Comment ?
00:05:55Je ne vais pas te faire une hiérarchie évidemment.
00:05:57C'est très différent.
00:05:58Ton rôle est différent.
00:05:59Mais en termes d'émotion, d'intensité.
00:06:00Oui.
00:06:01C'est un petit peu plus de poids.
00:06:02Parce que lorsque vous êtes l'entraîneur d'une équipe comme le Restart.
00:06:05Mais lorsque vous êtes entraîneur en général.
00:06:07Vous avez l'impression que la responsabilité d'une montée.
00:06:09Et d'un projet comme le nôtre.
00:06:10Repose sur vos épaules.
00:06:11Et comme on a vécu un vrai drame l'an passé.
00:06:17C'est à dire de ne pas monter.
00:06:18D'être 20 minutes en Ligue 2.
00:06:19Et de ne pas monter à la dernière journée.
00:06:20J'avais l'impression aussi d'avoir un petit peu laissé tomber certaines personnes.
00:06:25On a toujours ce sentiment là.
00:06:26La réalité aujourd'hui d'une non montée.
00:06:28Non qu'on passe seulement à l'entraîneur.
00:06:30Mais cette responsabilité là qu'on m'avait donnée.
00:06:32Dans le projet dans lequel on était lancé.
00:06:33A été très difficile à accepter l'an passé.
00:06:36On est reparti.
00:06:37Et donc cette saison.
00:06:38On avait vraiment envie d'aller chercher cet objectif là.
00:06:41De monter en Ligue 2.
00:06:42Et donc forcément la satisfaction.
00:06:43Elle n'est pas que pour moi.
00:06:45Elle est aussi pour mon staff.
00:06:46Pour tous les gens qui travaillent au club.
00:06:47De voir tous ces gens après le match.
00:06:49Être sur le terrain.
00:06:50Et de se dire.
00:06:51On va enfin vivre la Ligue 2.
00:06:53A Bouhair.
00:06:54Parce qu'en fait la réalité de ce club.
00:06:55C'est qu'il a fait l'ascenseur.
00:06:56Mais jamais dans son stade.
00:06:57Ils sont allés à Beauvais.
00:06:58Ils étaient à Jambouin.
00:06:59Et donc il n'y a jamais eu une réelle identité.
00:07:01Sur le très haut niveau.
00:07:02Là.
00:07:03Maintenant le club est en développement.
00:07:04Le club commence à se structurer.
00:07:06Le stade se développe.
00:07:07L'équipe se développe.
00:07:08Les investisseurs sont arrivés.
00:07:09Et on a l'impression que c'est le meilleur moment.
00:07:11Pour le Red Star.
00:07:12Pour arriver en Ligue 2.
00:07:13Et avoir participé.
00:07:15A cette logique là.
00:07:16C'est une énorme satisfaction.
00:07:18Pour mon staff.
00:07:19Et pour moi.
00:07:20Parce qu'on parle souvent de moi.
00:07:21On me met en avant.
00:07:22Mais j'ai.
00:07:23J'ai un staff qui bosse.
00:07:24De façon assez exceptionnelle.
00:07:26A mes côtés.
00:07:27Et c'est la réussite de tout ce staff.
00:07:28Et surtout des joueurs.
00:07:29Parce que ce sont eux le moteur.
00:07:30Et il ne faut surtout pas leur enlever.
00:07:32Cette saison exceptionnelle.
00:07:34Qu'ils ont réalisé.
00:07:35Il y a un directeur sportif également.
00:07:36Reda Hamach.
00:07:37Qui est arrivé en 2022.
00:07:38Il y a Reda.
00:07:39Il y a toute la cellule de recrutement.
00:07:40Avec Kevin Desporte.
00:07:41Avec Steve Marley.
00:07:42Et donc.
00:07:43Tout ce travail.
00:07:44A été fait en cohérence.
00:07:45Et c'est vrai.
00:07:46Que c'est la juste récompense.
00:07:47De tout le travail qui a été mis en place.
00:07:48Depuis maintenant.
00:07:49Un petit peu plus de deux ans.
00:07:50C'est ça.
00:07:51Exactement.
00:07:52Tu as dit.
00:07:53Quand tu as pris l'équipe.
00:07:54J'en ai eu une vieille interview dans le Parisien.
00:07:55Je savais.
00:07:56Je t'ai convaincu.
00:07:57Je t'ai fait pour entraîner.
00:07:58Comment ça on arrive à le percevoir chez soi ?
00:08:01C'est au moment où tu prends une équipe.
00:08:03Que tu le sens.
00:08:04Ou tu le savais déjà.
00:08:05Non.
00:08:06Il y a eu plusieurs étapes.
00:08:07Il y a eu l'étape du capitana en club.
00:08:09Qui vous amène à avoir d'autres responsabilités.
00:08:12D'être un petit peu plus dans la responsabilité.
00:08:14D'identifier tout ce que vous vivez en tant que joueur.
00:08:17Avec votre équipe.
00:08:18D'être le relais aussi des entraîneurs.
00:08:19Et à ce moment-là.
00:08:20Vous avez l'impression que vous avez envie de comprendre.
00:08:22Ce que l'entraîneur veut mettre en place.
00:08:24Parce que vous allez être ce relais-là sur le terrain.
00:08:26Et quand je deviens capitaine à l'OM.
00:08:28Cette responsabilité elle devient très présente en moi.
00:08:30De comprendre en fait ce que veut mon entraîneur.
00:08:32Là où moi je n'étais juste qu'un acteur du jeu.
00:08:35Et quand je suis devenu capitaine.
00:08:36Bizarrement il y a eu ce premier clic.
00:08:38Où je me suis dit.
00:08:39Là maintenant il va falloir que tu prennes d'autres responsabilités.
00:08:41Et quand tu vis ça en club.
00:08:44Mais je l'ai vécu aussi en sélection.
00:08:45Et puis ensuite.
00:08:46Je suis parti en Angleterre.
00:08:48J'ai découvert un football qui m'a renversé.
00:08:50En fait psychologiquement.
00:08:51Et qui aujourd'hui ne m'influence pas.
00:08:53Quand je suis arrivé en Angleterre.
00:08:54Je me suis dit.
00:08:55Pas que j'ai perdu.
00:08:56En quelque sorte 9 ans de ma vie.
00:08:58Mais pour moi.
00:08:59La psychologie des Anglais.
00:09:00Dans l'approche de la compétition.
00:09:02Dans l'approche de l'entraînement.
00:09:03Est exceptionnelle.
00:09:04Et l'intensité que j'ai connue là-bas.
00:09:06C'est là où je me suis dit.
00:09:08Je me serais régalé ici à l'âge de 20 ans.
00:09:11Après vous avez le parcours que vous avez.
00:09:13Mais vraiment quand je suis arrivé en Angleterre.
00:09:14Je me suis dit.
00:09:15C'est ce spectacle là que je veux vivre.
00:09:17C'est cette intensité là que je veux vivre.
00:09:19C'est ce professionnalisme que je veux vivre.
00:09:21Intensité à l'entraînement.
00:09:22En match.
00:09:23Tous les jours.
00:09:24Cette ambition là en fait.
00:09:25Et aujourd'hui quand j'ai pris le Red Star.
00:09:26J'ai dit à mon préparateur physique.
00:09:27Et à mon responsable de la performance.
00:09:28Il y a une chose que je vais te demander.
00:09:30Ce qui m'intéresse.
00:09:31C'est intensité.
00:09:32Intensité.
00:09:33Intensité.
00:09:34Intensité.
00:09:35Je lui ai dit 4 fois.
00:09:36Parce qu'on a 4 jours d'entraînement.
00:09:37Et je lui ai dit.
00:09:38Parce que pour moi.
00:09:39C'est ce que j'ai vécu en Angleterre.
00:09:41Et aujourd'hui de penser.
00:09:42Qu'il est impossible de s'entraîner.
00:09:43A haute intensité.
00:09:44Tous les jours.
00:09:46Pour moi c'est une erreur.
00:09:47Et donc j'ai vécu ça en Angleterre.
00:09:48Et je me suis dit.
00:09:49En tant qu'entraîneur.
00:09:50Je veux mettre ça en place.
00:09:52Ce qui est fort.
00:09:53Chez les Anglais.
00:09:55Je t'ai déjà entendu en parler.
00:09:56Mais j'ai aussi entendu.
00:09:58Samir Nasri notamment.
00:09:59Et pas mal de joueurs qui sont passés en Angleterre.
00:10:01C'est à dire que.
00:10:02Moi j'ai joué aux Pays-Bas.
00:10:03Et c'est pas la même intensité du tout.
00:10:05Parce que c'est beaucoup plus technique.
00:10:06Que dans l'intensité.
00:10:07Et dans l'impact physique.
00:10:08Mais.
00:10:09Il y a une décontraction.
00:10:10Aussi.
00:10:11Par exemple.
00:10:12Le jour du match.
00:10:13Où tu as rendez-vous.
00:10:14Une heure et demie avant le match.
00:10:15Alors qu'en France.
00:10:16On est dans des carcans.
00:10:17Des fois.
00:10:18Et on en parlera un petit peu après.
00:10:19Parce qu'on fait pas tout mal.
00:10:20On fait aussi plein de choses bien.
00:10:21Mais ce qui est très fort.
00:10:22Chez les Anglais.
00:10:23C'est que.
00:10:24Ils arrivent à avoir une intensité.
00:10:25Extrême.
00:10:26Aux entraînements.
00:10:27Et aux matchs.
00:10:28Mais une décontraction.
00:10:29Notamment.
00:10:30Dans le vestiaire.
00:10:31Que ce soit avec la musique.
00:10:32Que ce soit avec les horaires.
00:10:33Que ce soit avec la non-mise au verre.
00:10:35Et c'est le switch.
00:10:36Qu'ils arrivent à faire.
00:10:37Ok.
00:10:38Je sors de ma voiture.
00:10:39Je rentre dans le stade.
00:10:40Je suis plus un civil.
00:10:41Je suis un warrior.
00:10:42Tu vois.
00:10:43Ça c'est très fort.
00:10:44Mais tu dis quelque chose de très important.
00:10:45C'est qu'il faut pas.
00:10:46Essayer de définir.
00:10:47Ce qui se fait de bien.
00:10:48Et ce qui se fait de mal.
00:10:49Exactement.
00:10:50C'est pas mieux en Angleterre.
00:10:51Qu'en France.
00:10:52C'est une culture en fait.
00:10:53Ils sont éduqués à ça.
00:10:54Mais tu peux t'associer.
00:10:55Parce que toi tu as dit.
00:10:56Quand tu es arrivé en Angleterre.
00:10:57Moi j'ai dit.
00:10:58C'est une rencontre.
00:10:59En fait c'est une rencontre.
00:11:00Avec ce qui te procure le plus de plaisir.
00:11:01Et pour moi il y a deux choses qui sont très importants.
00:11:02C'est qu'aujourd'hui.
00:11:03Quand tu es un joueur.
00:11:04Et que tu entraînes un joueur.
00:11:05Ou quand tu entraînes une équipe.
00:11:06La première chose que tu dois regarder.
00:11:07C'est quelle est la qualité intrinsèque de ton joueur.
00:11:08Quelle est la qualité de ton équipe.
00:11:09C'est ça.
00:11:10C'est ça.
00:11:11C'est ça.
00:11:12C'est ça.
00:11:13C'est ça.
00:11:14C'est ça.
00:11:15C'est ça.
00:11:16C'est ça.
00:11:17C'est ça.
00:11:18C'est ça.
00:11:19C'est ça.
00:11:20C'est ça.
00:11:21C'est ça.
00:11:22C'est ça.
00:11:23C'est ça.
00:11:24C'est ça.
00:11:25C'est ça.
00:11:26C'est ça.
00:11:27C'est ça.
00:11:28C'est ça.
00:11:29C'est ça.
00:11:30C'est ça.
00:11:31C'est ça.
00:11:32C'est ça.
00:11:33C'est ça.
00:11:34C'est ça.
00:11:35C'est ça.
00:11:36C'est ça.
00:11:37C'est ça.
00:11:38C'est ça.
00:11:39C'est ça.
00:11:40C'est ça.
00:11:41C'est ça.
00:11:42C'est ça.
00:11:43C'est ça.
00:11:44C'est ça.
00:11:45C'est ça.
00:11:46C'est ça.
00:11:47C'est ça.
00:11:48C'est ça.
00:11:49C'est ça.
00:11:50C'est ça.
00:11:51C'est ça.
00:11:52C'est ça.
00:11:53C'est ça.
00:11:54C'est ça.
00:11:55C'est ça.
00:11:56C'est ça.
00:11:57C'est ça.
00:11:58C'est ça.
00:11:59C'est ça.
00:12:00C'est ça.
00:12:01C'est ça.
00:12:02C'est ça.
