Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 08 avril 2024
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00:00:00 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:07 Et avant le rappel de l'actualité avec Céline, détour par le 3210. Bonjour Katia.
00:00:13 Bonjour, bonjour à votre équipe.
00:00:16 Merci beaucoup. On va commencer l'émission avec l'affaire Shem Sedin et donc ces 4 jeunes mis en examen pour assassinat.
00:00:25 Et parmi ces 4, 2 frères qui voulaient, c'est ce qu'ils ont expliqué, défendre la réputation de leurs soeurs.
00:00:32 Votre première réaction Katia ?
00:00:34 Bah écoutez, moi je suis révoltée, je suis choquée. J'ai toutes mes pensées en tant que maman et en tant que mamie aussi.
00:00:42 Pour cette famille qui est meurtrie et puis ce jeune qui est parti aussi brutalement avec de l'injustice et avec la bestialité.
00:00:52 Je ne comprends pas qu'en 2024, on en arrive là aujourd'hui. Je ne comprends pas.
00:00:58 On vous retrouve dans un instant, on va y revenir bien évidemment avec vous Katia ou encore avec Xavier qui lui aussi a fait le 3210.
00:01:04 En attendant, chose première, Céline Landreau, les principales infos de l'actualité de ce lundi.
00:01:10 Vous en parliez, 4 jeunes ont été mis en examen la nuit dernière pour assassinat après la mort du jeune Shem Sedin.
00:01:16 Cet ado de 15 ans lynché devant son collège de Viry-Châtillon, c'était jeudi dernier.
00:01:22 Et d'après les premiers éléments de l'enquête, comme vous le disiez Vincent, c'est le flirt entre Shem Sedin et la soeur de deux de ses agresseurs qui auraient provoqué un tel déchaînement de violence.
00:01:30 Lui a été surnommé le violeur à la trottinette. Il avait créé une forme de psychose à Grenoble.
00:01:37 Confondu par son ADN, l'homme de 22 ans qui avait été interpellé vendredi a reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés.
00:01:45 Et puis, syndicats et patronats réunis aujourd'hui pour une journée réunion marathon, réunion de la dernière chance pour espérer aboutir à un accord sur la vie et au travail et l'emploi des seniors.
00:01:56 Et cela avant le lancement annoncé par le gouvernement d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage.
00:02:02 La météo, Louis Baudin, pour cet après-midi d'abord.
00:02:05 Avec encore un temps très instable, on retrouvera cette interlance entre parfois de belles éclaircies, des passages nuageux.
00:02:11 Des averses accompagnées d'orages sur la Normandie vont se multiplier au fil des heures, notamment à proximité des reliefs.
00:02:18 Un peu plus de soleil quand même entre la côte d'Azur et la Corse avec la moindre averse.
00:02:22 Même chose entre les Alpes et les Vosges.
00:02:24 Et puis tout ça sera accompagné également de vents forts.
00:02:26 80 km/h dans la vallée du Rhône, 80 km/h sur la région toulousaine, c'est du vent d'automne, c'est du vent de sud.
00:02:32 Et puis sur les côtes bretonnes, c'est une vraie tempête qui va souffler en milieu d'après-midi ou à partir du milieu de l'après-midi.
00:02:37 Avec des rafales atteignant 100 ou 110 km/h, notamment sur le Finistère.
00:02:41 Et puis toute la soirée de la nuit suivante, on dépassera les 100 km/h sur ce littoral de la Manche.
00:02:46 Avant ça, les températures encore très douces.
00:02:48 Cet après-midi, nous serons au moins entre 18 et 22 degrés au nord de la Loire, 23 à 24 ou 25 degrés ailleurs.
00:02:54 - Demain c'est pareil ? - Demain c'est pas pareil du tout.
00:02:57 Les températures vont perdre 10 degrés au moins.
00:03:00 Il va faire frais avec encore des nuages de la pluie et le retour de la neige.
00:03:03 Elle va tomber dès 900 mètres sur les Vosges.
00:03:06 - Ça c'est pas mal pour nos amis skieurs !
00:03:09 - Exactement, pour ceux qui veulent encore aller au ski, ça va être faisable avec de la neige fraîche à basse altitude.
00:03:13 À partir de demain, des averses pour tout le monde.
00:03:16 Mercredi, encore quelques averses en montagne.
00:03:18 Puis après, je vais finir là-dessus quand même.
00:03:20 À partir de lundi, l'anticyclone des Açores a l'air de revenir.
00:03:23 - On peut commencer à nettoyer le barbecue.
00:03:25 - Ah oui, on le croit.
00:03:26 - On gratte la grille et tout.
00:03:27 - On filme demain, mais c'est bien parti.
00:03:28 - Et tout sera prêt pour samedi.
00:03:29 - Voilà.
00:03:30 - Merci Louis.
00:03:31 Que fait-on finalement ? On décide de se revoir demain ?
00:03:35 - Les deux, vous voulez dire ?
00:03:36 - Oui.
00:03:37 - Écoutez, je vous donne rendez-vous demain ici, midi ?
00:03:39 - Eh ben parfait ! Rendez-vous est pris.
00:03:41 Je vous attendrai à la porte du studio.
00:03:42 - À demain Vincent.
00:03:43 - Et vous pouvez écouter l'émission, bien évidemment.
00:03:45 - Je n'y manque pas.
00:03:47 - Avec les auditeurs d'RTL jusqu'à 14h30.
00:03:49 - Et si les auditeurs ont la parole, ils le doivent notamment à Lisa Marie Marques.
00:03:59 - Oh c'est gentil ça ! Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:04:02 - Bonjour. Vendredi, on a appris par la voix d'Emmanuel Macron que le concours pour devenir prof dès l'an prochain sera avancé, c'est ça ?
00:04:09 - Oui, à Bac +3 au lieu de Bac +5 actuellement, Jean a souhaité réagir à cette annonce sur le répondeur.
00:04:15 - Comment le niveau général de nos élèves peut-il augmenter puisqu'on se plaint qu'il est un des plus faibles en Europe ?
00:04:23 Si les enseignants recrutés ont un niveau qui est bien plus élevé, c'est effarant.
00:04:31 - On marche sur la tête, comme dans d'autres domaines.
00:04:34 - Et petite précision Jean, c'est finalement un retour en arrière cette annonce.
00:04:38 Les enseignants sont recrutés à Bac +5 depuis 2010.
00:04:41 Avant 2010, c'était déjà Bac +3.
00:04:44 Nicolas Sarkozy avait parlé à l'époque de masterisation du métier pour le revaloriser.
00:04:48 Et 16 ans plus tard, on va revenir en arrière.
00:04:52 - Un pas en avant, un pas en arrière.
00:04:55 Bon, c'est pas le seul sujet sur lequel on agit comme ça.
00:04:58 Évidemment, on peut en parler.
00:05:01 Au 3210, si vous êtes vous-même directement concerné ou pas par cette décision, 3210, n'hésitez pas.
00:05:06 - Autre annonce qui vous a fait réagir, celle de la taxe Lapin.
00:05:09 C'est l'une des annonces de Gabriel Attal ce week-end en réponse à la crise du système de soins.
00:05:14 Le Premier ministre veut notamment lutter contre le fléau des rendez-vous manqués chez le médecin.
00:05:19 Annie nous a laissé un message sur le sujet.
00:05:21 - Je suis d'accord qu'il faut annuler ces rendez-vous.
00:05:24 Moi, c'est ce que je fais si vraiment je ne peux pas venir.
00:05:26 Mais il y a un vrai problème, c'est que parfois, on n'arrive pas à joindre les médecins pour annuler le rendez-vous.
00:05:32 Moi, j'ai voulu annuler un rendez-vous à l'hôpital.
00:05:35 J'ai appelé pendant une semaine, tous les jours, pendant moins de 20 minutes.
00:05:38 Je n'arrive pas à annuler le rendez-vous.
00:05:40 Il faudrait une ligne dédiée à l'annulation des rendez-vous.
00:05:44 - Et on va parler de cette taxe Lapin, 3210, pour réagir comme Annie.
00:05:49 Mais d'abord, un message de Nathalie à vous faire écouter.
00:05:52 Le drame de Viri Chatillon où cette adolescente de 15 ans a perdu la vie, tuée pour ce qu'on appelle un crime d'honneur.
00:05:58 - Je vous appelle aujourd'hui car je suis profondément choquée par le massacre qu'a subi le jeune Shemtédine.
00:06:04 Cet acte horrible m'amène à penser que l'on peut mourir sous les coups en France,
00:06:09 simplement parce que l'on a 15 ans et que l'on a flirté, comme on l'a tous fait à cet âge-là.
00:06:14 Et je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec certains pays dans le monde
00:06:19 où des actes similaires sont commis sur des personnes ayant simplement voulu en aimer d'autres.
00:06:24 - Et vous aussi, comme Nathalie, vous pouvez réagir sur RTL 3210 pour nous appeler,
00:06:29 l'application RTL pour nous écrire, nos standardistes Margot, Azad Enzo et Victor attendent vos appels et vos messages.
00:06:37 - Voilà, et je rappelle évidemment que cette notion de crime d'honneur,
00:06:41 elle n'existe pas, pas plus dans le bout de droit français qu'ailleurs,
00:06:45 et que crime d'honneur, ça ne veut rien dire.
00:06:49 - C'est comme crime passionnel.
00:06:50 - C'est pas parce qu'on a porté éventuellement à vos yeux, honneur à la réputation par exemple de votre petite sœur,
00:06:58 que c'est moins grave si vous agressez quelqu'un.
00:07:01 C'est pas mal aussi de le rappeler.
00:07:04 Merci, à tout à l'heure, Lisa Marie.
00:07:06 On retrouve Katia qui a fait le 3210.
00:07:09 Katia, vous nous expliquez que les parents sont responsables,
00:07:14 mais par exemple dans cette affaire-là, on voit bien que les grands frères aussi ont pris une place
00:07:21 qui n'était sans doute pas la leur à s'immiscer dans les relations, j'allais dire intimes, en tout cas amoureuses de leur petite sœur.
00:07:28 - Rebonjour à toute l'équipe, oui je suis d'accord avec vous,
00:07:31 mais les parents, si les jeunes sont intervenus,
00:07:35 je pense que les parents sont quand même au courant de la mentalité ou de la pensée de leurs enfants, enfin là des jeunes.
00:07:45 - C'est peut-être une vision très patriarcale et très machiste aussi du rôle, de la place de la femme aujourd'hui.
00:07:56 - Je retiens un petit peu les propos de la dame qui est passée sur le répondeur à l'instant.
00:08:03 On est chez nous, on est en France d'une part, et qui a le droit sous prétexte,
00:08:11 on peut défendre sa sœur, sa petite sœur, son petit frère,
00:08:15 mais qui a le droit d'en arriver aux mains et de tabasser à mort,
00:08:20 de laisser un jeune pour mort sous prétexte qu'on n'est pas d'accord avec le comportement,
00:08:25 personne, personne n'a le droit et là aujourd'hui...
00:08:30 - Personne n'a le droit et j'ai envie de dire, Katia, il n'y a pas de mais,
00:08:35 c'est-à-dire qu'en l'occurrence, la procédure judiciaire est ouverte pour assassinat,
00:08:41 que ces jeunes vont être mis en examen ou le sont déjà pour assassinat,
00:08:46 et qu'ils vont risquer des peines extrêmement lourdes.
00:08:51 - Ce qui est quand même dramatique, c'est qu'apparemment il y a quand même de jeunes qui étaient déjà connus,
00:08:55 - Oui, qui avaient déjà un casier.
00:08:58 - Voilà, qui avaient déjà un casier. Donc moi je trouve qu'aujourd'hui, il faut arrêter de trouver des excuses,
00:09:03 on devient trop classique chez nous en France, il y a trop de violences gratuites,
00:09:09 on n'est pas d'accord, on se fait insulter, on se fait tabasser, on meurt gratuitement,
00:09:15 non, je pense que là aujourd'hui, ça va trop loin, ce petit jeune, il méritait d'avoir une vie normale,
00:09:20 comme tout ado, comme beaucoup de jeunes, mais moi je suis choquée,
00:09:25 enfin moi j'ai beaucoup de chagrin, beaucoup de peines pour la maman, pour la famille.
