Dans une proposition de loi, le député LR de la Loire, Antoine Vermorel-Marques, s’attaque à la « mode jetable ». Il aimerait mettre en place un système de bonus-malus en fonction de l’impact environnemental des marques.
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00:00 Pourquoi est-ce qu'il y a un tel engouement pour les marques de fast fashion, d'ultra fast fashion ?
00:03 Bon, la première on le sait, les français ils veulent des vêtements pas chers.
00:06 C'est une question d'économie, c'est une question de voilà, on cherche des vêtements pas chers.
00:10 Alors il y a eu l'avènement de vintage, des pièces de seconde main, c'est une très bonne chose,
00:13 mais il y a aussi la fast fashion. Pourquoi ? Parce que Chine, ils sont très forts sur plusieurs points,
00:17 notamment les réseaux sociaux, omniprésence sur les réseaux sociaux, post virale,
00:21 on met vraiment des partenariats, omniprésence.
00:25 Deuxième chose, ils ont une très bonne utilisation du tracking et de la data.
00:29 Quand on est sur une application Chine, quand on est sur le site, on a l'impression qu'on nous suit.
00:33 Tout est fait pour nous.
00:34 Exactement, et en fait on a presque une adaptation de la production en temps réel.
00:37 Quand un produit fonctionne, Chine il va augmenter sa production immédiatement,
00:40 quasiment immédiatement, pour avoir une présence permanente dans la production.
00:45 Et c'est des milliers de nouveautés par jour.
00:46 C'est 500 pièces par jour Chine, 500 nouvelles pièces, c'est complètement dingue.
00:51 Complètement dingue, c'est vraiment une abondance de production, on met vraiment des pièces,
00:55 il n'y a plus de collection, il n'y a plus de printemps-été, il n'y a plus d'automne-hiver.
00:59 On produit en permanence et on s'adapte, on essaie de faire, on copie beaucoup,
01:03 on essaie de reproduire ce qui se passe sur les défilés,
01:05 et on produit 500 nouvelles pièces par jour, en tout cas sur le site de Chine.