00:12:03C'est ça.
00:12:04C'est ça.
00:12:05C'est ça.
00:12:06C'est ça.
00:12:07C'est ça.
00:12:08C'est ça.
00:12:09C'est ça.
00:12:10C'est ça.
00:12:11C'est ça.
00:12:12C'est ça.
00:12:13C'est ça.
00:12:14C'est ça.
00:12:15C'est ça.
00:12:16C'est ça.
00:12:17C'est ça.
00:12:18C'est ça.
00:12:19C'est ça.
00:12:20C'est ça.
00:12:21C'est ça.
00:12:22C'est ça.
00:12:23C'est ça.
00:12:24C'est ça.
00:12:25C'est ça.
00:12:26C'est ça.
00:12:27C'est ça.
00:12:28C'est ça.
00:12:29C'est ça.
00:12:30C'est ça.
00:12:31C'est ça.
00:12:32C'est ça.
00:12:33C'est ça.
00:12:34C'est ça.
00:12:35C'est ça.
00:12:36C'est ça.
00:12:37C'est ça.
00:12:38C'est ça.
00:12:39C'est ça.
00:12:40C'est ça.
00:12:41C'est ça.
00:12:42C'est ça.
00:12:43C'est ça.
00:12:44C'est ça.
00:12:45C'est ça.
00:12:46C'est ça.
00:12:47C'est ça.
00:12:48C'est ça.
00:12:49C'est ça.
00:12:50C'est ça.
00:12:51C'est ça.
00:12:52C'est ça.
00:12:53C'est ça.
00:12:54C'est ça.
00:12:55C'est ça.
00:12:56C'est ça.
00:12:57C'est ça.
00:12:58C'est ça.
00:12:59C'est ça.
00:13:00C'est ça.
00:13:01C'est ça.
00:13:02C'est ça.
00:13:03C'est ça.
00:13:04C'est ça.
00:13:05C'est ça.
00:13:06C'est ça.
00:13:07C'est ça.
00:13:08C'est ça.
00:13:09C'est ça.
00:13:10C'est ça.
00:13:11C'est ça.
00:13:12C'est ça.
00:13:13C'est ça.
00:13:14C'est ça.
00:13:15C'est ça.
00:13:16C'est ça.
00:13:17C'est ça.
00:13:18C'est ça.
00:13:19C'est ça.
00:13:20C'est ça.
00:13:21C'est ça.
00:13:22C'est ça.
00:13:23C'est ça.
00:13:24C'est ça.
00:13:25C'est ça.
00:13:26C'est ça.
00:13:27C'est ça.
00:13:28C'est ça.
00:13:29C'est ça.
00:13:30C'est ça.
00:13:31C'est ça.
00:13:32C'est ça.
00:13:33C'est ça.
00:13:34C'est ça.
00:13:35C'est ça.
00:13:36C'est ça.
00:13:37C'est ça.
00:13:38C'est ça.
00:13:39C'est ça.
00:13:40C'est ça.
00:13:41C'est ça.
00:13:42C'est ça.
00:13:43C'est ça.
00:13:44C'est ça.
00:13:45C'est ça.
00:13:46C'est ça.
00:13:47C'est ça.
00:13:48C'est ça.
00:13:49C'est ça.
00:13:50C'est ça.
00:13:51C'est ça.
00:13:52C'est ça.
00:13:53C'est ça.
00:13:54C'est ça.
00:13:55C'est ça.
00:13:56C'est ça.
00:13:57C'est ça.
00:13:58C'est ça.
00:13:59C'est ça.
00:14:00C'est ça.
00:14:01C'est ça.
00:14:02C'est ça.
00:14:03C'est ça.
00:14:04C'est ça.
00:14:05C'est ça.
00:14:06C'est ça.
00:14:07C'est ça.
00:14:08C'est ça.
00:14:09C'est ça.
00:14:10C'est ça.
00:14:11C'est ça.
00:14:12C'est ça.
00:14:13C'est ça.
00:14:14C'est ça.
00:14:15C'est ça.
00:14:16C'est ça.
00:14:17C'est ça.
00:14:18C'est ça.
00:14:19C'est ça.
00:14:20C'est ça.
00:14:21C'est ça.
00:14:22C'est ça.
00:14:23C'est ça.
00:14:24C'est ça.
00:14:25C'est ça.
00:14:26C'est ça.
00:14:27C'est ça.
00:14:28C'est ça.
00:14:29C'est ça.
00:14:30C'est ça.
00:14:31C'est ça.
00:14:32C'est ça.
00:14:33C'est ça.
00:14:34C'est ça.
00:14:35C'est ça.
00:14:36C'est ça.
00:14:37C'est ça.
00:14:38C'est ça.
00:14:39C'est ça.
00:14:40C'est ça.
00:14:41C'est ça.
00:14:42C'est ça.
00:14:43C'est ça.
00:14:44C'est ça.
00:14:45C'est ça.
00:14:46C'est ça.
00:14:47C'est ça.
00:14:48C'est ça.
00:14:49C'est ça.
00:14:50C'est ça.
00:14:51C'est ça.
00:14:52C'est ça.
00:14:53C'est ça.
00:14:54C'est ça.
00:14:55C'est ça.
00:14:56C'est ça.
00:14:57C'est ça.
00:14:58C'est ça.
00:14:59C'est ça.
00:15:00C'est ça.
00:15:01C'est ça.
00:15:02C'est ça.
00:15:03C'est ça.
00:15:04C'est ça.
00:15:05C'est ça.
00:15:06C'est ça.
00:15:07C'est ça.
00:15:08C'est ça.
00:15:09C'est ça.
00:15:10C'est ça.
00:15:11C'est ça.
00:15:12C'est ça.
00:15:13C'est ça.
00:15:14C'est ça.
00:15:15C'est ça.
00:15:16C'est ça.
00:15:17C'est ça.
00:15:18C'est ça.
00:15:19C'est ça.
00:15:20C'est ça.
00:15:21C'est ça.
00:15:22C'est ça.
00:15:23C'est ça.
00:15:24C'est ça.
00:15:25C'est ça.
00:15:26C'est ça.
00:15:27C'est ça.
00:15:28C'est ça.
00:15:29C'est ça.
00:15:30C'est ça.
00:15:31C'est ça.
00:15:32C'est ça.
00:15:33C'est ça.
00:15:34C'est ça.
00:15:35C'est ça.
00:15:36C'est ça.
00:15:37C'est ça.
00:15:38C'est ça.
00:15:39C'est ça.
00:15:40C'est ça.
00:15:41C'est ça.
00:15:42C'est ça.
00:15:43C'est ça.
00:15:44C'est ça.
00:15:45C'est ça.
00:15:46C'est ça.
00:15:47C'est ça.
00:15:48C'est ça.
00:15:49C'est ça.
00:15:50C'est ça.
00:15:51C'est ça.
00:15:52C'est ça.
00:15:53C'est ça.
00:15:54C'est ça.
00:15:55C'est ça.
00:15:56C'est ça.
00:15:57C'est ça.
00:15:58C'est ça.
00:15:59C'est ça.
00:16:00C'est ça.
00:16:01C'est ça.
00:16:02C'est ça.
00:16:03C'est ça.
00:16:04C'est ça.
00:16:05C'est ça.
00:16:06C'est ça.
00:16:07C'est ça.
00:16:08C'est ça.
00:16:09C'est ça.
00:16:10C'est ça.
00:16:11C'est ça.
00:16:12C'est ça.
00:16:13C'est ça.
00:16:14C'est ça.
00:16:15C'est ça.
00:16:16C'est ça.
00:16:17C'est ça.
00:16:18C'est ça.
00:16:19C'est ça.
00:16:20C'est ça.
00:16:21C'est ça.
00:16:22C'est ça.
00:16:23C'est ça.
00:16:24C'est ça.
00:16:25C'est ça.
00:16:26C'est ça.
00:16:27C'est ça.
00:16:28C'est ça.
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00:16:30C'est ça.
00:16:31C'est ça.
00:16:32C'est ça.
00:16:33C'est ça.
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00:16:39C'est ça.
00:16:40C'est ça.
00:16:41C'est ça.
00:16:42C'est ça.
00:16:43C'est ça.
00:16:44C'est ça.
00:16:45C'est ça.
00:16:46C'est ça.
00:16:47C'est ça.
00:16:48C'est ça.
00:16:49C'est ça.
00:16:50C'est ça.
00:16:51C'est ça.
00:16:52C'est ça.
00:16:53C'est ça.
00:16:54C'est ça.
00:16:55C'est ça.
00:16:56C'est ça.
00:16:57C'est ça.
00:16:58C'est ça.
00:16:59C'est ça.
00:17:00C'est ça.
00:17:01C'est ça.
00:17:02C'est ça.
00:17:03C'est ça.
00:17:04C'est ça.
00:17:05C'est ça.
00:17:06C'est ça.
00:17:07C'est ça.
00:17:08C'est ça.
00:17:09C'est ça.
00:17:10C'est ça.
00:17:11C'est ça.
00:17:12C'est ça.
00:17:13C'est ça.
00:17:14C'est ça.
00:17:15C'est ça.
00:17:16C'est ça.
00:17:17C'est ça.
00:17:18C'est ça.
00:17:19C'est ça.
00:17:20C'est ça.
00:17:21C'est ça.
00:17:22C'est ça.
00:17:23C'est ça.
00:17:24C'est ça.
00:17:25C'est ça.
00:17:26C'est ça.
00:17:27C'est ça.
00:17:28C'est ça.
00:17:29C'est ça.
00:17:30C'est ça.
00:17:31C'est ça.
00:17:32C'est ça.
00:17:33C'est ça.
00:17:34C'est ça.
00:17:35C'est ça.
00:17:36C'est ça.
00:17:37C'est ça.
00:17:38C'est ça.
00:17:39C'est ça.
00:17:40C'est ça.
00:17:41C'est ça.
00:17:42C'est ça.
00:17:43C'est ça.
00:17:44C'est ça.
00:17:45C'est ça.
00:17:46C'est ça.
00:17:47C'est ça.
00:17:48C'est ça.
00:17:49C'est ça.
00:17:50C'est ça.
00:17:51C'est ça.
00:17:52C'est ça.
00:17:53C'est ça.
00:17:54C'est ça.
00:17:55C'est ça.
00:17:56C'est ça.
00:17:57C'est ça.
00:17:58C'est ça.
00:17:59C'est ça.
00:18:00C'est ça.
00:18:01C'est ça.
00:18:02C'est ça.
00:18:03C'est ça.
00:18:04C'est ça.
00:18:05C'est ça.
00:18:06C'est ça.
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00:18:28C'est ça.
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00:18:30C'est ça.
00:18:31C'est ça.
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00:31:09C'est ça.
00:31:10Alors je n'ai pas le temps de parler de colleague sădjo
00:31:14parce que moi je ne sais pas quoi dire il est bien
00:31:19et les gens doivent comprendre que moi, quand je vais commenter des matches
00:31:22comme ça je travaille et je prends des notes, alors attention
00:31:27tu discutes avec les coachs bien sûr, tu as des accès privilégiés,
00:31:29de discuter avec des joueurs, d'échanger avec des
00:31:33coachs, ça peut durer cinq minutes.
00:31:35Je vais te donner un exemple.
00:31:36Je dis à Sadio, alors comment ça se passe avec Jürgen Klopp ?
00:31:39Et il le voit, il dit « Boss, come, come ! »
00:31:40Et j'ai discuté 7 minutes avec lui.
00:31:42Tu te rends compte le privilège pour un jeune entraîneur en formation
00:31:45de pouvoir discuter 7 minutes avec Jürgen Klopp
00:31:48qui est l'un des meilleurs entraîneurs du monde ?
00:31:50Ça, les gens ne le voient pas.
00:31:51Mais moi, c'est des choses que je quantifie aujourd'hui
00:31:53et qui sont pour moi un accès privilégié
00:31:55grâce à ce métier de consultant.
00:31:56Après, comme le dit Jennifer,
00:31:59on fera toujours ce rapport-là
00:32:00et bien sûr que plus tu vas monter de niveau,
00:32:02et bien sûr qu'à un moment donné, tout ça...
00:32:04Je serai scruté, je serai attendu aussi.
00:32:05Ça sera incompatible au niveau.
00:32:06Et en plus, elle est compatible en termes de rythme, bien sûr.
00:32:08Tout le monde le sait, Kana le sait et moi, je le sais.
00:32:10Une dernière question là-dessus.
00:32:11Et on fait une pause.
00:32:13Est-ce que justement, par contre, dans l'autre sens,
00:32:16le fait de devenir entraîneur,
00:32:18ça a changé la façon dont tu étais consultant ?
00:32:22Oui, forcément, ça te fait évoluer.
00:32:23Ça te fait évoluer dans la difficulté.
