Toujours à la recherche d'une première victoire en 2024 en championnat, l'OM a craqué en fin de match face à des Brestois pourtant réduits à 11 après l'heure de jeu (1-0). Grâce à leur victoire, les Bretons s'emparent de la 2e place du classement. De quoi rêver de Ligue des Champions ? Réponse dans le débrief complet de l'After foot !
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00:00 Mais là, la crise est maintenant profonde, certaine.
00:05 Tout à l'heure, on parlera effectivement de l'affaire Klaus.
00:07 Il y a aussi une affaire Lodi, si vous avez suivi avec intérêt...
00:10 - Ah ça, alors là pareil !
00:12 Là, je dois dire que Flo a parlé de Mehdi Benhassia concernant Klaus,
00:17 mais t'aurais pu ajouter le chapitre Lodi, parce que...
00:19 Parce que honnêtement, moi je suis désolé, hein !
00:21 Mehdi Benhassia, il nous écoute...
00:22 - Tu voulais pas le garder pour tout à l'heure, moi ? Vas-y, vas-y.
00:23 - Non, non, mais je veux juste l'inviter.
00:25 Mehdi Benhassia, je sais que tu nous écoutes,
00:28 viens dans l'after,
00:29 moi je ne crois pas à ton histoire.
00:31 Moi je dis que c'est mytho ce que tu nous racontes sur Lodi.
00:34 Je n'y crois pas.
00:35 Donc viens m'expliquer,
00:36 si tu me prouves que ce que tu me dis est vrai,
00:39 sur le raisonnement que tu as raconté
00:42 à Samir Nasri sur la pelouse,
00:44 moi je n'y crois pas.
00:45 Moi je ne crois pas à ça, moi.
00:46 C'est pas possible ce qu'on me raconte là.
00:48 - On racontera tout à l'heure, hein, ce qu'il...
00:50 - Mais je l'invite, hein !
00:52 Je lui laisse un droit de réponse,
00:54 tu vois, voilà, je...
00:57 - Qu'il vienne me dire "Daniel, tu as tort de pas me croire,
00:59 je vais te prouver que tu as tort".
01:00 - Là où tu dis "on en parlera tout à l'heure",
01:02 alors oui, on va parler...
01:03 - Parce que c'est un mec qui en parle d'abord du match, en fait, c'est pour ça !
01:05 - Oui, mais justement,
01:05 mais moi je vais te faire une passerelle avec le match
01:08 et qui passe par Benhassia.
01:09 Pareil, moi je le connais bien, il a joué à Tours,
01:11 c'est un gars dont j'ai suivi la carrière,
01:12 j'aime beaucoup, mais je découvre.
01:14 Maintenant, le DS,
01:15 bah pareil, tu vois...
01:16 - Il est conseiller sportif.
01:17 - Oui, pardon, enfin bon, CS, DS,
01:19 mais en tout cas, tu découvres ce mec,
01:22 que j'ai vu dans sa façon de répondre à l'interview,
01:25 d'une part, en tant que DS,
01:26 on y reviendra tout à l'heure sur les dossiers et en questions,
01:28 pour moi, ça n'est pas possible.
01:30 Mais en plus, pour faire la passerelle avec le match,
01:32 ces recrus,
01:34 ces joueurs,
01:35 aux nanas, nuls,
01:37 ils sont sur le terrain, c'est eux qu'on voit en ce moment.
01:39 L'OM qui est nul, c'est aussi ce recrutement.
01:41 Donc si tu veux, là on en arrive au match, j'ai peur.
01:43 - Je vais pas le dédouaner, mais je suis pas sûr qu'il arrive depuis quelques semaines,
01:46 je suis pas sûr que...
01:47 - Je suis d'accord, mais c'était pour faire la passerelle avec le match.
01:51 - Il suffit largement de parler de Glos et de Lodi.
01:53 - Non, mais moi, c'était pour faire la passerelle avec le match,
01:55 parce que maintenant, t'as raison Gilbert,
01:56 dire ce qu'on a vu ce soir,
01:58 à 11 contre 11, j'étais persuadé que Brest allait gagner.
02:01 - Ah oui, ça oui, bien sûr.
02:02 - C'était fait.
02:03 Mounier, but de Mounier d'ailleurs, j'avais dit,
02:05 bon, il l'avait mis à côté juste avant de se faire bêtement expulser.
02:07 - Et quand tu l'as pas marqué,
02:09 j'imagine que t'as réagi comment, t'as fait "mais non, c'est pas vrai".
02:12 - Ouais, enfin, j'ai quand même vu qu'avant qu'il marque,
02:14 à 10 contre 11, il continuait d'être dangereux.
02:17 - Il prenait pas...
02:18 Marseille ne prenait pas l'ascendant.
02:19 - Pas une occasion !
02:19 - Mais on en a l'habitude.
02:21 Ils ont joué à 11 contre 10.
02:23 - Oui, t'as raison.
02:24 - Il y a peu de temps et ils ont enchaîné contre Metz.
02:28 Et les deux fois, ils n'ont pas gagné.
02:30 Donc là, je me suis dit,
02:32 allez, ils vont pas le perdre le match.
02:34 Ils vont pas le gagner, mais...
02:35 - Tout le monde attendait un 0-0, c'est vrai.
02:36 - Et quand Les Smélous a marqué,
02:39 dans la télé, j'ai fait "mais non, c'est pas vrai, c'est pas possible".
02:41 - Parce que sur cette action...
02:42 - C'était trop gros, en fait.
02:43 C'était trop gros.
02:44 Après tout le cirque qu'on a entendu,
02:46 les déclats sur les joueurs,
02:48 que le match se déroule de cette façon,
02:50 qu'on fasse tourner l'effectif en disant
02:52 "il y a eu le match de jeudi qui n'était pas brillant,
02:54 il y a le retour jeudi",
02:56 il fait tourner, il met une équipe
02:58 avec toujours ce milieu de terrain qui ressemble à rien du tout,
03:01 mais rien du tout.
03:02 Ounaï Harit...
03:03 Bon, c'est à l'attaque, ça ressemble encore moins à rien du tout,
03:06 comme j'ai pas d'expression pour...
03:09 je sais pas quoi dire.
03:10 Donc je veux parler du milieu, donc Harit, Ounaï, Onana, là.
03:13 Onana qui est donc arrivé, cette recrue, là, je sais pas.
03:16 Je sais pas ce que sait faire ce garçon.
03:18 - Ah, si on sait ce qu'il sait pas faire.
03:20 - Je sais pas ce qu'il sait faire. - La relance dans l'axe,
03:22 les foot...
03:23 - Il y a un arrière-droit que donc
03:26 le club officiellement
03:29 traite comme un mal propre,
03:30 mais il est titulaire.
03:32 - C'est vrai que c'est assez logique.
03:34 - Bon, OK.
03:35 - Donc pour la énième fois, le gars démarre le match alors que c'est
03:38 le...
03:40 comment dire... - Le paria.
03:42 - Exactement. - Le paria au lieu de jouer avec ses dirigeants.
03:44 Et Daniel, je me permets, Daniel,
03:46 dans l'interview de Benassia, je mélange un peu Gilbert, désolé, mais
03:49 à la fin de l'interview, quand il est demandé à Benassia,
03:51 est-ce que son comportement a un peu changé depuis,
03:53 parce qu'il dit qu'il la recadrait ?
03:55 Il fait l'amour...
03:57 - Ouais, pas suffisamment... - Non, parce que c'est pas grave,
03:59 t'as quand même joué.
04:00 - Donc c'est lunaire.
04:01 - Ben oui, c'est lunaire. - Totalement lunaire.
04:03 - Et sur le but, quand même.
04:05 La façon de défendre de l'OM, ce soir en général...
04:09 - Balerdi sur le but, c'est cataclysmique.
04:11 - Sur la façon de défendre... Donc si tu veux...
04:13 - C'est du foot, à l'intérieur. - C'est pas que Balerdi,
04:14 c'est tellement toute l'équipe, elle est disloquée !
04:16 - La position de Balerdi, elle est folle.
04:18 - Mais je suis d'accord avec toi, mais l'équipe est tellement disloquée,
04:20 comment tu veux qu'à 10 contre 11, tu rentres dans une équipe comme ça ?
04:23 C'est même pas du beurre, quoi !
04:25 C'est de l'huile !
04:26 - Bon, Choukri est là, il est supporter marseillais.
04:28 Choukri, bonsoir. - Salut Choukri.
04:30 - Salut les gars. - Salut.
04:32 - Bon, c'est la crise, là.
04:34 - Ben écoutez les gars,
04:35 moi, je vais pas m'énerver, je suis même plus énervé.
04:39 C'est...
04:40 Des débats, on en a fait.
04:42 Moi, je vous le dis, cette équipe-là,
04:44 c'est une équipe de remplaçants.
04:47 C'est pas des...
04:47 - Ah ben celle de ce soir, c'est vrai, oui !
04:49 - T'as raison. - C'est une équipe de remplaçants.
04:51 C'est une équipe... Là, le 11 qu'il y a eu ce soir,
04:54 c'est une équipe de remplaçants.
04:55 - Pas tous, hein.
04:57 - Pour moi, ce que j'ai vu là...
04:58 - Non mais Claude, ça ne m'émane pas, la vérité, c'est que...
05:00 - Je suis même pas énervé.
05:01 Je suis même pas... Je m'y attendais, ce genre de match.
05:03 Je le savais.
05:05 J'ai vu jouer Brest, je le savais.
05:06 C'est compliqué.
05:07 Moi, j'attends plus rien de cette équipe.
05:10 Et finalement, ce que j'ai vu ce soir,
05:13 c'est, j'ai vu, voilà, le deuxième contre le huitième.
05:15 Voilà.
05:16 Ce soir, ce que j'ai vu, on est à notre place.
05:19 Il faut pas délirer.
05:20 Il faut arrêter de chercher, de vouloir dire la Ligue des Champions.
05:24 Il y a rien. Cette équipe, elle fera rien.
05:26 On est à notre place.
05:27 - Non, mais là, que cette année, vous ne ferez rien, c'est certain.
05:30 Mais maintenant, Choukri, si tu permets,
05:32 il faut, parce qu'on a répété quatre fois ce soir que c'était la crise.
05:35 OK.
05:36 Sauf qu'il y a des différences de crise.
05:38 Il y a la crise du début de saison où tu te dis,
05:41 bon, il est encore temps.
05:44 La crise, on la soigne, comme on fait d'habitude,
05:46 c'est-à-dire on sort l'entraîneur.
05:48 OK.
05:48 Tu as sorti un entraîneur.
05:50 Tu en as pris un autre.
05:52 Ça ne s'améliore pas vraiment.
05:53 Ça ne s'améliore pas vraiment.
05:54 Deuxième étape.
05:56 Bon, il y a le Mercato d'hiver.
05:58 Tu fais deux, trois trucs.
05:59 C'est ce qu'a fait Lyon.
06:01 Lyon, le parcours est le même.
06:03 Crise, on vire l'entraîneur.
06:06 Deux fois même.
06:07 Et on ajuste au Mercato d'hiver.
06:09 Visiblement, on a mis au moins les pansements sur la crise
06:12 parce que le Mercato a permis d'ajuster l'équipe.
