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  • 10/02/2024
Dans son édito du 10/02/2024, Eliot Deval revient sur la mort de Robert Badinter.

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Transcription
00:00 Il est 9h01 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03 À la une ce matin, Robert Badinter a rendu son dernier soupir.
00:08 Une vie au service du droit, contre l'antisémitisme, l'homophobie,
00:11 juste parmi les justes et depuis hier, les messages d'affection dépassent les partis.
00:15 Les idées. Robert Badinter quitte ce monde à l'heure où la justice a perdu sa boussole,
00:21 son équilibre, à tel point qu'un français sur deux n'a plus confiance,
00:24 juge l'institution laxiste, considère que le coupable prime sur la victime,
00:28 que la peine n'a de peine que le non.
00:31 On aménage, on trouve des circonstances atténuantes, on réduit, on libère,
00:35 plutôt que de contraindre, de protéger les innocents.
00:37 Les yeux bandés en gage d'impartialité, le glaive et la balance ont-ils encore un sens
00:42 pour symboliser le pouvoir judiciaire ?
00:44 Lorsqu'un syndicat de magistrats épingle des individus sur le mur des cons,
00:49 met à disposition un guide de manifestants arrêtés,
00:51 préfère le terme de révolter plutôt que d'émeutier.
00:54 Enfin, Robert Badinter est mort un 9 février, il y a 81 ans, jour pour jour,
00:59 le 9 février 1943, il assistait à l'arrestation de son père à Lyon
01:03 parce que juif, comme un triste symbole, l'antisémitisme explose à nouveau,
01:08 prend une nouvelle forme, alimenté, diraient certains, par des politiques
01:12 qui n'ont plus hier à voir l'indécence de lui rendre hommage.
01:16 On lui en parlera évidemment dans cette émission,
01:19 je vous présente les invités dans un instant, mais avant cela,
01:22 c'est le Point sur l'information avec Isabelle Piboulobou.
01:24 [Musique]
01:28 [SILENCE]

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