00:32:25J'avais dit une phrase un jour,
00:32:26elle avait été un peu prise de...
00:32:28« Ah, il a trop d'ego. »
00:32:29J'avais dit, l'avantage que tu as en tant que consultant,
00:32:31c'est que tu es le troisième entraîneur
00:32:32des deux entraîneurs qui sont sur le terrain.
00:32:34C'est-à-dire que tu te positionnes,
00:32:35tu identifies les rapports de force,
00:32:37tu essayes de voir les solutions que peuvent apporter les entraîneurs.
00:32:39Et forcément, on a des avis tranchés.
00:32:41Si aujourd'hui, tu commandes que ce que tu vois...
00:32:43On est d'accord.
00:32:43Ce n'est pas intéressant.
00:32:44Nous, on doit avoir, à un moment donné, de l'anticipation.
00:32:46Il va se passer ça, on doit se mouiller un petit peu.
00:32:48Par moments, on se trompe.
00:32:49Tous.
00:32:50Mais oui...
00:32:51Comme les entraîneurs se trompent des fois.
00:32:51Voilà.
00:32:52Et c'est ce que moi, je vis.
00:32:55Et forcément, ça m'a fait évoluer,
00:32:57d'une, dans mon métier d'entraîneur,
00:32:58mais ça m'a fait évoluer aussi dans mon métier de consultant,
00:33:01sur des scénarios, sur des choix d'entraîneurs,
00:33:03sur la compréhension des choses.
00:33:04Des fois, ici, Nico Jamin me disait
00:33:05« Ah, depuis que tu as passé ton diplôme d'entraîneur,
00:33:08tu es moins dur avec les entraîneurs. »
00:33:11Ah oui, c'est dommage.
00:33:12Mais ça t'amène...
00:33:13Mais non, on va se poser la question de ta double casquette aussi,
00:33:14parce que maintenant, tu es DS maintenant, donc c'est encore pire.
00:33:17Ça t'amène à une forme de réalité.
00:33:19Et quand tu as vécu une situation,
00:33:22même si ce n'est pas le très haut niveau,
00:33:23ou ce n'est pas la Ligue des champions,
00:33:24quand tu as vécu une situation comme entraîneur,
00:33:26comme dirigeant ou quoi,
00:33:28ça te ramène aussi à une forme d'humilité, t'es obligé.
00:33:31Ou alors sinon, tu n'es pas honnête.
00:33:32Tu connais la réalité.
00:33:34Pause, on revient dans un instant.
00:33:35La question de l'avenir, Habib Bey, on va te la poser Habib,
00:33:37tu le savais, en venant ici, forcément, Red Star,
00:33:39ou ailleurs, en Ligue 2, en Ligue 1,
00:33:41il y a une hype Habib Bey, forcément,
00:33:43dans les médias, et également dans certains clubs français.
00:33:46On va poser la question dans un instant, Habib,
00:33:47avec Oulé Dacher-Chour, Kevin Diaz,
00:33:49et Jennifer Madelevitch, vous écoutez RMC,
00:33:51c'est Génération After, à tout de suite.
00:33:52Avec Kevin Diaz, avec Oulé Dacher-Chour,
00:33:54et Jennifer Madelevitch, merci d'être avec nous sur RMC,
00:33:56L'Évator 40, avec notre invité, Habib Bey,
00:33:59qui est avec nous ce soir,
00:34:01on a parlé de ton métier d'entraîneur,
00:34:02ton quotidien également, ta casquette de consultant aussi.
00:34:05Parlons de ton avenir aussi, Habib, c'est important,
00:34:07il y a beaucoup de supporters du Red Star et d'autres clubs,
00:34:09bon, je vais le dire,
00:34:10ce nombre de supporters marseillais sur le chat,
00:34:12qui disent, viens à l'OM, viens à l'OM,
00:34:14s'ils font ces cas, viens pas, viens à l'OM,
00:34:15beaucoup de spéculations, je le disais parce que,
00:34:17c'est vrai que t'as le vent en poupe, clairement,
00:34:20depuis la montée, et même avant,
00:34:22nous on sait ici que t'as été approché aussi par Brest,
00:34:24il n'y a pas si longtemps que ça,
00:34:26notamment, t'as été aussi approché par Lyon,
00:34:31quand Laurent Blanc est parti, tu confirmes tout ça ?
00:34:33Oui, oui, Brest c'était avant Lyon,
00:34:38Brest c'était avant Éric Roy ?
00:34:39C'était avant Éric Roy en fait,
00:34:40c'était pendant le moment où ils ont pris Éric Roy,
00:34:43et Lyon c'était avant Grosso ?
00:34:45Et Lyon c'était avant Grosso, oui.
00:34:47Avant Grosso.
00:34:48Et puis, un peu partout, on lit que Reims aussi s'intéressera à toi
00:34:53en cas de départ de Will Steele,
00:34:55que Lens s'intéresse à toi en cas de départ de Franck Heze,
00:34:59qu'est-ce que tu vas faire toi ?
00:35:00Déjà, la question de base, c'est simplement de se dire,
00:35:02est-ce que tu veux continuer avec le Red Star,
00:35:04pour découvrir la Ligue 2 ?
00:35:05Est-ce que ta décision est prise ?
00:35:06Non, pour l'instant non, pour plusieurs raisons,
00:35:09mais la première raison c'est que,
00:35:11quand on s'est vu avec le président l'année dernière,
00:35:14on s'est dit, on va au bout du contrat,
00:35:16pour deux raisons, c'est que si le club ne montait pas,
00:35:18il n'y avait pas de situation à continuer avec moi,
00:35:22parce que l'objectif n'aurait pas été rempli deux saisons de suite,
00:35:25même si je pense que l'année dernière,
00:35:27ce n'était pas l'objectif prioritaire,
00:35:28c'était d'amener le club à essayer de monter,
00:35:30mais malgré tout, il fallait monter cette année,
00:35:33et on s'était dit, on se verra en fin de saison,
00:35:35donc je vais voir mon président dans quelques heures,
00:35:38pour discuter déjà un petit peu du projet futur,
00:35:40mais ce qui est sûr, c'est que, je l'ai toujours dit,
00:35:43j'ai des ambitions pour entraîner au plus haut niveau,
00:35:45et forcément, quand on voit les clubs qui m'ont sollicité,
00:35:49c'est aussi un moment où moi je me pose la question,
00:35:52de savoir si ce n'est pas le moment d'aller au plus haut niveau,
00:35:56ce qui est sûr, c'est que je n'irai pas entraîner un club de Ligue 2,
00:35:58autre que le Red Star,
00:35:59je n'ai pas d'intérêt à changer de club sur la division de la Ligue 2,
00:36:01puisque je connais mon club, je sais comment il fonctionne,
00:36:05on va discuter, surtout du futur projet,
00:36:07quelles sont les ambitions du club, parce que je ne m'en cache pas,
00:36:09j'ai des ambitions, et donc je l'ai dit à mon président,
00:36:11donc on va y changer,
00:36:12et j'ai la liberté aujourd'hui de choisir mon avenir,
00:36:16donc forcément, je vais écouter le projet du Red Star,
00:36:19mais quand vous êtes ambitieux,
00:36:20vous avez envie d'aller au plus haut niveau,
00:36:22et donc je me pose la question aujourd'hui sur mon avenir,
00:36:25mais je n'ai pas la réponse encore,
00:36:26si je l'avais, je vous l'aurais donné,
00:36:28mais ce n'est vraiment pas le cas,
00:36:28il faut que je discute avec mon président,
00:36:30il faut que je discute avec les investisseurs, avec le club,
00:36:33de façon à avoir une vision bien claire
00:36:36de ce que veut faire le Red Star en Ligue 2,
00:36:38et dans les prochaines années,
00:36:39pour prendre la meilleure décision pour moi et mon avenir.
00:36:42Walid, et après Djenn ?
00:36:43Moi, je suis subjectif, j'aimerais qu'il reste au Red Star,
00:36:45bien évidemment,
00:36:46mais parce que je pense qu'il est,
00:36:49je ne vais pas dire dans un cocon,
00:36:50mais il est bien au Red Star,
00:36:53tout à l'heure il l'a dit,
00:36:55ils lui ont laissé du temps,
00:36:56et je trouve qu'il travaille avec de très très bonnes personnes,
00:36:58et que la Ligue 2, pour son ascension,
00:37:02ça pourrait être une très très bonne chose,
00:37:03parce que je trouve qu'Habib progresse d'année en année,
00:37:05et je l'ai répété,
00:37:07cette année c'est un meilleur coach,
00:37:08un bien meilleur coach que l'année d'avant,
00:37:10et je pense que l'année prochaine aussi,
00:37:12mais moi, la question que j'ai envie de te poser Habib, c'est,
00:37:15en fait, qu'est-ce qui va déterminer ton choix ?
00:37:17Parce que,
00:37:19on l'a dit, il y a quelques sollicitations,
00:37:20s'il y a...
00:37:21Il vient de te le dire !
00:37:22Il vient de te le dire !
00:37:23Laissez-le reposer, vas-y Walid !
00:37:25Parce qu'on vient d'expliquer qu'il y avait des sollicitations,
00:37:28s'il y avait des départs de coachs notamment,
00:37:31mais on connaît le football, on sait comment ça se passe,
00:37:33est-ce qu'il y a une deadline,
00:37:34est-ce que c'est finalement les opportunités que tu vas avoir,
00:37:37notamment en Ligue 1 ou ailleurs,
00:37:39qui vont faire que tu vas abandonner le Red Star ou non,
00:37:42ou c'est véritablement les garanties que le Red Star va te donner ?
00:37:46Alors déjà, ce ne sera pas un abandon,
00:37:48parce que je suis en fin de contrat,
00:37:49et que ce contrat-là, on l'a respecté jusqu'au bout,
00:37:51entre le club et pour moi.
00:37:53La deuxième chose, c'est,
00:37:55encore une fois, je l'ai dit,
00:37:57c'est que quand tu es ambitieux,
00:37:59et quand tu as cette ambition-là en tant que coach,
00:38:01tu veux entraîner au plus haut niveau.
00:38:02Et aujourd'hui, la réalité du plus haut niveau,
00:38:04j'estime que le plus haut niveau est la Ligue 1,
00:38:06ça ne sera pas en fonction des opportunités,
00:38:08parce que je l'ai dit, ma communication sur la deadline,
00:38:10et on l'a vu avec le président,
00:38:12ce sera juste après Versailles,
00:38:13donc le Versailles, c'est le 3,
00:38:14donc on va communiquer aux alentours du 6-7 mai,
00:38:18pour que le club, si au cas où je ne continue pas,
00:38:20puisse s'organiser pour, à un moment donné,
00:38:22préparer l'avenir,
00:38:23et surtout pour qu'on se donne les moyens,
00:38:25à un moment donné, de discuter,
00:38:26pour savoir quel est le projet futur.
00:38:28Moi, c'est ça qui m'intéresse,
00:38:29c'est-à-dire que j'ai toujours dit au Red Star,
00:38:31j'écouterai le projet,
00:38:32et ensuite, je prendrai ma décision.
00:38:34Le projet, aujourd'hui, je vais être très clair avec toi, Walid,
00:38:36je ne le connais pas.
00:38:37Je ne sais pas ce que vont faire les investisseurs dans le futur,
00:38:40je ne sais pas qu'est-ce qui est prévu,
00:38:42est-ce qu'aujourd'hui, il y a une politique qui s'inverse,
00:38:45et on décide de rajeunir l'effectif,
00:38:47de développer des jeunes joueurs,
00:38:49tout ça va aussi influencer ma décision.
00:38:51Donc forcément, j'ai besoin d'avoir tous ces éléments-là,
00:38:54pour prendre la bonne décision.
00:38:55– Et ça, ça marche pour une proposition d'un club de Ligue 1,
00:38:56qui viendrait dans une semaine,
00:38:58tu as besoin de connaître le projet,
00:38:59ou toi, une Ligue 1 arrive, qui va ?
00:39:02– Je vais vous donner un exemple,
00:39:03et je ne vais pas trahir de secret,
00:39:04quand on a discuté avec Brest,
00:39:06j'ai, à un moment donné, identifié le fait qu'aller tout seul,
00:39:10à ce moment-là, à Brest, sans y aller avec mes adjoints,
00:39:13c'était quelque chose que je ne voulais pas,
00:39:14en tant que jeune entraîneur.
00:39:16Ce n'est pas que je ne voulais pas du projet de Brest,
00:39:18c'est que quand on a discuté avec Grégory Lannizy,
00:39:20on s'est dit, il m'a dit,
00:39:22pour l'instant, je préfère que tu viennes tout seul.
00:39:23Et moi, je ne me voyais pas laisser mes adjoints,
00:39:25avec lesquels j'avais commencé une aventure,
00:39:27et donc j'ai décidé de rester au Red Star,
00:39:29et j'ai continué mon aventure.