06:15 Lyon est revenu à la onzième place.
06:18 Alors, ils ne vont pas finir en Ligue des Champions,
06:20 mais on va dire qu'ils ont trouvé des solutions.
06:21 Le problème de l'OM, c'est que là, au point où on en est,
06:24 on a déjà utilisé le premier pansement.
06:26 Le deuxième, on a raté.
06:28 Et là, honnêtement, je ne vois pas.
06:32 Là, je ne vois pas de solution.
06:34 Là, la saison, c'est en roues libres maintenant.
06:36 Mais plus qu'en roues libres, on n'y arrive pas.
06:38 Tu l'as bien vu, c'est le troisième match
06:40 qu'on fait en infériorité numérique.
06:43 On n'y arrive pas.
06:44 On n'y arrive pas.
06:45 Dans le jeu, on n'y arrive pas.
06:47 Est-ce que c'est normal à 10 contre 11
06:49 parce que tu n'arrives même pas à se créer des occasions ?
06:51 - Ah non, c'est certain que c'est complètement fou.
06:53 En fait, c'est complètement fou.
06:54 - Mais tu sais, Choukri...
06:57 - C'est des joueurs qui...
06:58 Tu le vois, ils ont envie de bien faire,
07:01 mais ils n'y arrivent pas.
07:02 - Choukri, est-ce que tu peux...
07:04 Ce qui est le plus choquant dans cette histoire,
07:06 c'est pendant que les dirigeants,
07:07 dont le conseiller sportif, s'en prennent aux joueurs,
07:11 le coach, lui,
07:13 dont moi, j'avais dit dans un avis tranché récemment
07:15 qu'il était insuffisamment pointé du doigt,
07:19 c'est permis, quand même, depuis 10 jours, en gros,
07:21 de dire "les gars, si vous pouviez me sortir de là",
07:23 parce qu'en fait, il fait tous les déclats pour se faire sortir.
07:26 3-5-2, "ah non, moi, en fait, je joue pas".
07:29 Il est cramé, sauf qu'il a envie de partir.
07:31 - C'est Laurent Blanc, version Marseillaise.
07:32 - Exactement.
07:33 - Il veut lâcher, il est cramé, il est cramé.
07:36 - Sauf que dans ce cas-là...
07:37 - Si tu le vires, tu le soulages.
07:38 - Sauf que dans ce cas-là, les joueurs le sentent.
07:40 Et ce soir, les joueurs sentaient qu'ils n'ont plus de coach.
07:44 - Il n'y a plus rien.
07:44 - Alors apparemment, les gars, juste par parenthèse,
07:46 mais on va voir Arthur dans quelques instants,
07:48 mais il y a... Ah tiens, il est là,
07:49 parce qu'apparemment, il y a grosse discussion...
07:51 Euh... Longoria-Benatia, là...
07:53 - Il est même possible qu'il s'en aille de lui-même,
07:55 il a toujours le cadre de son arrière-plan.
07:56 - Arthur, décris-nous ce que tu as vu.
07:59 - En fait, je suis en zone mixte,
08:02 et depuis de longues minutes déjà,
08:04 Mehdi Benatia et Pablo Longoria sont arrivés ici,
08:06 d'abord en parlant des décisions arbitrales,
08:08 et puis il y a eu un long échange entre les deux hommes,
08:11 juste à côté du bus de l'OM,
08:12 qui d'ailleurs se tient prêt à partir encore.
08:14 Et l'échange s'est d'abord tenu face à...
08:17 face à moi, j'étais tout seul,
08:18 et là l'échange est en train de se poursuivre,
08:20 et voilà, Pablo Longoria qui est juste devant mes yeux,
08:22 qui est au téléphone depuis de longues et longues minutes
08:24 après avoir échangé avec Mehdi Benatia,
08:26 voilà, il est en train de se diriger derrière l'OM,
08:29 Pablo Longoria, donc beaucoup, beaucoup de discussions en coulisses
08:31 depuis quelques minutes, messieurs.
08:33 — Moi j'ai envie de... J'aimerais bien savoir, quand même,
08:36 je pense qu'il y a eu quand même...
08:38 convergence entre les deux hommes, j'imagine,
08:40 mais sur cette stratégie de com',
08:42 puisque Benatia a répété ses propos sur Canal,
08:44 puis sur Prime ou vice-versa,
08:46 mais en tout cas, il a répété à peu près deux fois la même chose,
08:48 donc c'était une communication...
08:49 — Mais là, s'ils discutent, là, ils discutent pas de clause,
08:51 ils discutent de gâteau-jour, les mecs !
08:52 — Non, non, je sais bien, mais ce que je veux te dire, c'est que...
08:55 si cette communication est assumée, très bien,
08:57 donc on va mettre Longoria dans le coup,
08:59 je veux savoir aussi que...
09:01 si Longoria était vraiment d'accord avec la façon dont Benatia l'a dit,
09:03 mais bon, admettons,
09:04 et puis après, effectivement, ensuite,
09:06 ben je pense qu'il parle du coach, hein,
09:07 parce qu'il attaque un levier, hein.
09:09 — Ben oui, ben oui...
09:11 — Sauf que là, va trouver un repas à toi.
09:12 — Merci Arthur, rappelle-nous s'il a quelque chose, évidemment.
09:14 — À tout de suite.
09:15 — Galette ?
09:16 — Euh...
09:17 Je remercie également Choukri,
09:19 euh, au 32-16,
09:20 et le rugby n'est pas...
09:22 Si, c'est terminé, Castre-Toulon, Pierre...
09:24 — Pas tout à fait, pas tout à fait,
09:25 79ème minute de jeu, il y a eu un essai toulonnais,
09:27 les Toulonnais qui reviennent à 25-17,
09:29 ils vont avoir un dernier ballon pour essayer d'aller chercher
09:31 un bonus défensif, les Toulonnais.
09:33 — Très bien.
09:33 Euh... Bon, revenons donc à...
09:35 Revenons donc à l'OM, c'est vrai que depuis le début de l'after,
09:37 on mélange un peu tout.
09:38 Les déclarations d'avant-match sur Klos, le match...
09:40 — Ouais, mais franchement, Gilbert...
09:41 — La thiésion de Gattuso, mais bon...
09:43 — Non, mais le contexte...
09:44 — C'est un after, t'as raison.
09:45 — Ouais, sauf que moi, je l'ai fait volontairement
09:47 parce que je pense que ce contexte n'est pas étranger
09:49 aux performances de Marseille.
09:50 — Ah ben même les performances de Klos, si tu regardes bien,
09:53 comme par hasard...
09:54 — Absolument.
09:54 — Ben, j'ai expliqué tout à l'heure ça à Kevin Niaz,
09:57 il me croyait pas, lui, mais...
09:58 — De quoi ? J'ai pas compris.
09:59 — J'ai dit à Kevin, le pauvre Klos,
10:02 vu tout ce qu'il prend dans la tronche de ses propres dirigeants,
10:05 comment veux-tu qu'il soit serein et qu'il fasse des bons matchs ?
10:08 — Ben bien sûr !
10:09 — Bah oui !
10:09 — Ben bien sûr.
10:10 — Non, mais évidemment, le match d'ailleurs ce soir,
10:11 il fait pas un bon match, effectivement.
10:12 — Juste en passant, à ce rythme-là,
10:15 encore deux matchs et Lyon passe devant l'OM.
10:18 — Ah ben Lyon, on est déjà à trois coachs,
10:19 peut-être que Marseille bientôt aussi.
10:20 — Lyon n'a que cinq points de retard.
10:22 — Daniel, au royaume des aveugles, les bornes sont rois.
10:25 Parce que là, le niveau du championnat,
10:27 parce que même cette Olympe-là qui est trop belle...
10:29 — Je l'ai dit dès mon point 1,
10:30 je sais pas si on se rend compte de ce qu'on voit en ce moment en Ligue 1.
10:34 Lyon va mieux, mais Lyon est onzième en Ligue 1, 25 points.
10:38 C'est quelque chose qui est complètement fou, anormal, insupportable.
10:41 L'OM neuvième, 30 points, insupportable, pas normal.
10:48 Et Monaco, qui traîne à la cinquième place,
10:51 alors qu'ils ont l'occasion de se caler à la deuxième
10:54 en jouant Toulouse à domicile et ils perdent,
10:57 une semaine après avoir battu Nice dans un match au sommet,
11:00 c'est un club qui n'a ni queue ni tête.
11:02 — Voilà, juste...
11:03 — Donc si tes gros clubs sont dans cet état-là,
11:07 mais comment veux-tu que notre championnat et notre football aillent bien ?
11:10 — Restons sur Marseille. On va entendre la fameuse sortie de Médi Benatia sur Canal
11:15 à propos de Klos, tout dans quelques minutes.
11:17 Mais j'aimerais juste quand même, parce que Choukri a dit un truc,
11:19 et ça c'est vrai que moi ça a crevé les yeux quand on regardait le match,
11:23 quand ils disent « c'est une équipe de remplaçants ».
11:24 Bon, c'est vrai que Rongier n'est pas là, c'est vrai que Verreto n'est pas là.
11:27 Même le gardien ce soir n'était pas là, Paul Lopez.
11:32 Donc il manquait plein de monde, en effet.
11:34 Aubameyang a démarré sur le banc.
11:36 Et en fait, l'effectif de Marseille, c'est ce que dit en plus Gatuzo.
11:40 — Mais c'est ce qui n'est pas normal !
11:41 — Il est faible ! C'est un effectif qui est faible !
11:43 — Mais c'est pas normal, il joue Brest en face.
11:46 Brest, la façon dont l'effectif a été constitué,
11:51 c'est encore des joueurs qui doivent être payés la moitié moins que ce que touchent les mecs de l'OM.
11:56 Donc les gars de l'OM qui sont arrivés de Aubameyang à...
12:01 je sais pas moi, à Unai qui est dans l'équipe, à Harit et tout,
12:05 c'est des gars qui sont grassement payés,
12:07 qui doivent en masse salariale, on doit être top 3, top 4, rien à voir avec Brest.
12:11 Et ils sont pas foutus de proposer...
12:14 Je souviens quand même que, quand on parle d'oseille dans le foot,
12:18 évidemment on dit « l'oseille fait pas tout », machin,
12:20 bon, souvent l'oseille fait beaucoup, même si ça fait pas tout.
12:23 Et il y a un élément qu'on a souvent étudié dans l'économie du foot,
12:28 c'est peut-être pas la taille du budget,
12:31 mais la masse salariale.
12:32 La masse salariale, souvent, est corrélée au résultat.
12:35 Très souvent.
12:36 Ben pas en Ligue 1.
12:38 Et ça, c'est quelque chose qui est pas normal,
12:40 qui traduit des mauvais recrutements, des mauvaises politiques sportives,
12:44 et qui donne le niveau lamentable qu'on a depuis maintenant le début de la saison.
12:50 Et qui fait que notre championnat est dans cet état-là.
12:52 On a aussi effectivement quand même un problème,
12:55 puisqu'on a souvent parlé de l'organisation et de la hiérarchisation
12:58 dans l'organisation des clubs, et notamment de la place du DS, du directeur sportif.
