00:00 - 3 petits 7, c'est l'entame idéale pour un grand chelem.
00:05 - Ouais, un match solide aujourd'hui.
00:08 Je ne sais pas trop quoi dire, un match solide.
00:18 - Même pas le petit stress d'un grand chelem ? Avec l'âge, ça passe ?
00:23 - Non, forcément, on a envie de bien faire.
00:25 Je me suis préparé, je me prépare.
00:32 Je suis content, j'ai débraqué le seul break du match que j'ai eu.
00:37 Je pense que j'étais prêt, j'ai réussi à bien gérer les petits moments après le
00:45 débrake.
00:46 J'ai bien réussi à gérer et continuer.
00:49 J'ai sauvé des balles de débrake au 3e 7, je crois.
00:53 Je suis content d'avoir gagné au 3 7.
01:00 - Pas du tout perturbé par cette ambiance du cours numéro 6, qui est un peu folklorique.
01:08 Il y a un bar, la musique, des enfants qui pleurent, des gens qui rient, qui trinquent,
01:13 qui boivent.
01:14 - J'étais lock-in aujourd'hui.
01:15 Franchement, quand je dis que j'étais bien, j'étais dans mon match.
01:22 Ça ne m'a pas dérangé.
01:25 Ça ne m'a même pas distrait, je pense.
01:30 En fait, je me suis rendu compte de quelque chose, grâce à l'UTS, c'est que quand il
01:42 y a du bruit constant, finalement, ça ne gêne pas.
01:45 Ce qui gêne, c'est si quelqu'un crie d'un coup, s'exprime fort d'un coup.
01:51 Ça peut surprendre, mais finalement, quand il y a un espèce de broie, tu vois.
01:59 Et je pense qu'il y a des tournois comme ça.
02:02 Il y a des tournois, même à Auckland, la semaine dernière, les gens sont proches.
02:06 À Monaco, les gens déjeunent.
02:08 Si tu te focus dessus, tu entends vraiment les gens à Monaco, tu les entends vraiment
02:14 déjeuner, ils rigolent.
02:16 Mais c'est un bruit constant.
02:18 À Stockholm, pareil, les gens dînaient.
02:22 Il y a de plus en plus de tournois, je pense, à l'US, le hush, il y a un bruit constant
02:28 sur le hush.
02:29 À partir du moment où tu es lock-in et que tu n'essaies de pas faire attention, ça va.
02:36 Est-ce que ce n'est pas aussi, parce que là, c'est sur les côtés, ça ne dérange pas,
02:39 mais quand tu es dans la longueur, il y a des gens qui bougent dans la longueur, c'est
02:42 un peu plus dérangeant, non ?
02:44 Là, en fait, il n'y avait pas de tribunes, tu vois, dans la longueur.
02:47 Je vous autorise les gens à rentrer à n'importe quand sur les grands cours.
02:52 C'est fini les entrées sur les cours, au changement de côté.
02:55 C'est cool.
02:56 C'est du travail, pour vous, ça apporte à tout le monde.
03:00 Oui, forcément, mais quand tu joues sur un grand terrain, je ne suis pas sûr que tu
03:07 vois tout le temps tout.
03:09 C'est-à-dire que oui, c'est différent, donc tu peux le voir, mais bon, sur un grand
03:14 terrain, je ne suis pas sûr que tu vois vraiment la personne, à moins que tu vois, normalement,
03:20 c'est comme les loges, les gens sont déjà là, donc généralement, tu ne vois pas trop.
03:24 Donc quand le mec, il monte et il est là-bas, je pense que vraiment, c'est une adaptation.
03:31 Et moi, ça ne me dérange pas.
03:36 Donc s'il y a des gens avec qui ça te dérange, tu es désolé pour eux.
03:39 C'est un tour en particulier pour toi avec la petite qui est là ? Comment ça se passe ?
03:44 Alors, vous avez 26 nounous comme Federer ?
03:46 Non, on n'en a qu'une, tu vois, non, on n'en a qu'une, donc non, c'est cool.
03:51 Tu vois, il y a la nounou, il y a la maman d'Elina, pour ce temps-là, c'est la maman d'Elina
03:57 qui est avec nous.
03:59 On essaie de passer un max de temps avec elle et de rester bien dans notre bulle aussi.
04:10 Donc c'est différent.
04:14 C'est différent.
04:17 C'est des sentiments un peu différents parce qu'il y a des choses que forcément,
04:27 je préférais faire différemment et je suis obligé de le faire, on va dire comme ça.
04:34 Par exemple, on ne dort pas avec notre petite fille, tu vois,
04:39 donc du coup, c'est quand même toujours un peu plus dur.
04:43 Le matin, tu te réveilles tout de suite et tu te dis « j'ai envie de la voir ».
04:46 C'est un peu différent.
04:48 Donc tu as une dynamique un peu différente.
04:51 Du coup, c'est des petites choses comme ça.
04:54 Là, j'ai fini, je pense qu'elle dort déjà.
04:56 Je sais que j'ai eu le message, elle dort déjà.
04:58 Donc je l'ai vue une fraction de seconde aujourd'hui.
05:02 Donc c'est ça qui est un peu différent.
05:06 Demain, j'essaie de m'entraîner tôt pour passer toute la fin de journée avec elle,
05:10 pour être bien.
05:12 Donc tu t'adaptes aussi.
05:14 Le prochain adversaire serait peut-être Noël.
05:17 Le prochain adversaire serait peut-être Noël, qui aurait été Bertrouaille.
05:22 Finalement, il a l'air d'être peut-être son dernier passage ici.
05:26 - Ah ouais ? - Ouais.
05:28 Et du coup, c'est…
05:29 - Etcheverry. - Etcheverry, qui est…
05:31 Martin Etcheverry, qui est un bon…
05:33 - Peut-être de ce genre. - Un bon joueur.
05:36 Je ne le connais pas très bien, tu vois.
05:42 Il a gagné beaucoup de matchs. Je pense qu'il est dans le top 30.
05:49 De ce que là, tout de suite, j'ai en tête, c'est quelqu'un qui met beaucoup d'intensité.
05:55 Énormément d'intensité.
05:57 Je ne vais pas te cacher que je vais regarder un petit peu ses matchs.
06:03 Je n'ai pas une grosse idée, vraiment.
06:07 Mais je sais qu'il a gagné des bons matchs, il a fait des bons grands chelèmes.
06:12 Et il se bat énormément.
06:16 À chaque fois, je crois que…
06:19 Moi, j'ai vu des fins de match où il jouait avec le cœur.
06:23 Donc, c'est cool, ça.