00:09:28 - Mais on comprend, Katia, votre émotion, et d'ailleurs on la partage,
00:09:31 et cette affaire, elle a vraiment choqué l'opinion,
00:09:34 mais c'est vrai qu'on s'interrogeait déjà vendredi sur les mesures éventuellement à prendre pour faire baisser,
00:09:41 diminuer ce qui nous semble être une poussée de l'hyper-violence chez les plus jeunes,
00:09:46 qu'on sèche un peu sur les mesures à prendre, parce que là en l'occurrence,
00:09:51 la police a fait son travail, la justice est en train de la faire,
00:09:55 et elle devrait passer, on l'espère en tout cas, de manière efficace.
00:09:59 - Mais à quel prix ? Au prix d'une vie humaine ?
00:10:02 - Bien sûr, oui.
00:10:03 - Voilà, le problème il est là.
00:10:04 - Il aurait fallu que ça n'arrive pas.
00:10:06 - Voilà, ben là je vois à côté de chez nous, à Chaland,
00:10:09 vous avez entendu parler sûrement de cette affaire ce week-end,
00:10:12 - Oui, bien sûr, avec le Brancardier.
00:10:14 - Voilà, qui s'est fait tabasser parce qu'on n'était pas d'accord,
00:10:17 on n'avait pas, mais on va où ?
00:10:19 - C'est complètement fou.
00:10:20 Non mais on vit dans un monde qui devient trop violent,
00:10:24 et je pense qu'aujourd'hui il faut avoir beaucoup plus de sens de fait.
00:10:26 - Avec des personnes qui n'ont peut-être pas nos codes aussi.
00:10:29 - Ben écoutez...
00:10:30 - Il y a quelque chose qui relève de ça en tout cas,
00:10:33 les codes qui font qu'on fait société, qu'on partage la même vie,
00:10:39 la même société, ça s'appelle le vivre ensemble,
00:10:42 avec des règles, des codes que certains ne semblent pas connaître.
00:10:46 - Ben disons que j'appelle ça tout simplement de l'intolérance.
00:10:49 - Ben en tout cas vous avez bien fait de le dire, Katia,
00:10:52 et on partage évidemment votre émotion
00:10:55 après la mort de ce jeune Shemshedin à Viry-Châtillon.
00:10:59 Une courte pause, Xavier veut encore intervenir sur cette question.
00:11:02 A tout de suite, 3210.
00:11:03 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:11:08 - Vincent Parizeau.
00:11:10 - Vincent Parizeau.
00:11:11 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:11:14 - On ne peut pas cautionner ce genre de choses,
00:11:16 donc il faut vraiment que les gens soient responsables,
00:11:19 c'est-à-dire responsabiliser les parents,
00:11:21 mettre des écoles éducatives de l'âge de 10 ans jusqu'à l'âge de 14-15 ans
00:11:26 pour que les jeunes apprennent ce qu'est la vie,
00:11:28 parce que les parents ne sont plus capables de gérer,
00:11:31 il y a trop de réseaux sociaux, les choses vont trop vite,
00:11:35 la sexualité, la drogue, la France va mal, elle est malade la France.
00:11:39 - "La France est malade" nous dit donc cette auditrice qui a fait le 3210.
00:11:45 Et qui est intervenue, vous l'avez compris à l'instant,
00:11:49 sur ces questions de responsabilité des parents,
00:11:53 sur l'éventualité de placer ces jeunes en centre éducatif
00:11:57 dès le premier incident.
00:12:00 Et c'est vrai que ça pose aussi la question des rapports
00:12:04 dans certaines banlieues, il ne faut pas non plus cacher la vue,
00:12:09 dans certaines banlieues, des rapports entre les garçons et les filles.
00:12:12 Ça pose aussi la question des rapports dans ces familles,
00:12:15 entre les frères et les sœurs.
00:12:17 On l'a bien vu avec ce que ça peut entraîner comme dérapage.
00:12:20 Bonjour Xavier.
00:12:22 - "Bonjour Vincent, bonjour à toute l'équipe, bonjour aux auditeurs."
00:12:24 - Bienvenue, d'où nous appelez-vous ?
00:12:26 - "Des Sables d'Olonne, de Vendée."
00:12:28 - Bon, ça va taper un petit peu, j'ai l'impression qu'il y a une petite tempête qui s'annonce.
00:12:32 - "Pour l'instant, il y a du soleil."
00:12:34 - Bon ben, profitez-en, profitez-en bien.
00:12:36 Qu'est-ce que vous vouliez nous dire après ce drame de Chem Cédine ?
00:12:39 - Je rejoins complètement Katia, je rejoins l'auditrice qui a parlé avant au répondeur,
00:12:43 mais je ne suis même pas choqué, je suis en colère.
00:12:46 En colère parce que ces jeunes vont être condamnés à juste titre pour assassinat.
00:12:50 Mais moi je veux qu'ils soient... je veux pu entendre des avocats
00:12:53 à entendre jusqu'à une peine, le mot "jusqu'à".
00:12:57 Il y a un assassinat, c'est 20 ans, les 4 jeunes étaient sur le parvis à tabasser les jeunes.
00:13:03 Le premier coup est mortel, le deuxième coup est mortel.
00:13:05 Les 4 étaient là, ils ont la même peine, une peine planchée de 20 ans maximum.
00:13:09 - Et il n'y a pas d'excuse de minorité ?
00:13:11 - Ah non, non du tout. Et puis là, une jeune fille qui dit "bon voilà, mais elle n'était pas sur place".
00:13:15 C'est pareil, elle est dans le coup.
00:13:17 - Alors dans le coup, on ne sait pas, mais elle est au courant, elle est informée.
00:13:21 - Quel est le message qu'on peut faire entendre aux jeunes ?
00:13:24 "Ah ben lui, il a porté le coup, oui alors on va le condamner durant."
00:13:27 "Mais alors moi j'étais là, mais je n'ai pas donné le coup, j'ai regardé, mais je n'ai rien dit."
00:13:30 "Bon, on va attendre à lire la peine, on va baisser la peine."
00:13:33 "Non, non, ils sont sur place, on devient sévère pour ces jeunes esservelés."
00:13:38 "J'ai envie de dire d'autres noms, d'autres mots, mais ça m'énerve."
00:13:42 "Et alors après le crime d'honneur."
00:13:44 - Ça, ça n'existe pas.
00:13:46 - "Ca va être le RN qui va passer."
00:13:50 "Mais je suis loin de penser cette idée, enfin, j'ai pas envie de penser à ça, mais on n'est pas loin."
00:13:55 "On a... enfin, je ne sais plus cette société de ouf qu'on a."
00:14:02 - C'est vrai qu'on a du mal à comprendre.
00:14:04 - "C'est complètement aberrant."
00:14:06 - On rappelle que le crime d'honneur n'a aucun fondement juridique.
00:14:09 Ça n'existe pas, selon la loi française.
00:14:12 Et d'ailleurs, je voudrais savoir de quel honneur on parle.
00:14:16 - "Et puis c'est bon, c'est pas nous, enfin, j'aime pas ce terme 'nous les français'."
00:14:22 "C'est pas nos origines, on connaît pas ça."
00:14:25 "Le crime d'honneur, on sait plus ou moins l'orientation d'où ça vient."
00:14:28 "Mais ça n'a pas lieu d'être en France, ça n'a pas lieu d'exister en France."
00:14:33 "C'est quoi ce truc, mais c'est quoi... alors c'est pour ça que je veux plus entendre ce mot de 'une peine jusqu'à'."
00:14:38 "Non, je veux plus entendre ça, c'est la peine de 20 ans minimum."
00:14:42 - Alors en ce qui concerne les mineurs, c'est 20 ans maximum.
00:14:46 - "Bah oui, bref."
00:14:47 - Parce que ça c'est la loi.
00:14:50 - "Ouais, mais pas 'entendre jusqu'à' minimum, pas 'entendre le minimum'."
00:14:53 "Non, c'est... alors si c'est 20 ans maximum, et ben ils ont 20 ans pour l'assassinat."
00:14:57 "Qu'ils aient donné le premier coup, le dernier coup, peu importe, ils étaient sur place."
00:15:01 "Et ben c'est 20 ans maximum, point barre, et on n'en veut pas entendre moins."
00:15:05 "Parce qu'ils vont trouver un corps après, un avocat qui va dire 'oui, mais alors les parents..."
00:15:09 "Ah ouais, les parents, ils étaient pas là, ils avaient vécu une adolescence qui était un peu délaissée."
00:15:15 - Je veux dire ras-le-bol des circonstances atténuantes.
00:15:17 - "Ah ouais, ah oui, ah oui, franchement, on n'entend que ça, on n'entend que ça."
00:15:21 "Qu'est-ce que... la petite jeune qui a été tabassée juste trois jours avant."
00:15:24 "Mais on va dire quoi, ben oui, on va dire la même chose."
00:15:27 "Ben oui, mais c'est elle qui a un peu attisé la femme."
00:15:29 "Non, non, non, non, je veux pas entendre ça."
00:15:33 "Et le bon cardiaque chaland qui a été tabassé, là, on va dire quoi, mais..."
00:15:37 - Non, non, mais là, vous prenez des exemples qui sont, voilà, les plus récents, tout frais,
00:15:42 et qui nous donnent une idée, effectivement, de ce qui peut être perçu comme un cycle d'hyper-violence gratuite.
00:15:50 Parce qu'on va pas me faire croire que parce qu'on attend dix minutes ou un quart d'heure aux urgences,
00:15:54 ça justifie d'aller tabasser un bon carabier.
00:15:56 - "Si vous saviez, parce que moi, je..." - C'est de la violence gratuite.
00:16:00 - "Ouais, de Vendée, j'étais avant la régulation médicale de Vendée, vous savez."
00:16:04 "On a eu souvent des appels comme ça, enfin bref, ça va être un autre débat, mais..."
00:16:09 "Je veux plus entendre ce laxisme, à peine, je veux plus entendre ça."
00:16:14 "On en est à un message qu'on envoie à ces petits desservelés."
00:16:19 "Vous craignez pas grand-chose, vous allez trouver un avocat qui va vous défendre, qui va dire que vos parents..."
00:16:23 "n'étaient pas là quand vous étiez 12, 13 ans, vous étiez seul, ou la maman travaillait à 6h du matin."
00:16:28 "Et vous avez été élevé par les réseaux sociaux, par ce que vous avez vu à la télé."
00:16:32 - On va en trouver des excuses ou des débuts de commencement, d'excuses ou de justifications,
00:16:38 pour des choses absolument injustifiables.
00:16:41 Mais on comprend, cette colère, elle est assez partagée, je pense, dans l'opinion.
00:16:46 Merci beaucoup Xavier. - Bien repris, bonne journée, merci.
00:16:49 - Bonne journée. Déjà une petite pause ? Bon, très bien.
00:16:53 On va marquer donc une petite pause, puisque j'entends la musique, ça veut dire que ça va être comme ça.
00:16:58 On va retrouver Sandrine, qui a fait le 3210, à tout de suite.
00:17:02 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:17:06 - 50 centimes la minute.
00:17:07 - Vincent Parizeau. - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:11 - J'arrive pas à comprendre comment on peut en arriver, d'abord parce qu'il n'y a déjà aucune raison,
00:17:14 quelle qu'elle soit, c'est tellement d'une banalité.
00:17:17 On a le droit de parler entre adolescents, heureusement, parce que s'ils ne peuvent pas parler, c'est pas la peine.
00:17:21 Là, en l'occurrence, je pense que c'est l'exacerbation de grands frères qui ont voulu montrer leurs muscles
00:17:29 et dire que c'était eux qui décidaient pour leur petite sœur.
00:17:32 - Voilà, c'était ce matin sur RTL, le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Villain, qui est centriste,
00:17:38 il était l'invité d'Ishkelvi après la mise en examen de ces quatre jeunes pour "Assassina"
00:17:45 pour la mort du jeune Shem Sedin, 15 ans, vous le savez, passé à Tabac devant son collège de Viry-Châtillon.
00:17:53 Je crois que vous êtes vous-même de Viry-Châtillon, Sandrine, bonjour.