13:02 On a au PSG un DS qui n'est pas DS,
13:04 tu l'as dit, c'est assez intéressant d'ailleurs de voir ces conseillers sportifs,
13:08 et puis on a des clubs bien organisés qui sont plus les gros clubs.
13:11 Tu as remarqué que les clubs qui se sont bien organisés intelligemment,
13:14 ce sont d'abord les, pas les petits, mais les Lens, les Brest,
13:17 les Nice, ceux qui sont juste derrière.
13:20 Et qui d'ailleurs y arrivent, y arrivent mieux,
13:22 parce que leurs supporters ne se mettent pas en colère,
13:25 parce qu'ils savent que ça bosse bien,
13:27 même une année plus compliquée pour Lens par exemple cette année.
13:29 Et les clubs qui normalement devraient être structurés,
13:32 en gros, plus il y a de blé, moins c'est structuré,
13:35 plus c'est de la fête à neneu, au trading et aux commissions.
13:38 - Le redressement de Lyon tient aussi à la réorganisation dans la direction,
13:43 qui a été suivi par un recrutement qui nous laissait sceptiques,
13:46 parce qu'on ne connaissait pas les gars,
13:48 mais on constate aujourd'hui que les gars ont apporté quelque chose.
13:50 - Et d'ailleurs, on remarquera que Mercato,
13:53 c'est intéressant aussi Gilbert, peut-être dans les débats qu'on aura à venir,
13:56 on disait toujours "mercato d'hiver, on ne peut pas faire grand chose,
13:58 mercato d'ajustement".
14:00 L'OL prouve le contraire, Lorient, à un niveau un peu inférieur,
14:03 mais avec son bamba à l'attaquant, prouve le contraire.
14:06 Donc quand tu veux, tu peux, et quand tu es l'OM, tu dois pouvoir.
14:09 Donc si tu as changé, et si tu as staffé avec en l'occurrence Benacia,
14:14 c'est pour arriver à quelque chose d'autre que ça quand même.
14:16 - Mais Manon, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Tu l'avais dit Gilbert.
14:18 Des gars dont on ne voulait plus avoir la canne,
14:19 finalement on les reveut à fond, on les remet titulaires,
14:22 et tes meilleurs joueurs, alors même, attention,
14:25 tout le monde me dit sur les réseaux "oui, et Klos, tu sais, s'il est sorti..."
14:28 Non, d'accord, peut-être que Klos n'est pas irréprochable,
14:31 je ne te parle pas de la façon dont Klos s'est comporté.
14:33 - Ce gars ne le fait pas jouer.
14:34 - Oui, je te parle de...
14:35 - Si c'est le boyau de l'équipe, il ne le fait pas jouer.
14:38 - Et si, pour le coup, il s'est mal comporté,
14:41 tu peux aussi, dans un club normal,
14:43 en privé, le recadrer, le sanctionner ou le remettre en place,
14:48 mais pas le jeter en pâture, pas à Marseille, enfin nulle part d'ailleurs.
14:52 Mais c'est intéressant quand même de voir
14:54 que donc ces clubs, les plus riches,
14:56 ne sont pas structurés, communiquent mal,
14:59 sont dangereux dans leur communication,
15:00 sont toxiques même dans leur communication,
15:02 pendant que les clubs plus modestes
15:05 travaillent mieux, se staffent mieux et recrutent mieux.
15:08 - Avant d'écouter Mehdi Benatia, j'aimerais qu'on accueille Thiago,
15:11 qui est supporter marseillais. Bonsoir.
15:14 - Bonsoir. Bonsoir à toute l'équipe.
15:16 - Salut.
15:17 Bon, un mot sur le match d'abord.
15:19 Qu'est-ce que tu veux dire ?
15:21 - Bah, sur le match, je pense qu'il n'y a pas grand-chose à dire.
15:25 Qu'est-ce qu'on veut faire avec un encadrement comme ça ?
15:30 Parce que moi j'entends depuis deux semaines tout le monde
15:34 critiquer les joueurs, enfin critiquer, en disant que c'est faible,
15:37 l'OM ne peut pas faire mieux.
15:38 Mais pourquoi ? Je veux dire, si on peut faire mieux.
15:41 Brest fait mieux, d'autres font mieux,
15:43 avec un effectif peut-être plus équilibré.
15:45 Mais comment on veut avoir une dynamique d'équipe
15:48 quand on a un encadrement, surtout à l'OM,
15:50 où on est en train de mettre le feu toutes les semaines ?
15:54 On se met le feu tout seul, avec Alongoria,
15:57 depuis un an et demi, qui se voit, Dieu le Père,
16:00 à faire je sais pas quoi, à changer son mercato tous les quatre jours,
16:04 il a des envies de changer l'événement titulaire,
16:07 avec Benatia qui lui aussi se regarde dans le miroir,
16:09 et on fait des déclarations à tout va.
16:12 Aujourd'hui les joueurs, ils ont besoin d'une dynamique.
16:14 La dynamique, comment on peut l'avoir ?
16:16 Comment on peut avoir des joueurs en confiance,
16:18 des joueurs comme Harith, qui fait partie de ceux,
16:22 ou Klos, qui font partie des deux, trois seuls, qui sont un peu créatifs,
16:25 on les désigne tout le temps, tout le temps,
16:26 les déclarations d'aujourd'hui elles sont scandaleuses,
16:28 de me dire Benatia, et lui c'est un enfant de l'OM,
16:31 lui il vient là pour, pour faire quoi en fait ?
16:34 Aujourd'hui, c'est le plus mauvais OM depuis...
16:39 j'ai pas vu...
16:40 - Benatia il est là pour être le patron,
16:42 parce que Longoria va partir, Tessier va devenir président,
16:45 et c'est lui qui va devenir directeur sportif.
16:48 - Bah deuxième, le patron du sportif... - Le patron du sportif, ça sera lui.
16:50 - Bah ça va être grave alors, ça va être catastrophique.
16:54 Aujourd'hui on a des mecs au club,
16:56 qui se regardent plus que de penser à l'OM.
16:59 Et Longoria aurait dû démissionner,
17:02 ça aurait été le plus grand bien après le fiasco
17:07 de Marcelinho et avec les supporters.
17:09 Aujourd'hui on a fait confiance à quelqu'un qui,
17:12 je pense, attend qu'une chose c'est partir,
17:15 on a fait un recrutement, comment à Marseille,
17:17 on veut des résultats, on fait un recrutement
17:19 avec 7 ou 8 joueurs qui vont partir à la Cannes.
17:22 C'est pas possible de penser comme ça dans un effectif.
17:25 Comment on peut construire un effectif comme ça ?
17:27 Et même en plus dans les choix d'entraîneurs,
17:31 je veux dire aujourd'hui, on prend Gattuso,
17:34 il a quoi comme référence en tant qu'entraîneur ?
17:37 Depuis alors San Paoli, Tudor...
17:39 Gattuso c'est toi, on prend Desnod...
17:42 - Tu as raison, Tudor avait pas plus de référence que Gattuso.
17:46 - Non mais en termes de jeu et d'idée, tu sais, dans le projet.
17:49 - Non mais surtout en termes de joueur aussi.
17:51 En qualité de joueur, c'était mieux l'année dernière.
17:53 - Non bien sûr, mais même en termes de ce que tu veux faire,
17:56 Gattuso lui-même te dit "Ah non mais moi le 3-5-2,
17:59 je vous l'avais pas dit, mais moi j'aime pas,
18:00 je l'ai fait un petit peu là, mais non non, moi je le ferai pas".
18:02 - Non mais la vérité...
18:04 - C'est pas un tacticien, Gattuso il est nul.
18:06 - Gattuso ne l'a jamais dit frontalement,
18:09 mais dans toutes ses déclarations depuis 15 jours,
18:12 tu comprends à chaque fois le vrai message,
18:14 le vrai message c'est "J'ai une équipe pourrie".
18:16 - Oui, le vrai message c'est...
18:18 - J'ai une équipe qui n'est pas au niveau,
18:20 c'est ce qu'il veut dire en fait à chaque fois.
18:21 - Je suis d'accord, cette analyse-là elle est peut-être valable.
18:23 - Mais quel niveau ? Le niveau pour pas gagner contre Metz ?
18:26 - Ouais, mais la vérité c'est que Gattuso...
18:28 - Aller se faire balader à Brest ?
18:29 - Gattuso a sa responsabilité aussi,
18:32 et qu'il se dédouane sur l'équipe,
18:33 parce que je te dis quand même que,
18:35 quand ce système,
18:37 qui a été réclamé à corps et à cri par tous les observateurs,
18:40 il y va par défaut,
18:42 il y va par défaut au 3-5-2 au départ,
18:43 parce qu'il voulait pas y aller effectivement, ça marche.
18:46 "Ah bah tiens ça marche", bah oui on avait dit que c'était sans doute
18:49 le meilleur système étant donné l'effectif.
18:51 Derrière il repasse, on sait pas pourquoi,
18:53 c'était contre Lyon non ? C'est ça ? À 4 derrière ?
18:56 Ça marche pas.
18:57 Là maintenant, parce qu'en gros il veut se faire virer,
19:00 en mode Laurent Blanc à l'OL,
19:01 il te dit "ah bah non, moi en fait je changerais pas de système,
19:03 sinon fallait pas me prendre comme coach",
19:04 donc là il est parti dans un délire,
19:06 le mec il est totalement vris,
19:08 et là il est sur le banc, tu le sens, il est complètement largué.
19:11 Honnêtement, Gattuso n'est pas un entraîneur,
19:13 dont le niveau est digne de l'OM.
19:15 Je rappelle qu'à Lyon,
19:17 ils ont failli faire l'erreur de le prendre,
19:19 miraculeusement, pour d'autres mauvaises raisons d'ailleurs,
19:22 parce que les supporters préféraient un ancien Lyonnais,
19:26 un coach plus proche on va dire de l'ADN lyonnais,
19:30 il n'est pas venu,
19:31 mais personne n'a jamais vendu Gattuso comme un très bon coach,
19:34 et surtout tu n'as pas d'idée qui va avec le coach.
19:36 D'ailleurs Flo, précision,
19:38 Gattuso arrive, il y a plus grand monde à prendre,
19:40 donc il vient un petit peu pour remettre un peu plus de caractère dans l'équipe,
19:44 et attention, la mission elle est simple,
19:48 et le message qui est envoyé à ce moment-là,
19:51 il est aussi qu'on n'est pas convaincu que ce soit un énorme coach,
19:54 puisqu'on lui dit "tu viens,
19:57 et tu n'es prolongé que jusqu'à la fin de l'année",
19:59 et on parle d'une prolongation si tu mets l'équipe en Ligue des champions.
20:03 - Dans les 4 premiers, oui.
20:04 - Donc tu vois,
20:05 déjà c'était qu'il était un térimaire,
20:08 donc là je pense qu'il est obligé de partir parce qu'il n'y a plus rien à faire,
20:11 et parce que lui-même en a marre et ne veut plus,
20:14 bon après il y a un match jeudi,
20:15 ça ne va pas être très simple de faire quoi que ce soit,
20:18 et en plus il faut penser à un remplaçant,
20:20 quelqu'un qui arrive, qui récupère ces joueurs-là,
20:22 et qui est capable d'en faire quelque chose,
20:24 moi je ne sais même pas si je changerais,
20:29 je n'arrive pas trop à comprendre.
