- il y a 2 ans
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Ces dernières semaines, alors que pèse un climat anxiogène en France,
00:03 les personnalités semblent être de plus en plus ciblées.
00:06 Je trouve qu'on est les plus mesurés, excusez-moi.
00:08 Et on reçoit également des menaces de mort.
00:10 De son côté, Olive Olive, qui s'est fait connaître du grand public
00:14 pendant la crise sanitaire et qui compte aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers d'abonnés
00:18 sur les réseaux sociaux où il n'hésite pas à prendre position,
00:20 déclare aujourd'hui recevoir régulièrement des menaces de mort
00:23 qui le ciblent lui et sa famille.
00:25 Tu vas crever, sale fils de p*** !
00:28 Des menaces à répétition ciblées qui ont même contraint certaines personnalités
00:31 à être placées sous protection policière.
00:33 - Comment on peut aujourd'hui avoir deux personnes qui vous encadrent
00:37 parce que je suis journaliste ?
00:39 Alors menaces de mort, insultes, protection policière,
00:42 les personnalités sont-elles en danger ?
00:44 - Merci Christine Kelly, ma chérie d'amour, merci d'être là.
00:50 - C'est un bonheur.
00:51 - Merci, merci d'être là.
00:52 - Au revoir à tous les amis.
00:53 - Bah oui, au revoir à tous les amis.
00:54 T'as pas que des amis ici.
00:56 - Olive, Olive, merci d'être là, citoyen engagé.
00:58 Et c'est la première fois que je rencontre Morgane,
01:00 donc ton épouse. Merci Morgane d'être avec nous.
01:02 Olive, Olive, c'est un truc de fou ce qui t'arrive.
01:06 Raconte-nous ce qui t'arrive.
01:07 - En fait, ça commence il y a deux ans où c'est des groupes
01:10 qui se sont créés sur les réseaux sociaux
01:11 où ils observent toute notre vie, tous nos déplacements, nos faits et gestes
01:15 jusqu'à divulguer l'adresse de notre maison, les photos de notre maison.
01:20 Quand on fait des actions pour des associations,
01:24 ils envoient des milliers de mails à ces associations.
01:26 On a fait une opération il y a encore, juste avant Noël,
01:29 pour les sinistrés du Nord Pas-de-Calais.
01:31 On a amené 100 cadeaux de Noël.
01:33 Ils ont pourri la mairie avec des commentaires ignobles.
01:37 Et puis là, on est monté d'un grade avec des menaces reçues à la maison
01:40 juste avant Noël.
01:41 - Vous envoyez les trucs, c'est fou.
01:42 - C'est les premières menaces que t'as là où on me menace de pendre ma mère,
01:48 de s'attaquer à mes enfants et à ma famille.
01:51 Et les dernières menaces qui sont arrivées il y a trois jours encore au domicile,
01:54 où on va jusqu'à avoir des photos de ma fille à la morgue.
01:58 Donc là...
02:00 - C'est beau ce que tu m'as envoyé.
02:01 Voilà, on a tous les...
02:03 Regardez, tu vas crever.
02:05 - Ça va en retrouver.
02:08 - C'est fou.
02:09 Ça s'intensifie de plus en plus.
02:13 - Pourquoi ?
02:14 - Alors, c'est de pire en pire parce que ces gens-là,
02:18 on a l'impression qu'ils ne seront jamais condamnés.
02:20 On a déposé...
02:21 On a la sixième dépôt de plainte et c'est toujours classé sans suite.
02:24 Donc moi, aujourd'hui, si je veux parler publiquement,
02:26 c'est que quand j'arrive à voir des photos de ma fille...
02:29 Excusez-moi.
02:33 - C'est normal.
02:34 - Ça, c'est ce qu'on t'a envoyé.
02:39 - Incroyable.
02:45 - Quand j'arrive à voir ce genre de photos, je me demande, en fait,
02:50 ça va aller jusqu'où, tout ça ?
02:52 Et à quel moment la justice va vraiment intervenir sur ces groupes
02:55 qui se développent en plus sur les réseaux sociaux,
02:57 qui sont totalement visibles ?
02:58 - Là, sur les réseaux sociaux, c'est très grave.
03:01 Mais là, toi, tu reçois des trucs...
03:02 Vraiment, c'est directement visé entre toi, ta famille,
03:07 ils savent où t'habites, ils savent...
03:08 - Tout le monde.
03:10 Aujourd'hui, c'est toute ma famille qui est visée,
03:12 c'est ma femme qui est visée, c'est mes parents qui sont visés.
03:14 On a l'impression que comme ils agissent avec toute impunité,
03:19 ils se croient tout permis, en fait.
