Édition de la Nuit (Émission du 13/02/2024)
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00 Après la fin des blocages, les agriculteurs maintiennent la pression sur le gouvernement.
00:05 Ce mardi, la FNSEA et les jeunes agriculteurs ont rencontré Gabriel Attal à Matignon.
00:10 Un rendez-vous positif. Le Premier ministre aurait reçu le message 5 sur 5.
00:14 Ces derniers jours, les deux syndicats avaient menacé de mener de nouvelles actions si l'exécutif n'accélérait pas le tempo.
00:20 Nouvelle agression d'un policier à La Rochelle alors qu'il se trouvait dans le hall du commissariat.
00:25 L'agent a été attaqué au couteau. Il a légèrement été blessé par un homme venu déposer plainte.
00:30 L'individu a été interpellé. La piste terroriste a été écartée.
00:34 A l'Assemblée nationale, les députés ont rendu hommage ce mardi à Robert Badinter.
00:40 Une minute de silence a été respectée pour honorer sa mémoire.
00:43 Ce mercredi, un hommage national aura également lieu à Place Vendôme à Paris.
00:47 La famille de l'ancien ministre de la Justice ne souhaite pas la présence du Rassemblement national et de la France insoumise.
00:54 Enfin, si vous comptez prendre le train ce week-end pour partir en vacances, méfiance, le trafic SNCF pourrait être fortement perturbé.
01:02 70 à 90 % des contrôleurs comptent faire grève pour réclamer entre autres des revalorisations salariales.
01:08 Le PDG de la SNCF les appelle à réfléchir.
01:13 Générique
01:16 Bonsoir à tous, bienvenue sur votre journal et merci de nous accompagner jusqu'au bout de la nuit.
01:31 Plus de dix jours après la fin du mouvement de contestation des agriculteurs,
01:35 Gabriel Attal s'est réuni avec la FNSEA, les Jeunes agriculteurs à Matignon.
01:40 Ces derniers jours, plusieurs syndicats avaient menacé de mener des nouvelles actions de blocage
01:45 si le gouvernement ne prenait pas de mesures concrètes avant le salon de l'agriculture le 24 février prochain.
01:50 Alors ont-ils été entendus par le Premier ministre ? On fait le point avec Thomas Bonnet.
01:55 Une bonne réunion de travail, voilà comment Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau,
02:00 respectivement président des Jeunes agriculteurs et de la FNSEA,
02:03 ont décrit l'entretien qu'ils ont eu ce mardi après-midi à Matignon autour du Premier ministre Gabriel Attal.
02:10 Réunion qui est intervenue après des critiques émises, notamment par Arnaud Rousseau,
02:15 qui indiquait que le tempo n'était pas bon.
02:17 Il pointait par exemple le fait de ne pas avoir eu de réunion depuis la levée des blocages par les agriculteurs
02:23 et par les annonces qui ont été dévoilées par le gouvernement.
02:27 Un message reçu 5 sur 5 par le Premier ministre Gabriel Attal nous explique Arnaud Rousseau.
02:32 Quand on a dit qu'il y avait trois semaines entre la suspension des actions sur le terrain et le salon de l'agriculture
02:38 et qu'à mi-parcours, alors qu'on nous avait annoncé un grand plan d'élevage avec des annonces au salon,
02:42 il n'y a rien, tout le monde comprend qu'on puisse s'émouvoir, qu'à un moment il n'y ait pas de nouvelles.
02:47 Et ça le Premier ministre a reçu le message 5 sur 5.
02:49 Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau qui seront reçus mardi prochain à l'Elysée pour s'entretenir avec le chef de l'Etat.
02:54 Avec lui, il compte revenir plus précisément sur le volet européen de la crise qui frappe les agriculteurs.
03:01 Il ne pourra pas venir au salon traverser les allées s'il n'y a pas un message fort et clair sur les attentes des agriculteurs.
03:08 Averti Arnaud Rousseau, voilà Emmanuel Macron prévenu.
03:12 Et un peu plus tôt dans la journée, une centaine de producteurs laitiers ont manifesté leur colère près de l'Assemblée nationale à Paris.
03:20 Beaucoup d'entre eux considèrent ne pas avoir été entendus lors de la crise agricole, jugent les mesures du gouvernement insuffisantes.