20:30 - Moi je pense que malheureusement,
20:32 vu ce que Gattuso est en train de faire,
20:33 je pense que pour le choix de Bardonnado,
20:36 c'est mieux que Gattuso aujourd'hui.
20:38 - Il a fait l'intérim, c'est une catastrophe.
20:40 - Mais ce sera mieux que Gattuso.
20:42 Donc en tout cas, moi je serais pour le coup,
20:45 un gars qui veut partir,
20:46 qui se s'aborde à ce point,
20:49 y compris dans ses compos, même s'il y a beaucoup d'absents,
20:52 mais quand même, je pense que même là,
20:55 et même si effectivement t'as pas un choix incroyable,
20:58 pour sauver l'essentiel,
21:00 pour sauver ce qui est encore sauvable,
21:01 je pense qu'il faut changer de coach.
21:03 - Mais Gattuso il veut plus être là,
21:04 de toute façon on le voit dans ses choix.
21:06 Et ce qui est dramatique pour l'OM,
21:08 et là je vais pas taper sur personne,
21:11 ni sur le pauvre Gattuso,
21:13 on lui demande de venir, il va venir forcément,
21:16 c'est que l'année dernière,
21:18 je me rappelle dans l'after de Daniel qui dit,
21:22 sur un match, comparé au Coupe de France,
21:24 aujourd'hui, sur ce match là,
21:26 je mettrai aucun parisien titulaire à l'OM.
21:29 Et l'année dernière, l'OM de Tudor,
21:31 avec toutes les qualités et les défauts de management,
21:34 qu'il pouvait avoir,
21:35 mais on avait une équipe qui avait une âme,
21:37 qui proposait quelque chose...
21:38 - Ah, le 5 mars non ? C'était le match de Coupe de France ?
21:41 - C'est ça, exactement.
21:42 Ils proposaient quelque chose,
21:44 sous Tudor, sous Sampaoli,
21:46 sous Villas-Boas, qui était dégueulasse,
21:47 c'était défensif, mais c'était des entraîneurs qui avaient des idées,
21:50 et qui avaient des joueurs clés sur le terrain...
21:54 - Il faut regarder la compo de l'OM
21:57 qui bat le PSG en Coupe de France, là.
22:00 T'as Rongier, Veretout, tu dois voir Mbemba...
22:04 Oui, oui, l'équipe, elle a...
22:06 - Et l'année dernière, on se retrouve avec une équipe en 3-5-0,
22:09 qui avait une identité de jeu
22:11 qui n'avait pas été si ridicule que ça,
22:13 au fil des champions,
22:14 qui a fait une bonne saison au championnat,
22:16 et au final...
22:17 - De toute façon, j'en avais fait que défendre Tudor,
22:19 mais énormément de supporters ne voulaient plus, donc...
22:21 - Mais bien sûr, mais au final, au lieu de construire sur un effet...
22:24 - Mais sauf que Tudor, la vérité, Daniel,
22:26 c'est que Tudor lui-même ne voulait plus.
22:28 Donc c'est compliqué.
22:29 - Que Tudor ait saturé un moment de l'environnement marseillais,
22:34 c'est vrai.
22:35 - Et qu'il l'ait fait saturer de par sa gestion du vestiaire.
22:37 - Mais on l'a également, exactement comme Sampaoli,
22:40 à un moment, de toute façon, on lui a dit
22:42 "De toute façon, tu construiras pas ici.
22:43 Parce que de toute façon, les joueurs vont partir,
22:45 on va procéder à un renouvellement."
22:47 - Donc de toute façon, pour un entraîneur, c'est compliqué,
22:50 parce que tu sais que de toute façon,
22:51 il n'y a pas de continuité dans son travail.
22:52 - Non mais soutenir Tudor, c'est tout à ton honneur,
22:54 mais en l'occurrence, Tudor a lui-même fait exploser le vestiaire
22:56 de par sa gestion et voulait partir.
22:58 Donc ce n'est pas de toute façon une solution pérenne.
23:01 - En termes d'effectifs, on avait un effectif
23:02 qui était plutôt intéressant...
23:04 - Le match contre le PSG, c'est l'un des plus grands matchs
23:07 de l'OM de ces dernières années, celui de Coupe de France.
23:09 - Exactement, et si on avait été capable de construire
23:12 sur cet effectif-là, avec des réajustements,
23:14 aujourd'hui, on aurait une équipe qui serait
23:16 dans la continuité des idées, même si c'est un entraîneur
23:19 qui modifie un petit peu certaines choses,
23:21 sauf qu'on a voulu repartir sur un entraîneur
23:23 qui avait des nouvelles idées,
23:24 où il fallait rechanger toute la compo,
23:26 alors qu'on avait un effectif pour une fois depuis des années,
23:29 qui faisait une saison pleine avec un effectif stable,
23:32 qui était intéressant, et aujourd'hui,
23:34 on en a fait partir des Gen 12, etc., c'est aberrant.
23:38 Et aujourd'hui, quand on équivaut à la défense,
23:41 on ne sait pas jouer à deux derrière.
23:43 On a des défenseurs centraux, mais ce n'est pas nouveau,
23:45 avec les joueurs qu'on a, ce n'est pas nouveau.
23:47 Par contre, les peu de matchs où on a joué à trois derrière,
23:51 dans l'axe...
23:52 - Sachant que Balerdi est un meilleur relanceur que défenseur,
23:55 si tu joues à deux derrière avec Balerdi,
23:57 tu t'exposes à ce qui s'est passé ce soir.
23:59 - Dans une défense à trois, ça peut encore passer.
24:01 - Voilà, dans une défense à trois, qui plus est,
24:02 quand tu as les joueurs qui peuvent le faire sur les côtés,
24:05 tu peux faire ça.
24:06 Après, pour revenir sur les coachs,
24:07 tu peux rester dans les G, avec Genesio et Galtier.
24:12 Tu as des entraîneurs,
24:15 libre nom pour Galtier.
24:16 - Il y a aussi Goudé dans les G.
24:17 - Ah Goudé, tu as raison, Thierry Goudé.
24:21 - Thiago, merci.
24:22 - Merci à vous.
24:23 - Galtier n'est pas disponible.
24:24 - Non, il n'est pas dispo, tu as raison.
24:25 - Galtier est en poste.
24:26 - Il est en poste, mais par là...
24:27 - Il est en poste dans un grand club, comme Verratti.
24:31 - On peut supposer que, si l'OM l'appelle,
24:35 peut-être que ça peut quand même l'intéresser.
24:36 - Je pense, oui.
24:39 - Donc, on va écouter Mehdi Benassiab.
24:41 - Je le verrais mieux dans une mission comme ça,
24:42 excuse-moi Gilbert, Galtier, que dans une mission PSG.
24:45 Je le verrais plus dans une mission sauvetage.
24:47 - Jamais personne ne l'a vu au PSG.
24:49 Il n'y a que lui qui s'y est vu à un moment.
24:52 - On va écouter Mehdi Benassiab,
24:53 puis après on reviendra au match.
24:54 - C'est réveillé, c'est un rêve.
24:55 - Le schpounz.
24:56 - Donc, Mehdi Benassiab s'est exprimé à la fois
25:01 sur Amazon Prime avant le match et sur Canal.
25:04 - C'était son week-end comm.
25:06 C'était le week-end communication.
25:09 Sur Canal, il répondait à Samir Nasri.
25:11 Ils se connaissent depuis très longtemps, bien sûr, les deux.
25:13 Donc, on va dire que c'était une interview de confiance.
25:16 - C'est génial de faire faire les interviews par le consultant
25:17 qui ne pose pas de questions.
25:19 Tout c'est bien.
25:20 Là, on est costaud.
25:22 Là, c'est l'évolution de notre métier.
25:24 C'est bien.
25:25 - Avant qu'on l'écoute sur Clos,
25:27 je vous raconte d'abord ce qu'il a dit sur l'Audi.
25:29 Donc, il raconte, c'est assez étonnant.
25:32 Il dit, voilà, en fait, on a reçu une offre au club pour l'Audi
25:35 d'un club saoudien avec un salaire x4.
25:37 Et là, on s'est dit, il ne faut surtout pas lui dire,
25:39 vu qu'on veut le garder.
25:43 - Il ne faut surtout pas lui dire.
25:45 Donc là, déjà, première étape, quand je disais, j'y crois pas.
25:47 Donc déjà, ça, je n'y crois pas.
25:48 Parce que c'est impossible que le joueur ne sache pas.
25:50 - Evidemment, donc le joueur l'apprend, bien sûr,
25:53 par la terminale de son agent.
25:54 Donc, évidemment, le joueur, comment il réagit ?
25:56 Il dit, ben, attend, ils veulent me la faire à l'envers.
25:57 Et en fait, ils ne veulent pas me le dire.
25:59 Donc, perte de confiance.
26:00 Il va voir Gattuso en disant, mais coach, j'ai une super proposition.
26:04 Moi, maintenant, du coup, je veux partir.
26:06 Gattuso, il tombe des nues.
26:07 Il va voir les dirigeants et il dit, mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?
26:09 Déjà, ce n'est pas à moi de gérer ça.
26:10 Là, il vient me parler d'oseille et de trucs.
26:12 Voilà, donc du coup, tout ça crée un imbroglio
26:16 qui fait qu'on est obligé de laisser partir l'Audi.
26:19 - Et ça, on y croit, ça.
26:20 Donc, si vous, vous y croyez, moi, je le répète.
26:23 Médiven Assa, je vous invite à venir dans l'after.
26:25 - Ce n'est peut-être pas la vérité.
26:27 - Je n'y crois pas.
26:27 - Non, mais ce n'est peut-être pas la vérité.
26:29 Mais si c'est la vérité, c'est incroyable.
26:32 - C'est pour ça que c'est pire que le mensonge, en fait.
26:35 Moi, je vous dis simplement que...
26:36 - Comment perdre la confiance d'un joueur, il n'y a pas mieux.
26:38 - Moi, je dis simplement que l'Audi a été acheté cher,
26:41 qu'il ne mettait pas un pied devant l'autre, qu'il était nul.
26:44 - Gattuso, il faisait jouer tout le temps.
26:46 - Il n'y avait personne d'autre.
26:48 Donc, il était nul et que, sauf, il a été un peu mieux
26:52 quand, justement, ils ont fait leur fameuse défense à trois.
26:53 Mais bon, il était nul et que c'était une aubaine.
26:57 C'était le cadeau, mais tombé du ciel, qui a eu une offre pour ce joueur-là.
27:01 Que c'était absolument dingue de pouvoir le vendre
27:04 et de récupérer de l'oseille sur ce joueur.
27:06 Et que tout le reste, c'est mytho.
27:07 - Paul Lopez s'exprime là, le gardien qui n'a pas joué.
27:09 - Tout le reste, c'est mytho parce que c'était un cadeau
27:11 que le club ne pouvait pas laisser passer.
27:12 - On y revient, on écoute Paul Lopez.
27:14 - Je pense que nous, on a décidé de mettre dans la merde.
27:21 C'est ça, la vérité.
27:22 C'est nous, tous seuls, qui avons décidé ça.
27:24 Et maintenant, il faut l'assumer.
