Les Arpents Verts - 1965 - Episode 05 - Installation du Téléphone

  • il y a 8 mois
DB - 24-01-2024

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Transcript
00:00 [Musique]
00:16 Les arpents verts, les champs, les bois, les chemins creusets faits pour moi.
00:23 J'aime les coins-coins des petits canetons et les bêbêbê des bébés des moutons.
00:31 Moi, j'aime New York et son entrain. L'herbe, ça me donne le rhume des foins.
00:39 J'aime l'animation des carrefours. Je t'adore mon amour, mais rends-moi mes faux-gouts.
00:47 Plein air, en plait, bon air, nuit de fête, viens donc chérie, adieu ma belle vie.
00:58 Arpents verts, nous voici.
01:02 [Musique]
01:31 [Bruits de pas]
01:41 [Bruits de pas]
01:57 [Musique]
02:21 Y'a personne?
02:28 Arrêtez, vous allez démolir toute la maison.
02:32 Ah bonjour M. Douglas.
02:34 M. Hamet?
02:35 Eh tenez, c'est à vous de prendre.
02:39 Eh bien, un jour de plus, un dollar de plus, et on pourrait peut-être passer à la caisse.
02:43 Un dollar?
02:44 Ah oui, pour les locations des Delicants. Un dollar par jour, je sais ce que vous en avez besoin.
02:48 Vous voulez dire que...
02:49 Oui, alors attendez, vous me devez également deux dollars pour les locations de votre table de cuisine et des deux chaises.
02:55 Et vous venez me réveiller rien que pour me dire ça?
02:58 Ah parce que c'est moi qui vous ai réveillé.
03:00 Puisque je vous le dis.
03:01 Oh ben j'ai cru que vous voulez bien allô, mon premier frangu-coq.
03:05 J'en regrette, nous n'avons pas de coque.
03:07 Comment? Vous dites que vous n'avez pas de coque?
03:10 Non.
03:11 Et vous osez appeler ça une ferme?
03:14 Non, mais c'est vous qui appeliez ça une ferme quand vous me l'avez vendue.
03:19 Je peux vous le dire, je ne vous l'aurai jamais vendue si j'avais pu deviner qu'en quelques jours, vous auriez fini par tout réduire à l'état de ruine.
03:26 Et en plus de ça, une ferme sans bascule et sans coque.
03:31 Qu'est-ce que c'est?
03:32 Oh, qu'est-ce que ça peut bien être?
03:39 Bertrand, qu'est-ce qu'il t'a dit de monter dans la camionnette?
03:42 On lui aura peut-être donné un petit coup de main.
03:44 Et qu'est-ce qu'il t'a donné un coup de main?
03:46 Écoutez, monsieur Hannay, si vous êtes venu pour me vendre votre coque...
03:49 Vendre Bertrand? Monsieur Douglass, Bertrand n'est pas à vendre, il s'achète.
03:59 Mais où as-tu trouvé ce poulet?
04:01 Mais chérie, ça n'est pas un poulet, c'est un coque.
04:03 Tu viens de l'acheter à monsieur Hannay?
04:04 Non, je ne lui ai pas acheté, je lui ai loué.
04:06 Tu lui as loué un coque?
04:07 Oui, pour qu'il nous réveille.
04:09 Nous nous levons bien trop tard.
04:11 Quoi? 6 heures, c'est trop tard?
04:13 Oh, Lisa, dans une ferme, tout le monde se lève avec le soleil.
04:16 Chérie, dans toute la contrée, les familles, les fermiers sont déjà debout.
04:20 Elles sont dans les champs, piochant la terre, rancemansant,
04:23 trahissant les vaches, faisant pousser tout ce qui est nécessaire à la vie.
04:26 Et pourquoi? Parce que s'ils ne se levaient pas de si bon air,
04:29 c'est toute notre économie qui sombrerait dans un sommeil profond.
04:32 Regardez le sourire.
04:42 Lisa, il est froid encore.
04:53 Encore un petit peu.
05:13 Ah, bonjour, monsieur.
05:14 Bonjour, madame.
05:16 Jacques Kimball, du conseil du district.
05:18 Vous venez pour déclarer la maison inhabitable.
05:21 Non, non, non, c'est pas moi qui m'occupe de ces questions-là.
05:23 Je suis attaché au service agricole.
05:25 Vous ne connaissez personne qui s'occupe de l'habitat rural.
05:28 J'crois bien que non.