03:26 C'est le cas de Boris Gondouin, producteur laitier dans la Meuse.
03:30 Nous producteurs français, je pense qu'on représente la majeure partie des producteurs français mécontents des annonces de Gabriel Attal.
03:39 Et puis qu'il n'y a eu aucune avancée et que le vif du sujet n'a pas été bien détaillé.
03:46 Nos revendications en premier lieu pour tous les producteurs français, c'est la rémunération à juste prix de nos productions.
03:53 On a besoin des politiques pour qu'ils jouent un arbitre entre la grande distribution, le transformateur et nous,
04:00 pour assurer que les produits vendus dans les magasins soient vendus à prix juste.
04:06 À La Rochelle, un policier a été attaqué dans le hall d'un commissariat.
04:11 L'auteur des faits, un homme venu déposer plainte l'a blessé après s'être montré particulièrement agité.
04:17 La piste terroriste a été écartée par le parquet.
04:20 Vivian Ronard, secrétaire départementale du syndicat Allianz, s'est rendu au chevet de son collègue.
04:26 Je vous propose de l'écouter.
04:28 J'étais avec lui. Je suis allé le voir à l'hôpital. Il est revenu de l'hôpital tout à l'heure.
04:32 Je me suis entretenu. Il a été entendu sur l'essai, bien sûr. C'est la procédure.
04:38 Je lui ai demandé comment il allait. Et en fait, il m'expliquait qu'il n'avait pas mesuré l'importance de ce qui se venait de se passer.
04:45 Pour lui, au tout début, c'est un mec qui lui saute dessus. Et c'est après coup, quand il voit qu'il est blessé, qu'il est ouvert au visage, qu'il est ouvert à la main, qu'il mesure.
04:55 Et c'est après l'entretien avec l'hôpital et avec le psy qu'il a maintenant commencé à mesurer ce qui se passe.
05:01 Mais c'est normal. C'est toujours comme ça. Je pense que demain, il va mesurer encore plus.
05:06 Et c'est là où on aura besoin d'être présent auprès de lui.
05:09 Son agression avait ému la France entière en août dernier. Jean-Yves Olivier, un médecin niçois de 80 ans, avait violemment été roué de coups par un patient lors d'un contrôle d'arrêt maladie.
05:21 Six mois plus tard, la justice a condamné l'individu. Il a notamment écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis.
05:29 Une décision jugée incompréhensible par la victime. Augustin Donadieu.
05:35 Son visage, tuméfié par la violence des coups, avait marqué au-delà même de la Côte d'Azur.
05:41 En août dernier, le docteur Jean-Yves Olivier, 80 ans, est roué de coups par un patient dont il estime que l'arrêt maladie est injustifié.
05:49 Six mois plus tard, la justice s'est prononcée. Le prévenu ne mettra pas les pieds en prison.
05:54 Il a été condamné pour violence aggravée à six mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans et 4 500 euros d'amende de préjudice.
06:02 Une décision qui n'est pas à la hauteur pour le médecin.
06:06 Si moi je trouve que c'est un petit peu léger parce que je pense que les faits étaient quand même assez graves.
06:11 J'ai quand même risqué ma vie. L'acharnement de l'individu était tel que je croyais qu'il voulait me tuer carrément.
06:17 Et si j'étais tombé par exemple dans l'escalier, compte tenu de mon état physique, je pouvais rester sur le carreau. C'est évident.
06:25 Jean-Yves Olivier aura dû attendre six mois pour connaître la décision du tribunal de Nice. Un délai bien trop long pour ce médecin rescapé.
06:34 Je trouve qu'avoir attendu six mois pour ce jugement, je ne vois pas pourquoi il fallait attendre six mois.
06:39 Vu que c'était une affaire très simple avec témoin. La justice est assez lente, nous le voyons.
06:45 Une expertise psychologique de l'agresseur a conclu à une altération du discernement et des troubles dépressifs.
06:51 Il a l'obligation de poursuivre des soins psychiatriques. Le médecin octogénaire, lui, a repris le travail dans son cabinet,
06:58 dorénavant équipé d'une caméra de surveillance.
07:02 Les vols de voiture ont augmenté de plus de 11% en 2023 avec plus de 70 000 déclarations aux assureurs.
07:12 Les chiffres dépassent désormais les niveaux d'avant Covid.