00:39:31C'est écouter, bien sûr, les projets
00:39:34qui amèneront une attention sur mon profil,
00:39:36mais une fois que j'ai écouté le projet du Red Star.
00:39:40C'est ça qui est important.
00:39:41– Justement, excuse-moi.
00:39:42– Non mais c'est que jusqu'au 3 mai,
00:39:43tu n'auras pas de sollicitations d'en haut.
00:39:45– Mais je peux très bien, aujourd'hui,
00:39:46ne pas continuer au Red Star sans avoir de nouveaux projets.
00:39:49– Oui mais moi, j'ai une question un peu polémique pour toi,
00:39:52après j'imagine qu'elle ne sera pas facile à me répondre,
00:39:55mais tu fais partie d'une structure multiclub,
00:39:58ton actionnaire connaît des difficultés judiciaires énormes,
00:40:01il y a des procès partout aux États-Unis,
00:40:03pour corruption, pour raquettes,
00:40:05ils ont des dettes partout, ils cherchent de l'argent partout.
00:40:08Est-ce que pour toi, c'est aussi un climat
00:40:11qui peut poser question pour le projet de la saison prochaine ?
00:40:15On sait qu'ils essayent de trouver le financement
00:40:20pour finaliser Everton,
00:40:22que du coup, c'est tous les autres clubs de la galaxie
00:40:24qui en pâtissent.
00:40:25J'imagine que le Red Star, aujourd'hui,
00:40:27c'est quand même des questions qui vont se poser
00:40:29et je ne sais pas si tu as les réponses aujourd'hui ?
00:40:31– Alors j'ai un avantage, c'est la première chose,
00:40:32c'est de ne pas connaître tout ce que tu viens de dire
00:40:34de la part de mon actionnaire,
00:40:35c'est-à-dire toutes ces rumeurs ou toutes les choses qui sont établies.
00:40:37– Ce ne sont pas des rumeurs, il faut lire les enquêtes dans Jozmar.
00:40:40– Jennifer, tu as bien vu, j'ai dit rumeurs ou tout ce qui est établi.
00:40:44Et la deuxième chose, c'est que j'ai le privilège
00:40:47de pouvoir discuter directement avec George Fondaer
00:40:49qui est le propriétaire de 777 et donc propriétaire du Red Star,
00:40:52et donc je vais également écouter ce qu'a à me dire
00:40:56l'investisseur prioritaire aujourd'hui au Red Star.
00:40:59Et donc tous ces éléments-là, de toute façon, vont être abordés
00:41:02dans un premier temps avec le président Patrice Haddad,
00:41:05ensuite avec les investisseurs,
00:41:07mais également avec mon directeur sportif
00:41:08parce qu'il y a tout un club qui doit travailler sur le projet futur.
00:41:12Mais ce que tu dis, si c'est vrai, je poserai les questions qu'il faut,
00:41:16j'essaierai d'obtenir les réponses qu'il me faut
00:41:18pour savoir si je repars dans un projet qui est équilibré et ambitieux
00:41:21parce que je l'ai dit dans ma conférence de presse,
00:41:23donc je n'ai pas de problème à le dire,
00:41:25si demain je dois repartir au Red Star en Ligue 2,
00:41:28je ne te dis pas que je veux une équipe pour monter tout de suite en Ligue 1,
00:41:30mais je veux qu'on soit en capacité de construire une équipe
00:41:33qui très rapidement sera en capacité d'aller jouer les premiers rôles en Ligue 2.
00:41:37Maintenant, ça ne se définit pas à coup d'argent,
00:41:39ça ne se définit pas à coup de parole,
00:41:42mais pour l'instant, on a une structuration et un modèle de progression.
00:41:45Est-ce que comme dans certains groupes,
00:41:48tous les groupes fonctionnent différemment,
00:41:49il y en a qui sont totalement indépendants club par club sur le recrutement,
00:41:52il y en a qui, par contre, ont une ligne directrice
00:41:54et qui essaient de tout faire valider par une « maison mère ».
00:41:58Comment ça se passe chez vous ?
00:41:59Rien ne m'a été imposé.
00:42:00Les cinq joueurs qu'on a cette année, je les ai tous choisis,
00:42:03je les ai tous identifiés.
00:42:05Ils m'ont été soit apportés par mon directeur sportif,
00:42:08soit par la cellule de recrutement,
00:42:09soit des joueurs que j'avais identifiés dans la division.
00:42:11Je prends l'exemple de Joachim Hachmaier.
00:42:13Je viens, je dis, je veux Joachim Hachmaier.
00:42:15Joachim Hachmaier, il est observé,
00:42:17il est regardé par Eda Hamach,
00:42:20il regarde la faisabilité du dossier
00:42:22et Joachim Hachmaier arrive au Red Star.
00:42:23On a la chance et j'ai la chance.
00:42:25Et c'est ce que je dis très souvent,
00:42:26et j'en ai déjà parlé avec Walid,
00:42:27tous les joueurs qui arrivent au Red Star ne m'ont pas été imposés,
00:42:30sauf Paolo Gozzi.
00:42:33Il m'est imposé par un prêt du Genoa,
00:42:35il arrive au Red Star,
00:42:36mais quand il est imposé, c'est-à-dire, on me dit,
00:42:38est-ce que ça te pose un problème
00:42:40que pour le troisième défenseur qu'on recherche ?
00:42:42C'est-à-dire, c'était un défenseur qui, au départ,
00:42:43ne devait pas être titulaire chez nous.
00:42:45Il me dit, est-ce que ça te dérange si on prend un joueur de la Galaxy 777 ?
00:42:48J'ai dit, s'il est bon, non.
00:42:51J'ai regardé Paolo Gozzi,
00:42:52j'ai regardé toutes les vidéos,
00:42:53je n'ai pas pu aller le voir en live,
00:42:54mais j'ai regardé ses vidéos et j'ai validé son arrivée.
00:42:57S'il n'avait pas aimé le joueur, il ne serait jamais venu.
00:43:01Donc, pour l'instant, on n'a pas eu d'ingérence par rapport à ça.
00:43:04Ça se passe très, très bien avec l'investisseur.
00:43:06Après, ce que tu dis, Jen,
00:43:07moi, vraiment, pour l'instant, je suis très loin de ça sur l'aspect politique.
00:43:10Et si tu le dis, c'est que tu as vérifié tes sources et tu les avances pas.
00:43:13Je te conseille de lire les enquêtes de Philippe Auclair,
00:43:15qui sont très intéressantes.
00:43:16Un ancien de la maison, Philippe Auclair.
00:43:21Mais ce qui est sûr, c'est que pour l'instant,
00:43:22moi, j'ai travaillé vraiment avec une sérénité
00:43:25et surtout pas d'ingérence de la part de l'investisseur.
00:43:28Ça s'est toujours très, très bien passé.
00:43:29Tu restes avec nous, Abib, plein de questions à te poser,
00:43:31même des appels au 32-16, bien sûr.
00:43:33Je vais quand même te poser la question dans un instant sur l'Olympique de Marseille,
00:43:35ton regard sur la scène de l'OM et ton affection pour ce club particulier.
00:43:39Reste avec nous, c'est Génération After.
00:43:40RMC avec Kevin, Walid, Jennifer et Abib Bey, notre invité.
00:43:43À tout de suite.
00:43:44Kevin Diaz, Walid Acharchour et Jennifer Mandelévitch,
00:43:46merci d'être avec nous, RMC 20h53.
00:43:49Tout à l'heure, on parlera de Pierre Sage, beaucoup de questions aussi.
00:43:51Pierre Sage, ancien adjoint pendant un an et demi à tes côtés,
00:43:53Abib Bey, notre invité au Red Star.
00:43:56Tu as deux adjoints qui sont partis en Ligue 1, d'ailleurs, cette année.
00:43:58Ça donne des idées, bien sûr.
00:43:59Il y a des sollicitations au Red Star, quand même, ça bosse bien.
00:44:01Ça veut dire que ça bosse bien, on a des bonnes idées et on bosse avec des bons.
00:44:05Abib, Walid Acharchour, bientôt, parce qu'il est en Ligue 1 aussi.
00:44:07Mais qu'il reste là, Walid.
00:44:08Non, non, moi, je suis très bien là.
00:44:09Il est très bien ici, il aime bien son confort, Walid.
00:44:10T'as vu comme il est posé tranquille avec sa bouteille d'eau.
00:44:12On me laisse le temps pour bosser, je suis sur un projet de trois ans.
00:44:17Bon, question directe en quelques mots.
00:44:19Est-ce que Marseille, c'est un rêve pour toi ?
00:44:23Forcément, quand tu as été capitaine de l'Olympique de Marseille,
00:44:26quand tu as passé quatre ans comme j'ai passé à l'Olympique de Marseille.
00:44:29C'était mon club de cœur quand j'étais petit, lorsque j'en suis devenu joueur
00:44:33et encore plus capitaine.
00:44:35Ça a été clairement l'aboutissement de ma vie de footballeur.
00:44:40Je ne pensais jamais quitter ce club là.
00:44:41Je l'ai quitté en 2007.
00:44:44On a l'impression que l'histoire doit nous ramener à un remariage.
00:44:50Mais en fait, personne ne sait si ça arrivera.
00:44:52La réalité, c'est que c'est un club exceptionnel, passionnant, excitant.
00:44:57Mais par contre, il faut être prêt pour un club comme ça.
00:44:59Et ça, il faut vraiment être sûr de ne pas voir l'aspect émotionnel dans une logique.
00:45:05Si la décision un jour devait arriver,
00:45:08elle ne devrait pas être dans cette logique que je vous décris là.
00:45:10C'est-à-dire qu'il faudrait occulter tout ce que je suis en train de vous dire,
00:45:12c'est-à-dire le passé de joueur, cet aspect-là.
00:45:15Oui, mais tu connais l'environnement marseillais.
00:45:16Oui, l'environnement, je le connais, mais l'environnement, il évolue.
00:45:18Et la réalité, c'est que c'est un très gros club avec une énorme pression.
00:45:21Et le jour où vous faites ce choix-là,
00:45:22je ne vous dis pas que je ne suis pas en capacité de le faire aujourd'hui.
00:45:25Mais la réalité, il faut vous poser les bonnes questions
00:45:27et pas cette question-là émotionnelle de passé marseillais, de passé de joueur.
00:45:31Je pense qu'il faut juste être dans la logique de dire
00:45:33est-ce que c'est le bon projet pour moi ?
00:45:35Ce qui est sûr, c'est que c'est un club exceptionnel
00:45:37et je pense qu'il est impossible.
00:45:39Et là, je vais vous donner un élément, c'est qu'il est impossible
00:45:43de dire non à un club comme celui-ci lorsque vous êtes entraîneur que je suis.
00:45:46Forcément.
00:45:47Même après tout ce que tu viens de dire ?
00:45:49C'est-à-dire même en prenant en considération
00:45:51que tu peux considérer ne pas encore être prêt, t'irais quand même ?
00:45:53Bien sûr que oui.
00:45:54Je ne peux pas dire non.
00:45:55Et ça ne passe pas deux fois à Marseille.
00:45:56Exactement, Jennifer.
00:45:58Marseille.
00:45:59Aujourd'hui, positionne-toi dans cette logique-là.
00:46:02Quel entraîneur va dire non à Marseille ?
00:46:04Et est-ce que tu pourrais, c'est un peu bizarre ce que je veux dire,
00:46:07mais est-ce que tu pourrais refuser un club
00:46:09qui après pourrait t'empêcher d'entraîner l'OM ?
00:46:12Tu vois ce que je veux dire ? Un gros rival de l'OM ?
00:46:14Non, ben non, il y a eu Lyon.
00:46:15Parce qu'on avait eu cette histoire avec Zidane, est-ce qu'il est repégé ?
00:46:17Il y a eu Lyon et quand il y a eu Lyon,
00:46:19je n'ai pas demandé à mon club de partir, j'ai demandé à mon club d'écouter.
00:46:21Ils ont écouté, il y a eu discussion entre les deux patrons,
00:46:24donc John Textor et Josh Fonder.
00:46:26Il s'est trouvé que Josh Fonder ne voulait pas me libérer,
00:46:28il n'y a pas eu d'accord, il n'y a pas eu de proposition financière,
00:46:31puisque de toute façon, il y avait Veto sur mon départ du Red Star.
00:46:34J'ai respecté ma logique de contrat, je ne suis pas allé à l'encontre,
00:46:37même si c'était un club très attractif, je ne suis pas allé à l'encontre de ma direction.
00:46:40Et je pars du principe que tu mérites ce que tu as au moment venu.
00:46:43Et si un jour l'OM se présente,
00:46:45je pense que c'est un club dans lequel tu ne peux pas dire non.