05:29 Ma mission consiste à aider les fermiers dans leurs différents problèmes
05:32 et j'ai entendu dire que votre mari en avait.
05:34 Ah, oui. Olivier, Olivier!
05:36 Quoi?
05:37 Il y a là une personne qui veut te voir pour te soumettre à ses problèmes.
05:40 On vient déjà me demander conseil?
05:42 Ah, non, au contraire, je viens vous demander de me soumettre les vôtres, monsieur Douglas.
05:45 Je suis du conseil du district.
05:47 Ah, mais justement, je vous attendais. J'avais hâte de vous voir.
05:50 Ce n'est pas raisonnable, chéri.
05:56 Monsieur Kimball pouvait bien attendre.
05:58 Il fallait descendre par les ailes.
06:00 Il faut faire venir un couvreur pour examiner la toiture, monsieur Douglas.
06:03 Et une demi-douzaine d'autres spécialistes pour examiner le reste de la maison.
06:07 Je connais un bon couvreur.
06:11 Jacques Parker. Je vais vous donner son téléphone.
06:13 Connaissez-vous un bon plombier aussi? L'eau refuse de couler toute seule.
06:16 Je voudrais faire seulement ça au lieu de ça.
06:19 Je vais vous donner aussi le numéro de Ferguson.
06:21 Mais ne t'enlève pas trop, elle les appelle surtout.
06:23 Avec quoi?
06:25 Il n'y a pas le téléphone?
06:27 Il manque aussi.
06:28 Lisa, pendant que je fais visiter la ferme, tu veux faire un saut chez monsieur Drucker
06:31 et téléphoner au plombier.
06:33 Et aussi au couvreur. Appelle la compagnie du téléphone, qu'ils viennent nous l'installer, comme promis.
06:36 J'y vais, chéri. Le temps d'aller me changer.
06:38 Vous allez venir avec moi. J'ai besoin de conseil. Je voudrais commencer par attaquer...
06:44 Ah, mais j'avais oublié un détail.
06:46 Lequel?
06:47 Je ne sais pas conduire, chéri.
06:49 C'est vrai.
06:52 Bon, je t'accompagnerai chez monsieur Drucker aussitôt que je vais en avoir terminé avec monsieur Kimball.
06:56 Monsieur Douglas?
07:01 Oui?
07:02 Au V.U., il y a un trou dans la clôture.
07:04 Oui, je suis déjà au courant.
07:06 Moi, je vous disais ça, c'est pour vous éviter de passer au travers.
07:09 Salut, monsieur Kimball.
07:10 Salut, Ed. Tu travailles pour monsieur Douglas?
07:12 Oui.
07:13 Et ça?
07:14 Oh, ça alors, pour essayer de rigoler, on rigole.
07:16 Vous n'avez rien à faire, mon garçon?
07:20 Si j'allais traire la vache.
07:22 Ah, vous avez une vache?
07:23 Oui. Monsieur Allen lui a rendu Eleanor.
07:26 Quoi? Eleanor?
07:28 Oui.
07:29 Eleanor?
07:31 Oui.
07:32 Quand je vous disais que pour rigoler, on rigole...
07:40 Oh, oh, oh.
07:41 Voulez-vous jeter un coup dingue à la ferme?
07:47 Vous appellez ça une ferme?
07:49 Je vous en prie.
07:50 Allez, allons-y, monsieur Douglas. Eleanor.
07:53 Je vais envoyer ces prélèvements au laboratoire et dès que j'aurai le rapport, je reviendrai.
08:00 Je vous remercie d'être venu me voir, monsieur Kimball.
08:02 A votre service, monsieur Douglas. Nous autres du conseil du district, nous sommes là pour vous venir en aide.
08:06 Oh, mais vous ne m'avez pas dit ce que vous pensiez de la ferme.
08:08 Ce que j'en pense... Ce que j'en pense...
08:10 A vrai dire, c'est... Vous savez, chaque ferme...
08:14 Dès que j'aurai les résultats de l'expertise, je vous le dirai.
08:18 S'il y a comme un défaut, je voudrais savoir lequel.
08:21 Vous y tenez? Vous y tenez?
08:23 Je veux avoir votre opinion.
08:24 Mon opinion?
08:26 Eh bien, vous voulez que je vous essuie la sueur qui coule du front, monsieur Kimball?
08:30 Eh bien... Par exemple, que pensez-vous du terrain?
08:36 Le terrain? Ah, là, je vais vous le dire, monsieur Douglas.
08:39 Je peux vous dire qu'il est à la place où il doit être.