00:17:57 - Oui, bonjour, je suis la commune Limitroff à Viry-Châtillon, j'ai 10 ans,
00:18:02 mais mes enfants sont scolarisés, effectivement, à Viry-Châtillon.
00:18:06 Moi, en fait, aujourd'hui, effectivement, j'interviens parce que, déjà, je voulais présenter tout mon soutien à cette famille
00:18:16 qui, malheureusement, a perdu un enfant pour une cause qui n'est pas louable aujourd'hui, je suis désolée,
00:18:25 et j'espère que la justice va sévir très fortement ces ados, quelle que soit la situation familiale de ces adolescents.
00:18:32 Il y a un moment donné, parce que si la justice ne sévit pas, ça va être un signal qui va être donné,
00:18:39 une porte ouverte à des coutumes, moi, je trouve, qui sont patriarcales, qui n'ont pas lieu d'être en France.
00:18:45 - Exactement. - Ça n'a aucunement rien à voir.
00:18:49 - Ça pose vraiment des questions sur les rapports hommes-femmes, le rôle des garçons dans la famille lorsqu'il y a une fille,
00:18:56 qui est la sœur, qu'elle soit d'ailleurs plus ou moins âgée, ça ne change rien.
00:19:04 Elle doit rendre des comptes à ses frères, ce qui est absolument fou.
00:19:08 - Oui, moi, je vais vous dire, j'ai eu un jeune stagiaire, qu'on a discuté un jour, il était en stage avec nous,
00:19:15 et qui m'a signifié qu'il avait une grande sœur qui faisait médecine, et que, en fait, sa grande sœur devait lui présenter son téléphone portable
00:19:25 tous les soirs pour voir les fréquentations qu'elle avait, et qu'elle ne pouvait pas sortir comme elle l'entendait,
00:19:31 il fallait qu'elle lui demande l'autorisation de sortir. Sa jeune sœur a 18 ans, elle est en médecine, et lui, c'est un stagiaire de 17 ans que j'avais.
00:19:45 - C'est fou, on aurait presque envie de vous dire "je ne vous crois pas", mais évidemment, quand vous croisez, on a vraiment du mal à y croire.
00:19:52 - Oui, je vous confirme que si, c'est la réalité, parce que nous étions plusieurs à être complètement abasourdis d'avoir un discours tel que l'avait.
00:20:02 - Alors, comment on fait passer des codes alternatifs à ceux-là qui sont peut-être inculqués ?
00:20:10 Alors, c'est des codes d'un autre temps, on est bien d'accord, mais inculqués de génération en génération,
00:20:16 dans certaines familles qui n'ont pas forcément les codes de la vie occidentale. Comment on peut arriver à ce que ces jeunes garçons qui ont 13, 14, 15, 16, 17 ans réfléchissent un peu autrement ?
00:20:27 - Eh bien, en fait, il faudrait qu'ils soient intégrés à nouveau dans les écoles des codes, des cours, alors quand je dis laïcité, ce n'est pas laïcité,
00:20:38 mais des cours de comportement, de rapports humains, de savoir qu'un homme est l'égal d'une femme, que c'est des coutumes qu'il y a dans certains autres pays.
00:20:51 - Une version moderne du cours de morale qu'avaient nos parents ?
00:20:54 - Tout à fait, voilà, des choses qui manquent aujourd'hui terriblement, qui malheureusement ne sont pas inculquées dans certaines familles,
00:21:01 et d'arrêter de dire "la pauvre, elle est ceci, le pauvre, les parents ne sont pas ceci, mais la mère est monoparentale, etc."
00:21:10 Moi, je suis désolée, moi je suis une maman famille monoparentale, mes enfants, il faut que ça...
00:21:17 Alors effectivement, il y a un cadre familial qui m'aide pour m'accompagner, mais j'ai une dame de ménage chez moi qui ne parle pas très bien français,
00:21:26 qui en fait, avec qui je parle beaucoup, qui est monoparentale, qui a quatre enfants, et bien je peux vous dire que les enfants ça trace, ça rigole pas.
00:21:33 Et c'est carré, et on ne fait pas ce qu'on veut comme on veut, etc. Et pourtant elle est monoparentale.
00:21:39 Donc ça aussi c'est pareil, il faut que le gouvernement arrête de stigmatiser certaines classes, autres, etc.
00:21:45 - Et puis rappeler, peut-être au moment de l'école primaire, ou peut-être au début du collège, certaines règles de la laïcité, du vivre ensemble...
00:21:55 - Du vivre ensemble, et je ne comprends pas, si vous voulez, moi j'ai 50 ans, j'ai vécu avec des enfants, j'ai eu des camarades de toutes confessions multiples et diverses, etc.
00:22:06 On n'a jamais eu des problèmes comme ça. On n'a jamais eu tous ces problèmes-là, et aujourd'hui j'ai du mal à comprendre qu'est-ce qui se passe...
00:22:15 - Mais ces questions d'ailleurs de religion, de rapport au rôle de la femme dans la société, on n'en parlait pas, on est d'accord Sandrine, c'était pas des sujets.
00:22:24 - Non, non, c'était pas des sujets. Enfin moi je n'ai pas...
00:22:28 - Il y a eu une espèce de base, de socte sur lequel tout le monde s'entendait.
00:22:31 - Voilà, tout le monde s'entendait, on voulait le bien vivre ensemble, la communauté de s'accepter telle qu'on était, avec ses défauts, avec tout, sa religion, sa pratique de la religion, sa non-pratique, ne pas l'imposer au regard des autres.
00:22:47 Enfin, je veux dire, il y avait une communauté, et voilà. Et en fait aujourd'hui ce n'est plus ça. C'est vraiment...
00:22:55 Et puis on essaye de mettre... Vous vous rendez compte le signal, là, aujourd'hui, de ce qui s'est passé ? Enfin, avec tout ce qui se passe depuis quelque temps, mais particulièrement ce jeune homme.
00:23:03 Vous imaginez si tel était le... si c'est vraiment le problème qu'il ait fréquenté cette jeune fille, etc. Vous imaginez le signal qui est donné à nos ados ?
00:23:11 - T'es fou. - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire quoi ?
00:23:13 - C'est pour ça qu'il faut qu'il y ait une réaction. - Il va falloir maintenant demander...
00:23:18 Ça veut dire que l'ado va dire "Ah, non, non, non, on ne va pas se fréquenter, on ne sait jamais. Ah, non, non, non, ben non."
00:23:25 Et puis ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il va falloir demander à la personne de quelle confession ou de l'éducation qu'il a eue pour être sûr de ne pas avoir de problème.
00:23:35 Non, mais on est où, là ? On est où ? Je veux dire, la gamine, elle était consentante. Enfin, je veux dire, il n'y a pas eu... Je ne pense pas qu'il y ait eu de problème, il n'y a pas eu de...
00:23:43 - Non, il semble-t-il que ce soit des échanges, des SMS, un peu à caractère sexuel, comme on peut en avoir lorsqu'on a 15 ans. Voilà, on est bien d'accord.
00:23:52 - Après, si effectivement cette demoiselle l'a subie, ça c'est un autre débat, mais on n'est pas en arrivée jusque-là non plus.
00:23:58 Mais je veux dire, il y a d'autres solutions avant. Mais il y a un moment donné, vous voyez ce que je veux dire ?
00:24:03 Et là, c'est un signal qui est envoyé à nos ados. Enfin, moi, franchement, ça fait peur. Et je peux vous dire, j'ai dit au monsieur tout à l'heure au téléphone,
00:24:12 dans la journée, samedi, je travaille dans le commerce, j'ai des gens, des adultes qui se sont frappés devant mon magasin. Ils se sont frappés.
00:24:20 Nous avons été obligés d'intervenir avec des vigiles pour les séparer. Et ces adultes-là avaient des enfants en bas âge dans leur poussette.
00:24:28 - Et ils se battaient ? - Ils se battaient. - Devant eux ? - Deux femmes qui se sont battues, oui, parce que je sais pas quoi, il y avait un truc qui n'allait pas.
00:24:36 Enfin, de là à se taper, on peut élever la voix, mais pas... Voilà. - En tout cas, merci de votre appel, Sandrine. On a entendu.
00:24:46 - En tout cas, moi, je tiens à signaler juste que monsieur le maire Jean-Marie Villain est un super maire de la ville de Vierichâtillon.
00:24:53 Il fait des choses super pour sa ville. Et donc, voilà, il faut le soutenir. - Vous l'avez salué. On a été vraiment frappés par son émotion.
00:25:00 - Je peux vous dire que c'est un maire qui... - Et c'était pas une émotion feinte. - Non, non. C'est un maire qui est très proche des Castelvirois et qui fait beaucoup de choses
00:25:09 pour la ville de Vierichâtillon, pour la jeunesse. - Merci beaucoup, Sandrine. Je vous souhaite une bonne journée, aussi bien à Juvisy qu'à Vierichâtillon.
00:25:17 Je pense que là, ils aient vos enfants, on l'a compris. Il va bientôt être 13h30. Donc, on m'arrête une courte pause.
00:25:22 Et puis, on va changer de sujet et parler de cette taxe lapin. Je ne vais pas au rendez-vous que j'avais pris chez le médecin. On me retire 5 euros.
00:25:31 Ouh, contre 32,10.
00:25:34 Jusqu'à 14h30, Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:25:39 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:25:47 Je prends rendez-vous, j'y vais. Je peux avoir un empêchement. Je m'excuse. Je ne me suis pas excusée. J'ai à payer 5 euros.
00:25:54 C'est une somme qui peut sembler forte pour certains, insuffisante pour d'autres. En tout cas, la santé n'est pas gratuite.
00:26:00 Et c'est logique que quand je prends un rendez-vous, je l'honneure.
00:26:03 La santé n'est pas gratuite, rappelle la ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités également, Catherine Vautrin,
00:26:11 qui était ce matin l'invité de la matinale d'RTL avec Yves Calvi. C'est ce qu'on appelle la taxe lapin.
00:26:17 On va taxer les lapins, d'une certaine manière. Les lapins qu'on pose à nos médecins, Lisa Marie.
00:26:24 C'est l'une des annonces ce week-end de Gabriel Attal en réponse à la crise du système de soins.
00:26:29 Le Premier ministre veut lutter contre le fléau des rendez-vous manqués chez le médecin.
00:26:34 Les rendez-vous où on pose un lapin, donc.
00:26:37 L'Ordre National des Médecins estime que chaque semaine, 6 à 10% des patients ne se présentent pas à leurs rendez-vous chez le médecin.
00:26:44 Ce qui correspond à une perte de temps de consultation de 2 heures hebdomadaires.
00:26:48 Et ça représente sur l'année 27 millions de consultations perdues.
00:26:52 Chiffre que contestait d'ailleurs tout à l'heure notre invité représentant le syndicat MG France.
00:26:59 On n'a pas le détail des enquêtes.
00:27:01 On n'a pas le détail, effectivement.
00:27:03 Mais enfin, ça fait quand même beaucoup de consultations qui ne sont pas honorées.
00:27:07 Cette taxe lapin, c'est très bien. Après, ça pose des questions.
00:27:10 Comment on récupère ces 5 euros ? Ça c'est encore autre chose.
00:27:13 Et je pense qu'on va en parler avec vous. En tout cas, vous êtes nombreux à avoir fait le 30/10 pour réagir.
00:27:18 À commencer par Béatrice, qui nous appelle de Louvigny. Bonjour Béatrice.
00:27:23 Bonjour Vincent, bonjour les Amaris.
00:27:26 Bienvenue. Vous nous appelez en tant que patiente.
00:27:29 Vous n'êtes pas particulièrement concernée en tant que médecin, mais en tant que patiente.
00:27:33 Oui.
00:27:34 Et de citoyenne, tout simplement.
00:27:36 Voilà.
00:27:37 Et vous y êtes favorable à cette taxe ?
00:27:39 Alors, disons que moi, la taxe, si on est taxé à bon escient, oui.
00:27:42 C'est-à-dire qu'en effet, si on a fait exprès un peu de ne pas annuler son rendez-vous.