27:26 Il faut l'assumer parce qu'il reste trois mois.
27:27 Il reste trois mois pour jouer.
27:29 Trois mois qui seront très compliqués.
27:31 Parce que c'est ce qu'on a voulu.
27:35 Il faut être honnête avec nous-mêmes.
27:39 On ne mérite pas de porter le maillot de l'OM.
27:43 Depuis que je suis arrivé à Marseille,
27:45 c'est la première fois que je pense à quelque chose comme ça.
27:49 Il y a d'anciens joueurs comme Steph, Dimitri.
27:55 Ils m'ont montré que ce n'est pas ça,
28:00 porter le maillot de l'OM.
28:02 Et maintenant, il faut l'assumer.
28:06 Il faut l'assumer parce qu'on a décidé ça.
28:10 On peut parler de foot, mais quand on vient deux, trois, quatre,
28:12 cinq, six fois la même chose, je suis fatigué déjà.
28:16 Je suis fatigué de parler, de donner des excuses,
28:18 de venir ici et de dire non parce que peut-être,
28:20 c'est fini, c'est fini, c'est terminé.
28:23 Il faut l'assumer.
28:26 C'est la même chose que je dis dans la messe tiers.
28:30 Maintenant, on est tous dans le même bateau.
28:34 Je ne veux pas qu'il y ait quelqu'un qui est un peu malade,
28:36 l'autre qui n'est vraiment pas là,
28:37 qui ne veut pas jouer, qui ne peut pas jouer.
28:38 C'est fini.
28:40 On a fait ça, on a fait ça à tout le monde.
28:42 C'est la fois de la vie.
28:43 On doit atteindre ce qu'on doit atteindre.
28:45 C'est fini.
28:46 Parce qu'on ne peut pas continuer comme ça.
28:48 On ne peut pas.
28:48 Les gens ne le méritent pas.
28:49 La ville ne le mérite pas.
28:50 Les présidents, il n'y a personne qui mérite ça.
28:53 Il n'y a personne.
28:54 On est seuls là.
28:55 On est seuls.
28:57 On s'est mis tous seuls là.
28:59 Maintenant, on ne peut rien dire.
29:03 Comme je t'ai dit, il faut être honnête.
29:05 Même si je suis le premier.
29:06 Si au fin de la saison, c'est le président qui décide qu'on ne peut pas jouer là,
29:11 on ne peut pas jouer là.
29:12 Qu'est-ce qu'on peut dire ?
29:13 Qu'est-ce qu'on peut dire ?
29:15 On ne peut rien dire.
29:16 Si il arrive la fin de la saison, on dit s'il vous plaît, partez.
29:19 On doit partir tout le monde.
29:21 On doit partir tout le monde.
29:22 On ne peut pas jouer là.
29:23 On ne peut pas.
29:24 On ne peut pas jouer avec cette mentalité.
29:26 C'est une chose de la mentalité.
29:27 C'est pas un jeu de qualité.
29:28 C'est un jeu de tactique, technique.
29:29 Rien.
29:30 C'est rien de ça.
29:31 On a pris encore un but aujourd'hui.
29:33 On a joué en contre 10 joueurs.
29:35 Ce n'est pas possible.
29:37 Ce n'est pas possible.
29:38 Je m'excuse.
29:39 Je sais que ce n'est pas rien.
29:43 Mais je pense que pour les supporters, même si ils viennent d'écouter une chose comme
29:49 ça, parce que c'est la vérité.
29:50 Parfois, vous pensez que pour nous, c'est pareil.
29:54 Mais ce n'est pas vrai.
29:55 On a touché au fond.
29:58 Je pense que le peuple a allé plus bas.
30:01 Et maintenant, c'est nous qui allons décider.
30:05 Si on va décider que c'est catastrophique la fin de la saison, c'est catastrophique.
30:09 Si on va essayer de faire quelque chose.
30:11 Je ne veux même pas parler de jeudi.
30:13 Peut-être à partir de demain, on va penser à jeudi.
30:16 Mais aujourd'hui, on est triste.
30:20 On est déçus.
30:21 On est fatigués.
30:22 Et même, on ne peut pas parler de match.
30:27 Parce que la fin, ce n'est rien.
30:29 Si tu ne donnes pas 100%, ce n'est rien.
30:32 Tu nous as dit ça la semaine dernière, Fabio, déjà.
30:34 Là, tes mots sont plus forts.
30:35 Mais tu nous as dit ça.
30:36 On est déjà dos au mur.
30:37 C'est de notre faute.
30:38 On est responsable.
30:39 Comment trouver le déclic ?
30:40 Il y a eu deux matchs cette semaine.
30:41 On n'a rien vu.
30:42 Il n'y a pas.
30:43 Il n'y a pas.
30:44 Je n'ai pas la réponse.
30:46 Je n'ai pas la réponse.
30:49 C'est la chose la plus triste.
30:52 Parce que là, on ne peut pas travailler.
30:54 C'est la chose que chacun veut donner.
30:57 Qui veut essayer de faire la chose mieux.
30:59 Qui veut améliorer.
31:00 Qui essaie de faire quelque chose.
31:02 Qui joue sans peur.
31:03 Tout ça, on ne peut pas travailler.
31:06 Comme je t'ai dit, les matchs, on est dans la mer.
31:11 C'est nous qui on a essayé d'être dans la mer.
31:13 Maintenant, il faut assumer ce qu'on a fait.
31:15 Et à partir de demain, on va passer au prochain match.
31:18 Mais on sait que tout le monde est énervé.
31:20 On sait que les fans sont énervés.
31:22 On sait qu'ils pensent qu'on ne mérite pas de porter ces meilleurs là.
31:26 Je suis d'accord avec eux.
31:27 Et il y a la fin de saison.
31:29 Maintenant, on ne peut pas.
31:30 Parce qu'il reste encore trois mois.
31:32 Mais à la fin de saison, il faut prendre des décisions.
31:34 Parce que ça, c'est le foot.
31:35 Et ça marche comme ça.
31:36 On parle beaucoup du coach.
31:37 Est-ce que la solution, c'est de se séparer du coach ?
31:39 Merci.
31:40 Merci, Paul.
31:41 Il est parti.
31:42 En tout cas, on ne peut pas dire qu'il se planque.
31:44 C'est toujours le cas.
31:45 D'ailleurs, c'est un de ceux qui dit la vérité.
31:47 Mais bon, après, à part s'excuser, tu vois,
31:49 au bout d'un moment, tu as un peu utilisé tous les leviers.
31:52 Et la vérité, c'est qu'il dit lui, effectivement, les choses.
31:55 Il dit les termes.
31:56 Et il a dit quand même, tu as plusieurs joueurs.
31:59 Il faut arrêter de se cacher.
32:00 C'est fini, les fausses blessures et compagnie.
32:03 Quand Thiago Silva faisait "Scuse", ça ne changeait pas grand-chose.
32:07 À un moment, on ne mérite pas de porter le maillot.
32:10 Sauf que dans quatre jours, tu vas le reporter, le maillot.
32:12 Et qu'à un moment, il va falloir bouger son cul.
32:14 Il va falloir trouver une solution.
32:15 Et savoir pourquoi vous êtes dans le trou à ce point-là.
32:18 Parce qu'effectivement, moi, tant que c'est aussi gros que ça,
32:20 le côté tactique, j'y crois pas trop.
32:24 Le message du coach peut ne pas passer.
32:27 Tout ce que tu veux, très bien.
32:28 Mais bon, les joueurs sont sur le terrain.
32:30 Et quand tu as une telle nullité d'ensemble,
32:34 à la limite, le coach, il est presque...
32:36 Parce que quand tu as un problème avec le coach,
32:38 le coach est embrouillé avec certains joueurs.
32:40 Ça arrive, le message ne passe plus.
32:42 Mais là, je ne crois pas qu'il soit embrouillé avec les joueurs.
32:45 Le changement de coach, ce que ça pourrait apporter,
32:48 c'est que ces joueurs-là, qui visiblement n'ont pas le mental,
32:51 pour la plupart, suffisant pour faire face...
32:53 Le déclic psychologique, on a compris.
32:55 Oui, mais pour faire face aux supporters,
32:56 tu sais, qui mettent la pression.
32:57 Il y en a qui font caca dans leurs culottes en ce moment.
33:00 Donc, si tu as un coach qui arrive avec quelques joueurs,
33:03 les Rongers, les Vertoux, les Gigots, les Mbamba,
33:05 honnêtement, oui, tu peux enlever la tête, déjà.
33:07 Et ce qu'il a dit quand même, au passage,
33:09 sur une stat incroyable de cette année,
33:11 il a parlé de 11 contre 10.
33:13 L'OM, tu le disais Gilbert, on en parlait au début,
33:16 l'OM a encaissé 5 buts en étant en supériorité numérique
33:19 depuis le début de la saison.
33:20 J'ai l'impression que tous les derniers matchs,
33:21 ils en jouent à 11 contre 10.
33:22 Non, mais ils ont encaissé 5 buts en étant en supériorité numérique.
33:24 C'est un truc de fou.
33:25 C'est un truc de dingue.
33:26 C'est un truc de fou.
33:27 Et c'est clair que là, malgré tout,
33:30 pourquoi je te parle du changement de coach,
33:32 quand tu sens que Gattuso a lâché l'affaire,
33:34 t'as même pu le Gattuso, tu sais, qui remonte les bretelles et tout,
33:37 il les a plus ou moins même protégés à un moment donné pendant la Cannes,
33:40 c'était la délimination à Rennes notamment,
33:42 en Coupe de France,
33:43 il a utilisé quelques leviers,
33:45 puis après là, il a lâché l'affaire à la fois tactiquement et psychologiquement.
33:48 Donc c'est un peu compliqué, sachant que t'as pas de joueurs.
33:51 C'est pas les NDI, les Sars,
33:53 et les arrivants comme Mumbagna
33:55 qui vont relever l'équipe en enlevant tout le monde.
33:58 Tu vois Gattuso arrive en conf', non ?
34:00 Ah, alors, Jérôme Thomas va nous dire...
34:02 Si je le vois, il est à l'image,
34:04 il est derrière une bouteille de Brescola.
34:07 Ah, le fameux Brescola, bien sûr,
34:09 toujours très présent ici à Brest.
34:11 Oui, j'étais dans la...
34:14 il y avait un petit endroit pour...
34:16 Il a un fauteuil comme le tien, ton nouveau fauteuil Formula 1,
34:18 qui d'ailleurs n'est plus là, je crois qu'on te l'a chourré à peine.
34:20 Un fauteuil de Guedda.
34:21 Daniel, tu vas pouvoir traduire.
34:30 Ce qu'on a vu ce soir, ce qu'on a fait ce soir, c'est inacceptable.
34:33 Juste avant, il a fait référence au maillot,
34:36 j'imagine pour dire que c'était pas beau.
34:38 Donc il s'excuse auprès de tous les supporters de l'OM.
34:41 C'est même inutile qu'on reste là à parler, à s'excuser.
34:50 C'est juste inacceptable ce qu'on produit en ce moment.
34:55 Je crois qu'il y a bien peu de choses à dire ce soir.
34:57 Ah, bon, on a la trad' ?
34:59 Désolé.
