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  • 01/02/2024

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Transcription
00:00 En fait, c'est d'alerter le gouvernement sur nos conditions de travail.
00:03 On a une nouvelle ministre qui a tenu des propos qui nous inquiètent fortement sur sa mandature.
00:07 Et puis surtout, on veut tout simplement que la valeur de notre travail soit reconnue.
00:12 Pour l'instant, on entend parler des autres professions.
00:15 Le gouvernement fait très attention à ce qu'il leur dit.
00:17 Par contre, nous, on continue à charger la mule et on n'en peut plus.
00:20 On a la tête dans le guidon. On ne veut pas de mission supplémentaire.
00:23 Ce qu'on demande, c'est vraiment une reconnaissance de ce qu'on fait déjà
00:26 et des conditions dignes pour enseigner.
00:28 On forme quand même les futures citoyennes du demain.
00:31 Je pense qu'on est un dérouage central de la société.
00:34 Donc, il ne faut pas nous oublier.
00:35 Pour l'instant, il y a le manque d'attractivité.
00:38 Rajouter un mois de plus pour que les gens puissent inscrire à ce concours,
00:41 ça montre bien qu'ils ne sont absolument pas intéressés par ce qu'ils font et par ce métier.
00:45 Donc, on a de vraies questions à poser au gouvernement.
00:47 Il faut qu'ils nous entendent.
00:49 Mais vous n'êtes pas nombreux ce matin.
00:50 Vous êtes en quarantaine, c'est ça ?
00:52 Exactement.
00:53 C'est vrai qu'on aimerait être plus nombreux.
00:54 C'est logique.
00:55 Mais bon, il y a les conditions météo qui sont un petit peu particulières.
00:58 Et puis, je crois que les gens ont tellement la tête dans le guidon
01:01 qu'ils n'ont plus l'énergie pour aller, pour manifester, pour réclamer.
01:05 Ils n'en peuvent plus.
01:06 Franchement, ils n'en peuvent plus.
01:07 Et on a aussi une partie des collègues qui ont aussi une conscience professionnelle
01:10 et qui le jouent tous.
01:11 Ils se sont dit qu'on vient de subir une semaine de fermeture d'école dans le sud.
01:15 Est-ce qu'on va pouvoir se permettre un jour de plus sans nos élèves ?
01:18 Et c'est ce qui nous pénalise.
01:19 Malheureusement, c'est notre conscience professionnelle qui nous pénalise.

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