07:15 Alors quels sont les véhicules les plus dérobés, les régions les plus touchées ? Qui sont les voleurs ?
07:20 Réponse avec Maxime Legay.
07:22 Le phénomène des vols de voiture n'en finit plus d'accélérer.
07:27 Sur l'année 2023, plus de 70 000 déclarations de vol ont été effectuées, soit une augmentation de 11,1% en un an.
07:36 Une tendance inquiétante et qui interpelle. Parmi les véhicules les plus prisés, on retrouve la Renault Clio 4 avec 2378 vols,
07:44 la Peugeot 3002 avec 1181 vols ou encore la Toyota RAV4 5 avec 1151 déclarations de vol.
07:52 A la manœuvre, des réseaux criminels internationaux qui opèrent la plupart du temps sans effraction.
07:57 Un simple piratage du système électronique du véhicule leur permet d'en prendre le contrôle avant de les revendre à l'étranger.
08:04 Destination particulièrement concernée, la Côte d'Ivoire et le Togo, où les véhicules, une fois volés, sont affrétés via des conteneurs.
08:12 Les départements les plus touchés par ces vols sont le Val d'Oise, la Seine-Saint-Denis et les Bouches-du-Rhône.
08:17 Il y a près d'un mois, une école marseillaise dénonçait être la cible de jets de projectiles.
08:25 Un sabre ou encore des médicaments avaient été retrouvés dans la cour de récréation.
08:30 Depuis, la municipalité fosséenne a installé une pergola pour protéger les enfants.
08:34 Alors, cette solution a-t-elle été efficace ? Reportage signé Stéphanie Rouquier.
08:41 Ces écoliers marseillais peuvent enfin profiter de leur cour de récréation.
08:45 Depuis trois semaines, la municipalité a installé cette pergola en bois recouverte de grillage.
08:51 Depuis des mois, toutes sortes de projectiles étaient jetés depuis les bâtiments voisins.
08:57 Mais cette protection temporaire divise les parents d'élèves.
09:01 "Ça nous gêne énormément. Les enfants n'arrêtent pas à respirer. On dirait qu'ils sont présents."
09:06 "Du moment que ça va les protéger, on va dire, c'est une solution parmi d'autres."
09:11 "Deux jours après avoir placé la pergola, un enfant s'est blessé. Il s'est pris un poteau. Ça n'a pas sa place.
09:16 C'est sombre, il n'y a pas de lumière. C'est censé être temporaire. On l'espère en tout cas."
09:22 Mi-janvier, une enquête avait été ouverte. Plusieurs personnes avaient été interpellées.
09:28 Mais aujourd'hui, les jets de projectiles continuent.
09:32 "Le dernier, j'ai vu un gros carton qui est tombé. Et ça continue à jeter.
09:38 Ils ont mis une petite grille, mais ça ne couvre pas toute la pergola, juste une petite surface."
09:44 "C'est catastrophique. Pour nous, on est là, on envoie nos enfants à l'école et on se dit, on espère que rien ne va leur tomber sur la tête."
09:51 Les parents d'élèves attendent une nouvelle réunion avec les autorités pour faire le point sur l'enquête,
09:56 mais aussi l'installation d'une solution pérenne.
10:00 A l'Assemblée nationale, les députés ont rendu hommage ce mardi à Robert Badinter.
10:06 Une minute de silence a été respectée pour honorer la mémoire de l'ancien ministre de la Justice,
10:11 où François Mitterrand perd l'abolition de la peine de mort.
10:14 Ce mercredi, un hommage national aura également lieu. Place Vendôme à Paris.
10:18 A la demande de la famille, le Rassemblement national sera absent.
10:21 La France insoumise, également boycottée, elle ne compte pas respecter les volontés de ses proches.
10:27 Les précisions de notre journaliste politique, Yoann Uzay.
10:31 "C'est une stratégie politique, c'est une fin en soi pour la France insoumise de provoquer.
10:36 On le voit depuis le 7 octobre, on en parle beaucoup parce que ces provocations,
10:39 elles sont abjectes, elles sont ignobles, elles sont innommables même,
10:42 mais ça fait longtemps qu'ils ont commencé à entrer dans cette stratégie-là,
10:48 donc à l'évidence, ils ne vont pas en changer.