00:46:48Mais je dis encore une fois, et les gens doivent comprendre
00:46:50que quand tu prends un club comme celui-ci, il faut être prêt.
00:46:53Eric est avec nous, 37.
00:46:54Juste avant Eric, sur le facteur émotionnel,
00:46:57parce qu'on a donné beaucoup de qualités d'Habib,
00:47:00moi je trouve que ta marge de progression, c'est sur le facteur émotionnel,
00:47:04et notamment la gestion avec les arbitres.
00:47:06Est-ce que tu...
00:47:06Mais j'ai calmé depuis 4 mois.
00:47:07Tu t'es calmé depuis mon carton rouge à Dijon ?
00:47:09Oui.
00:47:09Non, depuis mon carton rouge à Dijon, il le sait, je ne parle plus avec les autres.
00:47:12J'ai arrêté, je me suis dit, ça ne t'apporte rien.
00:47:15C'est dur, c'est un effort à faire, tu le vois, j'ai arrêté.
00:47:18C'était aussi surprenant, un soir j'étais à Bouhair et je vois Habib Bey,
00:47:21parce que moi je suis tout en haut,
00:47:22et je vois Habib Bey passer comme ça, il me serre la main.
00:47:25Je me dis, qu'est-ce que tu fais là en fait ?
00:47:26Il me fait, non mais c'est mon troisième jaune, je suis suspendu.
00:47:29Alors qu'il m'avait dit juste après Dijon, moi c'est terminé Walid Lerouge, etc.
00:47:33Et donc, est-ce que sur ça,
00:47:35parce que tu es quelqu'un de très passionné sur le terrain,
00:47:39et tu parles de Marseille, mais ou autre, au très très haut niveau,
00:47:41parce que tu seras scruté,
00:47:43quand ça va bien, c'est très bien, quand ça va un peu moins bien,
00:47:45quand il y a une dynamique négative,
00:47:48est-ce que c'est ancré en toi, tu ne peux pas faire autrement ?
00:47:51Parce qu'il y a aussi un jeu, on veut se faire Habib Bey aussi,
00:47:53du côté des arbitres, donc...
00:47:55Pas que du côté des arbitres.
00:47:56Ouais, pas que du côté des arbitres.
00:47:57Si, si, moi je l'ai ressenti.
00:47:58Mais pourquoi en fait ?
00:47:59A quoi ça tient ça ?
00:48:00Tu dirais que t'es clivant un peu ou pas ?
00:48:02Oui, oui, je suis clivant.
00:48:03J'ai ma part de responsabilité.
00:48:05C'est-à-dire, ce qu'il faut dire dans un premier temps,
00:48:07c'est que j'ai ma part de responsabilité,
00:48:08comme ça les gens disent, voilà, il s'est mis en avant,
00:48:10il a dit qu'il était responsable.
00:48:11Mais c'est vrai.
00:48:12Non mais c'est vrai.
00:48:13Mais en fait, tu ne crois pas.
00:48:14J'y crois.
00:48:15J'y crois.
00:48:16Maintenant, une fois qu'on s'est dit ça,
00:48:19j'ai aussi entendu le consultant de Canal+,
00:48:21tais-toi, arrête de parler,
00:48:22toutes ces choses-là de la part de certains bancs,
00:48:24je dis bien certains bancs,
00:48:25ou certains acteurs du jeu.
00:48:27Donc je dis juste que, comme le dit Walid,
00:48:29c'est à moi de faire la part des choses
00:48:31et ce n'est pas aux autres de s'adapter,
00:48:32c'est à moi de m'adapter à l'environnement dans lequel je suis.
00:48:35Et j'ai remarqué une chose,
00:48:36et mon préparateur physique m'en a parlé récemment,
00:48:38il m'a dit, depuis que tu es plus calme
00:48:40par rapport à tous ces éléments-là, c'est mieux.
00:48:43Et je m'en rends compte que c'est mieux.
00:48:44Donc je dois grandir par rapport à ça.
00:48:47Et il y a une chose aussi que je vous dis,
00:48:49et là où j'ai énormément progressé,
00:48:50c'est que moi, la défaite,
00:48:52elle me consumait à un point
00:48:55qui était très difficile à accepter et à repartir.
00:48:58Et en fait, un jour,
00:48:59j'ai eu la chance de discuter avec Arsène Wenger
00:49:02et qui m'avait dit une chose très intéressante,
00:49:03c'est qu'il m'avait dit, le lendemain, quand tu as perdu,
00:49:05tu te lèves, tu as toujours perdu et il n'y a rien qui change.
00:49:06Donc il faut, quoi qu'il arrive, te régénérer
00:49:08pour être en capacité le lendemain
00:49:10de repartir avec de la fraîcheur.
00:49:12Et je pense qu'avec le temps et avec l'expérience,
00:49:14et c'est l'expérience qui vous amène ça,
00:49:15j'ai appris à mieux gérer cette logique de défaite.
00:49:18Cette année, on a eu la chance de ne perdre que quatre fois.
00:49:20Donc on l'a peu vécu.
00:49:21Mais voyez le titre,
00:49:23pas le titre, mais la montée en Ligue 2,
00:49:25on l'a vécu avec une forme de...
00:49:26Oui, parce qu'il y a une défaite.
00:49:28La première à Bauer de la saison.
00:49:29Je pense qu'on grandit au fil
00:49:33de notre vie d'entraîneur
00:49:35et chaque jour, on devient meilleur.
00:49:36Et je pense que Wadid l'a dit.
00:49:39Et on apprend.
00:49:39Mais bien sûr que si demain,
00:49:41je vais dans un contexte un petit peu plus sulfureux,
00:49:43un petit peu plus de pression,
00:49:44il faudra que je sois en capacité
00:49:46de canaliser cette énergie qui est débordante.
00:49:49Je suis un coach très passionné
00:49:50qui fait beaucoup de kilomètres dans sa zone technique.
00:49:52Ah, t'es un Sampaoli alors ?
00:49:54Tu serais proche d'un Sampaoli ou d'un...
00:49:56T'as 1000 GPS ou pas ?
00:49:57Non, mais je fais beaucoup de kilomètres quand même.
00:49:59Un peu moins cette année,
00:50:01mais je fais beaucoup de kilomètres.
00:50:02Après, on a un projet de jeu très offensif.
00:50:05Donc toi, tu l'es aussi sur le côté.
00:50:06T'as envie de faire deux mètres dans le terrain pour...
00:50:10Ah bah moi, je t'ai vu...
00:50:12Il initie le propre pression dans son équipe.
00:50:15Et puis le 4M qui dit « zone technique »,
00:50:16s'il vous plaît, ils le regardent même pas.
00:50:17Toi, tu peux le faire en national,
00:50:18mais en Ligue 2, ils t'entendent vraiment plus.
00:50:21Nico, il est venu à Beauhavre, t'as vu ?
00:50:22C'est une des remarques que j'ai faites.
00:50:24Mais moi, j'aime ça aussi, tu vois.
00:50:25Je défends très souvent ma zone technique
00:50:27et c'est très souvent ce que me disent mes joueurs.
00:50:30Mais ça a des avantages sur l'équipe aussi.
00:50:32Et je pense que ça donne de l'énergie.
00:50:34Mais après, bien sûr qu'avec le temps,
00:50:35tu te canalises un petit peu.
00:50:37Mais il faut que tu restes toi-même.
00:50:38Il faut surtout être soi-même.
00:50:39Tu restes avec nous encore un petit peu, Habib, si tu le veux bien.
00:50:41On va parler de tes adjoints aussi.
00:50:42Je sais que tu es très fier de leur parcours aussi.
00:50:44Très très fier.
00:50:44C'est Génération After.
00:50:45Avec Wally Deschers-Chour, Kevin Diaz et Jennifer Madelevitch.
00:50:48Pour nous appeler au 3216,
00:50:49Eric sera là aussi parce qu'il nous attend depuis quasiment un quart d'heure.
00:50:51A tout de suite sur RMC.
00:50:52Avec Kevin Diaz, Jennifer Madelevitch et Wally Deschers-Chour,
00:50:55c'est Génération After sur RMC.
00:50:56Avec notre invité et entraîneur du Red Star, Habib Bey,
00:50:59il est avec nous.
00:51:00C'est un plaisir d'écouter plein de messages positifs, Habib.
00:51:03Passion, très bon client, t'as déjà dit.
00:51:05C'est pour ça que t'es consultant aussi, je pense.
00:51:07Personnalité clivante aussi, on le sait.
00:51:09Parfois.
00:51:10Il fait un peu le professeur, Habib Bey.
00:51:13Mais non, mais non.
00:51:14Parce que le professeur, c'est Kevin Diaz en Génération After.
00:51:15Je trouve que ces deux premières années à Canal,
00:51:17je crois que quand tu débutes,
00:51:19j'ai jamais vu un consultant aussi aimé,
00:51:21je pense, dans l'opinion.
00:51:23Après, il y a eu un switch, je ne sais pas quand il est arrivé.
00:51:25Parce que les gros matchs, il démisquait facilement.
00:51:27Mais sincèrement, il n'est plus très exposé.
00:51:29On le sait ici, Eric Dimeco l'a vécu ici,
00:51:31sur les gros matchs avec des gens plus exposés.
00:51:32J'ai vu Duga, le prime de Duga était très fort à un moment donné.
00:51:37Et le prime d'Habib où sincèrement, il y avait unanimité autour d'Habib.
00:51:40Et il y a eu un moment donné où...
00:51:42La surexposition de toutes façons,
00:51:44à un moment donné, amène tout ça.
00:51:45Et il faut qu'on soit très lucide par rapport à ça.
00:51:47Il faut qu'on prenne beaucoup de distance par rapport à ça.
00:51:49Et il faut accepter les critiques.
00:51:51C'est un jeu dans lequel on est lancé.
00:51:52Quand tu vas sur les réseaux sociaux,
00:51:54il faut en accepter le fonctionnement.
00:51:55C'est un exemple.
00:51:56Les gens se plaignent des réseaux sociaux.
00:51:57Mais si tu ne veux pas le revers des réseaux sociaux,
00:51:59il ne faut pas y aller.
00:52:00Il ne faut pas communiquer.
00:52:02Il ne faut pas t'exploser médiatiquement.
00:52:03Moi aujourd'hui, tous les messages négatifs que je reçois,
00:52:06d'une, je ne réponds jamais.
00:52:07Et de deux, ça fait partie du jeu.
00:52:08Et que je sois clivant aujourd'hui,
00:52:10sincèrement, ça ne me dérange pas.
00:52:11Les gens ont le droit d'avoir les avis qu'ils veulent
00:52:14sur mon métier de consultant,
00:52:15également sur ce que je suis en tant qu'entraîneur.
00:52:17Et s'ils veulent, en tant que personne.
00:52:20Parce qu'au fond, on est maître de nos propres vies
00:52:22et on n'est pas là pour contenter un tel ou un tel.
00:52:25En fait, on fait ce métier avec passion, avec envie.
00:52:28Je pense que quand on donne nos avis
00:52:29et quand ils sont tranchés, on ne joue pas un jeu.
00:52:31On est vraiment authentique.
00:52:32En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie d'être.
00:52:34Authentique le plus possible.
00:52:35Et après, ce que les gens pensent,
00:52:37ben voilà, ils pensent ce qu'ils ont envie de penser.
00:52:39Et je ne vais pas changer ma façon de faire ou de penser
00:52:41ou d'être en tant qu'entraîneur ou consultant
00:52:44pour satisfaire ceux qui ne sont pas satisfaits.
00:52:46Au fond, ce n'est pas très grave.
00:52:47Avant de parler de pierre Sage notamment,
00:52:49on parle de Louis-Henri qui est aussi
00:52:50détourné par la salle Coubertin.
00:52:52Le handball, Ligue des champions,
00:52:54PSG-Barcelone avec Edgar Grosleau.
00:52:55Salut Edgar !
00:52:56Salut Nico, salut à tous.
00:52:58Oui, ça se passe très, très bien pour les Parisiens.
00:53:00Pour l'instant, 19 minutes de 9 à 7
00:53:03pour le PSG-Handball face au Barça
00:53:05dans ce quart de finale allée de la Ligue des champions.
00:53:07Ça nous rappelle quelque chose par rapport au foot.
00:53:10Et justement, il y a trois footeux dans les tribunes.
00:53:13Carlos Soler, Arnaud Tenas et Marco Asensio
00:53:16qui regardent ce match, qui regardent leurs homologues du hand
00:53:19qui, pour l'instant, s'imposent face au Barça.
00:53:209 à 7 après 19 minutes de 10.
00:53:22Avec Eric qui attend un moment
00:53:24et puis après on fermera la page à venir d'Habib Bey.
00:53:27Salut Eric !
00:53:28Salut à tous.