03:20 On les voit, d'ailleurs, ils ricanent.
03:21 - Ils te reprochent quoi ?
03:22 - Ils me reprochent méprise de position.
03:24 Alors, on a été voir un petit peu quels étaient ces individus.
03:28 On retrouve, désolé de dire ça, mais il y a beaucoup de macronistes
03:31 qui sont à l'intérieur.
03:32 Ils le revendiquent eux-mêmes, c'est pas moi qui l'invente.
03:34 Et puis, des gens, on ne va pas se mentir,
03:37 il y a des gens aussi qui étaient là au début du combat.
03:39 Et il y a une certaine jalousie, une certaine amartume
03:43 de la visibilité sur les réseaux sociaux.
03:45 Il y a eu un peu de plateau télé, un peu de radio.
03:48 Et aujourd'hui, c'est l'homme à abattre, en fait.
03:50 L'homme à abattre et comme on n'arrive pas à le toucher
03:52 et qu'il n'arrête pas, qu'il continue son combat,
03:54 parce que je répète que mon combat, moi, je le fais pour tous les citoyens,
03:57 pour un futur meilleur.
03:58 Eh bien, on attaque sa femme, on attaque sa maman, on attaque sa fille.
04:03 Voilà où on en est aujourd'hui.
04:04 - Alors, justement, Morgane, merci d'être avec nous.
04:07 Vous êtes la compagne d'Olivier.
04:09 Vous êtes mariée, je crois ?
04:10 - Pas encore.
04:10 - Pas encore.
04:11 Tu as fait la demande, j'ai vu.
04:12 - C'est ça.
04:13 - Oui ou pas ?
04:13 Voilà, il a fait la demande, mais voilà,
04:15 il ne fait pas comme Gilbert Dez, il a fait la demande,
04:17 il ne s'est jamais marié.
04:17 Morgane, je sais que vous êtes très, très touchée
04:21 parce que vous avez été menacée, vous aussi.
04:23 - Moi, je ne vis plus, je ne dors plus.
04:25 J'ai peur chez moi.
04:28 J'ai peur chez moi partout, dès que j'entends un bruit,
04:31 je suis en panique.
04:32 J'ai un enfant de 4 ans et demi à la maison.
04:34 Je vois la fille d'Olivier qui n'est vraiment pas bien du tout.
04:40 Elle est en train de faire des études, elle ne mérite pas ça.
04:43 Personne ne mérite ça.
04:44 Nous, on essaie de divertir des gens, en tout cas pour ma part,
04:47 sur les réseaux sociaux.
04:47 On est tout le temps en train de les défendre.
04:49 Enfin, on ne mérite pas ça.
04:51 Moi, je suis une mère de famille, je suis une femme.
04:54 J'ai envie de protéger nos enfants et ce qu'on reçoit,
04:57 c'est inadmissible.
04:58 On reçoit ça dans notre boîte aux lettres chez nous.
04:59 C'est-à-dire que ça commence par du cyber harcèlement.
05:02 Ça, voilà, ce n'est pas très grave.
05:06 - C'est grave, mais...
05:06 - Mais aujourd'hui, c'est dans notre boîte aux lettres.
05:08 C'est quoi la prochaine étape ?
05:10 - Il paraît qu'il y a quelqu'un qui vous sait pointer votre travail ?
05:13 - Ah oui, oui, oui, oui.
05:14 Alors oui, ça, c'était il y a à peu près un an.
05:16 La personne avait traversé la France, avait trouvé mon numéro de téléphone
05:23 et m'appelle un soir, vers une heure et demie du matin,
05:26 en me disant "je suis en bas de chez toi, j'ai un cadeau pour toi".
05:29 Donc, je me mets à la fenêtre, je regarde.
05:34 Donc, la personne me dit qu'il a une voiture de telle marque.
05:38 Effectivement, la voiture était bien là.
05:40 J'appelle tout de suite les gendarmes qui sont venus,
05:43 qui ont désaussé la voiture.
05:45 Donc, je regardais par ma fenêtre, j'étais très, très inquiète.
05:47 Je n'étais en plus pas seule chez moi, j'avais mon enfant, la maison,
05:49 j'étais toute seule.
05:50 Ils ont désaussé la voiture, il n'y avait aucun cadeau.
05:54 Enfin, je veux dire, qui roule comme ça, une nuit entière,
05:57 une demi-journée, sans cadeau ?
06:00 C'était quoi le concept, là ?
06:01 C'est quoi la prochaine étape ?
06:04 La justice ne fait rien.
06:06 Moi, j'ai déposé six plaintes, classées sans suite.
06:08 Classées sans suite.
