00:00 Alors moi aussi, je suis... Enfin moi, la tristesse, je vous avoue que c'est passé parce qu'en fait, des faits divers de ce type, on en traite absolument toutes les semaines.
00:06 Ouais mais c'est pas une raison pour quoi. Il faut pas rester insensible.
00:09 Des 12 à des 99 ans. Donc si vous voulez, en fait, au bout d'un moment, si on veut continuer le combat, moi je suis obligée de rester la tête froide par rapport à ça.
00:16 C'est 46 femmes qui auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été appliquées cette année.
00:22 Concernant les viols dans l'espace public parisien, on a 93 viols faits par des personnes étrangères.
00:30 On sait aujourd'hui qu'il y a une surreprésentation, c'est même plus moi qui le dis, puisque moi quand je le dis, on veut pas toujours m'écouter,
00:36 c'est le syndicat même SGP Police qu'on ne pourra pas taxer cette fois de récupération politique,
00:41 mais qui explique que malheureusement, il y a une surreprésentation des étrangers dans ce qu'on appelle les viols de prédation,
00:46 c'est-à-dire les viols qui ne vont pas toucher la sphère familiale.
00:49 Et si vous pensez que nous sommes une exception française par rapport à ça, c'est faux.
00:54 On sait qu'en Espagne, les étrangers, notamment de nationalité africaine, sont 8 fois plus représentés que des ressortissants nationaux.
01:00 On sait qu'en Allemagne, ils sont 9 fois plus représentés.
01:02 Donc, on se rend bien compte qu'il y a quelque chose qu'on a loupé au niveau de l'intégration de ces personnes,
01:09 mais aussi au niveau d'un certain nombre d'associations, je pense notamment à la CIMAD, qui n'ont aucun scrupule à aider ces personnes à inciter.
01:17 Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, on a des personnes sous OQTF qui restent ?
01:19 Ça ne veut pas forcément dire qu'elles sont dans leur tord, c'est-à-dire qu'il peut y avoir aussi des recours qui sont organisés à l'aide de la CIMAD ou d'autres associations,
01:27 qui les aident à rester, et tout le long du recours, ils ne sont pas renvoyés chez eux.
01:30 Donc, ça veut dire que ça peut être des personnes qui ont déjà violé,
01:33 on a déjà fait le test d'appeler la CIMAD en se faisant passer, notamment pour des femmes d'agresseurs sous OQTF,
01:39 en leur demandant "Est-ce que vous pouvez nous aider à rester ?"
01:41 Ils ont dit "Oui, on va vous faire vos recours".
01:43 Voilà, c'est quelque chose qui existe.
01:45 Donc, ces associations ont une réelle responsabilité.
01:47 Et pour finir à ce niveau-là, je pense notamment à Mayotte, la CIMAD est quand même au cœur de cette situation.
01:53 Mayotte sont les premiers à lutter contre la CIMAD, qui fait un anti-travail, qui empêche finalement les femmes d'être en prison.
02:00 [Musique]
02:03 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