08:43 Monsieur Kimball, il semble que vous cherchiez à esquiver la question.
08:49 Que pensez-vous franchement de cette ferme?
08:53 Je veux tout savoir.
08:54 Comment? Tout quoi?
08:55 La vérité.
08:56 C'est un lopin de terre.
08:59 Pas dénué d'intérêt.
09:02 Mais qu'est-ce que ça veut dire?
09:05 Ça veut dire un peu de travail.
09:07 Enfin, je devrais dire plutôt beaucoup de travail.
09:11 Monsieur Kimball, je n'ai jamais eu peur du travail.
09:15 Les fermes de l'Amérique n'ont pas été faites par des tirs au flanc.
09:18 Bien sûr, monsieur Douglas.
09:19 Elles ont été faites par des hommes qui n'ont pas à l'instant hésité à y mettre le meilleur d'eux-mêmes.
09:23 Ils ont enrichi leur terre avec leur amour et leurs muscles.
09:26 Et ils ont chargé leur récolte de fromants d'orge et de maïs sur les chariots de nos glorieux pionniers
09:31 pour nourrir la nation américaine toute entière et en faire une race forte.
09:34 Et si je fais ceci, monsieur Kimball, ce sera le plus beau jour de ma vie que celui d'ici.
09:39 Je regarderai mes champs en se manser et en tendant vers eux ces deux bras, je dirai...
09:44 Je suis un vrai fermier.
09:47 Ouais.
09:50 Bon.
09:52 Je vais dire au labo de donner leur rapport au plus vite possible.
09:55 Au revoir, monsieur Kimball.
10:01 Au revoir.
10:02 Qu'est-ce que ce monsieur t'a dit au sujet de la ferme?
10:13 Oh, il a dit qu'elle n'était pas... dénuée d'intérêt.
10:16 Oh, il n'a pas voulu se compromettre.
10:18 Elle ne peut rien dire de certain avant d'avoir les résultats des analyses.
10:22 Ça ne fait rien, chéri. Conduis-moi à outre-ville, veux-tu?
10:25 Ah, mon trésor, puisque nous allons vivre ici, autant apprendre à prononcer correctement le nom de ce pays.
10:30 C'est Outre-ville.
10:31 C'est ça, chéri. Allons à Outre-ville.
10:33 Vous allez faire un tour en ville?
10:37 Oui, ma femme va faire des achats.
10:39 Vous pourriez pas acheter un ou deux sauts à trésor?
10:41 Hé, Léonore, elle veut pas donner son lait dans ces trucs-là.
10:44 Elle est habituée aux... que ça fait dans les sauts en fer.
10:47 D'accord.
10:49 Allez, viens, ma mignonne.
10:50 Pourquoi est-ce que tu la prends?
10:52 Je l'amène toujours avec moi.
10:53 Oui, à New York.
10:54 Mais dans une ferme, un chien lui aussi doit gagner sa pâté.
10:58 Mais où est-ce que tu veux en venir?
10:59 Je veux en faire un chien de garde.
11:00 Qu'est-ce que tu veux qu'elle garde?
11:02 Mais la maison.
11:03 Je t'en prie. On m'a recommandé de lui éviter les émotions.
11:06 Allez, viens, toi. Tu vas rester là.
11:09 Et bien surveiller les environs et la maison.
11:11 En vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés par le comté et l'État,
11:26 je vous déclare maintenant unie par les liens du mariage.
11:29 En vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés par le comté et l'État,
11:36 je vous déclare maintenant un...
11:38 Oh! Bonjour, Mme Douglas.
11:41 M. Douglas?
11:42 Bonjour. J'espère qu'on ne vous a pas dérangé.
11:45 Oh, non, non, non. Je m'entraîne.
11:47 Il y a un jeune couple qui vient ici tantôt
11:49 pour leur montrer ce que je fais pour deux dollars comme cérémonie de mariage.
11:52 Ils m'ont mis en concurrence avec le juge de Petcrow-Well-Corner.
11:54 Allez, je suis sûre qu'ils vont vous choisir.
11:56 Oh, ça, j'en doute.
11:57 Le juge de Petcrow-Well-Corner, c'est sa femme qui joue la marche nuptiale à l'harmonica.
12:01 À part ça, qu'est-ce qu'il y a pour votre service?
12:05 Puis-je utiliser votre téléphone pour appeler le couvreur?
12:08 Vous vous êtes fait mal quand vous êtes tombé, hein?
12:10 Non, ça va.
12:11 M. Drucker, où sont vos souhaits, à travers?