00:27:47 Vous entendez tout à l'heure le témoignage de quelqu'un, je crois, qui disait que pendant une semaine, elle a essayé de joindre...
00:27:52 Je pense qu'un rendez-vous d'octolib... Enfin, c'est pas que je pense, mais je suis sûre.
00:27:56 Parce que moi, justement, je voulais évoquer un cas, Vincent.
00:27:58 C'est-à-dire que moi, en effet, j'avais un médecin-traitant avant qu'elle prenne sa retraite,
00:28:02 où j'avais trois semaines d'attente pour avoir un rendez-vous.
00:28:05 Et donc, ces dernières années, elle s'était mise sur d'octolib, et c'était une bonne idée,
00:28:08 parce que c'était elle-même qui prenait les rendez-vous, où elle n'avait pas de secrétaire.
00:28:13 - Donc ça passait par d'octolib pour prendre le rendez-vous ?
00:28:15 - Voilà. Alors, sauf que le problème, le rendez-vous, je le prenais pendant trois semaines,
00:28:19 mais c'était maintenant que j'étais malade, admettons.
00:28:21 - Ah oui, effectivement. - Donc, moi, j'ai eu un cas... Voilà.
00:28:23 - C'est-à-dire qu'on ne pouvait pas aller la voir en urgence ?
00:28:26 - Eh ben, écoutez, moi, je ne m'hasardais pas à y aller, parce que, bon, elle avait tellement une patientelle...
00:28:31 Il y avait tellement de monde dans le cabinet que ce n'était pas possible, quoi.
00:28:34 Alors, donc, l'idée, c'est qu'un jour, justement, où j'ai pu me soigner en automédication,
00:28:39 j'ai pu annuler mon rendez-vous, que je devais avoir trois semaines après.
00:28:42 Donc, au bout de dix jours, j'ai pu l'annuler et laisser la place à quelqu'un qu'on avait vraiment besoin.
00:28:46 Sauf que le problème, c'est que le jour J du rendez-vous où j'aurais dû y aller,
00:28:50 j'ai reçu un SMS me disant "N'oubliez pas votre rendez-vous d'octolib de ce jour à telle heure".
00:28:56 Donc, moi, je suis allée sur mon compte d'octolib.
00:28:58 Moi, je n'avais aucun rendez-vous en attente, mais il s'avère que, je pense que mon médecin
00:29:04 devait certainement avoir mon nom sur sa liste qu'elle a dû imprimer le matin.
00:29:07 - Il l'avait noté, oui. - Voilà.
00:29:09 Ce qui pourrait expliquer, enfin, pour moi, je pense que c'est un bug informatique qu'il y a dans Octolib,
00:29:14 qui fait que nous, on a beau être de bonne foi d'annuler un rendez-vous parce qu'on en a plus besoin
00:29:18 ou parce qu'on le reporte à une autre date ou autre, mais en effet, s'il y a un bug dans Octolib
00:29:22 qui fait que les praticiens ne sont pas informés, et bien on se retrouve avec, en effet, alors 27 millions,
00:29:27 je ne sais vraiment pas où vous êtes allé pêcher.
00:29:29 - Alors, moi, je ne suis rien allé pêcher du tout.
00:29:33 - Mais ces 27 millions, c'est le chiffre de l'Ordre National des Médecins.
00:29:37 Cela dit, il parle de plusieurs enquêtes qui leur ont permis d'arriver à ce résultat,
00:29:42 mais on n'a pas le détail. Et on avait la représentante d'un syndicat de médecins généralistes,
00:29:46 tout à l'heure, MG France, qui nous disait ce que vous disiez, à savoir, je ne sais pas où ils sont allés pêcher ce chiffre.
00:29:52 - Parce que, là, moi, vous voyez, en attendant au téléphone, je me suis plongée sur un article...
00:29:56 - Ça fait 6 à 10% des patients, ça me paraît beaucoup, moi.
00:29:58 - Voilà, mais moi, je vais vous prendre un autre chiffre qui est évocatif également.
00:30:03 C'est un article dans Le Monde, qui est paru, je ne sais pas quand, mais où il y a une étude de MG France
00:30:07 qui indiquait qu'il y avait 6 millions de rendez-vous manqués sur 250 millions, apparemment, en 2023.
00:30:12 Donc, on est quand même sur d'autres chiffres. On n'est pas à 27 millions de rendez-vous manqués.
00:30:15 - Effectivement, c'est pas la même chose. - C'est quand même hallucinant.
00:30:17 - C'est du simple au triple, même du simple au quadruple.
00:30:20 Merci beaucoup, en tout cas, Théatrice. - Oui, voilà, merci à vous. Bonne journée.
00:30:24 - À bientôt. En tout cas, vous êtes pour sur le principe, et on comprend bien que,
00:30:27 un, il faut régler la question des annulations. Il faut que ce soit quand même simple et clair
00:30:32 de pouvoir annuler son rendez-vous. L'autre interrogation est de savoir comment on récupère ces 5 euros.
00:30:37 Peut-être qu'on va en parler avec vous.
00:30:39 Cathy, vous avez, vous aussi, fait le 3210 du côté de Melun Sennemann. Bonjour, Cathy.
00:30:46 - Oui, bonjour, Vincent. - Bienvenue.
00:30:48 - Bonjour, les auditeurs. Merci. - Alors, pour ou contre ?
00:30:51 - Complètement contre, effectivement. - Complètement contre ?
00:30:54 - Oh, mais oui. Une fois de plus, déjà, on se trompe de cible.
00:30:58 Et là, dans les autosphères, il y en a qui sont spécialistes.
00:31:03 Déjà, pour le Covid, c'était la faute des malades. Pour le chômage, c'est la faute des chômeurs.
00:31:08 Maintenant, pour les déserts médicaux, c'est la faute des patients.
00:31:11 - C'est vrai qu'il y a une petite tendance, peut-être, à renverser les responsabilités.
00:31:14 Vous avez raison, Cathy. - C'est simple, voilà.
00:31:16 Donc, comme les autres intervenants, je me demande effectivement
00:31:19 où ils vont pêcher le chiffre de ces rendez-vous non annulés.
00:31:23 Ça me paraît hallucinant.
00:31:25 Et du coup, j'avais téléphoné ce matin, j'avais mis un petit message sur la piste ce matin.
00:31:31 C'était plus sur le côté pratique de la chose.
00:31:35 - Parce que, je m'arrête un instant sur les chiffres de Doctolib.
00:31:39 Mais est-ce qu'on ne peut pas imaginer, par exemple, que certains malades,
00:31:43 parce que c'est très facile de réserver chez le médecin à travers Doctolib,
00:31:48 je veux dire, comme certains prennent plusieurs billets de train pour un seul parcours,
00:31:52 certains vont prendre plusieurs rendez-vous Doctolib pour, finalement, un seul rendez-vous honoré ?
00:31:57 - Mais en même temps, comme disait la personne précédente,
00:32:00 Doctolib pratique un petit peu une sorte de harcèlement.
00:32:04 C'est-à-dire qu'il vous rappelle par mail et par SMS,
00:32:07 8 jours avant, 3 jours avant, 2 jours avant, la veille,
00:32:12 que vous avez tel et tel rendez-vous.
00:32:14 Et même si on a pris ces rendez-vous, on va dire, par plaisir ou par laxisme ou par perversité,
00:32:20 c'est très facile de les annuler.
00:32:24 Il suffit d'appuyer sur le lien qui est dans le message, et puis tout de suite, c'est annulé.
00:32:30 - Donc ce n'est pas la cause de ce souci ?
00:32:34 Ça ne devient pas de Doctolib, selon vous ?
00:32:36 - Je n'en sais rien. Je ne suis pas experte.
00:32:40 Moi, je souhaitais communiquer sur les modalités pratiques de cette taxe.
00:32:47 Déjà, j'interviens en tant qu'assistante informatique secrétaire,
00:32:53 aide au quotidien administratif auprès de personnes âgées, voire même très âgées.
00:32:59 Et la plupart ne veulent pas donner leur carte bleue sur Internet, à aucun moment.
00:33:06 Même sur Doctolib.
00:33:07 - Par manque de confiance ?
00:33:09 - Bien sûr, par manque de confiance.
00:33:11 Et puis, parce qu'autour d'elles, tout le monde leur dit de se méfier.
00:33:13 Donc, elles se méfient, elles font ce qu'on leur dit.
00:33:16 Donc déjà, là, ça va être compliqué.
00:33:18 - De retirer 5 euros si on n'a pas les coordonnées bancaires des personnes, c'est impossible.
00:33:23 - J'ai entendu ce matin la ministre qui disait, comme si c'était une évidence,
00:33:26 "mais oui, bien sûr, on mettra sa carte bleue sur Doctolib, et puis voilà, tout va bien".
00:33:30 Alors déjà, il y a des personnes qui n'ont pas de carte bleue, il faut le savoir.
00:33:33 En France, on n'est pas obligé légalement d'avoir une carte bleue.
00:33:37 - Non, c'est vrai, on n'est pas obligé d'avoir un mail non plus, d'ailleurs.
00:33:40 - Voilà, c'est ça. - Si on veut vivre dans le monde réel,
00:33:44 il est quand même conseillé d'avoir un mail et une carte bleue.
00:33:47 - Complètement, mais de là à dire qu'il sera obligatoire pour avoir un rendez-vous sur Doctolib
00:33:52 de mettre sa carte bleue, ça me paraît un peu exagéré.
00:33:55 - Cathy, je ne veux pas écourter... - Donc, les personnes n'ont pas d'ordinateur à la maison.
00:33:58 - Je ne veux pas écourter notre conversation, parce qu'elle est très intéressante.
00:34:01 Donc, je vous mets en mode pause, ne le prenez pas mal.
00:34:04 Mais là, on m'envoie de la musique, ce qui veut dire qu'il faut faire une petite page en couleur,
00:34:09 si vous voyez ce que je veux dire. Et on vous retrouve immédiatement sur l'antenne d'RTL.
00:34:13 Ne bougez pas, Cathy. À tout de suite.
00:34:15 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:34:20 - Bonjour, je vous appelle pour la taxe Lapin.
00:34:28 Je suis un peu étonnée, parce que les restaurateurs ou les coiffeurs,
00:34:31 quand vous laissez l'empreinte de carte bleue sur leur site pour réserver,
00:34:36 le montant est beaucoup plus élevé. Je ne comprends pas que ça soit 5 euros.
00:34:40 5 euros, c'est rien du tout. On veut toucher au porte-monnaie,
00:34:43 mais là, c'est un foutage de gueule, complètement, pour les médecins.
00:34:46 - Voilà, 5 euros, ce n'est pas assez, nous dit en substance cette auditrice.
00:34:50 Je ne sais pas ce que vous en pensez, Cathy. Elle dit 5 euros, c'est rien.
00:34:54 Ça devrait être beaucoup plus. Cathy ?
00:34:57 - Oui, je suis là. Moi, c'est sur le principe que ça me semble très difficile à imposer à tout le monde.
00:35:05 Parce que tout le monde n'a pas d'ordinateur à la maison, tout le monde n'a pas d'Internet à la maison.
00:35:10 - Donc, vous mettez en cause la fracture numérique.
00:35:12 Mais après, on n'est pas obligé de passer par Doctolib pour réserver.
00:35:15 On peut prendre son téléphone, Cathy ?
00:35:17 - Bien sûr, bien sûr. Et donc, rien ne dit que ces rendez-vous-là ne sont pas annulés.
00:35:24 Ou comme disait une auditrice précédente, c'est tellement compliqué d'avoir quelqu'un au téléphone de nos jours
00:35:30 qu'une fois qu'on a un rendez-vous, on n'arrive plus à l'annuler.
00:35:34 - Effectivement, il faudrait que ce soit aussi parfois beaucoup plus simple d'annuler.
00:35:38 Y compris d'ailleurs sur Doctolib, parce que vous êtes nombreux à dire que c'est simple.
00:35:42 Mais tous les médecins ne donnent pas la possibilité d'annuler les rendez-vous avec eux via Doctolib.
00:35:49 Parfois, ça doit être doublé d'un coup de fil. En tout cas, merci beaucoup de votre appel.