06:11 - Donc, tu vis qu'avec ça, ta famille vit avec ces menaces constamment ?
06:15 - Mais on est tous inquiets chez nous.
06:17 On vit plus.
06:18 Ma mère vit plus, ma famille vit plus.
06:20 Le père de mon fils est hyper inquiet.
06:22 Enfin, je veux dire, c'est quoi la prochaine...
06:25 On attend quoi, en fait, pour faire quelque chose ?
06:26 On attend qu'il y ait un mort ?
06:27 Est-ce que c'est à ce moment-là qu'on va réagir ?
06:30 Mais c'est trop tard.
06:30 - À chaque fois, les enquêteurs, Cyril, ils font un super boulot.
06:33 Et moi, je tiens à le souligner, le soir sur ce plateau.
06:35 Le problème, c'est qu'ils me le disent eux-mêmes.
06:38 Quand ça remonte là-haut, je suis...
06:40 Imaginez, enfin, quand même, des gendarmes qui me disent
06:42 "je suis désolé, Olive, je ne comprends pas, ça a été classé sans suite".
06:45 Moi, je ne sais pas, je suis obligé de me poser des questions, normalement.
06:48 C'est quoi, le problème, aujourd'hui, de la justice ?
06:50 C'est parce que c'est Olive, Olive ou pas ?
06:52 Sincèrement, je suis obligé de le soulever, ce soir.
06:54 Je ne comprends pas pourquoi les investigations, elles ne vont pas plus loin.
06:57 On leur amène tout.
06:58 Les captures d'écran, les photos, les profils de ses comptes.
07:02 On amène tout.
07:02 Enfin, il n'y a plus qu'à.
07:04 Il n'y a plus qu'à.
07:05 Et aujourd'hui, ça monte, ça monte, ça monte.
07:08 C'est des menaces.
07:08 Alors après, c'est quoi ?
07:09 C'est des gens qui vont venir à notre domicile ?
07:10 C'est des gens qui vont venir à la sortie de l'école de ma fille ?
07:13 Demain, je vais demander une mise en protection de ma fille.
07:16 Ce n'est pas normal d'en arriver là.
07:17 Ça va en traumatiser ma gamine.
07:20 Mais aujourd'hui, moi, je ne vais pas mentir.
07:22 Je vais dire la vérité.
07:23 Je suis un papa et à mon avis, il y a beaucoup de pères de famille
07:25 qui réagiraient comme moi dans leur tête.
07:28 Si la justice ne fait pas son travail, qui va le faire ?
07:32 Est-ce qu'il faut que je fasse les choses ?
07:34 Est-ce qu'il faut que moi, j'arrive à trouver ces gens-là ?
07:37 Est-ce qu'il faut que je fasse ?
07:38 Je pose la question aujourd'hui à la justice.
07:40 Est-ce qu'il faut que je fasse les choses avant qu'il arrive un drame ?
07:43 Parce que n'importe quel père de famille, il va vouloir défendre son enfant.
07:46 Qu'on ne soit pas d'accord sur mes prises de position, c'est une chose.
07:49 Mais est-ce qu'on doit en prendre, de dire qu'on va pendre ma mère ?
07:52 Est-ce qu'on doit dire qu'on va tuer ma fille ?
07:54 Est-ce que c'est normal et légitime dans notre pays ?
07:57 On est en 2024.
07:59 On ne va pas me faire croire que dans notre pays, on ne peut pas réagir.
08:01 Ce n'est pas possible.
08:03 Je ne peux pas entendre ça.
08:04 Et après, la suite de tout ça, c'est des émissions qu'on peut entendre chez toi, Cyril.
08:09 On va entendre des drames absolus.
08:10 Des drames parce que la justice n'aura pas réagi.
08:12 Parce que pour pouvoir envoyer ce genre de photographie,
08:15 il faut vraiment avoir un problème psychologique.
08:17 Et moi, c'est ça qui me fait peur.
08:18 Parce que quand on peut être aussi fou, ils sont capables de quoi ?
08:22 Ils sont capables de quoi, ces gens-là ?
08:24 - Le souci, c'est qu'on a reçu une première menace il y a quelques semaines, écrite.
08:28 - Et quoi la menace, quelques semaines ?
08:31 - La première écrite, "on va crever, pendre ta mère".
08:34 Voilà, c'était des menaces écrites dans la boîte aux lettres.
08:36 Notre maison est diffusée de partout sur les réseaux sociaux.
08:40 Demain, il y a un mec qui nous en veut.
08:42 Il se pointe à la maison, il nous tire dessus, on n'en parle plus.
08:44 On a donc dit sur les réseaux sociaux, exprès, qu'on avait bien porté plainte.