00:53:29C'est le porteur du PSG.
00:53:30Tu avais une question à poser Habib, bienvenue.
00:53:32Oui, déjà félicitations à lui pour tout ce qu'il fait
00:53:36parce que j'ai passé ma jeunesse à le siffler.
00:53:38Je passe ma vie d'adulte à apprécier ses commentaires.
00:53:42Il fait remonter dans un championnat
00:53:45qui va être beaucoup plus visible,
00:53:46un club mythique de la région parisienne
00:53:48parce que le Restart, c'est mythique
00:53:50malgré que je sois supporter du PSG.
00:53:53Et moi, j'avais une petite question juste pour le taquiner
00:53:55comme ça par rapport à tous les bruits qui courent.
00:53:57Si un jour on lui propose le PSG, il réagit comment ?
00:54:00Oulala !
00:54:02Oui, déjà merci pour tous ces compliments
00:54:06et bonsoir à toi.
00:54:07Je pense qu'en fait c'est une question difficile à aborder
00:54:12pour deux raisons, c'est ce que je vous ai dit,
00:54:13c'est que je pense qu'il y a des clubs aujourd'hui
00:54:15qui sont très difficiles de refuser
00:54:18et c'est pas parce que tu as un attachement à l'OM
00:54:21qu'aujourd'hui tu vas dire catégoriquement
00:54:23aujourd'hui dire je ne peux pas entraîner le PSG.
00:54:25Déjà, si un jour, si un jour...
00:54:27Si tout ira bien.
00:54:27...le PSG s'intéresse à mon profil,
00:54:30j'aurais envie de te dire avant de prendre ma décision,
00:54:32je te dirais c'est déjà une très très bonne nouvelle.
00:54:34Mais je ne veux même pas en fait aller dans cette logique-là
00:54:37parce que sincèrement,
00:54:39je ne fais pas partie de cette caste aujourd'hui
00:54:41et il va falloir que je travaille énormément
00:54:42pour aujourd'hui, un jour, espérer avoir l'intérêt
00:54:45d'un club comme le Paris Saint-Germain.
00:54:47J'ai trop de respect pour les gens qui y travaillent aujourd'hui
00:54:49et surtout le niveau où est le PSG aujourd'hui.
00:54:53Mais ce qui est sûr, c'est que ça reste compliqué
00:54:55lorsque tu as mon histoire, mon passé,
00:54:59d'entraîner le Paris Saint-Germain.
00:54:59Te dire que c'est impossible,
00:55:01en fait, je suis incapable de te le dire aujourd'hui,
00:55:02ça serait de mentir.
00:55:03Mais par contre, il est clair que tout le monde sait aujourd'hui
00:55:06que mon club de cœur est l'OM.
00:55:07Tout le monde sait mon attachement à ce club-là
00:55:09et je pense qu'il est très difficile,
00:55:11à un moment donné, de mentir aux gens
00:55:13et de le mettre dans un rôle.
00:55:14Je prends l'exemple de Christophe Galtier,
00:55:16il a tout essayé pour se détacher un petit peu de cette identité
00:55:19et au fond, il n'a jamais réussi.
00:55:21On lui a toujours reproché ça,
00:55:23on l'a toujours ramené à ça,
00:55:25avec tous les efforts qu'il a faits
00:55:27et je pense que ça reste un mariage qui a été raté,
00:55:30mais pour plein de raisons.
00:55:31Et je pense que son passé,
00:55:33cette identité lui a collé à la peau
00:55:36et qu'il a été difficile pour lui,
00:55:38quoi qu'il ait fait,
00:55:39de basculer en fait dans cette logique
00:55:41où les gens vont l'apprécier.
00:55:42Donc je pense que c'est des éléments
00:55:43que tu dois quand même intégrer dans ta réflexion
00:55:45quand on te propose un club comme le Paris Saint-Germain.
00:55:48Maintenant, je ne peux pas te dire impossible à 100%,
00:55:51mais c'est très difficile au moins.
00:55:52– De toute façon, non seulement c'est juste ce que dit Habib,
00:55:55mais en plus, c'est normal.
00:55:58Il y a un moment, si on veut se dire un grand pays de football,
00:56:00il y a un moment...
00:56:02Je suis désolé, Rui Costa, il n'ira pas à Porto,
00:56:04c'est comme ça.
00:56:05Steven Gerrard, il ne va pas aller entraîner Everton,
00:56:08sauf cataclysme, c'est possible.
00:56:10Ça reste du football, mais je ne le crois pas.
00:56:13– Après c'est différent parce qu'ils sont nés dans la ville,
00:56:15un peu comme Christophe Galtier, il est né dans la ville.
00:56:17– Oui voilà, moi aujourd'hui, je préfère, je suis né à Paris,
00:56:19j'ai été formé au Paris Saint-Germain.
00:56:21– T'as fait une formation au PSG.
00:56:22– Je suis très fier de ma formation au Paris Saint-Germain.
00:56:25– Une histoire différente.
00:56:26– Christophe Galtier, quand on lui reproche...
00:56:28– Moi c'est un attachement en fait d'enfant,
00:56:30qui a été marqué par les années 90 de l'Olympique de Marseille,
00:56:32donc j'ai grandi avec ça.
00:56:34– Accentué par tes 4 saisons à Marseille.
00:56:36– Moi je parlais plus pour Christophe Galtier,
00:56:38je ne lui reproche pas du tout son choix,
00:56:40comme tu as dit, pour d'autres choses, chacun fait ce qu'il veut.
00:56:43Et moi, il a voulu y aller, je comprends que l'entraîneur ait envie d'y aller,
00:56:45surtout si c'était une belle opportunité.
00:56:47Mais par contre, je ne reproche pas les gens qui le reprochent.
00:56:49– Oui bien sûr.
00:56:50– C'est aussi un fait.
00:56:51– Merci Eric d'avoir fait le 32-16,
00:56:52excellente soirée à toi très vite sur RMC.
00:56:54Alors Abid, je le disais, t'as eu comme adjoint Pierre Sage
00:56:57pendant un an et demi au Red Star,
00:56:58avant qu'il parte diriger le centre de formation
00:57:00de l'Olympique Lyonnais en début de saison,
00:57:02avant de devenir l'entraîneur de l'Ouel, avec tout le succès qu'on connaît.
00:57:04Comment tu observes sa réussite justement ?
00:57:06Parce que, un petit peu une question journaliste,
00:57:08il y a de la fierté, est-ce qu'il y a un peu de jalousie aussi ?
00:57:10– Ah non, il n'y a pas du tout de jalousie, vraiment pas.
00:57:11Mes rapports avec Pierre étaient magnifiques quand il était mon adjoint.
00:57:16C'est quelqu'un qui m'a rejoint en janvier, lorsque j'ai repris l'équipe.
00:57:22Et surtout, c'est quelqu'un qui m'a énormément apporté
00:57:25au quotidien dans mon travail,
00:57:26parce qu'il est arrivé avec une maîtrise en tout cas
00:57:30de tout ce qui était pour moi une sensibilité importante
00:57:33dans ma méthodologie d'entraînement.
00:57:35Il l'a structuré aussi, il m'a fait gagner énormément de temps,
00:57:37parce qu'il entraînait depuis très longtemps,
00:57:39il maîtrisait beaucoup de choses,
00:57:40la périodisation tactique, le jeu de position,
00:57:42tous ces éléments-là dont on parle aujourd'hui,
00:57:44il m'a fait gagner énormément de temps.
00:57:46Et en mars de l'année où il part, donc l'année dernière,
00:57:50il vient me voir, on était à Villefranche,
00:57:52et il me dit « Écoute Abib, j'ai une proposition en fait
00:57:55pour revenir au centre de formation de l'Olympique Lyonnais.
00:57:58Et il dit c'est mon ADN, c'est la formation, c'est ce que j'aime.
00:58:01Et donc je lui ai dit « Pierre, moi aujourd'hui,
00:58:03on n'a pas signé un pacte pour travailler ensemble pendant 10 ans,
00:58:06on a fait notre parcours, et si aujourd'hui,
00:58:08ta sensibilité c'est de repartir à la formation dans un club qu'il aime,
00:58:11où il était avant de venir avec moi.
00:58:14Je lui ai dit « Je suis très très content. »
00:58:15Et maintenant il est propulsé numéro 1 dans une équipe
00:58:19où au départ il n'était pas prêt pour ça,
00:58:21il a pris l'équipe et puis il a eu de très très bons résultats.
00:58:24Et il vit son métier d'entraîneur avec passion,
00:58:25j'échange avec lui toutes les semaines.
00:58:27On a un groupe qui s'appelle Red Star All Stars,
00:58:30où il nous envoie des messages à chaque match,
00:58:32où nous on lui envoie des messages pour l'encourager dans ce qu'il fait.
00:58:36Et on a de très très bonnes relations encore avec Pierre,
00:58:38et je suis très très content, il n'y a aucune jalousie,
00:58:40parce que je pars du principe que les destins des gens sont magnifiques,
00:58:43et son destin lui, il est exceptionnel, il est hors normes.
00:58:46Il s'est construit tout seul, à travers des aventures multiples,
00:58:49où il a vu tout, du métier d'entraîneur jusqu'à directeur sportif,
00:58:53jusqu'à entraîner des gamins,
00:58:55et aujourd'hui il est entraîneur de l'Olympique Lyonnais.
00:58:57Donc lorsque vous...
00:58:58Avec une grande humilité.
00:58:59Bah oui, quand vous êtes dans une authenticité de rapport comme nous,
00:59:02nous l'avons vécu ensemble, c'est-à-dire qu'il a été mon adjoint,
00:59:06je peux que le féliciter de ce qu'il fait et d'être très content de ce qu'il vit.
00:59:10Tu as dit récemment de lui, sa théorisation du football est complexe,
00:59:13mais le rendu aux joueurs est simple,
00:59:15et c'est pour ça qu'il aime beaucoup les joueurs,
00:59:17parce que tout ce qu'il fait est très clair.
00:59:19Exactement.
00:59:20Comment tu définis sa théorisation du football justement ?
00:59:21En fait c'est pas ça, c'est quelqu'un qui a poussé à l'extrême
00:59:23la théorisation du football, mais en dehors du terrain.
00:59:26C'est-à-dire qu'il a tout pensé sur la méthodologie d'entraînement,
00:59:30sur comment faire jouer ses équipes, sur les principes de jeu,
00:59:32sur tous ces éléments-là.
00:59:33Et l'avantage qu'il a, c'est que moi quand je vais le chercher,
00:59:37quand on se voit, on se voit une heure et demie,
00:59:39au bout d'une heure et demie, je devais voir deux autres adjoints derrière,
00:59:41et j'ai dit à mes agents, stop, j'ai trouvé celui que je voulais.
00:59:45Et quand on commence à travailler ensemble,
00:59:46on a des discussions et des discussions qui sont complexes
00:59:48dans l'approche du foot, c'est-à-dire dans ce que lui pense,
00:59:51dans ce que moi je pense,
00:59:52et à un moment donné, il a fallu qu'on simplifie tout ça.
00:59:54Et ce que j'ai observé de lui en tant qu'adjoint avec les joueurs,
00:59:58c'est que je me suis dit, au départ,
00:59:59bon, maintenant il faut qu'on voit comment on retransmet ça aux joueurs.
01:00:03Et j'ai trouvé ça d'une extrême simplicité.
01:00:05Quand vous passez du bureau au terrain,
01:00:07ce qu'il faut, c'est que les joueurs, ça soit clair.
01:00:09Si vous commencez à leur monter un truc où les joueurs vont se dire,
01:00:13oh là là, c'est une équation difficile à résoudre,
01:00:15l'entraîneur doit faire en sorte que le message soit très clair pour les joueurs.
01:00:19Et pour moi, la grande qualité de Pierre,
01:00:20c'est que malgré sa théorisation à l'extrême,
01:00:23c'est-à-dire quand vous parlez de foot avec lui,
01:00:25vous voyez dans ses conférences de presse, il utilise des mots
01:00:27que parfois vous vous dites, j'ai jamais entendu un entraîneur parler de process,
01:00:31de situation, de production.
01:00:35Et par contre, ce que vous voyez du jeu lyonnais au départ,
01:00:37quand il reprend l'équipe, il les a remis dans un cadre simple.
01:00:40– Ça paraît simple en fait.
01:00:41– Où chacun était à son poste,
01:00:42où chacun savait ce qu'il avait à faire et il a eu des résultats.
01:00:44Et petit à petit, je pense que vous vous en rendez compte,
01:00:47il est en train de poser ses bases de son jeu, petit à petit,
01:00:51avec beaucoup d'indéligence, avec, de temps en temps, des petites rechutes,
01:00:54mais ça c'est le loup de tous les jeunes entraîneurs qui arrivent
01:00:57et qui expérimentent le très haut niveau et je pense qu'il le vit.