10:50 Quand la famille vous demande de ne pas vous rendre un hommage parce qu'elle ne souhaite pas votre présence,
10:54 la décence, l'humanité, c'est quand même de...
10:58 Si on a un peu d'humanité en soi, c'est quand même de ne pas se rendre à cet hommage.
11:01 Moi, si je ne suis pas invité à un hommage ou à des obsèques, je ne m'y rends pas, voyez-vous,
11:05 parce que ça me semble assez logique et respectueux vis-à-vis de la famille.
11:09 Mais ce qui interpelle dans le tweet de Jean-Luc Mélenchon, quand même,
11:12 c'est qu'il dit "la France, la République est une et indivisible".
11:17 Ils ont quand même un culot, c'est quand même extraordinaire.
11:20 Je vais vous dire, moi, j'aimerais bien avoir autant de culot que Jean-Luc Mélenchon, quand même.
11:23 Parce que la France est une et indivisible.
11:26 Eux qui ne cessent depuis des années de fracturer la société,
11:31 de la diviser extrêmement profondément, en opposant systématiquement les uns aux autres,
11:36 alors là, ils le font, ils l'ont fait depuis hier,
11:38 ils essaient d'opposer les riches aux plus pauvres.
11:40 Ils essaient d'opposer les forces de l'ordre à la population,
11:44 en disant qu'il y a au sein des forces de l'ordre un racisme systémique, etc.
11:49 Ils essaient d'opposer les musulmans aux autres français,
11:53 en essayant de faire croire aux 6 millions de compatriotes français,
11:55 aux 6 millions de musulmans français, que la France serait un pays islamophobe.
11:59 Des exemples comme ça, on peut les multiplier à l'infini,
12:02 et ils viennent vous dire "il faut que la France reste unie".
12:04 C'est quand même inouï.
12:06 Ces news davantage contrôlées, la liberté d'expression attaquée.
12:10 Ce mardi, le Conseil d'État demandait à l'ARCOM, le régulateur des médias,
12:15 de surveiller notre chaîne sur ses obligations de pluralité d'opinion
12:19 et d'indépendance de l'information.
12:21 Cette décision de la plus haute juridiction administrative
12:24 est suite à un recours de "reporters sans frontières"
12:27 confondé et anciennement présidé par Robert Ménard,
12:31 pour l'actuel maire de Béziers.
12:33 L'ONG a donc trahi ses valeurs.
12:36 On a créé il y a 40 ans, avec 3 copains journalistes,
12:40 "reporters sans frontières", pour défendre la liberté d'expression.
12:43 C'est-à-dire quoi concrètement ?
12:45 La possibilité pour des gens qui pensent complètement différemment de vous
12:49 de s'exprimer.
12:50 J'ai été dans le monde entier pendant 25 ans pour sortir de prison
12:54 des gens qui pensaient exactement le contraire de ce que je pensais.
12:57 Exactement.
12:59 Dont je ne partageais pas le début d'une opinion.
13:01 C'est ça, la liberté d'expression.
13:03 Et là, on a "reporters sans frontières"
13:05 qui se transforme en espèce de flic de l'audiovisuel.
13:08 C'est une trahison.
13:10 Je pèse mes mots, c'est une trahison.
13:12 La liberté de la presse, c'est quelque chose qui est dérangeant.
13:15 Ces news, de temps en temps, vous m'exaspérez.
13:17 Mais attendez, c'est ça, la liberté d'expression.
13:19 Moi, j'ai envie d'être exaspéré.
13:21 Ah, c'est sûr que je n'ai pas beaucoup d'étonnement
13:23 quand j'écoute un certain nombre d'autres chaînes.
13:25 Je sais d'avance ce qui va se dire.
13:27 Moi, ce que j'ai envie, c'est qu'on me dérange.
13:29 J'ai envie d'entendre des choses qui sont à l'opposé de ce que je pense.
13:32 Et j'imaginais, il y a 40 ans, avec mes copains,
13:35 quand on allait dans le monde entier pour défendre la liberté de la presse,
13:37 je l'ai fait pendant 25 ans.
13:39 C'était juste ça.
13:41 Ces gens-là, on ne pense pas comme eux,
13:43 mais on veut qu'ils puissent s'exprimer.
13:45 Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne
13:47 continue de traquer les membres du Hamas,
13:49 d'après une vidéo publiée par Tssal.