12:13 Derrière vous, tenez. Servez-vous, M. Douglas.
12:15 Donnez-moi ça, je vais l'appeler.
12:17 Oh, Zach Parker! Mais il doit passer ici aujourd'hui, je le préviendrai.
12:21 Il faut que j'appelle aussi M. Ferguson, le plombier.
12:24 Ah, oui, Ed Ferguson, je vous le demande tout de suite.
12:27 Sarah!
12:29 Sarah!
12:31 Elle doit être encore dans ta cuisine.
12:34 Ah, Sarah, Sam, vous voulez me donner Ferguson à Pixley? C'est...
12:39 Non, j'ai pas de fil, merci, non.
12:42 C'est pour les Douglas, vous savez, les nouveaux.
12:44 Quoi?
12:47 Sa robe, oh ben, ça ressemble plutôt à un sac.
12:50 C'est sévère.
12:51 Chartreuse.
12:53 Chartreuse.
12:56 Quoi? Le prix, mais j'en sais rien du tout.
13:00 49,80.
13:01 49,80.
13:03 Si le téléphone n'était pas elle, on aurait déjà l'automatique.
13:08 M. Drucker, si le téléphone lui appartient, demandez-lui pourquoi nous ne l'avons pas encore.
13:13 M. Douglas demande pourquoi on lui a pas encore installé le téléphone.
13:16 Si vous croyez que ça les amuse de venir jusqu'ici chaque fois qu'ils ont besoin de quelqu'un, mais si je vous le dis...
13:21 Bon, alors on vous l'installe demain.
13:23 Magnifique.
13:24 Alors, vous voulez bien maintenant me passer...
13:27 Ah, bonjour, Ed. C'est Sam Drucker.
13:30 Oui, j'ai du travail de plomberie pour toi.
13:32 C'est ceux qui ont acheté la ferme en nez.
13:35 Tu veux t'arrêter de rire une minute que je puisse t'expliquer ce qu'ils veulent?
13:40 Dis-lui qu'il faut refaire l'installation pour qu'on puisse avoir l'eau courante.
13:43 T'as entendu ce qu'il a dit?
13:45 Merci. D'accord. Il passera demain à la première heure.
13:49 Nous serons debout dès le premier chant du coq.
13:52 Il est 5h15. Tu es censé faire cocorico dès que le soleil se lève, Bertrand.
14:07 Chante!
14:09 Martre-et-cooooon!
14:13 Dépêche-toi!
14:15 Corcorico!
14:17 Corcorico!
14:19 Bonjour, chéri.
14:23 Rendeurs-toi tranquillement.
14:24 Mais j'ai entendu le chant du coq.
14:26 Non, c'était moi. Je voulais l'inciter à pousser son cri.
14:28 Il faudrait lui trouver un bon professeur de chant.
14:31 Tu as le don de ruiner mes effets. Tu peux t'endormir.
14:35 Et sais-tu que je te paie 50 cents par jour pour faire ton métier?
14:40 Bonjour, monsieur Douglas. Vous avez des ennuis avec Bertrand?
14:42 Oui, en plus de chanter une seule note.
14:44 Oh, mais Bertrand, c'est pas un chanteur. C'est un pique-reur.
14:47 Eh bien, allez donc très rélevant, voulez-vous?
14:51 Si, j'ai.
14:52 Debout, debout. Réveille-toi, c'est l'heure.
14:55 Tu m'avais dit que je pouvais dormir jusqu'à ce que j'entende le chant du coq.
14:59 Je te crois que tu ne chanteras pas avant que j'ai réglé la question avec monsieur Hannay.
15:02 Va faire le déjeuner.
15:03 J'en prie!
15:11 C'est vous, monsieur Douglas?
15:12 Oui, c'est moi, monsieur Douglas, mais...
15:14 Eh, je suis là!
15:16 Oh, qu'est-ce que vous faites?
15:18 Je suis Ed Ferguson, le plombier.
15:20 Mais à qui parles-tu?
15:21 A Ed Ferguson, le plombier.
15:24 Vous étiez là?
15:26 Bonjour, madame.
15:27 Qu'est-ce que vous faites là-dedans?
15:29 Je cherche un passage pour la cueuterie. Voulez-vous l'eau dans la cuisine et la salle de bain?
15:32 Bien sûr, oui, mais...
15:34 Mais, excusez-nous, il faut qu'on s'abide.
15:36 Ravie de vous connaître, madame Douglas!