00:35:53 On va en régie, retrouver Victor. Est-ce qu'on a des messages, Victor, écrits ?
00:35:57 - Bonjour, Vincent. - Bonjour, Victor.
00:35:59 - Bonjour à tous. Beaucoup de messages écrits. On commence avec celui de Franck.
00:36:02 "Excellente idée en théorie, mais comment cela va-t-il s'appliquer ?"
00:36:05 Monique, tout à fait d'accord pour la taxe Lapin. Il faut toucher là où ça fait mal, c'est-à-dire au portefeuille.
00:36:11 Et puis j'en profite, Vincent, on va parler un petit peu de notre prochain sujet.
00:36:14 "Enfants de moins de 3 ans, faut-il interdire les assistantes maternelles de les exposer aux écrans ?"
00:36:19 Deux députés LR déposent une proposition de loi visant à réguler l'usage des écrans en présence des enfants.
00:36:24 Ils veulent notamment interdire leur utilisation dans certains cas.
00:36:27 Votre avis compte. Appelez-nous au 3210. Margot, Azad et Enzo vous attendent.
00:36:30 - Alors évidemment, on va en parler. Est-ce que vous trouvez ça un peu intrusif, cette idée d'interdire
00:36:35 que des petits de moins de 3 ans soient exposés à des écrans lorsqu'ils sont gardés en crèche ou par une assistante maternelle ?
00:36:44 Bah écoutez, on va en parler tous ensemble au 3210. Il y a eu une étude de Santé publique France qui montre qu'à 2 ans,
00:36:50 un petit enfant français, à 2 ans, passe en moyenne 56 minutes par jour, presque 1 heure, devant un écran.
00:36:58 On revient à notre taxe lapin et on va retrouver, je crois, un médecin qui nous appelle de Nice. Bonjour Christian.
00:37:05 - Bonjour M. Parizeau. - Bienvenue. - Merci beaucoup.
00:37:09 - Médecin généraliste ? - Oui, je suis médecin généraliste dans la région de Nice.
00:37:13 Et donc, à propos de la taxe lapin, je pense que c'est un peu l'administration qui renvoie la patate chaude aux médecins en général.
00:37:20 D'abord, les médecins n'ont pas tous des secrétaires. Vous savez que la moyenne des secrétaires pour les médecins français, c'est 0,5.
00:37:27 Alors que la moyenne en Europe, c'est 2,5. - Alors 0,5, 2,5, vous voulez dire qu'un médecin sur deux a une secrétaire ?
00:37:33 - Non, non. Chaque médecin a une demi-secrétaire. - Oui, enfin, oui. D'accord. Oui, c'est ça.
00:37:39 Chaque médecin a une demi-secrétaire, si on peut dire. Ça, c'est un peu insultant pour les secrétaires.
00:37:43 Un médecin sur deux a une secrétaire, c'est pareil. - Oui, oui. Alors que l'Europe a deux secrétaires et demi par médecin.
00:37:51 Enfin, peu importe. La taxe là-bas, c'est quand même assez exceptionnel. Je veux dire que, moi, je suis dans un cabinet de groupe,
00:37:59 on a une grosse consultation, on a quelques personnes qui préviennent en général. - Ça présente quoi pour vous les annulations, Christian ?
00:38:05 - Même pas 3%, même pas 5%. Je veux dire que c'est vraiment exceptionnel. - Même pas une par jour ?
00:38:12 - Voilà. Non, non, non. Même pas une par jour. Ah si, si, il peut y en avoir une par jour, mais les gens préviennent.
00:38:17 - Oui ! - Les gens préviennent. C'est ça le point important. - Bien sûr. - Voilà, c'est ça qui est important.
00:38:22 - Oui, ça vous permet de gérer votre temps. - Ça vous permet de gérer. Bon, on peut envisager cette taxe là-bas pour les gens qui sont des professionnels,
00:38:29 de prendre des rendez-vous, mais je pense que ça ne représente pas 25 millions comme les pouvoirs publics le disent.
00:38:34 En fait, en moyenne, les médecins généralistes ont 300 millions d'actes par an, et 250 à 300 millions d'actes par an.
00:38:45 Et quand on dit 25 millions de visites sautées, ça, ça, je ne le crois pas du tout. Par contre, s'il y a une sanction, elle ne doit pas être donnée aux médecins.
00:38:59 Elle ne doit pas être donnée aux médecins. Elle doit être donnée à l'administration. - Ce n'est pas aux médecins vous dire de décider...
00:39:04 - Tout ce qu'il peut faire, c'est signaler. Il y a un signalement. Voilà, il n'est pas venu, point, et ça s'arrête là.
00:39:09 Et après, aux gens de s'expliquer avec la Sécurité Sociale, avec l'administration. - Vous ne voyez pas dire à votre patient,
00:39:17 "Ecoutez, la dernière fois, vous aviez un rendez-vous, vous n'êtes pas venu, donc pour ce coup-ci, c'est, mettons, 30 euros la consultation,
00:39:24 plus 5 euros d'amende, donc 35." - Non, non, je trouve ça aberrant, parce qu'il y a une relation de confiance, ça c'est le premier point.
00:39:30 Et le deuxième point, on ne doit pas rentrer dans ce débat-là. Moi, c'est simple. Je veux dire que j'ai eu deux ou trois patients dans l'année
00:39:38 qui étaient désagréables, qui prenaient des rendez-vous qui ne venaient pas, etc. Je prends mon téléphone, je leur dis "C'est fini, vous ne venez plus."
00:39:44 Ça s'arrête là. Ça s'arrête là. Je ne les reprends pas, ces gens-là. C'est les gens qui ont un mauvais comportement.
00:39:52 Moi, je suis assez carré, donc c'est non. Et ça s'arrête là. Mais il ne faut pas laisser aux médecins... Le point important de cette taxe lapin,
00:39:59 eh bien, c'est de ne pas laisser aux médecins la paperasse de plus, parce qu'on en a trop, de gérer cette situation. Voilà.
00:40:05 Au pire, on peut prendre notre téléphone et dire à la personne "Vous ne venez pas. Au revoir, merci. Vous changez de médecin."
00:40:10 Mais ce qui est exceptionnel, ce qui est exceptionnel.
00:40:14 - C'est rare. Et en général, quand vous leur dites "Écoutez, ça suffit, maintenant, vous n'êtes pas respectueux de vos engagements."
00:40:19 Et on arrête là, il y a des protestations chez ces patients ?
00:40:23 - Non, mais il n'y a pas de problème. Je suis un ancien médecin militaire, je suis assez carré.
00:40:28 - Voilà, vous mettez les points sur les i, les barres sur les t. Au revoir, monsieur, au revoir, madame. On a compris.
00:40:33 - Vous savez, les médecins, ils ne sont pas un peu d'autorité, ils sont d'autorité bienveillante.
00:40:38 - Oui, mais bien sûr, vous êtes là pour soigner les gens.
00:40:41 - On est là pour soigner les gens et il faut qu'ils nous respectent. Et s'ils ne nous respectent pas, ils changent.
00:40:44 - Évidemment. Eh bien, ça c'est dit. Merci beaucoup, Christian. Je vous souhaite une bonne journée à Nice.
00:40:49 - Merci beaucoup. Au revoir.
00:40:51 - Au revoir, Christian. On va du côté de Mulhouse, dans un instant, puisqu'on va ouvrir un autre dossier de l'actualité,
00:40:58 à savoir, donc là toujours cette taxe Lapin, mais la question, comment on fait concrètement, spécifiquement ?
00:41:07 Comment on prend ces 5 euros ? A tout de suite, 32 10.
00:41:09 - Oui, bonjour, RTL, Valérie des Alpes-Maritimes. Alors moi, je suis farouchement opposée à cette taxe Lapin,
00:41:24 parce que des gens indélicats, malpolis, qui n'honorent pas les rendez-vous, vous en avez de partout, pas uniquement chez les médecins.
00:41:32 S'il faut laisser son empreinte de carte bancaire avec tous les hackers et tous les problèmes au niveau informatique
00:41:41 qui ont été subis en France, notamment la sécurité sociale, moi, je trouve ça vraiment très dangereux.
00:41:47 - Voilà, donc c'est vrai que vos avis sont partagés sur cette taxe Lapin, qui fait partie d'un ensemble de mesures
00:41:54 annoncées par Gabriel Attal, pour essayer de trouver, de libérer un petit peu de temps pour les médecins,
00:42:00 puisque vous savez, c'est de plus en plus difficile de trouver aujourd'hui un médecin qui puisse vous prendre rapidement.
00:42:08 Alors on sera dans quelques instants avec Élisabeth de Garch, mais Corentin a fait lui aussi le 32 10 du côté de Mulhouse.
00:42:15 Bonjour Corentin ! - Bonjour ! Merci de me laisser la parole.
00:42:19 - C'est normal, c'est pas gentil, c'est surtout normal Corentin, cette émission est vraiment faite pour ça,
00:42:26 parce que d'une certaine manière, vous êtes nos experts et vous nous racontez comment vous vivez les choses,
00:42:32 comment vous vivez l'actualité ou les mesures qui sont annoncées. Et donc ça, tout de suite, vous vous êtes dit,
00:42:37 il y a quelque chose qui ne colle pas là-dedans. - Oui, moi en fait, il y a quelque chose qui m'interpelle un peu,
00:42:43 parce que bon, au-delà du fait que je ne sois pas totalement opposé à l'idée, c'est vrai qu'il y a des gens qui attendent...
00:42:51 - Il y a des gens qui exagèrent quand même. - L'auditrice qui a été malade et qui a dû attendre 3 semaines pour avoir un rendez-vous,
00:42:56 c'est très long, donc ça pourrait laisser de la place à des personnes qui sont réellement malades et qui en ont besoin.
00:43:01 Après, je trouve que la politique de punir un peu des 5€ quand on sait que l'accès aux soins est quand même de plus en plus difficile,
00:43:09 qu'il y en a qui doivent faire 20 minutes de route pour aller voir un médecin. Moi, ce qui me dérange, en fait, c'est que
00:43:15 parfois j'ai rendez-vous chez mon médecin, par exemple à 15h, et je dois attendre 1h, voire parfois 2h.
00:43:21 - Tout à l'heure, le médecin, oui. - Alors, qu'est-ce qui se passe pour moi qui dois... J'ai un planning chargé, j'ai un créneau de 1h max,
00:43:27 et puis je dois me lever et partir, parce que mon médecin ne m'a pas pris. Est-ce que je vais quand même être taxé de ces 5€ ?
00:43:33 - Alors là, franchement, je pense que non. Je pense qu'il y aura un certain nombre de mesures qui seront prises. Mais ça, ça pose la question...
00:43:40 Je ne pense pas qu'on puisse mettre sur le même plan le retard du médecin et le rendez-vous médical non honoré.
00:43:48 Parce que le retard du médecin, en général, c'est qu'il a dû prendre du temps précédemment avec des patients dont l'État nécessitait, sans doute,
00:43:57 de se mettre en retard. Il y a une raison. Le médecin ne prend pas délibérément du retard.
00:44:03 - Bien sûr, mais pour mon cas, en fait, par exemple, la dame de l'accueil qui gère justement les rendez-vous n'est plus là l'après-midi.
00:44:11 Donc en fait, le médecin, si je dois partir, je ne peux même pas la prévenir.
00:44:15 - Oui, c'est ça. C'est sûr que vous n'allez pas rentrer dans le cabinet du médecin en vous disant "Bon, finalement, je pars".
00:44:20 - Et ils sont joignables que le matin. Donc en fait, si je dois annuler mon rendez-vous, je ne peux même plus les appeler si c'est l'après-midi.
00:44:28 - Honnêtement, de toute façon, on n'en est pas là. De toute façon, encore une fois, la mesure n'est pas mise en place immédiatement.
00:44:38 Il faut trouver les modalités et les modalités d'application. Et on voit bien, ne serait-ce que pour savoir comment on peut retirer 5 euros
00:44:44 à quelqu'un dont on n'a pas les cordes de bancaire. - Oui, voilà. Est-ce que ça va être fait à la consultation suivante ?
