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Yvon Madiot, ancien directeur sportif de la Groupama-FDJ, invité de France Bleu Mayenne
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il y a 2 ans
Yvon Madiot, ancien directeur sportif de la Groupama-FDJ, invité de France Bleu Mayenne
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Il a été coureur professionnel puis a formé avec son frère Marc un duo à la tête de
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l'équipe Groupama FDJ. C'est un jeune retraité que vous recevez Stéphanie De Devaux, le
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renaséen Yvon Madiot.
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Bonjour.
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Bonjour.
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Vous venez donc de prendre votre retraite à l'âge de 61 ans. C'est parce que vous
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aviez fait le tour ou pas ?
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J'ai fait le tour. J'ai fait tous les tours possibles dans le cyclisme.
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Vous avez fait le tour du vélo de ce monde-là ?
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Oui, j'ai fait le tour. Puis il y a une fatigue, une usure, une usure mentale et physique.
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Beaucoup de voitures, beaucoup de pression sur la faim. Donc voilà, il y a un moment
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où on a envie de stopper.
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Comment est née votre passion commune avec votre frère Marc pour le vélo ?
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C'est Marc qui a amené le vélo dans la famille, si je puis dire. Mon père était
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coureur à pied. Donc on était plus sur la course à pied dans un premier temps. Et
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Marc, ça a toujours été ancré en lui, il a toujours rêvé de vélo, de cycliste,
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de grand champion. On écoutait le Tour de France à la radio. Et c'était les époques
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Ocania, Merckx.
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Voilà, les grands noms.
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Des grands noms.
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Vous avez été coureur professionnel pendant 9 ans. C'est beaucoup de sacrifices.
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C'est un sacrifice, on ne s'en aperçoit pas parce que c'est quotidien, c'est tous
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les jours, on est obligé de surveiller un peu l'alimentation. C'est beaucoup d'heures
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de vélo. Quand on se lève le matin, c'est petit déjeuner, vélo.
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En fait, on pense vélo.
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On pense vélo, H24, les sorties ou faire quelques petites courses. Et après l'entraînement,
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c'est toujours après l'entraînement, c'est jamais l'inverse. Jamais les petites courses
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ou ce qu'on a à faire le quotidien, c'était vélo, vélo, vélo.
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Est-ce que le monde professionnel était pareil à votre époque qu'aujourd'hui ?
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Bon, fondamentalement, oui. Maintenant, les coureurs sont un peu beaucoup plus assistés
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que nous on l'était. Beaucoup plus performants, beaucoup plus exigeants et en demande surtout,
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en demande de tout ce qui se fait, de nouveautés, de nutrition, matériel, vêtements. Ils sont
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beaucoup plus pointus que nous on ne pouvait l'être. C'était un petit peu empirique
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à notre époque.
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Et qu'est-ce que vous gardez de ces années, votre plus beau souvenir ?
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Je ne suis pas très nostalgique. Je ne regarde pas trop en arrière. Chez moi, il n'y a pas
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un maillot, il n'y a pas une coupe. Je regarde toujours le vélo de demain. Bon, forcément,
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évidemment, j'ai des bons souvenirs. J'ai eu la chance de gagner quelques courses. J'ai
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passé de bons moments, j'ai rencontré de bonnes personnes. Donc voilà, c'est ce que
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je garde. Je garde plutôt un ensemble que de dire, bon voilà, forcément, mes titres
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champions de France m'ont permis d'être sur ce jour-là, si je peux me permettre, le meilleur
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du jour dans la discipline où j'ai gagné. Mais c'est plutôt un ensemble que je garde.
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Yvon Madiot, après votre carrière professionnelle en tant que cycliste, en 1987, vous créez
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avec votre frère Marc, la Française des Jeux, donc une équipe qui est devenue la Groupama
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FDJ. Votre frère, au moment de votre départ, a dit "on était complémentaires, il savait
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me reprendre, avoir le mot juste". C'était difficile de travailler avec lui ? Marc Madiot,
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c'est une grande gueule quand même. Oui, mais c'est mon frère, je le connais depuis
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61 ans. Non, je pense qu'on était assez complémentaires. Je pouvais me permettre de lui dire certaines
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choses que d'autres ne pouvaient pas lui dire, mais ce n'était pas pour le reprendre. Je
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donnais plus mon avis dans certains moments, mais ça a toujours été le leader, même
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au niveau de notre relation de coureur, depuis nos débuts, quand c'est lui qui a commencé
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en premier. C'est lui qui m'a montré la voie, qui m'a permis de monter sur un vélo, ce
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qui était une bonne chose, parce que j'ai pu avoir de bons moments. Il avait trois ans
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de plus que moi, donc il m'a toujours montré la voie, le chemin. Je crois que le coureur,
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même dans les plus jeunes catégories, me disait "fais-ci, fais-ça". Mais c'est facile
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de travailler H24 avec son frère ? Oui, quand on s'entend bien. Il n'y a pas d'engueulade ?
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Non, non. Vous n'êtes jamais à pied à tête ? Non, ça ne me vient pas à l'esprit comme
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ça, de dire "oui, on s'est engueulé tant de fois". Non, jamais. Je donnais mon avis,
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après il suivait ou pas, il en tenait compte ou pas. C'était plus comme ça. Plus jamais
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je me mettais en face de lui, confronté ou quoi que ce soit. C'était plus je donnais
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mon avis, ou il me le demandait, dans les deux sens. Il me demandait mon avis, mais
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ça s'arrêtait là. On n'a jamais eu besoin de s'engueuler. Je connaissais aussi la personne,
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donc je savais où il voulait aller. Donc c'était plus facile pour arrondir les angles.
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A la groupe Amaïf Déji, vous aviez une mission de recrutement, de repérage de jeunes talents.
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Vous en avez déniché, comme Arnaud Desmars ou Thibaut Pinot ?
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Oui, pendant une quinzaine d'années. J'ai fait ça pendant 15 ans. C'était assez simple.
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Parce qu'on avait une cellule recrutement qui était beaucoup plus avancée que la concurrence.
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Donc j'étais un petit peu le premier à aller sur les courses de jeunes. On m'avait
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engagé du temps pour ça, au sein du groupe. J'étais pratiquement le seul, forcément,
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dès qu'il y avait un coureur qui montrait de belles choses. Et puis quelques fois, j'ai
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cherché des coureurs moins connus, qui avaient moins de résultats, mais qui pouvaient faire
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de très bons professionnels.
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Aujourd'hui, vous êtes un jeune retraité. Le vélo, pourtant, vous allez continuer à
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voir des courses. Vous continuez à l'écouter, le vélo, à le regarder. Vous continuez à en faire ?
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Oui, à toutes les questions. Je continue à regarder. Pour l'instant, l'activité
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est plutôt du cyclocross. La route, ça recommence dans 8 jours. Enfin, moins de 8 jours. Je crois
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que ça recommence dimanche. Je regarde. Je pense que c'est aussi la transition. Ça
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va être ma transition. On ne peut pas s'arrêter comme ça. Depuis l'âge de 14 ans, je suis
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lié au vélo. Le vélo m'a tout apporté. On ne peut pas s'arrêter. Je vais continuer.
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Ça va être une transition assez lente, tranquille, sereine. Je pense que quand l'équipe va
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gagner ses premières courses, je pense que je vais avoir un soulagement.
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Merci beaucoup Yvon Madiot d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Mayenne
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et France 3 Pieds de la Loire. Bonne journée.
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