35:00 Je suis pas sûr qu'il la fasse aussi bien que moi, mais bon.
35:02 Ça me permet de vous raconter que je voulais chercher un thé tout à l'heure,
35:05 en petit espace média, on m'a dit "y'a pas thé, y'a que du Brascolat ici".
35:08 Bon, très bien.
35:09 Allez, retour à Gatouzou, on est en direct bien sûr.
35:13 Et ensuite on écoutera Benatia, comme promis, sur Close.
35:17 Je crois que c'est la seule chose à faire, parce que c'est inacceptable.
35:19 Voilà.
35:20 Bruno.
35:21 Coach, bonsoir.
35:22 Vous êtes apparemment resté longtemps avec vos joueurs en vestiaire,
35:25 pour vous dire quoi ?
35:26 Paolo Pesce est venu parler, il a eu des mots très forts, très très forts,
35:30 sur le fait d'être devant leur résidence.
35:33 On l'entend la question Gilbert ?
35:34 Oui on l'entend.
35:35 D'accord.
35:36 On était indignes de porter le maillot de l'OM quelque part.
35:39 Que vous êtes-vous dit, s'il vous plaît ?
35:41 On a parlé de manière tranquille.
35:44 On a parlé du... plutôt tranquillement dans le vestiaire.
35:46 Comme je vous l'ai dit avant, que les choix les fais je,
35:51 et non...
35:52 J'ai dit que les choix c'est moi qui les fais.
35:54 Je ne veux pas m'échapper par rapport à ça.
35:57 Mais dans le foot, dans le sport, quand on n'a pas d'âme, c'est très compliqué.
36:04 Et en ce moment on n'a vraiment pas d'âme.
36:09 Et quand une équipe n'a pas d'âme, c'est difficile.
36:15 Voilà ce qu'on s'est dit dans le vestiaire.
36:17 On a touché le fond ce soir.
36:19 On est arrivé tellement bas que ça devient périlleux.
36:27 Il faut se regarder dans la glace, il faut regarder derrière nous,
36:33 il ne faut même plus penser à l'Europe.
36:35 Si on ne change pas complètement d'attitude globalement, on n'avancera plus là.
36:47 Je pense qu'on peut s'arrêter là, ça va tourner en rond autour de tout ça.
36:51 Moi qui l'annonce démissionné, je ne vois pas ce qu'il peut dire de plus.
36:54 Et en dehors de tout ce que Daniel a traduit, le body language, l'allure et le ton
37:00 sont ceux d'un homme abattu alors qu'il a parfois fait preuve de combativité, mais ce n'est même plus le cas.
37:05 Avant de parler de Brest, on va enfin écouter Mehdi Benathia.
37:08 C'était sur Canal+ tout à l'heure.
37:10 Il donnait une interview à Samir Nasri, son ami, et il parle de Jonathan Closs.
37:15 On écoute.
37:16 Je suis arrivé, pareil, comme je t'ai dit, au mois de novembre.
37:19 On m'a mis en garde sur 2-3 joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite.
37:25 Jonathan faisait partie de ces joueurs-là.
37:28 Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach
37:32 pour lui expliquer ce qu'on attendait un petit peu de lui dans l'attitude en tant que leader international français.
37:38 On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas.
37:42 On arrive contre Monaco, Jo demande le changement.
37:45 Et nous, sur un jour aussi important, on est obligé de lui dire qu'il faut serrer les dents.
37:49 Ce n'est pas un moment où tu peux me lâcher parce qu'il nous manque 10 ou 12 mecs à ce moment-là.
37:53 Tu vois ce que je veux dire ?
37:54 Donc, quand tu sors et qu'on apprend par le staff médical que c'est un coup,
37:58 qu'en fait, il n'y avait rien de particulier que le joueur avait demandé à sortir,
38:03 tout le staff n'est pas content.
38:06 Si c'est mieux, peut-être que le joueur a des envies d'ailleurs, on les écoute.
38:10 Mais il n'y a pas eu d'offres, ok, il joue, il n'y a pas de souci, on verra fin de saison ce qui se passera.
38:16 - Le coach l'a réintégré, son état d'esprit il est mieux ?
38:19 - Son état d'esprit il est mieux, pour l'instant, depuis cette affaire-là, c'est un petit peu mieux.
38:25 - Voilà, donc ce que dit...
38:30 - La fin, il a mis les clous sur le cercueil à la fin.
38:33 Parce qu'il aurait même pu dire "oui, oui, c'est mieux, machin, je ne sais pas quoi".
38:38 Il a laissé en compte que ça continue à être pire.
38:41 - Admettons que Clos soit une plaie, une verrue dans le vestiaire, écarte-le alors dans ce cas !
38:48 Sors-le ! Si par exemple c'est lui qui est toxique dans le vestiaire, qui fait que l'équipe a ce comportement sur le terrain,
38:53 mais le mets pas ! Le mets pas !
38:57 Le mets pas, fous-le dans un loft ou je sais pas moi !
39:01 Parce que là, même en en parlant comme ça,
39:03 putain mais si t'as l'intention de le vendre à la fin de la saison, mais tu vas le vendre à qui ?
39:07 - À moi qui suis en fin de contrat ? Il est en fin de contrat cette année ou il a encore un an ?
39:11 - En fin de contrat 2025, je crois.
39:13 - Bah... qui va te le prendre ?
39:17 - Et si tu veux...
39:19 - Tout ça est incompréhensible.
39:21 - Donc dans la communication, pour moi, catastrophique, parce que certains me disent
39:24 "Ah mais pour une fois, quelqu'un dit la vérité". Non mais attends, c'est différent de dire la vérité à ton joueur...
39:29 - En plus, tu ne sais pas si c'est la vérité !
39:30 - Ah, déjà je sais pas si c'est la vérité, mais même s'il se passe...
39:33 C'est les problèmes qui se sont passés ou qui se seraient passés.
39:37 Une "fausse blessure", plus des comportements inadéquats...
39:41 Déjà tu le règles, évidemment, en tête à tête avec ton joueur.
39:44 Mais jeter ton joueur en pâture à tes supporters et à tout le monde, comme ça, ça ne se fait pas !
39:51 Et je m'étonne d'autant plus que Benacia, il est quand même jeune dans le métier, c'est un agent !
39:56 Donc tu arrives à une responsabilité très importante dans un des très gros clubs français,
40:01 sauf que ça n'est pas sérieux, ça n'est pas digne de l'OM que d'avoir ça.
40:05 Si Bernard Tapie, à l'époque, après 10 ans à l'OM, avait cru bon de dire
40:10 "Moi j'ai 2-3 joueurs qui m'emmerdent et je leur ai dit", je te dirais "Ok, t'es d'accord, Gilbert là-dessus,
40:15 on n'est pas sur le même niveau quand même".
40:17 Là t'as l'impression que le mec, c'est le boss, c'est le parrain de l'OM de Marseille.
40:21 Et il te dit "On m'a alerté", tu te rends compte de la phrase du début ?
40:25 "On m'a alerté, on m'a mis en garde sur 2-3 joueurs".
40:29 - La bête noire est là ! Mais il va jouer dans le même !
40:32 - Et quelle bête noire, il cite Daniel ? Une seule, les deux autres joueurs n'ont pas été cités.
40:36 Donc quelque part, t'as eu aussi une façon de lui mettre une cible dans le dos.
40:40 Honnêtement, franchement, ça fait des années qu'on suit le foot,
40:44 on en a vu des sorties lunaires, mais celle-là, dans le contexte actuel,
40:50 par un jeune, j'entends jeune, directeur sportif dans le métier,
40:55 je trouve ça incroyable.
40:57 Et si Longoria valide ça, parce qu'après tout, c'est ça qui...
41:00 - Top 1,3 !
41:01 - C'est dingue.
41:02 - On reprend dans la discussion sur Benatia après, et Klos...
41:05 - Pas indemne.
41:06 - Allez, on y va.
41:07 - C'est sûr.
41:08 Pas indemne parce qu'il y a tellement d'émotions,
41:12 il y a tellement de satisfaction, il y a tellement de fierté,
41:17 il y a tellement de tout ça que forcément, on est touché.
41:21 On est touché par ce que l'on vit actuellement,
41:24 on est touché par...
41:25 Moi, je suis touché depuis que je suis là, ici,
41:27 d'avoir vraiment trouvé un club où je prends beaucoup de plaisir,
41:33 où je suis complètement épanoui, dans la manière de travailler,
41:36 et puis dans ce que les joueurs me renvoient aussi, tous les week-ends.
41:40 Donc non, forcément, c'est aussi pour ça qu'on fait ce métier,
41:43 et aujourd'hui, on est quand même bien servi.
41:46 - Allez, Eric Croat, deuxième avec Brest.
41:49 - Je suis fier de ce qu'on a essayé de mettre en place
41:52 pour perturber cette équipe marseillaise,
41:55 de mettre de l'intensité, de l'agressivité d'entrée de match,
41:58 de faire une bonne entame,
42:00 de c'est de créer des situations, certainement les meilleures du match,
42:03 où on a eu de grosses, grosses situations.
42:05 Je pense aux deux têtes de Steve,
42:07 je pense au 1 contre 1 de Mathias Pérez-Halache face au gardien,
42:11 son duel qu'il n'a malheureusement pas remporté.
42:14 Il y a eu beaucoup de situations,
42:16 et c'est vrai qu'en égalité numérique,
42:19 je pense qu'on aurait mérité d'ouvrir le score.
42:22 Puis après, à partir du moment où il y a eu ce carton rouge,
42:25 forcément, se réorganiser, faire le dos rond,
42:30 être bien organisé pour ne pas laisser de situation, d'occasion,
42:33 ce qu'on a réussi à faire à ce moment-là aussi.
42:35 Après, là, sur le gâteau, bien sûr, c'est le but.
42:38 Un but qui vient un peu d'ailleurs, avec Pierre,
42:40 qui est de toute façon un joueur venu d'ailleurs.
42:42 Donc, à partir de là...
42:44 - Tu peux nous en parler, justement, quand même, de Pierre ?
42:46 - Bon, alors, on va s'arrêter là,
42:48 je pense qu'il va dire plein de choses positives et super surprenantes,
42:51 ce qu'on va dire nous aussi, dans quelques minutes.
42:53 Finissons d'abord sur Venatia, parce que,
42:56 dans ce contexte-là,
42:58 comment faire un reproche à Jonathan Clos
43:01 sur sa boulette de l'autre jour,
43:03 qui amène l'égalisation du Shakhtar,
43:05 sur le match moyen qu'il fait ce soir ?
43:08 J'ajoute un élément d'Igné Deschamps,
43:10 qui suit avec attention tout ce qui se passe.
43:12 Enfin, je veux dire, ça n'a pas lui donné envie de reprendre éventuellement Jonathan Clos.
43:15 - Donc, ça, après, ça ne nous regarde pas.
43:17 - Mais bon, c'est aussi...
43:19 Ça fait partie, je sais pas, dans une entreprise normale,
43:22 il pourrait même peut-être porter plainte pour harcèlement moral,
43:25 notre ami Clos, là.
43:27 - Sachant que... Non, mais dans son entourage, au niveau agent,
43:30 l'interview qui passe avant le match, tu sais,
43:33 on est quand même dans un truc de dingo !