00:44:49 - Peut-être, peut-être. Peut-être que tout cela est sur la table. Et j'imagine que la question du patient qui, au bout de 2 heures,
00:44:56 dans la salle d'attente, se dit "C'est plus possible parce que j'ai par ailleurs un rendez-vous",
00:45:01 évidemment, il ne s'agit pas de le taxer. On n'en est pas là. Mais on comprend que ça fait partie du débat, Corentin.
00:45:09 Les attentes parfois excessives chez le médecin, même si elles peuvent être justifiées.
00:45:14 - Elles sont sûrement nécessaires, oui, bien sûr. - Bien sûr, Corentin. En tout cas, merci de votre appel.
00:45:20 Bonne journée du côté de Mulhouse. - Merci, également. Au revoir.
00:45:24 - Un petit détour rapide. Elisabeth, vous êtes à Garch. Bonjour, Elisabeth. - Bonjour, Vincent.
00:45:28 - Qu'est-ce que vous vouliez nous dire à ce sujet ? - J'étais d'accord. - Ah, vous êtes pour ?
00:45:33 - Oui, je suis pour. Parce que, à l'heure actuelle, c'est très partagé.
00:45:40 Aujourd'hui, je trouve, les gens sont pour, sont contre, comment on va faire, etc.
00:45:45 Bon, le problème, c'est qu'on en parlait avec Victor, le problème, c'est qu'il y a des gens mal élevés, déjà.
00:45:51 - Eh oui, ça fait partie de l'équation, l'éducation. - Voilà. Ça, on ne le dit pas assez.
00:45:56 Le type qui a un rendez-vous qui se dit "je m'en fous, vous êtes la bonne femme".
00:46:01 Et puis voilà. Donc ça, et puis moi, je trouve que si ça doit être taxé, si on peut arriver à le taxer,
00:46:06 c'est bien sûr pas par la carte bleue, c'est par la carte brutale.
00:46:11 - Voilà, il faut trouver un moyen technique qui permette, effectivement, par exemple,
00:46:16 de moins rembourser la consultation suivante. Ça fait partie des pistes.
00:46:21 Je vous remercie, elle est très intéressante. Merci beaucoup de votre appel, Elisabeth de Garche,
00:46:26 qu'on accueille régulièrement et avec plaisir sur l'antenne d'RTL.
00:46:30 Merci beaucoup, Elisabeth. Jean-Alphonse aussi, il vient tous les jours, à cette heure-ci.
00:46:34 C'est presque l'heure du crime. - C'est mon heure, mon cher Vincent.
00:46:37 - Bonjour Jean-Alphonse. - Bonjour à vous. Et puis, dans l'heure du crime aujourd'hui,
00:46:40 on va voyager, on va aller jusqu'à New York. Avec, à l'été 1930, une stupéfiante disparition.
00:46:47 C'est une affaire qui est toujours en cours aux États-Unis. C'est celle d'un juge.
00:46:51 L'un des juges les plus importants de la ville. Joseph Crater, il a 41 ans.
00:46:55 Il vient d'être nommé à la Cour suprême de New York.
00:46:59 Et on le considère comme un magistrat très rigoureux et même inflexible.
00:47:02 Il était à son bureau, il a dîné, il avait pris un billet pour aller au théâtre.
00:47:06 Et puis hop, il a disparu, comme ça, en plein New York, évaporé, enlevé.
00:47:10 - Et on l'a jamais revu. - On l'a jamais revu.
00:47:12 Et vous allez voir ce que va trouver la police.
00:47:15 C'est pas banal. On va s'apercevoir que c'était peut-être pas un super bon mari très fidèle.
00:47:20 Et peut-être qu'il n'était pas aussi rigoureux qu'on le dit.
00:47:24 L'argent, les femmes, pourquoi pas ?
00:47:26 - Eh ben, ça nous donne envie de vous écouter. Ça sera tout à l'heure, dans un petit peu plus d'une demi-heure.
00:47:30 À tout à l'heure, Jean-Alphonse, courte pause, il doit être 14h.
00:47:33 Et ensuite, on s'intéresse à nos tout-petits, devant les écrans.
00:47:36 Il est 14h.
00:47:52 - Et Lisa Marie nous retrouve, Lisa Marie Marques pour les infos, avec Grenoble,
00:47:58 où l'homme soupçonné d'une série de viols et d'agressions sexuelles a reconnu, pour l'instant en tout cas, un seul acte de viol.
00:48:05 - Oui, celui qu'on a surnommé le "violeur à la trottinette" et qui avait créé une forme de psychose locale à Grenoble,
00:48:11 est un jeune homme de 22 ans, confondu par son ADN.
00:48:14 Il a reconnu un des 7 viols qui lui sont reprochés et a été mis en examen.
00:48:18 - Alors, le sujet dont on va parler dans un instant avec vous, les auditeurs d'RTL.
00:48:22 Comment protéger nos tout-petits des écrans ? Est-ce qu'il faut passer par une loi ?
00:48:26 - C'est ce que pensent en tout cas deux députés LR, qui déposent aujourd'hui une proposition de loi
00:48:30 pour interdire toute exposition aux tablettes, télé ou téléphone pour les petits de moins de 3 ans gardés en crèche ou par une assistante maternelle.
00:48:39 - Vous êtes très nombreux à réagir aux 3210.
00:48:42 Déjà, Nathalie, Valérie et Hervé qui attendent.
00:48:44 On vous attend, nous aussi.
00:48:45 3, 2, 1, 0.
00:48:46 - Toujours dans l'actualité, les Etats-Unis, avec Donald Trump qui a pris la parole tout à l'heure sur la question de l'avortement.
00:48:52 - Une question importante au cœur de la campagne.
00:48:54 Donald Trump a dit qu'il souhaitait laisser la main libre aux Etats-Américains pour légiférer sur l'avortement.
00:49:00 Il semble donc rejeter une interdiction à l'échelle nationale.
00:49:04 - Et puis un petit point sur la météo, peut-être, non ?
00:49:06 - Demain, mardi, le temps sera couvert et pluvieux, cette fois dans la moitié Est, y compris près de la Méditerranée.
00:49:13 Il neigera dans les Alpes, le Jura au-dessus de 1100 mètres.
00:49:17 Côté température, elles seront en nette baisse, le matin 7 à 10 degrés prévus en général.
00:49:22 - Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:49:28 - Il ne s'agit pas d'une mesure policière.
00:49:30 Il s'agit d'une mesure qui dise clairement ce qui est bon ou pas pour l'enfant.
00:49:35 Comme on interdit le tabac en présence des enfants dans un établissement qui reçoit de jeunes enfants,
00:49:41 on interdit l'usage des écrans aux moins de 3 ans parce que ce sont des retards de langage,
00:49:47 ce sont des retards de motricité, ce sont des moments dont on prive l'enfant en matière de relations avec son entourage,
00:49:56 de constitution, du lien d'attachement.
00:49:59 Il n'y a pas d'interaction avec l'écran.
00:50:01 On ne peut pas laisser les plus fragiles, les plus vulnérables, c'est-à-dire les très jeunes enfants,
00:50:05 exposer à des choses qui sont préjudiciables pour eux.
00:50:08 Donc la loi, elle est là aussi pour protéger.
00:50:10 - Donc voilà ce qu'expliquait ce matin sur l'antenne d'Hertel avec Jérôme Florin, Annie Gennevard,
00:50:15 7 députés Les Républicains, ils sont 2 à avoir déposé cette proposition de loi
00:50:20 pour réguler l'usage des écrans pour les enfants de moins de 3 ans,
00:50:24 avec notamment l'interdiction totale de toute exposition aux tablettes, aux télévisions, aux téléphones
00:50:31 pour les petits de moins de 3 ans gardés par une assistante maternelle ou en crèche.
00:50:35 Et les assistantes maternelles, ou les nounous aussi,
00:50:39 eh bien elles se manifestent aux 32 10 en nombre.
00:50:42 A commencer par Valérie. Bonjour Valérie.
00:50:44 - Bonjour. - Bienvenue. On dit nounou, c'est ça ?
00:50:48 - Tout à fait, tout à fait, on dit nounou.
00:50:50 - Nounou à domicile, dans quelle région, dans quelle ville ?
00:50:53 - Je suis à côté de lui, je suis dans l'allier.
00:50:55 - D'accord. Alors comment vous réagissez à cette proposition de loi ?
00:51:00 On n'en est encore qu'à ce stade.
00:51:02 - Alors moi je trouve ça très bien, sauf que ce sera extrêmement difficile à encadrer.
00:51:06 - Ah bon ? - Oui.
00:51:08 - C'est-à-dire, alors moi question, est-ce que les petits enfants que vous gardez les moins de 3 ans,
00:51:14 à votre domicile, Valérie, ils sont exposés à des écrans ?
00:51:17 - Alors par contre attention, ce n'est pas à mon domicile.
00:51:20 - D'accord. - Moi je travaille par le biais d'une agence qui s'appelle Babichou.
00:51:23 - D'accord. - Sans vouloir faire de publicité.
00:51:25 - Donc c'est chez les gens ? - Voilà, moi je vais tous les matins dans mes familles,
00:51:29 ou les après-midi dans mes familles, voilà, pour m'occuper de mes petits loulous.
00:51:33 Moi les écrans c'est "gnac".
00:51:35 - C'est ça, vous mettez tout en œuvre pour éviter.
00:51:39 Mais par contre, effectivement, vous êtes dans ces familles,
00:51:41 donc il y a une télé, donc il y a un iPad, donc il y a ceci et cela.
00:51:46 - Alors il y a très très peu de télé, parce qu'on ne peut pas couper les enfants de tout.
00:51:50 Il faut quand même avoir la conscience de ça, c'est que la génération à venir
00:51:54 va avoir contact avec les tablettes, avec les ordinateurs,
00:51:58 et ne peut pas non plus couper tout.
00:51:59 - Mais ils sont demandeurs à partir de quel âge, Valérie ?
00:52:01 - Je dirais à partir de 3, 4 ans maximum.
00:52:07 - 1 ? - Maximum.
00:52:08 Mais c'est un problème au niveau des parents.
00:52:10 Je pense que c'est au niveau des parents.
00:52:12 Parce que c'est quelque chose qui est facile,
00:52:15 qui aide les parents à vivre, ils ont un rythme de vie qui est d'enfer.
00:52:19 Moi j'ai connu ça quand j'étais plus jeune, parce que j'ai 55 ans.
00:52:23 Donc moi j'ai connu ça quand j'étais plus jeune, j'avais un rythme d'enfer.
00:52:26 Et je peux comprendre que ce soit une situation de facilité
00:52:29 et que ça aide les parents à vivre plus simplement.
00:52:34 - On a tous été parents, on a tous connu ça, et on a tous eu la tentation,
00:52:38 même le dimanche matin, quand on veut souffler un petit peu ou autre,
00:52:42 de laisser les enfants devant les écrans, parfois même lorsqu'ils sont tout tout petits.
00:52:48 Mais vu que vous êtes professionnel, vous avez des trucs, des astuces peut-être,
00:52:54 pour éviter de les laisser aller devant les écrans ?
00:52:57 - Il suffit de s'intéresser un petit peu à eux, des trucs tout bêtes.
00:53:01 Je vais vous donner un exemple, le truc qui peut paraître, qui va faire rire
00:53:04 peut-être beaucoup de gens, qui vont dire "elle est complètement ringarde la nounou".
00:53:08 Ce matin, je vous donne un exemple, ce matin j'étais dans ma famille,
00:53:12 je suis arrivée à 6h du matin, le papa partait travailler,
00:53:17 ma petite s'est levée, la première chose qu'elle a dit c'est "nounou",
00:53:20 c'est extraordinaire quand on vous dit ça.
00:53:22 Il y avait du linge à plier, j'ai pris le sac de linge, j'ai renversé le sac de linge
00:53:28 qui était à plier, qui était sur le canapé, et la première chose qu'a fait la petite,
00:53:32 elle m'a dit "est-ce que je peux t'aider ?" et je lui ai dit "bah oui".
00:53:35 C'est peut-être très rétrograde de dire "bah oui, c'est une petite fille,
00:53:39 elle a d'applié le linge", mais elle était tellement contente de m'aider,
00:53:42 c'est ça qui est extraordinaire.
