Enseignement privé: y a-t-il des abus ?
Un rapport parlementaire signé d’un député LFI et d’un Renaissance exige davantage de « contrôles » des établissements privés. Avec des sanctions à la clé, en cas de manquement. Au risque de raviver la guerre scolaire.
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00:00 Regardez tout d'abord cette première critique, elle concerne le financement jugé trop opaque de ces établissements privés sous contrat, financement public.
00:10 Alors s'agit-il de 10, de 11, de 12 milliards ? C'est très incertain et c'est ce qui est la principale critique de ce rapport.
00:18 Autre point également noté dans ce rapport, c'est un manque de contrôle de manière générale. Contrôle à la fois de l'utilisation de l'argent public,
00:25 ce qu'avait déjà dénoncé la Cour des comptes dans son rapport de juin dernier, de la pédagogie également, et puis un manque de contrôle également
00:32 de l'administratif de ces établissements privés. Voilà pour les principales critiques. Et puis également, on va remarquer qu'une concurrence déloyale
00:44 entre les établissements publics et privés sont dénoncées, avec, on voyait ce constat, une part des élèves privés dans le privé qui sont issus de
00:53 milieux favorisés, qui en 20 ans a progressivement augmenté, et assez considérablement, de 30 à 41 %, vous le voyez, qui aggrave des inégalités scolaires
01:03 et sociales. Fanny, que répond l'enseignement privé ? Eh bien, l'enseignement privé, à savoir le secrétariat général, je vais y arriver,
01:12 à l'enseignement catholique, eh bien dénonce un rapport à charge injuste, fait de contre-vérité, et qui relèverait de la caricature et du fantasme,
01:21 mais cet enseignement catholique s'accorde tout de même à dire qu'en effet, il y a peu de contrôle financier dans ces établissements.