43:35 C'est-à-dire que le mec que t'as pas écarté, parce qu'il jouerait pas, encore,
43:38 que t'as pas écarté, que t'as même réintégré,
43:40 mais qui, d'après la conclusion de Venatia dans l'interview,
43:43 en plus, n'a pas vraiment suffisamment changé d'attitude, au passage.
43:46 Il dit ça, quand même, à la fin.
43:48 Donc, il est sur le terrain, il apprend potentiellement,
43:50 il peut apprendre, en tout cas,
43:52 que le conseiller sportif du club vient de le mettre en cause,
43:55 violemment, une heure avant le match,
43:58 à Brest, entre guillemets, avec une affiche de Ligue 1.
44:02 Franchement, je veux bien, je l'ai déjà dit ici,
44:05 et peut-être que Clos a des choses à se reprocher,
44:08 par ailleurs,
44:10 mais tu peux pas faire ça avec un de tes joueurs,
44:12 dans un club, n'importe lequel, d'ailleurs,
44:14 et encore plus dans un club comme l'OM.
44:16 Et encore une fois, puisqu'on parle beaucoup de Longoria,
44:19 de sa stratégie, de changer autant d'entraîneurs, d'effectifs,
44:23 si ça, ça a été décidé,
44:25 parce que je peux pas penser que ça n'a pas été,
44:28 de concert, en disant "tu vas aller chez Prime et chez Canal
44:32 pour dire ça, parce qu'il faut pas qu'on laisse penser que c'est nous les méchants",
44:36 dans ce cas-là, Venatia et Longoria,
44:41 ils sont dans le même bateau, pour moi,
44:43 et c'est pas un bateau très glorieux.
44:45 - Bon, juste pour conclure sur le match,
44:47 il y a quand même deux gars à sauver,
44:50 c'est Blanco, qui a quand même remplacé Paul Lopez
44:53 et qui fait les arrêts décisifs,
44:54 et Mbemba, excusez-moi, qui a fait une excellente canne,
44:57 heureusement qu'il est là, celui-là,
44:58 parce qu'il te sauve plein de situations,
45:00 dès qu'il y a une action offensive dangereuse, c'est lui.
45:02 Bon, voilà, je voulais que vous le citiez.
45:05 - Mbemba, meilleur attaquant de l'OM,
45:07 et est arrivé au match.
45:09 - Un des meilleurs joueurs de la tête du championnat, je dirais.
45:11 Derrière, Steve Mounier, quand même,
45:13 qui, au passage, a eu un geste sans doute déplacé, dommage.
45:19 - Il mérite son rouge, mais il avait dû se faire chercher,
45:21 à la vie des salopes.
45:22 - Oui, mais même, peu importe.
45:23 C'est très con, parce que Brest aurait pu ne pas gagner ce match,
45:26 entre guillemets, qui lui tendait les bras à cause de ça, au passage.
45:29 Mais bon.
45:30 Mais du côté de l'OM, tu as raison,
45:32 j'ai entendu pendant le direct, tu parlais de Kasper,
45:35 c'était incroyable.
45:36 - Ah bah là, il y avait du Kasper au mètre carré, là.
45:37 - Harit, Unai, Poutous, Balerdi sur l'action,
45:40 - Mombagna.
45:41 - Mombagna.
45:42 - Mombagna, là, c'est...
45:44 - Ouais, mais enfin bon.
45:45 J'ai eu du mal à aller cibler un mec, comme ça,
45:48 qui a été miticulaire, à l'autre, Obamian.
45:50 - Tu peux cibler personne, ça ne sert à rien.
45:52 L'équipe, techniquement, il n'y a rien.
45:54 Il n'y a pas une occasion, il n'y a rien, c'est nul.
45:56 - Tu as vu la tête d'Obamian sur le banc ?
45:57 - Il n'y a rien.
45:58 - Le mec, il était quand même ton meilleur joueur,
45:59 même si, j'imagine, il y a une semaine comme ça,
46:01 il a voulu faire tourner un peu, pour des raisons de fatigue.
46:03 - On a compris qu'il avait remporté aussi à Jeudy, mais bon.
46:07 - Terrible.
46:08 - Mais clairement, Brest était au-dessus, Brest a dominé,
46:10 Brest s'est créé les occasions, Brest s'est rassemblé à quelque chose.
46:13 - On n'a pas 11 ans de Brest.
46:14 - Mais moi, Brest, sans déconner, on en a parlé plein de fois,
46:16 il n'y avait pas grand-chose à ajouter.
46:17 Moi, quand Eric Krois dit,
46:19 Pierre Lesmélou, qui est le meilleur joueur de cette équipe,
46:22 probablement, c'est un joueur venu d'ailleurs,
46:24 il dit, mais aucun souci, moi j'aime bien Pierre Lesmélou,
46:26 mais tu vois, ce n'est pas un joueur de 20 ans.
46:28 On le connaît.
46:29 C'est un joueur, il y a 5 ans, il est...
46:31 - Je pense quand même que ce n'était pas le même il y a 5 ans.
46:33 Progression étonnante.
46:34 - Je suis d'accord.
46:35 - Oui, mais tu ne progresses pas comme ça.
46:37 C'est qu'un contexte te permet d'être meilleur, je veux bien,
46:40 mais c'est juste que le niveau de notre championnat a tellement baissé
46:44 que d'abord, ça permet à une équipe comme Brest d'être deuxième
46:47 et ça permet à un Lesmélou d'apparaître comme un des meilleurs joueurs de Ligue 1.
46:50 De toute façon, tout cela est anormal.
46:52 Après, je sais, il ne faut pas le prendre mal.
46:55 Je ne veux pas qu'on le prenne mal.
46:56 Je le vois que c'est un très bon joueur, je vois ce qu'il fait.
46:58 J'en ai parlé même avec Eric.
47:00 Il l'adore, il a bien raison de l'adorer.
47:03 C'est un joueur vraiment qui est fin, mais il y a un truc qui ne va pas, c'est tout.
47:06 Ce n'est pas normal et ça ne sera jamais normal
47:09 que nos grosses équipes soient empêtrées dans des difficultés de gestion abominables
47:14 dans leur politique sportive et que des petits clubs comme ça
47:19 finissent en Ligue des champions.
47:22 Ce n'est pas bon pour notre football et ça ne sera jamais bon pour notre football.
47:25 Voilà, c'est tout.
47:26 Je suis désolé de le dire.
47:27 Je sais que ça peut froisser des gens, mais c'est juste la vérité.
47:30 - Au-delà de ça, juste pour dire un mot sur le match de ce soir et sur Brest.
47:34 - Et ensuite, on accueille Rjuper, d'ailleurs, dans quelques instants.
47:36 - Non, mais en dehors de ça, parce que même si l'OM n'a pas été bon,
47:40 dans cette organisation et notamment avec ce milieu de terrain là,
47:46 Magneti, Lesmélou notamment,
47:48 Magneti qui est un joueur assez étonnant,
47:51 puisqu'on l'avait rencontré, on avait beaucoup discuté,
47:53 Gilbert avec lui au Burel.
47:55 - C'est un Marseillais, Magneti, oui.
47:57 - C'est un Marseillais et je n'étais pas convaincu honnêtement de son éclosion,
48:00 on va dire en Ligue 1, tu vois.
48:02 Et je trouve que cette année, c'est d'ailleurs tout le mérite d'Éric Roy aussi,
48:06 avec ce genre de joueur.
48:07 - Magneti et Lesmélou, ils récupèrent un nombre de ballons au milieu.
48:09 - Déjà, Lesmélou, au mérite d'Éric Roy, c'est son repositionnement.
48:13 - Absolument, c'est ce que j'allais dire.
48:15 C'est pour ça que quand j'entends plan de jeu,
48:18 je dirais que le plan de jeu globalement, maintenant à Brest,
48:21 c'est un peu toujours le même.
48:23 En revanche, dans ce qu'il a changé à Brest,
48:26 avec les joueurs qui étaient déjà là,
48:28 là effectivement, c'est la patte d'Éric Roy,
48:30 et même Magneti,
48:32 qui offensivement est un joueur intéressant,
48:34 mais aujourd'hui, dans le replacement,
48:38 pas seulement les interventions défensives,
48:40 mais le replacement et la récup',
48:42 effectivement, là, et là je vais mettre un petit...
48:44 ce n'est pas un bémol, hein,
48:45 mais quand tu as des joueurs à ta main,
48:47 je reviens à ces vestiaires,
48:48 tu sais que tu as à ta main tous les mecs,
48:50 qui sont à l'écoute à 400% de ce que veut faire l'entraîneur.
48:54 - Ah bah ça c'est sûr, oui.
48:55 - Et donc évidemment, ça fonctionne,
48:56 parce qu'en plus, comme tu gagnes des matchs comme ça,
48:58 j'ai déjà dit la même chose de Nice avec Farioli,
49:00 tu vois, des effectifs, on va dire,
49:02 un peu plus simples à gérer,
49:04 oui, en changeant deux, trois trucs,
49:06 dans le positionnement et avec cet état d'esprit,
49:08 et en ayant gardé des joueurs,
49:10 puisque Lesmélou était chassé notamment par Rennes
49:12 au mercato d'hiver,
49:14 et le défenseur central aussi,
49:16 j'ai perdu son nom...
49:18 - Brassier.
49:19 - Brassier, et qu'ils ont gardé,
49:21 c'est aussi quand même un message fort pour le groupe,
49:23 quand tu es au mercato d'hiver et que tu vois ça,
49:25 donc il se passe quand même un truc assez étonnant.
49:28 Après, pour revenir sur Pereira Lages,
49:30 qui fait beaucoup, beaucoup de boulot, par exemple,
49:33 ce soir je trouve qu'il bouffe un peu la feuille,
49:35 parce que sur la première action,
49:37 il passe pas en retrait alors qu'il y a Mounier,
49:39 sur le 1 contre 1 qui est raté,
49:41 sur la reprise de volet avec Rebon,
49:43 là, tu sais, qui est pas bonne.
49:45 - C'est vrai, c'est vrai.
49:46 - Bon, voilà, et ça reste aussi
49:48 une équipe presque perfectible.
49:50 Tu sais que ce soir, le pire,
49:51 c'est qu'il ne mène pas devant l'OM plus tôt.
49:54 C'est ça l'histoire de ce match.
49:56 - Julien est là, supporter brestois,
49:58 bonsoir Julien.
49:59 - Bonsoir équipe.
50:00 - Salut Julien.
50:01 - Alors, Pierre-Yves Leroul, vous disiez tout à l'heure
50:02 que ce n'est jamais arrivé dans l'histoire de Brest
50:04 d'être deuxième du championnat.
50:06 - Non, non, non, effectivement,
50:08 même du temps du Brest-Arbenrec,
50:10 effectivement, c'est la première fois
50:12 qu'on arrive à ce niveau-là,
50:14 à ce niveau du championnat, tout à fait.
50:16 - Est-ce que tu prends mal
50:18 quand je dis que ce n'est pas normal ?
50:20 - Alors, un tout petit peu,
50:22 dans le sens où moi, je veux bien
50:24 qu'on va toujours favoriser les gros clubs,
50:26 les Lyon, les Marseille.