00:53:43 - Vous auriez pu le faire avec un petit garçon aussi, c'est juste ça.
00:53:46 - Voilà tout à fait, mais son petit frère n'était pas levé.
00:53:49 - Voilà, c'est ça, mais après voilà, ils s'élevaient, on a déjeuné,
00:53:52 ils ont pris leur temps, on ne regarde pas la télé, on joue ensemble,
00:53:55 on chante ensemble, on fait des choses ensemble, ils jouent ensemble.
00:53:59 - Oui, il y a des interactions, des interactions permanentes.
00:54:02 Cela dit, en fin de journée, on peut comprendre aussi qu'à un moment,
00:54:07 est-ce que c'est la facilité, est-ce que c'est le besoin de souffler,
00:54:12 les mettre un peu devant un écran, ça permet de faire un petit break.
00:54:17 - Il suffit de les intéresser, je pense que ça s'arrête là,
00:54:20 il suffit de les intéresser, mais je pense que c'est une question de génération.
00:54:23 - Alors ça c'est possible, oui, c'est possible.
00:54:26 - Oui, on le voit, de toute façon on le voit même quand on fait ses courses.
00:54:30 Moi il n'y a pas très longtemps, j'ai vu un grand frère,
00:54:32 dans un magasin de légumes et de fruits, un papa, sa petite qui était dans le caddie,
00:54:38 elle avait à peine deux ans, il lui a collé le téléphone dans les mains,
00:54:41 moi je me suis désolée, je suis caddie en France,
00:54:43 mais on fait pas ça avec un enfant, on lui fait sentir la menthe,
00:54:46 on lui fait goûter le goût de la coriandre, on fait des choses comme ça,
00:54:50 c'est des choses bêtes, qui peuvent paraître un petit peu en regard,
00:54:53 mais je trouve que c'est important.
00:54:54 - Alors je comprends Valérie, et ça serait bien d'organiser un peu un dialogue,
00:54:58 parce que vous nous avez expliqué en gros que, j'allais dire,
00:55:01 les nounous de votre génération savaient faire,
00:55:03 alors que les plus jeunes avaient peut-être tendance
00:55:05 à laisser l'écran plus facilement à disposition des enfants.
00:55:10 J'essaye de retranscrire un petit peu ce que vous nous avez dit.
00:55:13 C'est à peu près ça Valérie ?
00:55:15 - Tout à fait.
00:55:16 - Bon, alors Cathy veut intervenir.
00:55:18 Cathy qui est à peu près d'ailleurs votre âge, on va pas le dire, mais enfin voilà.
00:55:21 Bonjour Cathy !
00:55:22 - Bonjour, j'ai 53 ans, et puis je les ai bientôt, je les ai le 23 avril.
00:55:27 - Alors, quand Valérie nous dit "les nounous de ma génération ont sait faire,
00:55:32 mais les jeunes elles laissent trop devant les écrans", qu'est-ce que vous dites ?
00:55:35 - Moi je pense que c'est le contraire.
00:55:37 Les anciennes elles sont pas assez formées pour savoir tout ça.
00:55:41 Nous on a eu nos 120 heures de formation, c'est quand même poussé maintenant.
00:55:46 Ça fait une dizaine d'années que c'est poussé, on a 120 heures de formation,
00:55:50 où on nous apprend, puis après une bonne nounou elle va se former tout au long de sa vie.
00:55:54 - Mais qu'est-ce qu'on vous apprend par rapport aux écrans, Cathy ?
00:55:56 - Ah par rapport aux écrans ? Bah pas d'écran avant l'âge de 3 ans.
00:55:59 - Ça c'est, voilà, c'est la règle qui est, je vais dire, inculquée
00:56:05 lors de la formation, lors de ces 120 heures de formation,
00:56:08 pour être assistante maternelle, aucun écran avant 3 ans.
00:56:12 Donc en fait ce que propose, c'est des petits...
00:56:15 - Ça existe déjà.
00:56:17 - Ça existe déjà. - Bah oui ça existe déjà,
00:56:19 comme toujours dans le gouvernement, il croit inventer des choses, mais ça existe déjà.
00:56:23 - Alors attendez, parce que c'est pas tout,
00:56:25 il y en a certains qui veulent pousser le bouchon un petit peu plus loin,
00:56:28 et qui disent "mais c'est pas uniquement les assistantes maternelles,
00:56:31 il faut interdire tout court les écrans aux enfants de moins de 3 ans".
00:56:36 Et ça c'est une proposition d'Hervé, qui sera avec nous dans un instant.
00:56:39 Je vous propose de patienter quelques instants avant de le retrouver, à tout de suite.
00:56:42 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:56:46 - 50 centimes la minute.
00:56:48 Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:56:52 - Et cette proposition de deux députés les Républicains,
00:56:56 et on entendait tout à l'heure, l'une d'elles, Annie Génévard,
00:56:58 nous expliquer cette proposition de loi pour réguler l'usage des écrans
00:57:03 pour les moins de 3 ans, avec une interdiction totale d'exposition
00:57:07 aux écrans, aux tablettes, à la télévision, au téléphone,
00:57:10 pour les petits de moins de 3 ans gardés par des assistantes maternelles et en crèche.
00:57:14 Et Hervé veut intervenir, il a fait le 3210, il nous appelle d'Angers.
00:57:18 Bonjour Hervé.
00:57:20 - Bonjour Vincent.
00:57:21 - Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
00:57:24 - Merci beaucoup.
00:57:25 - Donc vous, ça vous fait réagir parce que vous êtes encore plus anti-écran
00:57:30 pour les jeunes que ces députés les Républicains.
00:57:33 - Oui, oui, parce que c'est un peu la facilité de, entre guillemets,
00:57:38 d'accuser les assistantes maternelles et autres,
00:57:41 de mettre les enfants devant les écrans.
00:57:44 Il faut d'abord voir à la racine au niveau des parents.
00:57:47 - C'est vrai que ça jette un peu la suspicion sur les nounous,
00:57:49 sur les assistantes maternelles.
00:57:51 Je crois que Nathalie, dont c'est le métier, va intervenir dans quelques minutes.
00:57:55 Parce que c'est vrai que ça...
00:57:57 J'ai l'impression qu'on les accuse presque d'accueillir nos enfants
00:58:01 et de les planter devant la télé dès qu'on a le dos tourné.
00:58:05 - C'est ce que j'ai ressenti aussi quand j'ai entendu l'annonce.
00:58:08 Maintenant, moi je dissocie un peu la télévision des autres écrans,
00:58:13 téléphones et tablettes.
00:58:15 Je vois pas...
00:58:17 Pour moi, la télévision, elle est moins invasive et moins instructive
00:58:21 pour les enfants que les téléphones et les tablettes
00:58:24 où ils sont vraiment hypnotisés.
00:58:26 - Vous n'avez pas l'impression qu'un petit enfant de 2 ans,
00:58:29 devant la télé, il est hypnotisé de la même manière ?
00:58:32 - Oui, non. Alors 2-3 ans, effectivement.
00:58:34 3 ans, c'est un peu limite.
00:58:38 Mais oui, je vois vraiment les parents.
00:58:41 Parce qu'on voit ça tous les jours.
00:58:44 Vous savez, votre auditrice précédemment,
00:58:47 qui parlait dans le magasin, "Papa qui donne à son enfant".
00:58:50 Mais dans les magasins, on va n'importe où.
00:58:53 Vous allez à un pique-nique, à une réunion de famille.
00:58:55 Si vous avez des parents plus ou moins jeunes,
00:58:58 avec des jeunes enfants, très régulièrement,
00:59:01 quand ils sont un peu énervés ou qu'on veut...
00:59:04 - Qu'on veut être tranquille 2 minutes, on leur laisse l'iPad.
00:59:09 Donc vous, vous seriez favorable à une interdiction tout court ?
00:59:12 - Oui. - Y compris au domicile familial ?
00:59:15 - Oui, complètement. Pour les moins de 3 ans, oui.
00:59:18 - Moi, vous savez, quand j'ai vu votre proposition,
00:59:22 première réaction, "Il y va fort quand même Hervé".
00:59:26 Et puis ensuite, je me suis souvenu qu'il y a une vingtaine d'années,
00:59:32 je crois que c'était au début des années 2000,
00:59:34 on a interdit, par exemple, aux parents, dans leur voiture,
00:59:37 de fumer si les enfants sont à l'arrière.
00:59:41 Et finalement, ça relève un peu de la même chose, je trouve.
00:59:45 - Oui, j'ai une petite anecdote, quelques secondes.
00:59:49 Dernièrement, sur un parking de supermarché,
00:59:52 j'ai vu un papa avec son enfant,
00:59:55 qui ne devait pas avoir plus de 3-4 ans,
00:59:57 qui fumait dans la voiture. Il avait la fenêtre ouverte.
01:00:00 - Alors aujourd'hui, il peut être verbalisé pour ça ?
01:00:02 - Oui, je lui ai dit justement, "Vous savez, monsieur,
01:00:05 ce n'est pas légal ce que vous faites, vous pouvez avoir une amende."
01:00:08 Je me suis fait insulter, c'est parti.
01:00:11 - Ça, c'est le problème aujourd'hui.
01:00:13 C'est qu'effectivement, avant de faire une remarque à quelqu'un,
01:00:16 il faut bien regarder à qui on a affaire, ça c'est sûr.
01:00:19 - Voilà, donc je ne vais pas insister.
01:00:21 Mais bon, les parents, c'est trop facile,
01:00:24 on les dédouane un petit peu en disant,
01:00:26 il faut faire ça chez l'assistante maternelle.
01:00:30 Je pense qu'il faut aussi les responsabiliser un peu plus.
01:00:34 Ils le sont pour la plupart, mais bon.
01:00:37 - Oui, et sans jeter le propre sur les assistantes maternelles,
01:00:41 d'autant que c'est dans leur formation,
01:00:44 l'une d'elles nous le rappelait aujourd'hui,
01:00:46 dans leur formation, clairement, on ne leur apprend aucun écran avant 3 ans.
01:00:50 Donc elles le prennent un peu mal, j'ai l'impression,
01:00:53 ces assistantes maternelles. Je dis ça, je ne veux pas vous couper.
01:00:56 Évidemment, vous restez en ligne, Hervé, vous pouvez intervenir si vous le souhaitez.
01:00:59 Parce que Nathalie a fait le 3210.
01:01:02 Nathalie, j'ai envie de dire, assistante maternelle énervée.
01:01:05 Bonjour Nathalie. - Bonjour, bonjour.
01:01:08 Et vraiment, tout d'abord, je voudrais remercier Hervé,
01:01:11 parce que j'ai lu toutes ses paroles et tous ses mots qui m'ont vraiment fait du bien.
01:01:14 - Bon, ben voilà, ça lui fait plaisir.
01:01:17 - J'ai 25 ans de métier.
01:01:19 Donc déjà, quand j'entends une proposition politique comme ça,
01:01:23 je voudrais inviter ces gens, ces députés, à apprendre ce qu'est le métier,
01:01:27 comment on est formé, comment on devient.
01:01:29 On remplit un dossier, on demande un agrément,
01:01:31 on a une auxiliaire-curricultrice mandatée par les PMI,
01:01:34 des conseils départementaux, qui viennent chez nous.
01:01:36 Et cet agrément, nous ne l'avons pas à vie.
01:01:39 Tous les 5 ans, il est renouvelé.
01:01:41 Donc si au bout de 5 ans, nous ne remplissons plus les conditions d'accueil,
01:01:44 il est suspendu, c'est terminé.
01:01:46 - Et donc vous ne pouvez plus travailler.
01:01:47 - Donc, comme j'ai été formée il y a 25 ans, bien évidemment,
01:01:50 je n'avais pas de smartphone, par exemple.
01:01:52 Je n'avais pas de box, wifi.
01:01:55 Alors bien sûr, tous les 5 ans, ces dames, elles viennent chez nous,
01:01:58 et à nouveau, elles regardent, et on fait le point,
01:02:01 parce qu'elles aussi nous tiennent informées de toutes les nouveautés
01:02:04 et de tout ce qu'on attend de nous.