01:00:59Mais pour discuter avec lui, je trouve que sa grande qualité,
01:01:01ça a été la phrase que j'ai dite.
01:01:03Pardon.
01:01:04Et je trouve que mes joueurs, en tout cas lorsqu'ils s'exprimaient avec les joueurs,
01:01:07c'était toujours très très simple.
01:01:08– Oui, il y a de l'empathie aussi.
01:01:10– Comment on gère quand on est numéro un comme ça ?
01:01:12Parce qu'on le sait, le staff est très très important,
01:01:15tu t'entoures très très bien.
01:01:16Il y a Pierre Sage qui est parti à l'Olympique le Nez,
01:01:18mais il y a aussi Sébastien Bichard qui est parti à Clermont
01:01:21pour être numéro un, numéro un bis.
01:01:22– Autre adjoint exactement.
01:01:23– Avec Gastien notamment, un autre adjoint que vous avez récupéré cet été,
01:01:28qui a fait du bon boulot avec toi.
01:01:30Comment on fait en fait, est-ce qu'il y a le mythe,
01:01:32on avait reçu Julien Stéphane,
01:01:34avec les numéros deux qui peuvent savonner la planche
01:01:36ou tout ce qui peut se passer autour.
01:01:38Comment on fait aujourd'hui quand on voit deux numéros deux
01:01:41partir dans des très très gros clubs
01:01:43sans forcément avoir cette ambition-là au départ ?
01:01:46Est-ce qu'on est fier ?
01:01:47Est-ce qu'on se dit le prochain, comment ça va se passer ?
01:01:51Est-ce qu'on doit toujours bien bien s'entourer ?
01:01:53Parce que c'est aussi la force du Red Star,
01:01:56et ta force c'est d'avoir eu un staff très très compétent je pense.
01:01:59Parle-nous un petit peu de tout ça.
01:02:00– La réalité c'est que quand Pierre s'en va,
01:02:03on décide d'aller chercher un adjoint qui a un profil différent.
01:02:06C'est-à-dire que moi ce que je dis à Reda à ce moment-là,
01:02:09et aussi à mes agents classicaux qui ont participé à la recherche
01:02:12en tout cas de mon adjoint numéro un,
01:02:14je dis je veux un numéro un qui a le BEPF et qui soit en capacité,
01:02:17de prendre l'équipe comme moi.
01:02:20Pour deux raisons, parce que je sais que cette personne-là
01:02:22va avoir la capacité d'être au même niveau de diplôme que moi,
01:02:26le même niveau d'ambition, parce que Sébastien quand je vais le chercher,
01:02:28son ambition c'est d'être numéro un.
01:02:30Pourquoi ? Parce qu'à un moment donné tu dois sortir du confort.
01:02:33– C'est rare ça.
01:02:34– C'est très important de sortir du confort.
01:02:36Et surtout, ce que ne doit pas vivre un coach,
01:02:39c'est la peur des gens avec qui il travaille.
01:02:41– Ça c'est sûr.
01:02:42– Moi aujourd'hui, j'ai vu Sébastien pendant une heure et demie
01:02:44et je me suis dit, t'es la personne avec qui je veux travailler
01:02:47parce qu'on a eu ce feeling-là.
01:02:48Et on s'est dit, au fond, si demain il est amené à avoir une opportunité
01:02:54meilleure que moi, ou moi parce qu'il est dans le club aujourd'hui,
01:02:58ou demain moi ça ne marche pas,
01:02:59en fait c'est la réalité du métier dans lequel on est.
01:03:01Moi j'ai pris la place de quelqu'un qui était là avant moi.
01:03:03Et en fait c'est le rôle aujourd'hui que vivent des entraîneurs
01:03:07qui sont en attente de poste,
01:03:08des entraîneurs qui sont promus comme moi,
01:03:09je l'ai été, j'étais adjoint, je suis passé numéro un.
01:03:11Et si t'as peur de ça, à un moment donné t'es dans la paranoïa
01:03:14et tu ne prends que des béni-oui ou des poseurs de coupelle.
01:03:16Moi ce que j'ai demandé c'est d'avoir un staff proactif,
01:03:19hyper compétent, parce qu'à un moment donné
01:03:21ces gens-là me font gagner du temps.
01:03:23Et on le voit aujourd'hui, parce qu'on parle beaucoup de moi,
01:03:24mais je le dis, j'ai un staff de grande, grande qualité.
01:03:28Sébastien est parti, j'ai Yann Kaveza avec moi
01:03:31qui était mon adjoint numéro deux, qui est maintenant adjoint numéro un.
01:03:33On n'a pas remplacé Sébastien, on a décidé d'avancer comme ça.
01:03:37Et c'est important d'avoir un tampon,
01:03:38d'avoir des confrontations entre le numéro un et le...
01:03:41C'est très important parce qu'en fait ils te challengent au quotidien.
01:03:44Ils ne viennent pas te dire « t'as tort » ou « t'as raison ».
01:03:46C'est qu'à un moment donné dans les discussions qu'on a,
01:03:48ces discussions elles sont riches, ils amènent des éléments.
01:03:51Et la réalité de notre métier, c'est que pour moi,
01:03:54on n'a pas le monopole de la réflexion.
01:03:57Par contre, on a le monopole de la décision finale.
01:03:59Dans cette décision finale, c'est le numéro un qui la prend,
01:04:02qui va l'assumer et qui doit faire en sorte que toute son équipe,
01:04:05je parle joueur et staff,
01:04:08pas forcément au fond de dire à la fin
01:04:10« vas-y, si tu y vas et si on se plante, c'est toi qui auras décidé ».
01:04:13C'est de dire « ok, on a une réflexion globale,
01:04:15on a, à un moment donné, vu le panel de toutes les décisions,
01:04:19toutes les réflexions et on prend une décision et on va tous dedans ».
01:04:22Et c'est ça très intéressant d'avoir un quelqu'un
01:04:24qui a cette envie, capacité d'être numéro un.
01:04:27Et Seb, quand il part, il vient et il me dit « écoute Habib,
01:04:30j'ai été en quelque sorte contacté par Clermont et je lui dis,
01:04:34si t'attends de ma part mon aval pour partir,
01:04:38je te dis vas-y, c'est l'opportunité d'une vie.
01:04:40Quand t'es club de national, tu ne peux pas retenir quelqu'un
01:04:42qui peut aller en Ligue 1 ».
01:04:44Ce n'était pas le cas avec Pierre parce qu'il avait décidé de partir,
01:04:46mais avec Seb, la question s'est posée et je vais être très clair,
01:04:48le club ne voulait pas qu'il parte.
01:04:49Je suis allé voir mon président, mon directeur sportif,
01:04:52on s'est assis tous les trois et j'ai dit « laissez-le partir ».
01:04:55Et il y avait une crainte parce qu'on était dans un moment
01:04:57où l'équipe performait, il y avait une crainte de déstabiliser le système.
01:05:00Et moi, j'ai dit à mon président « s'il vous plaît, laissez-le partir ».
01:05:03Et tu le retourneras peut-être en Ligue 2 la saison prochaine.
01:05:05Peut-être en Ligue 2 la saison prochaine.
01:05:06Mais c'est quelqu'un de très compétent.
01:05:08Sébastien Bichara, clairement.
01:05:09Kevin, tu as une remarque.
01:05:10Juste pour finir, en fait, un entraîneur ou un adjoint,
01:05:14ce n'est pas forcément quelqu'un qui te donne les réponses,
01:05:16mais c'est quelqu'un qui se pose les bonnes questions aussi
01:05:18ou qui les pose au numéro 1.
01:05:19Exactement, et qui va peut-être se poser des questions
01:05:20que le numéro 1 ne se pose pas.
01:05:21Exactement.
01:05:22Reste avec nous, la suite avec Abby Paye,
01:05:24dans « Génération After » sur RMC,
01:05:26avec Jennifer, avec Wally de Kevin également.
01:05:28On va parler de la Ligue 1.
01:05:29Tu me diras dans un instant quelle est l'équipe de Ligue 1
01:05:30qui te procure le plus de plaisir quand tu regardes jouer.
01:05:32Ou les équipes de Ligue 1.
01:05:34On va parler de Luis Henrique et de son travail aussi.
01:05:35Beaucoup de questions.
01:05:36C'est incroyable, la session des gens pour Faris Moumbagna,
01:05:38sur le chat aussi, on nous dit.
01:05:40Je veux savoir ce qu'Abby pense de Faris Moumbagna.
01:05:42C'est devenu le joueur le plus commenté de la Ligue 1.
01:05:45Ça commence à devenir gênant, non ?
01:05:46C'est étrange.
01:05:47Allez, reste avec nous, c'est « L'After » sur RMC.
01:05:49À tout de suite.
01:05:49Emmanuel Delevitch avec Kevin Diaz, Wally de Gershour
01:05:51et notre invité, Abby Paye.
01:05:53Quelques minutes encore avec toi, Abby.
01:05:54D'abord, rapide détour par le handball.
01:05:56Ligue des champions, PSG-Barcelone.
01:05:57Edgar Brelou !
01:05:59Il reste une minute dans cette première période.
01:06:0113 à 11 pour le PSG face au Barça.
01:06:03Le PSG qui a mené quasiment du début jusqu'à la fin de cette première période.
01:06:0713 à 11 donc pour les Parisiens.
01:06:09Alors Abby, devant quelle équipe de Ligue 1 tu prends le plus de plaisir ?
01:06:12Quand tu te poses chez toi, tu mates un match un dimanche soir
01:06:15ou un samedi après-midi.
01:06:17Quelle est l'équipe dans son développement d'idées de projet ?
01:06:20Lille.
01:06:20J'aime beaucoup ce que fait Fonseca.
01:06:22Je trouve que Fonseca fait un travail exceptionnel avec cette équipe de Lille.
01:06:25Il a osé lancer de très jeunes joueurs
01:06:28qui sont aujourd'hui des jeunes joueurs reconnus en Europe,
01:06:30identifiés par les très gros clubs.
01:06:32Je trouve qu'il s'est parfois cassé les dents dans cette outrance à relancer.
01:06:38Et il n'a pas lâché son projet de jeu.
01:06:40Je me rappelle d'un match à Rennes où il prenait un but au bout de 2-3 minutes
01:06:43à Rennes sur une sortie de balle avec Uros qui perd le ballon.
01:06:46Et ils sont restés dans l'équipe.
01:06:48J'admire en fait, et Walid le sait,
01:06:50j'admire les entraîneurs qui ont des idées de jeu
01:06:53et qui restent dans ces idées de jeu
01:06:54tout en amenant toujours de l'adaptabilité, des variations.
01:07:00Walid le sait, je joue avec 5 joueurs offensifs qui fixent la ligne défensive
01:07:03et on était convaincus que ça fonctionnerait dans cette division.
01:07:06Et je pense que Fonseca, à l'échelle de la Ligue 1,
01:07:10où de temps en temps les gens disaient
01:07:11« ça ne marchera pas en Ligue 1, il ne peut pas faire comme ça »,
01:07:13aujourd'hui ça prouve qu'il l'a prouvé.
01:07:15D'ailleurs dans la double confrontation face à Villa, pour moi il doit passer.
01:07:18C'est une équipe qui me séduit énormément parce qu'on sent la patte de l'entraîneur.
01:07:21Et cette équipe, quand on la regarde,
01:07:23à l'image de ce qu'elle a fait en Coupe d'Europe,
01:07:25elle procure des émotions.
01:07:26Et ce qui est beau, c'est les équipes qui, à travers des projets de jeu,
01:07:29d'une identité de jeu, vous procurent des émotions.
01:07:31Il y en a beaucoup aujourd'hui en Europe sur lesquelles on est sensible.
01:07:34C'est aussi une sensibilité liée au football.
01:07:36Il y a des gens qui n'ont pas aimé ce qu'a fait le Real,
01:07:38il y a des gens qui ont adoré ce qu'a fait le Real face à City.
01:07:41Moi j'aime beaucoup ce que fait Fonseca.
01:07:43J'aime également beaucoup ce que peut faire un Luis Henrique
01:07:46lorsque l'on estime que les joueurs sont à leur poste
01:07:49avec ce qu'il peut faire en termes de cohérence.
01:07:52L'innovation, moi je trouve que c'est un entraîneur innovant,
01:07:54perturbant, déstabilisant,
01:07:58mais qui ne te laisse pas indifférent.
01:07:59Et pour moi, ça c'est la patte d'un entraîneur.
01:08:02Il faut que tu puisses voir tous ces éléments-là.
01:08:04Mais Fonseca, et ce que fait Monaco depuis maintenant quelques mois,
01:08:09c'est une équipe qui est très offensive,
01:08:10mais ils ont l'effectif pour.