13:51 L'un d'entre eux aurait été repéré
13:53 dans un tunnel de Ken Youness au début de la guerre.
13:55 Il s'agirait ni plus ni moins de Yahya Sinwar,
13:58 le cerveau présumé des attaques du 7 octobre dernier en Israël.
14:01 Sur les images, il serait accompagné des membres de sa famille,
14:04 l'une de ses femmes, ses enfants et son frère.
14:07 D'après les autorités israéliennes,
14:09 Yahya Sinwar fuit de cachette en cachette.
14:12 Et puis en Suisse, cette fois-ci, à Davos,
14:15 un hôtel-restaurant de montagne crée la polémique.
14:18 Placardée à l'entrée, une affiche en hébreu
14:21 interdit la location du matériel de sport d'hiver
14:24 aux clients de confession juive.
14:26 Selon les responsables de l'établissement,
14:28 la décision n'a rien d'antisémite.
14:30 Elle aurait été prise suite à des vols de plusieurs objets.
14:33 Sujet de Tony Pitaro.
14:35 - Une affiche en hébreu placardée sur le mur
14:38 de cet établissement de Davos en Suisse
14:41 interdit aux personnes issues de la communauté juive
14:44 de louer du matériel de sport.
14:46 "Suite à divers tristes incidents, dont le vol d'une luge,
14:49 "nous ne louons plus de matériel de sport à nos frères juifs.
14:52 "Cela concerne tous les équipements tels que les luges,
14:55 "les airboards, les ski-bo-curls et les raquettes à neige.
14:58 "Nous vous remercions de votre compréhension."
15:01 - Un acte antisémite condamné par le secrétaire général
15:04 de la Fédération suisse des communautés israélites.
15:07 - Premièrement, je pensais que c'était fake news,
15:10 que ce n'était pas possible qu'en Suisse,
15:12 quelque chose comme ça soit possible.
15:14 Après, le patron a dit oui, c'est quelque chose
15:17 qu'il veut vraiment, il ne veut pas louer un juif,
15:20 c'est une décision qu'il a faite.
15:22 J'étais complètement choqué.
15:24 Pour moi, c'était quelque chose qui n'était pas possible en Suisse.
15:29 - Nous avons tenté de contacter l'établissement, sans succès.
15:32 Selon la Fédération suisse des communautés israélites
15:35 qui a porté plainte, le patron s'est excusé.
15:38 Des excuses qui ne sont pas acceptées.
15:41 - Il a dit oui, le juif vraiment peut louer un nouveau.
15:45 Je ne sais pas quoi dire, s'il veut dire merci beaucoup.
15:50 Maintenant, ils sont d'accord de louer un juif.
15:54 - La police a ouvert une enquête pour discrimination
15:57 et incitation à la haine.
15:59 A quelques jours d'un premier week-end de départ en vacances,
16:02 où plus d'un million de Français sont attendus dans les gares,
16:05 le trafic SNCF pourrait être fortement perturbé.
16:08 70 à 90 % des contrôleurs comptent faire greffe pour réclamer,
16:12 entre autres, des revalorisations salariales.
16:15 Invité sur RTL, Jean-Pierre Farandou,
16:17 PDG de la SNCF, les a appelés à réfléchir.
16:20 - Je regrette pour les Français, franchement, je suis chagriné.
16:24 Je regrette vraiment que la SNCF ne puisse pas être complètement au rendez-vous.
16:27 On va raisonner en termes de priorité.
16:29 Je me bâche qu'au dernier moment, si aujourd'hui j'arrive à convaincre
16:32 un contrôleur de ne pas faire greffe, c'est 500 Français de plus
16:35 qui peuvent partir en vacances.
16:36 Il faut bien mesurer la responsabilité des uns et des autres.
16:38 - Vous les appelez à la responsabilité, ces contrôleurs ?
16:40 - Je les appelle à réfléchir, à bien prendre la dimension
16:43 des avancées qu'on a été faites.
16:44 Elles sont sérieuses, elles sont solides, elles sont cohérentes.
16:46 Et je le redis, on est prêt à traiter toute la revendication,
16:48 mais dans un processus à froid qui met de la cohérence sociale.
16:51 Depuis deux ans, la rémunération moyenne des contrôleurs,
16:54 des chefs de bord, elle a augmenté de 500 euros par mois.
