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00:00 En fait si on est présent aujourd'hui à la DAF, c'est pour montrer aux services de l'État qu'ils peuvent faire confiance aux salariés qui se mobilisent aujourd'hui
00:06 afin de continuer les missions liées à notre statut particulier, notre agrément, comme organisme à vocation sanitaire.
00:13 Cet organisme de manière simple, cet agrément de manière simple, ça veut dire que l'État reconnaît nos compétences
00:20 à assurer ses missions dans le domaine de la santé animale.
00:24 Et si on est présent aujourd'hui, c'est pour obtenir une audience afin que les services de l'État confirment qu'on remplit bien les conditions pour conserver cet agrément
00:32 et qu'ils continuent à reconnaître qu'on a bien les compétences associées.
00:35 Première étape en fait du mouvement, puisqu'en réalité ce qui nous conduit à nous mobiliser à cette période
00:41 c'est tout simplement un difficile cumulé sur plusieurs années et des difficultés à mener un dialogue social serein
00:48 depuis fin 2022 où il y avait déjà eu un premier débrayage
00:52 lié au recrutement de l'ancien président
00:54 parmi les effectifs du personnel
00:56 décision prise unilatéralement par l'actuelle présidente et l'ancien conseil d'administration.
01:01 Et donc notre objectif aussi à travers ce mouvement c'est de rétablir un dialogue social apaisé avec le nouveau conseil d'administration
01:08 qui vient d'être établi depuis mardi. Dans la mesure où une décision a été prise
01:14 unilatéralement à l'encontre de la majorité des salariés fin novembre 2022, le dialogue, oui, est devenu difficile.
01:20 Il n'empêche, on est conscient qu'une structure comme le GDS doit fonctionner à la fois avec un organe politique stable, fort,
01:28 représentatif des filières, et normalement c'est le cas aujourd'hui, mais également une équipe technique de salariés compétents, et c'est le cas aujourd'hui.
01:35 Récemment des arbitrages ont eu lieu dans le cadre des appels à projets faits à l'air, les fonds européens.
01:40 Ces arbitrages privent près de dix de nos collègues de financement alors que ces mêmes collègues jusqu'alors
01:48 remplissaient parfaitement leur mission. Donc ça nous interroge. Et ce point financier,
01:52 il est crucial, pourquoi ? Parce que cette situation nous conduit tous les jours à emprunter à notre filiale le GDS Front Service,
01:59 c'est le service public des carissages,
02:01 et eux, ces collègues, ça les prive des fonds pour entretenir leur camion, pour améliorer leur condition de travail,
02:08 et pour éventuellement valoriser leur salaire.
02:11 Le GDS a démontré à travers un plan de relance qui a été lancé
02:15 au milieu d'année dernière qu'on est en capacité d'améliorer notre capacité d'autofinancement.
02:19 Donc la troisième phase de notre démarche, ce sera
02:22 de voir dans quelle mesure, avec l'appui des services de la sous-préfecture,
02:27 on peut améliorer nos conditions de travail, c'est-à-dire en matière de sécurité et de santé. Et bien sûr, au-delà de ça,
02:32 renouer le dialogue social.
02:34 Alors le dialogue social, malheureusement, on souhaitait rencontrer les nouveaux membres du conseil d'administration
02:37 mardi, qui se réunissait, dans le cas d'une réunion de cooptation. La présidente ne l'a pas permis en délocalisant ce conseil d'administration.
02:45 Aujourd'hui, nous, ça veut dire qu'on n'a même pas pu souhaiter la bienvenue à ces nouveaux administrateurs.
02:49 On n'a même pas pu leur montrer qu'ils pouvaient nous faire confiance, qu'on était là pour les soutenir.
02:54 Et
02:56 c'est regrettable, mais aujourd'hui, nous, on souhaite amener ces administrateurs à s'interroger sur la pertinence de reconduire
03:02 la présidente dans ses fonctions, cette même présidente qui a été désavouée par la majorité des adhérents en Assemblée générale fin d'année dernière.
03:09 Qu'est-ce qu'on espère obtenir ? On espère
03:11 que les services de l'État vont confirmer
03:14 qu'on remplit les conditions pour conserver notre agrément. C'est-à-dire que le conseil d'administration qui aujourd'hui est représentatif des filières
03:22 est une des conditions nous permettant d'avoir accès à cet agrément. Aujourd'hui, on l'a,
03:27 il n'y a rien qui s'oppose. Que les services de l'État continuent à reconnaître que les compétences développées par les salariés
03:32 permettent aussi de répondre aux missions qui nous sont confiées. Et c'est le cas puisque depuis plusieurs années, nous sommes déjà
03:39 organismes aux vocations sanitaires. Il n'y a pas de raison que demain nous ne puissions plus assurer ces missions.
03:45 Et c'est pourquoi les salariés sont ici. On est mobilisés, on est prêts, on est déterminés. Donc les services de l'État peuvent nous faire confiance.
03:52 À eux aussi de nous aider, de nous appuyer, à faire en sorte que notre organe politique soit fort, constructif,
03:58 qu'ils puissent renouer le dialogue social.
04:00 Et on parviendra dans les meilleures conditions à répondre aux attentes des éleveurs pour que le GDS continue à être l'acteur sanitaire
04:08 incontournable de l'élevage réunionnais.
04:10 [Bruit de moteur]