01:08:12C'est pour ça que je dis Fonseca,
01:08:13parce qu'à mon sens, il n'a pas l'effectif au départ
01:08:16pour faire ce qu'il fait aujourd'hui.
01:08:17Il a développé des joueurs de grande qualité.
01:08:19Il y a d'autres coachs en Europe que tu regardes beaucoup ?
01:08:22Parce que Pep Guardiola disait qu'être un entraîneur,
01:08:24c'est piquer, voler des idées.
01:08:27Est-ce que dans ta conception du jeu au Red Star,
01:08:30tu as un ou deux coachs qui t'ont apporté cette année ou l'année dernière ?
01:08:33Moi je suis ultra fan de Guardiola.
01:08:34Tout le monde le sait, j'en parle beaucoup.
01:08:35Je suis ultra fan de Guardiola par cette innovation constante
01:08:39de poser des problèmes à l'adversaire
01:08:40et d'utiliser toujours des armes qu'il identifie
01:08:43pour faire mal aux adversaires.
01:08:44Tu n'as jamais réussi à y changer avec lui, au bord d'un terrain ?
01:08:46Non, malheureusement jamais.
01:08:47Il y a Samir Nasri qui m'a proposé,
01:08:49il m'a dit si tu veux le faire,
01:08:50j'appellerai, je t'emmènerai, on pourra le faire
01:08:52et ça, ce serait un grand moment pour moi.
01:08:54Mais je pense que tu ne peux pas avoir qu'une sensibilité.
01:08:57Il faut que tu essayes de voir tout ce qui fonctionne,
01:08:59l'évolution du foot et tous ces éléments qui font qu'à un moment donné,
01:09:02tu vas toi incarner peut-être en quelque sorte les idées des autres.
01:09:07C'est-à-dire que tu ne peux pas dire, il fait ça, je fais ça.
01:09:10C'est-à-dire qu'à un moment donné,
01:09:11tu dois comprendre quel est ton effectif.
01:09:12Il y a plein de choses et je pense que Walid l'a identifié,
01:09:15mais je vais vous donner un exemple.
01:09:16Aujourd'hui, moi je demande à mes deux fils
01:09:18d'avoir un étagement vertical.
01:09:20Ce sont des choses que j'ai aussi remarqué au très, très haut niveau
01:09:22pour ouvrir les positions sur mes demi-couloirs,
01:09:24ce qu'on appelle les half-paces.
01:09:26Et pour toucher mes cinq positions offensives,
01:09:28il fallait que j'ouvre des voies.
01:09:29Et à un moment donné, dans le développement de notre projet de jeu,
01:09:32je me disais, mais comment je peux faire pour ouvrir ces voies constantes
01:09:35pour mon gardien, pour mes trois centraux ?
01:09:37Et puis à un moment donné, je vais commenter un match de très haut niveau
01:09:39et je vois cette logique de permutation des deux six
01:09:42avec deux étagements verticaux.
01:09:45Et je me dis, c'est ça.
01:09:47C'est exactement en fait ce qu'on doit essayer de faire
01:09:49pour aller chercher ses demi-couloirs.
01:09:51Et après, tu essaies toi de le ramener à ton équipe.
01:09:52Donc tu vois l'évolution du foot,
01:09:54donc je suis très sensible à Pep Guardiola,
01:09:55ça c'était une réalité, mais pas que.
01:09:58Et je vous dis, il y a plein de styles de jeu aujourd'hui.
01:10:02Tu prends ce que fait, par exemple, Peter Bosch avec le PSV Eindhoven.
01:10:05Et ce qui est très marrant, c'est qu'on a regardé les datas.
01:10:09Et quand on compare aujourd'hui ce qu'on fait au Red Star,
01:10:11et c'est plus nous qui faisons la même chose que le PSV
01:10:13et pas la PSV qui fait la même chose que nous,
01:10:15mais on a vraiment sur les graphiques,
01:10:17deux équipes qui superposent.
01:10:18Donc ça m'a intrigué.
01:10:21Et puis j'ai analysé le Bayer Leverkusen toute l'année.
01:10:23Donc en fait, j'ai regardé les matchs du Bayer Leverkusen.
01:10:25T'as du goût, hein ?
01:10:26Non, mais j'ai eu la chance d'avoir aussi les plans tactiques.
01:10:29Donc on m'envoyait des plans tactiques pour avoir...
01:10:32J'ai récupéré les plans tactiques.
01:10:33D'ailleurs, c'était Sébastien Bichard qui m'avait récupéré ces plans-là.
01:10:36Et ça me permettait de comprendre
01:10:38comment cette équipe faisait pour avoir deux pistons
01:10:41qui marquaient plus de 10 buts.
01:10:42Je me dis Grimaldo et Fripong.
01:10:44Je me dis c'est pas possible dans un système comme celui-ci.
01:10:46Alors c'est un peu différent de ce qu'on peut faire,
01:10:48mais il joue dans un système à trois
01:10:50avec aussi des situations de deux excentrés,
01:10:52en tout cas deux pistons qui rentrent très fort à l'intérieur
01:10:55et qui sont très souvent à la finalité des actions.
01:10:56Et moi, comme je joue dans ce système-là,
01:10:59j'ai essayé de comprendre comment il faisait
01:11:01pour avoir ces deux positions-là
01:11:03aussi présentes dans son projet de jeu.
01:11:05Donc je suis allé voir, j'ai regardé.
01:11:07Et c'est très intéressant de regarder
01:11:09comment fonctionnent ces entraîneurs-là à travers la pression,
01:11:11l'occupation du terrain, la pression haute.
01:11:14Puis bon, alors là, on n'aura peut-être pas le temps,
01:11:15mais ce sera pour une autre fois.
01:11:17Ce sera très intéressant d'échanger avec toi
01:11:20parce que tu es dans une projection
01:11:21et en plus, tu dis que tu regardes ce qu'il fait.
01:11:23Pourquoi Peterboss n'a pas fonctionné à Lyon ?
01:11:27Parce que ça, c'est un truc auquel tu vas être confronté.
01:11:30Et c'est un truc que j'ai parlé dès le début,
01:11:32dès l'arrivée de Peterboss à Lyon,
01:11:35de dire est-ce que ça va passer avec,
01:11:37encore une fois, c'est un long débat,
01:11:39la mentalité qu'on peut retrouver dans nos vestiaires,
01:11:41qui n'est pas forcément la même dans certains autres pays.
01:11:44Après, il y a la logique du...
01:11:45Alors, il parlait français, Peterboss,
01:11:47mais il y a la logique du langage,
01:11:48de la connaissance du championnat,
01:11:49du niveau aussi du championnat,
01:11:51le formatage du joueur.
01:11:53Mais par contre, d'amener ces joueurs-là
01:11:54à répondre à une identité de jeu
01:11:56et à un projet bien établi,
01:11:57parce que quand tu regardes le PSV Eindhoven,
01:11:59c'est très établi,
01:12:00les joueurs savent ce qu'ils ont à faire.
01:12:01Quand tu regardes le Bayern Leverkusen,
01:12:03c'est très, très clair.
01:12:04Et Walid le sait, avec le Red Star,
01:12:06ce qu'on a essayé de faire, c'est de tout codifier.
01:12:08C'est-à-dire que chaque joueur de notre effectif
01:12:11soit, en quelque sorte, connecté à exactement
01:12:14ce qu'on veut faire dans nos positions de sortie de balle.
01:12:15C'est très établi.
01:12:16Et c'est d'ailleurs pour ça qu'à un moment donné,
01:12:18il était un peu plus prévisible,
01:12:19parce qu'à un moment donné,
01:12:21on nous a collé du 1 contre 1 sur 5 positions offensives.
01:12:23Il a fallu qu'on revoie notre copie.
01:12:25On a essayé de remettre un joueur supplémentaire au milieu.
01:12:27Comme le disait Walid, on a fait du 3-3-4
01:12:29pour essayer d'attirer une position en plus
01:12:31dans le cœur du jeu.
01:12:32Donc, tu t'adaptes en permanence.
01:12:34Mais ce qui est bien
01:12:35et ce qui est important chez tous ces entraîneurs
01:12:36dont on parle aujourd'hui,
01:12:37et notamment Fonseca pour y revenir,
01:12:39c'est que quand tu regardes leurs équipes,
01:12:41il y a une identité claire,
01:12:43un projet de jeu qui est clair,
01:12:44des idées de jeu qui sont claires.
01:12:45Et surtout, il y a l'adhésion des joueurs.
01:12:46Parce que pour finir, je vais finir là-dessus,
01:12:49on monte en Ligue 2 parce qu'on a des joueurs de grande qualité.
01:12:52Et ne jamais oublier une chose,
01:12:53les entraîneurs parlent de leur projet de jeu,
01:12:55décrivent leur projet de jeu,
01:12:56mais il y a un seul moteur dans tout ça,
01:12:58ce sont les joueurs.
01:13:00Et ça, il faut les valoriser.
01:13:01Et moi aujourd'hui, je comprends la force de mon effectif
01:13:04à travers la qualité de jeu qu'on a pu produire,
01:13:05mais parce que j'ai eu des joueurs qui ont adhéré
01:13:07et qui ont fait une saison fantastique.
01:13:08Et nous, ce qu'on kiffe, c'est qu'on a une nouvelle génération d'entraîneurs.
01:13:10On parle de Franck Heze, de Pierre Sage, de Régis Lebrie,
01:13:13Abib Bey, qui parle foot en fait.
01:13:15Qu'ils soient en conférence de presse ou dans les médias,
01:13:16et pour nous, c'est hyper intéressant.
01:13:18Il y a une quantité de messages hyper positifs,
01:13:20c'est une dinguerie.
01:13:21Abib, on pourrait écouter des heures.
01:13:22Malheureusement, on va devoir libérer Abib.
01:13:24Il part déjà ?
01:13:26Question.
01:13:27J'avais l'objectif des deux heures.
01:13:28Il avait une prolongation.
01:13:29Abib, c'est important.
01:13:30On a fait un débat.
01:13:31Est-ce que Marseille peut être championne d'Europe ?
01:13:32Bien sûr que Marseille peut être championne d'Europe,
01:13:34mais je vais vous dire quelque chose.
01:13:35Il y a un élément qui est très important.
01:13:37Très, très important.
01:13:38Il y a 20 ans, en 2004,
01:13:41Monaco était en finale de Ligue des champions
01:13:43et l'OM était finale d'Europa League.
01:13:47Monaco perd la finale de la Ligue des champions de Porto.
01:13:49Nous, on perd contre Valence.
01:13:50Donc, il faut espérer cette année que le PSG
01:13:53aille en finale de Ligue des champions,
01:13:54que l'OM aille en finale d'Europa League
01:13:56et que cette fois-ci, 20 ans après,
01:13:58deux équipes françaises ramènent le pro.
01:14:00Il y avait un entraîneur intérimaire,
01:14:02José Anigo, qui avait remplacé Ferro.
01:14:03Exactement.
01:14:04Et qui avait lancé la carrière, vraiment,
01:14:05d'Abib à l'Olympique de Marseille.
01:14:06Et pour qu'il n'y ait pas de déçus,
01:14:10on souhaite tous ici,
01:14:11et que tout le monde l'entende,
01:14:12les consultants du monde entier,
01:14:14les journalistes du monde entier,
01:14:16qu'il faut que le football français brille
01:14:18et donc qu'il faut que deux équipes françaises
01:14:20gagnent une Coupe d'Europe,
01:14:20peu importe que ce soit Marseille ou PSG.
01:14:22S'il vous plaît,
01:14:23acceptez le fait qu'à un moment donné,
01:14:24ça fait briller le football français
01:14:26et on doit être derrière tous les clubs français
01:14:28et on en a deux qui nous représentent aujourd'hui
01:14:31et il faut qu'on soit derrière eux.
01:14:32Et à l'époque, il y avait un attaquant
01:14:33qui fonctionnait bien aussi à l'OM.
01:14:34Oui, on avait un certain Didier Drogba
01:14:36qui a fait une très très grande carrière derrière.
01:14:38Il nous a lâchés au bout d'un an,
01:14:39mais il le méritait.
01:14:40Merci Abib, ça a été un plaisir de t'avoir.
01:14:42On te souhaite le meilleur pour la suite, évidemment.
01:14:44On va te suivre,
01:14:45comme Walid le fait quasiment quotidiennement.
01:14:47Au Red Star l'an prochain.
01:14:48Lui, il sera encore à Boueur, c'est sûr.
01:14:50Ah bah oui, quoi qu'il arrive.
01:14:51Voilà, parce que le Red Star...
01:14:52C'est à Boueur, je suis un enfant de 93, moi.
01:14:54Je ne peux pas les lâcher.
01:14:55Merci Abib.
01:14:56Bonne soirée à toi, c'était un plaisir de t'accueillir.
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