01:02:05 Moi, chez moi, vous pouvez venir,
01:02:07 c'est comme je l'ai mis sur votre site,
01:02:09 moi, c'est Alcatraz, chez moi.
01:02:11 C'est-à-dire que, ces dames, elles arrivent chez nous,
01:02:14 je pense que je ne suis à aucun parent, on ne sait ça.
01:02:16 On ouvre absolument tous mes placards.
01:02:18 Quand je dis tous mes placards, tous mes placards.
01:02:20 On regarde où sont rangés mes couvercles de casserole, mes culottes,
01:02:23 mon canard WC, mon rouleau de papier toilette.
01:02:25 - Ça, c'est l'inspection, à chaque fois.
01:02:27 - Mais par rapport aux écrans.
01:02:29 - Parlons des écrans.
01:02:30 Moi, je pense qu'en fait, on est encore restés
01:02:33 dans une image d'épinal,
01:02:35 une conversation de comptoir de bar.
01:02:37 Oh, les nounous, de toute façon,
01:02:39 les gamins sont arrivés, elles les foutent dans le canapé,
01:02:41 et elles regardent la télé.
01:02:42 - Oui, c'est ce que vous inspire cette...
01:02:43 - On en est toujours là en 2024.
01:02:45 - Alors, est-ce que vous confirmez simplement que,
01:02:48 dans la formation, on vous explique que c'est zéro écran ?
01:02:50 - Non, mais justement, je vais revenir à l'inspection,
01:02:52 je vais aller plus loin, j'ai appris quelque chose à Enzo.
01:02:54 Tous les 5 ans, quand ma manoxylière crée,
01:02:56 vous savez ce qu'elle me demande ?
01:02:58 Moi, je dois éteindre ma box.
01:02:59 Je ne dois pas travailler avec le wifi allumé.
01:03:01 Je ne dois pas avoir d'onde chez moi.
01:03:03 Vous connaissez beaucoup de parents qui éteignent le wifi,
01:03:05 ces enfants, dans leur petite enfance.
01:03:07 - C'est très bien, je suis obligé malheureusement de nous couper,
01:03:09 parce qu'on est un peu pris par le temps, Nathalie.
01:03:11 Mais en tout cas, on a compris, un, que vous étiez énervé sur le thème,
01:03:14 non mais on nous prend pour qui ?
01:03:15 On veut nous apprendre le métier.
01:03:16 Et deux, c'est ce qu'on fait déjà, on est très surveillé,
01:03:19 et maintenant, entre guillemets, ça suffit.
01:03:21 Je me suis fait votre porte-parole, Nathalie.
01:03:23 - Tout à fait, oui. - Très bien.
01:03:25 Je vous remercie, je vous souhaite une très belle journée,
01:03:27 au moment où on accueille Vincent Serrano.
01:03:29 Quand Vincent Serrano entre dans ce studio, en général,
01:03:32 ça fait mal, ça fait peur.
01:03:34 Et c'est pour nous expliquer ce qui va se passer ce soir, dans RTL.
01:03:37 Bonsoir.
01:03:38 - RTL, bonsoir.
01:03:39 18h, 20h, on sera ce soir, Vincent, comme tous les soirs,
01:03:41 pas pour vous faire mal, mais au cœur de l'actu,
01:03:43 avec le drame de Véry Châtillon, la mort du jeune Shams Eddin,
01:03:45 évidemment, le retrait des troupes israéliennes du sud de la bande de Gaza.
01:03:48 On vous emmènera au plus près de ces bénévoles,
01:03:50 essentiels dans les services de soins palliatifs en France.
01:03:52 A 18h40, nous recevrons Marie-Josée Perrec et Armel Leclech
01:03:56 pour nous parler du relais de la flamme olympique.
01:03:58 Il y aura une très, très bonne surprise.
01:04:00 Je ne vous en dis pas plus, ça vous annoncera.
01:04:02 Et à 19h10, vous allez voir, je ne vous fais pas du mal, Vincent,
01:04:04 interview de la star des bouchers, le boucher des stars,
01:04:07 Yves Le Bourdonnet, que je vois votre œil qui pétille.
01:04:09 - Ah, ben oui, est-ce qu'il y a, avec un petit échantillon,
01:04:11 une petite côte de bœuf, quelque chose comme ça ?
01:04:13 - On verra, on vous en mettra de côté, et on vous fera gagner, évidemment,
01:04:16 un très beau cadeau, un séjour en famille chez Mille et Hâte,
01:04:18 Village Club et Hôtel, c'est le grand quiz de RTL.
01:04:20 Bonsoir, vous pouvez déjà appeler 3210 ou le SMS 64900,
01:04:24 vous envoyer "bonsoir".
01:04:25 - Autant de raisons d'être fidèles à RTL, du matin au soir.
01:04:29 Et RTL, bonsoir, c'est à 18h.
01:04:32 A tout à l'heure, Vincent Serrano, Lisa Marie,
01:04:35 on se prépare à aller au bout du monde, c'est ça ?
01:04:37 - Et oui, et pour deviner la destination de notre auditrice du bout du monde,
01:04:41 je vous propose un indice sonore.
01:04:42 - Allons-y.
01:04:45 - On va marcher
01:04:50 - Alors de quel pays est originaire la chanteuse préférée de Vincent Parizeau ?
01:04:55 Si vous avez deviné, vous nous envoyez un message sur l'application RTL.
01:05:00 Vous pouvez deviner le pays.
01:05:01 Pour la ville, je vous donne un autre indice,
01:05:03 on parle d'une grande ville de l'ouest de ce pays.
01:05:06 - D'accord, oui, je vois très bien.
01:05:09 Voilà, où marchait Véronique Samson.
01:05:12 - Aussi.
01:05:13 - Merci, merci beaucoup.
01:05:16 Vous connaissez mes goûts musicaux parfaitement.
01:05:18 - Je vous taquine parce que Vincent Parizeau n'aime pas, c'est mignon.
01:05:21 Voilà, je balance, c'est dit.
01:05:23 - Vous voyez, vous allez balancer, c'est pas bien ça.
01:05:25 Allez, courte pause et dans un instant, on se retrouve là où vous imaginez qu'on est.
01:05:29 A tout de suite.
01:05:30 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:05:34 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:05:41 Vincent Parizeau.
01:05:43 - Et je me tourne vers Victor Céline Dion, l'indice tout à l'heure,
01:05:50 c'était pour nous faire découvrir...
01:05:52 - Le Canada, Vancouver et c'est Christine Aurouret qui remporte un guide du routard.
01:05:57 - Bravo à Christine.
01:05:59 Alors cette chanson, vous l'avez sans doute reconnue, Suzanne.
01:06:09 Bonjour Suzanne.
01:06:11 - Bonjour, j'aime beaucoup l'introduction.
01:06:14 - Oui, voilà, la traduction de Suzanne par Léonard Cohen,
01:06:19 grand artiste lui aussi, comme Céline Dion, canadien.
01:06:24 Vous êtes exactement sur l'île de Vancouver, c'est ça ?
01:06:28 - Oui, sur l'île de Vancouver, donc ce n'est pas une grande ville.
01:06:33 Vancouver est comme de l'autre côté de l'océan.
01:06:36 Alors on est très près de Vancouver, mais sur l'île de Vancouver.
01:06:40 - D'accord, sur l'île de Vancouver.
01:06:42 Pour bien comprendre, l'île de Vancouver, c'est côté pacifique,
01:06:45 j'allais dire un peu au sud, vous êtes assez près de la frontière américaine ?
01:06:50 - Oui, oui, absolument.
01:06:52 On peut prendre un traversier de l'île pour se rendre aux États-Unis facilement.
01:06:57 - Et bonjour Suzanne, il est très tôt je crois chez vous ?
01:07:00 - Oui, il est très tôt, il est 5h30 le matin.
01:07:04 - C'est pour nous, vous nous avez fait l'honneur de vous lever,
01:07:07 de mettre le réveil un petit peu plus tôt pour nous ?
01:07:10 - Absolument, absolument.
01:07:12 Mon chien dort toujours avec mon chum.
01:07:15 - Avec mon chum, alors ça, ça veut dire mon fiancé, mon ami, mon mari,
01:07:21 ça veut tout dire d'ailleurs.
01:07:23 - Ça veut tout dire.
01:07:25 - Je précise ça parce que vous êtes très stricte sur l'usage du français aujourd'hui
01:07:32 et vous êtes vraiment une grande défenseuse de la francophonie.
01:07:36 - Absolument, absolument.
01:07:38 Moi je suis native du Nouveau-Brunswick qui est complètement de l'autre côté du Canada,
01:07:42 qui est très loin finalement géographiquement.
01:07:45 Ma mère est une acadienne, donc de racines très anciennes, elle est une Leblanc.
01:07:53 Et mes parents, j'ai vécu dans une province qui était vraiment officiellement bilingue.
01:07:59 - Oui, parce que c'était à l'est du Canada, c'était le Québec.
01:08:03 - Oui, mais c'est pas le Québec, c'est le Nouveau-Brunswick qui est juste à côté du Québec.
01:08:07 Et le Nouveau-Brunswick est une des seules provinces qui est officiellement bilingue.
01:08:12 Alors il a fallu qu'il y ait beaucoup de monde qui défende la langue d'abord
01:08:16 pour que ça puisse devenir officiel.
01:08:18 - Mais aujourd'hui quand vous êtes à Vancouver, vous parlez français ?
01:08:21 - Aujourd'hui sur l'île de Vancouver, mon travail est complètement en français.
01:08:27 Il y a des écoles francophones, il y a des écoles d'immersion,
01:08:31 donc beaucoup d'anglophones qui apprennent le français.
01:08:33 Mais le français est très...
01:08:36 On n'entend pas souvent le français quand on se promène alentour dans l'environnement.
01:08:41 - Et j'ai une question, Suzanne. On parlait du Canada nous ce matin dans les infos,
01:08:45 en parlant de cette éclipse totale. Alors je crois que c'est plutôt de l'autre côté.
01:08:49 Mais est-ce que vous allez la voir vous à Vancouver ?
01:08:52 - Ça sera partiel à Vancouver, tout à l'heure.
01:08:54 - Oui, oh c'est vrai !
01:08:56 - Est-ce que vous avez vos lunettes spéciales ?
01:08:58 - Je pense que ça va être partiel, mais ça s'en vient aujourd'hui.
01:09:03 J'ai entendu ça moi aussi dans les nouvelles. On devrait voir quelque chose.
01:09:07 - En tout cas, il faut mettre des lunettes spéciales.
01:09:09 Il ne faut pas regarder le soleil en face.
01:09:12 - Oui, absolument.
01:09:13 - Je vois quelque chose qui m'intrigue fortement.
01:09:16 Vous êtes nageuse en eau froide.
01:09:18 - Oui, oui.
01:09:20 - Parce que la même eau froide, on en trouve facilement, mais il faut y aller dedans.
01:09:24 - Exactement, il faut y aller dedans.
01:09:26 Depuis la COVID, il y a eu une vague de gens qui étaient pris à la maison.
01:09:33 Surtout sur notre île, on était vraiment restrits. On ne pouvait pas vraiment voyager.
01:09:37 Alors j'ai commencé à ce moment-là d'aller dans l'eau froide, même l'hiver, à chaque jour.
01:09:44 On est allés pendant une année au complet.
01:09:46 - Au plus froid, vous allez nager à combien de degrés ?
01:09:49 - Au plus froid, à peu près 4 degrés Celsius.
01:09:53 - Imaginez !
01:09:55 - Je n'imagine pas du tout.
01:09:57 - Vous êtes courageuse, Suzanne.
01:09:59 - Merci de ce petit clin d'œil très matinal pour vous.
01:10:02 Il est 5h28 du côté de Vancouver.
01:10:06 Merci de ce coup de fil à cette auditrice d'RTL, auditrice du bout du monde.
01:10:11 Merci à vous Lisa Marie, bonne journée, on vous retrouve demain.
01:10:14 Jean-Alphonse, c'est à vous de jouer.
01:10:16 - On reste sur le continent nord-américain avec la disparition d'un juge en plein New York.
01:10:20 C'est l'affaire du juge Joseph Tratter et c'est tout de suite.
01:10:23 ♪ ♪ ♪ RTL.