15:42 Attends, attends, laisse-moi faire.
15:56 Je ne crois pas qu'avec ces crêpes, il se passe quelque chose de lourd.
15:58 Il faudrait peut-être y mettre un peu plus de lait.
16:00 Que vous faites sur le toit?
16:02 Eh bien, j'ai suivi la cueuterie jusqu'ici et je l'ai perdue en route.
16:05 Décidément, cette maison est pleine de surprises.
16:09 Ah, moi, je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:12 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:14 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:15 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:17 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:19 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:21 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:23 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:25 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:27 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:29 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:31 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:33 Je vous conseille de faire réparer ça, vous risquez d'écraser la cue.
16:59 Bonjour, madame Douglas, monsieur Douglas.
17:01 Monsieur Hannay.
17:03 Hum, ça tent bon. Est-ce que par hasard ce serait des crêpes?
17:05 Oui.
17:07 Ah, il n'y a rien de tel pour le petit déjeuner que des crêpes avec un oeuf.
17:09 Pour cela, il faut avoir des oeufs.
17:11 Ah, vous voulez rire, vous n'avez pas d'oeufs.
17:13 Oh, monsieur Bates, vous n'avez pas de poules.
17:15 Et ça te paraît normal à toi d'avoir une fèvre mais pas une seule poule, dit Alice.
17:19 Non, c'est pas fait de vous fatiguer.
17:21 Comment me fatiguer?
17:23 Je veux dire que je ne suis pas acheteur.
17:25 Oh, vous ne vous vautrez pas, Alice.
17:27 Et je ne vous la louerai pas non plus, entendez-vous.
17:29 Vous m'avez déjà refilé votre maudit coq.
17:31 Bertrand, il est bien probable qu'il a réveillé tous les environs avec ses cocorico.
17:36 Il n'a pas fait un seul cocorico.
17:38 Ni même un seul pipip, entendez-vous.
17:40 Mais c'est pas un pipipipure, c'est un cocorico.
17:42 C'est pas un cocorico, c'est un picoreur.
17:44 Ça peut provenir d'un changement de régime.
17:48 Alice n'était pas tellement à son assiette ce matin non plus.
17:50 C'est vrai, elle n'a pas donné un seul oeuf.
17:53 Ça y est, je l'ai compris. Je sais pourquoi elle a refusé de pondre.
17:57 Parce que sans Bertrand, elle n'a plus de raison de pondre.
18:00 Et de même que sans Alice, Bertrand n'a plus de raison de faire cocorico le matin.
18:04 J'aurais jamais dû séparer ces pauvres bercelles.
18:07 Oh, je vous en prie.
18:09 Vous auriez envie de faire cocorico si on voulait vous séparer, vous et Madame Nouglas.
18:13 Écoutez...
18:15 Mettez-vous à la place de Bertrand, vous comprenez.
18:18 Vous voulez dire que si nous avions une poule, le coq retrouverait sa voix?
18:21 Évitez Bertrand. Attendez, je vais vous montrer quelque chose.
18:25 [Cri de coq]
18:31 Un souvenir d'une des merveilles de la nature.
18:35 C'est aussi simple que ça.
18:37 Oui, mais pour la simplicité, il doit nous prendre pour des idiots.
18:41 [Cri de coq]
18:49 Monsieur Nouglas, êtes-vous toujours décidé à séparer ces pauvres bêtes?
18:53 Non. Je vais tout bonnement vous rendre votre coq.
18:57 Oh, vous ne ferez pas ça, voyons.
18:59 Au moment où Bertrand avait commencé à s'habituer doucement ici à s'y croire chez lui.
19:03 Et si je vous la laissais pour pas faire?
19:05 Non.
19:07 [Cri de coq]
19:09 Alors?
19:12 Où est l'oeuf?
19:16 J'ai essayé de briser le coeur de cette malheureuse.
19:19 Alors, ça c'est du travail.
19:24 Magnifique.
19:26 Entrez.
19:28 Monsieur Nouglas, c'est Saraki Manwar, je suis la compagnie téléphonique de Terville.
19:32 Un téléphone?
19:34 Oh, Lisa!
19:36 Lisa!
19:38 Qu'est-ce qu'il y a chéri?
19:39 Le téléphone est là.
19:40 Oh mon chéri, c'est magnifique.
19:43 La première fois qu'on vous met le téléphone?
19:45 Non, seulement depuis que nous sommes ici.
19:47 J'en ai amené deux-trois modèles.
19:49 Celui-là c'est le tout dernier, c'est en noir ou bien en gris marine de bière.