16:57 - Et pour retrouver toutes ces informations, n'hésitez pas à télécharger
17:01 l'application CNews.
17:03 Pour cela, scannez le QR code qui s'affiche à l'image
17:06 avec votre smartphone.
17:07 Allez, tout de suite, le JT Sport.
17:09 Et on démarre avec du football.
17:14 Et les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
17:17 Et pour ouvrir le bal, le Real Madrid se déplaçait
17:19 sur la pelouse de Leipzig en Allemagne,
17:22 en quête d'un 15e titre.
17:24 Les Madrilenes se sont imposées 1-0, mais sans briller.
17:27 Récit de Sylvain Michel.
17:29 - Détendus, les Madrilenes, avant la rencontre,
17:33 peut-être un peu trop.
17:35 Le début de match est clairement à l'avantage de Leipzig.
17:38 Les Allemands qui pensent ouvrir le score par Shechko,
17:41 mais sur l'action, Heinrich est hors jeu.
17:43 Et Pusklunin but non accordé.
17:46 Le Real est bousculé dans ce premier acte,
17:49 frustré même, mais pas de faute sifflé à l'encontre
17:53 de Carvarale sur cette action.
17:55 0-0 à la pause.
17:57 Malmené, Madrid a tenu avant l'étincelle
18:01 en début de seconde période.
18:03 - Diaz.
18:05 Il faut bien jouer cette fin de cours
18:07 pour se mettre dans le sens du jeu.
18:09 Une nouvelle accélération, il est intenable, inarrêtable !
18:12 Oh, le bijou ! Le bijou évidemment de Brahim Diaz !
18:18 Le talent espagnol face au manque de réalisme allemand,
18:22 Lounine est impérial devant Olmo.
18:25 Et dans la continuité de l'action,
18:27 Vinicius est tout proche de faire le break.
18:30 Le Real n'est pas à l'abri, Leipzig continue de pousser.
18:37 Xavi Simons et Olmo notamment sollicitent encore
18:40 le gardien ukrainien qui préserve la victoire des siens.
18:43 1-0, 7e succès de la saison en autant de rencontres
18:46 de Ligue des Champions.
18:48 - Et dans le même temps, le tenant du titre,
18:51 Manchester City, s'est imposé à Copenhague.
18:54 Absent durant la première partie de saison,
18:56 Kevin De Bruyne a signé son retour dans la compétition
18:59 avec classe en inscrivant le tout premier but.
19:02 Les tenants du titre se sont tout de même fait surprendre
19:04 20 minutes plus tard sur une jolie frappe de Madsen.
19:07 Mais finalement, Bernardo Silva et Phil Foden,
19:10 en toute fin de rencontre, ont fait trembler les filets.
19:13 Score final 3 buts à 1 pour Manchester City,
19:16 ultra dominateur.
19:17 Les citizens prennent donc une sérieuse option
19:20 pour la qualification.
19:23 Et puis ce mercredi, ce sera au tour du Paris Saint-Germain
19:28 de disputer son 8e de finale.
19:30 Une rencontre face au Basque de la Real Sociedad
19:33 à suivre à partir de 21h sur Canal+.
19:36 Les Parisiens partent favoris.
19:38 De quoi aborder ce duel avec sérénité ?
19:40 Sujet de Mathilde Espinas.
19:43 Les Parisiens s'avancent sereinement vers ce 8e de finale
20:05 de Ligue des Champions.
20:06 Luis Enrique a eu le temps de travailler avec sa nouvelle équipe.
20:09 7 mois d'entraînement, 2 matchs, qui semblent porter leurs fruits.
20:12 Pour préparer au mieux la Real Sociedad,
20:29 Luis Enrique a fait le choix de la rotation
20:31 samedi dernier face à Lille.
20:33 Deux objectifs, reposer certains joueurs,
20:36 concerner les autres.
20:37 Avant le 8e de finale, tout semble parfait,
20:57 peut-être un peu trop.
20:59 A Paris, la sérénité est souvent éphémère.
21:03 C'est la fin de ce journal.
21:05 Restez avec nous.
21:07 On reviendra sur cette rencontre très attendue à Matignon
21:10 entre la FNSEA et le Premier ministre.
21:13 A tout de suite.
21:15 Sous-titrage Société Radio-Canada
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