50:28 - Ah bon, on ne les favorise pas ?
50:29 Qui les favorise ? On ne les favorise pas.
50:31 Pourquoi tu dis favoriser ?
50:33 Je ne comprends pas le mot.
50:34 - Mais dans l'absolu,
50:35 qu'est-ce qu'ils ont fait en Coupe d'Europe depuis 20 ans ?
50:37 C'est quoi le palmarès des clubs français
50:39 en Coupe d'Europe depuis 20 ans, avec les gros ?
50:41 - Non, alors, ce n'est pas ça.
50:43 - Non, mais par rapport à...
50:45 - Ce que je dis, ce n'est pas ça que ça veut dire.
50:47 - Par rapport au club Espagnol, par exemple.
50:49 - Non, j'ai bien compris, mais ce n'est pas ça que ça veut dire.
50:51 - On peut prendre un peu de travers aussi,
50:53 parce que finalement, quelque part,
50:55 en gros, ce qu'on peut entendre ce soir,
50:57 ce n'est pas Brest qui gagne contre Marseille
50:59 parce que Brest a été supérieur ce soir à son niveau.
51:01 - Oui.
51:03 - Parce que Marseille a des faiblesses
51:05 par rapport à Gattuso.
51:07 Je ne connais pas Marseille, je m'en fous.
51:09 Mais non, c'est Marseille qui a perdu.
51:11 Au bout d'un moment, c'est peut-être Brest qui gagne
51:13 parce que Brest a un projet de jeu qui est cohérent.
51:15 - Non, mais ce n'est pas...
51:17 - En fait, tu as raison là-dessus.
51:19 - Non, mais en fait, on est d'accord là-dessus.
51:21 En fait, c'est pas...
51:23 visiblement, tu n'as pas très bien compris.
51:25 Quand je dis que ce n'est pas normal,
51:27 c'est parce que dans une économie normale
51:29 et dans ce que doit être un bon championnat,
51:31 si le gros n'est pas en haut,
51:33 économiquement, il s'écroule.
51:35 Et ce ne sont pas les petits
51:37 qui vont tirer le championnat,
51:39 l'économie de ce championnat
51:41 et le faire progresser.
51:43 Que ce soit au terme des audiences à la télé,
51:45 du business qui va se faire autour.
51:47 Après, oui, évidemment,
51:49 ils n'ont pas fait mieux que vous
51:51 en Coupe d'Europe ou quand ils y sont.
51:53 Mais c'est forcément avec tes gros cylindrés
51:55 que logiquement, un championnat doit progresser.
51:57 Parce que la petite équipe,
51:59 elle vend ses joueurs
52:01 à l'équipe qui est plus grosse
52:03 et elle, elle peut profiter du bon travail
52:05 qu'elle fait, que Lorenzi fait,
52:07 qu'Eric Croix fait, que le club fait.
52:09 Parce qu'après, quand ils vont
52:11 en Coupe d'Europe, de toute façon, ils ne peuvent absolument
52:13 pas assumer et ils n'y vont que pour faire de la figuration.
52:15 Alors, mon discours bloque
52:17 et rejoint le tien parce que tu dis
52:19 "mais les gros également font de la figuration".
52:21 Oui, mais c'est parce que les serpents se prendnt la queue
52:23 parce qu'eux travaillent mal au niveau européen.
52:25 - Regarde Toulouse cette année
52:27 qui ne performe pas en ligne,
52:29 mais qui fait un parcours
52:31 en Europe, qui n'est pas si mauvais que ça
52:33 par rapport à leur niveau.
52:35 - C'est vrai.
52:37 Mais en fait, ce que tu dis traduit
52:39 que notre football est complètement malade
52:41 et que de toute façon... - Non, mais il y a une autre chose que dit Julien.
52:43 - Non, mais on ne peut pas y arriver.
52:45 - Ton discours, je pense que tout le monde le comprend
52:47 très bien, mais en fait
52:49 ce que dit Julien, c'est que
52:51 l'entendre, peut-être ce soir,
52:53 ça lui gâche un peu son plaisir et que lui,
52:55 il a aussi envie de kiffer sa Coupe d'Europe
52:57 si jamais il y est l'année prochaine et il a bien raison.
52:59 - Mais moi, le problème, c'est que nous, on ne parle pas
53:01 qu'aux supporters de Brest, tu comprends ?
53:03 - Bien sûr. - Nous, on parle du football. - Là, en l'occurrence, on discute avec Julien.
53:05 - Mais c'est pour ça que j'ai commencé en lui disant
53:07 "j'espère que tu le prends pas mal".
53:09 C'est pour ça que je lui ai dit ça.
53:11 Et que féliciter Brest et tout, on peut le faire,
53:13 on l'a déjà fait mille fois dans cette émission.
53:15 J'ai aucun problème avec ça, j'ai toujours dit à quel point
53:17 je trouvais que le duo Lorenzi-Roy
53:19 travaillait très bien. Je dis juste que
53:21 notre championnat est totalement
53:23 malade. Et au moment où il essaye
53:25 de se vendre,
53:27 on n'est pas bien. Et que, évidemment,
53:29 on va être sauvés par Biyin, qui va allonger
53:31 l'oseille pour pas qu'on finisse dans le caniveau.
53:33 - Mais d'ailleurs, on doit... - Attends, attends, Jean-Marc, Julien,
53:35 nous parle un peu du match, maintenant,
53:37 quand même. Quel est
53:39 le truc qui t'a bluffé ce soir, Julien ?
53:41 Ou est-ce que, finalement, t'as vu le Brest que tu vois tout le temps
53:43 à la maison ? - Ah bah oui.
53:45 - Je pense qu'il y a un joueur dont on a un peu parlé,
53:47 c'est encore la prestation de Camoré
53:49 d'Oumyar, qui a encore fait un grand match.
53:51 Qui a encore été percutant,
53:53 efficace, pratiquement décisif.
53:55 Pierre Lismelou,
53:57 effectivement, on fait un gros rabattage
53:59 avec Magnéti, y'a pas de soucis. La défense
54:01 de Brassil est là. On peut aussi
54:03 saluer Grégoire Coudert,
54:05 qui fait quand même un joli
54:07 match aussi. - Le fils de Roger, bien sûr.
54:09 - Petit fils. - Le petit fils
54:11 de Roger, il a quasiment rien eu à faire, mais
54:13 bon, effectivement, il était là.
54:15 - Allez, les petits !
54:17 - Je pense que l'équipe a encore joué ensemble.
54:19 Je le dis souvent,
54:21 mais y'a pas un joueur à Brest
54:23 qui est bon, c'est tout un ensemble d'équipes.
54:25 - Y'a le frère de Patrice Locco, aussi.
54:27 - Non, mais t'as raison, avec quand même
54:29 un petit fils de Roger,
54:31 c'est pas un ensemble d'équipes.
54:33 - Non, mais c'est pas un ensemble d'équipes.
54:35 - Non, mais c'est pas un ensemble d'équipes.
54:37 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:39 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:41 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:43 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:45 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:47 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:49 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:51 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:53 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:55 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:57 - C'est pas un ensemble d'équipes.
54:59 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:01 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:03 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:05 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:07 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:09 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:11 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:13 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:15 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:17 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:19 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:21 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:23 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:25 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:27 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:29 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:31 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:33 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:35 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:37 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:39 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:41 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:43 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:45 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:47 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:49 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:51 - C'est pas un ensemble d'équipes.
55:53 - Il avait un côté "là" et maintenant c'est "là".
55:55 - Il avait un côté "là" et maintenant c'est "là".
55:57 - Là, là, là, là.
55:59 - Il y a un truc, tu as parlé de centreur.
56:01 - Il vient plus avec les cheveux pyroxidés
56:03 en courant dans tous les sens,
56:05 il est plus posé, il réfléchit.
56:07 - Il transforme.
56:09 - Il transforme.
56:11 - Il transforme tous ses pénaltys.
56:13 - Comme Del Castillo.
56:15 - Donc bonjour Kévin.
56:17 - Un mot, puisque tu as parlé de centreur.
56:19 - Un mot, puisque tu as parlé de centreur.
56:21 - Et de niveau technique, puisque je voulais au passage dire,
56:23 Gilbert, que le niveau global de ce match,
56:25 malheureusement, malgré tout,
56:27 n'était pas bon.
56:29 C'est une ancienne, je le répète depuis le début,
56:31 mais malheureusement, dans le constat
56:33 qu'avait Daniel lié au Grand Club,
56:35 malheureusement aussi,
56:37 on a cette baisse de niveau technique
56:39 qui se confirme sur un match du soir, du dimanche soir.
56:41 Et au passage, en revanche,
56:43 point positif...
56:45 - Le nombre de mauvais matchs qu'on a vu le dimanche soir,
56:47 mon Dieu, cette année, si on y pense.
56:49 - En dehors du dimanche soir.
56:51 - Par contre,
56:53 - Excuse-moi, juste un mot,
56:55 - Julien veut en remplacer une.
56:57 - Juste un mot sur un point technique qui m'a bien plu
56:59 sur 2-3 actions et bus ce week-end,
57:01 et qu'on ne voit pas assez.
57:03 Quand un aîlé,
57:05 aujourd'hui,
57:07 tente d'éliminer systématiquement,
57:09 alors qu'il y a la possibilité de centrer
57:11 sans avoir éliminé son adversaire,
57:13 ça donne Frankowski, ça donne Ito
57:15 sur leur centre et leur passe décisive,
57:17 ça donne ce soir Del Castillo qui centre très vite,
57:19 je crois que c'est pour Dumbia,
57:21 ça donne Bourigeau, souvent à Rennes,
57:23 c'est une action qu'on ne voit pas assez souvent
57:25 et qui est un truc technique très intéressant.
57:27 - Julien, vas-y, tu peux reprendre la parole.
57:29 - Bon, juste vite fait,
57:31 un petit mot pour Didier Deschamps,
57:33 si jamais il nous écoute,
57:35 regarde quand même bien les matchs de Brest,
57:37 parce que si ça se trouve, un petit Kenny Lacha
57:39 ou un Brendan Chardonnet en équipe de France,
57:41 juste pour un match, même en amicale, nous reprends.
57:43 - Ah, Julien, tu t'es enflammé.
57:45 - Je suis content de te le dire.
57:47 - Il faut bien le rendre.
57:49 - Mais toi, bien raison.
57:51 - T'as craqué parce que Chardonnet à l'apéro,
57:53 éventuellement, ça a Deschamps et il y pense,
57:55 mais en bleu, je ne sais pas.
57:57 - Tiens, écoutez Steve Mounier, justement,
57:59 qui parle de la suite.
58:01 - Après, nous, on n'a aucune pression,
58:03 on est là-haut, on va essayer de rester là-haut,
58:05 mais la pression, elle est sur les autres,
58:07 elle est sur Marseille, elle est sur Rennes,
58:09 elle est sur tous les autres clubs qui, eux,
58:11 ont pour objectif en début de saison de jouer l'Europe.
58:13 - Merci Julien !
58:15 - Lui, il ne va pas jouer, en l'occurrence,
58:17 le trouble FAT, très bientôt.
58:19 - Oui, il va être suspendu.
58:21 Merci à tous !
58:23 [SILENCE]