19:53 Je préfère noir.
19:54 Vous voulez pas voir l'autre modèle?
19:56 Non, si c'est celui-là le tout dernier.
19:58 On a aussi l'appareil mural, en boîte contreplaqué et peint en bleu des mers du Sud.
20:02 Eh bien, on pourrait toujours mettre celui-là dans la cuisine, poser le noir dans la salle de séjour et puis un autre dans la chambre à coucher.
20:08 Pas si vite là. Dans la région on ne pose qu'un seul appareil par maison.
20:11 Vous posez des prises alors?
20:13 Des prises de quoi?
20:15 Des prises téléphoniques. On n'a qu'un seul téléphone, mais on peut le brancher où on veut.
20:19 Alors vous vous mettez à boiter?
20:22 Non, non, non. Mais en attendant, posez-le dans l'appareil dans la cuisine.
20:27 Salut Ed.
20:28 Salut Karl.
20:29 Eh bien, la plomberie est finie, messieurs-dames.
20:31 Ah, ça fait plaisir à entendre. La plomberie est finie, le trou est rebouché, on a le téléphone. Enfin, on aurait pas mieux à New York.
20:37 Puis on y allait voir.
20:39 Tu peux me croire sur parole, mon frère.
20:42 Combien vous dois-je?
20:43 Eh bien, voyons un peu ça. Je suis arrivé à 5h30, les 3h30, 10h...
20:49 Ah ben, ça fera 6 dollars.
20:52 6 dollars?
20:54 Mais, mais les tarifs sont augmentés.
20:56 Un plombier pendant 10 heures et pour 6 dollars.
21:00 Ça va, disons 5.95.
21:03 Non, non, non, tenez.
21:05 Voilà vos 6 dollars. Tenez.
21:08 Vous me jurez que nous allons avoir la vraie au courant?
21:10 Oui, il vous suffira de brancher votre pompe électrique sur le secteur. J'y vais tout de suite.
21:15 Il veut dire je reviens tout de suite.
21:17 Oui.
21:18 Qu'est-ce que je vous disais?
21:21 Nous n'avons pas d'électricité.
21:23 Vous n'avez pas fait une demande de courant à la compagnie électrique du pays?
21:26 Si, et ils m'ont dit qu'il faudrait 6 mois.
21:29 6 mois? Non, vous devez être drôlement pistolet.
21:32 Olivier, qu'est-ce que nous allons faire?
21:35 Ce que je vais faire, je vais leur écrire une lettre à ces messieurs de la compagnie.
21:38 Le téléphone est en place.
21:40 Ah, voilà qui tombe bien. Je vais leur téléphoner à ces messieurs.
21:43 Allô?
21:51 Allô?
21:55 Allô?
21:56 Allô?
21:57 Allô?
21:58 Qui êtes-vous?
21:59 Monsieur Hannay.
22:00 Monsieur Hannay? Excusez-moi, vous êtes sur la ligne?
22:04 Il n'est pas sur la ligne.
22:07 Ah.
22:08 Oh, la fête continue, on dirait.
22:13 Ce téléphone ne marche pas.
22:15 Patience, il faut attendre qu'on vous amène une ligne.
22:17 Ça demandera un longtemps?
22:18 3 mois.
22:19 Oh, Olivier.
22:22 Ah non, il ne faut pas se décourager pour si peu.
22:24 La compagnie électrique, on pourra bien s'en passer. Nous ferons notre courant.
22:27 Avec quoi? Tu connais la recette?
22:29 C'est un groupe électrogène.
22:31 Et tu sais, il t'en procure rien.
22:33 Ahem.
22:34 Ahem.
22:35 Tu vois, on a l'électricité, on a le courant.
22:47 Ah, quelle journée, hein? Debout à 5h30, je suis brisé.
22:52 Je peux éteindre la lumière, chérie?
22:53 Mais c'est du vieux, chérie. Éteins.
23:01 Je vais chercher quelque chose qui a besoin d'une mise en.
23:04 Bonne nuit, Lisa.
23:05 Bonne nuit, mon chéri.
23:07 Les nuits sont de plus en plus courtes.
23:25 Olivier.
23:26 Tu vois, monsieur Haney avait raison.
23:30 C'est Alice qui devait lui manquer.
23:32 Ce maudit coq a retrouvé sa voix.
23:35 Mon cher mari, le charmeur de coq.
23:41 C'est quoi, ça?
23:43 Sous-titrage: Bach Films © 2011
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