08:49 Ce qui a été fait.
08:50 La personne a renvoyé une deuxième menace avec les photos que vous venez de voir.
08:54 - Ils n'ont pas peur ?
08:54 - Deuxième fois.
08:55 Le mec est taré.
08:56 Il est malade psychologiquement.
08:57 Moi, j'ai plus peur d'un mec qui est psychologiquement malade
09:00 qu'un mec musclé qui me déteste.
09:01 - Vous regrettez les prises de position d'Olive ou pas du tout ?
09:05 Vous dites, il faut continuer à faire ses vidéos,
09:07 à s'exprimer dans les médias, etc.
09:08 Ou est-ce qu'à un moment, vous lui avez dit...
09:11 - Moi, à aucun moment, je ne l'incite à arrêter ce qu'il fait.
09:13 - D'accord.
09:14 - Parce que dans la rue, les gens le remercient.
09:15 - Bien sûr.
09:16 - Vraiment.
09:17 Les gens, les Français ont besoin d'une personne comme Olivier.
09:20 Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
09:21 Les gens qui ne l'aiment pas, ils n'ont qu'à arrêter de le regarder.
09:23 Tout simplement.
09:25 Donc non, moi, je ne l'incite pas du tout à arrêter.
09:27 Mais par contre, j'incite la justice à faire son travail.
09:30 On ne va quand même pas, nous, se condamner.
09:32 On ne va quand même pas se pénaliser et arrêter ce qu'on aime faire
09:36 et ce qu'on a envie de faire pour des gens qui sont malades psychologiquement.
09:39 Non.
09:40 - Alors, je tiens à préciser quelque chose parce que c'est super important.
09:44 Parce qu'on peut le voir.
09:45 On voit que c'est signé à la Albar.
09:47 Et dans les dernières menaces qu'on a encore reçues,
09:50 c'était écrit en arabe, mais avec une photocopie.
09:53 Il y a des éléments que je ne peux pas donner
09:55 puisque la gendarmerie m'a demandé de ne pas les donner.
09:57 Il ne faut pas rentrer dans les amalgames.
09:59 Puisque aujourd'hui, il y a plusieurs indices, en fait,
10:02 qui pourraient laisser à croire que cette personne
10:05 voudrait faire passer tout ça par une certaine communauté,
10:10 alors qu'absolument pas.
10:11 Donc, moi, je demande, c'est qu'on attende vraiment le résultat de l'enquête
10:14 et qu'on ne rentre pas dans les amalgames ou quoi que ce soit.
10:16 Il y a plusieurs indications sur les courriers qu'on a reçus
10:21 qui laissent largement à penser, à croire que...
10:23 Je pense qu'ils aimeraient trop aussi que je me mette demain
10:26 à insulter cette communauté, alors que non,
10:28 j'essaierai de garder cette droiture que j'essaye de faire.
10:31 Quand il y a un problème en Palestine, je le condamne,
10:33 mais quand il y a aussi des attentats terroristes,
10:35 je les condamne aussi.
10:37 Et je continuerai de faire les choses dans ce sens-là.
10:39 - Morgane, aujourd'hui, Olivier Voly m'a dit que vous étiez
10:42 vraiment très, très, très atteinte, que vous n'arriviez plus à vivre.
10:46 - Oui, le deuxième courrier, c'est moi qui l'ai reçu,
10:48 pas le premier, c'est Olivier qui a la boîte aux lettres.
10:50 - Oui, on va le mettre pour nos téléspectateurs.
10:51 - Le deuxième, c'est moi qui l'ai reçu.
10:53 Et je peux vous dire que ma réaction a été la réaction d'une personne humaine,
10:57 d'une maman aussi avant tout.
10:58 Et quand j'ai vu cette photo de la fille d'Olivier,
11:02 oui, je me suis mise à trembler.
11:04 J'ai eu un étourdissement, je me suis effondrée.
11:06 Mais ça m'a pris au corps directement.
11:08 Ce n'est pas admissible, ce n'est pas concevable.
11:11 Ça tue.
11:12 Moi, j'ai peur la nuit.
11:13 Quand la nuit tombe, je flippe.
11:16 Je regarde, je ne dors plus.
11:19 Je me réveille la nuit en sursaut.
11:20 Mais vous ne pouvez pas vous imaginer ce que je m'imagine.
11:26 - Vous n'y dormez plus, vous ne vivez plus ?
11:27 - Mais je ne dors plus, je ne vis plus, non.
11:28 Je n'arrive plus, j'ai peur.
11:30 Voilà, j'ai peur et je veux que ça s'arrête.
11:32 Et je vous remercie de nous recevoir sur ce plateau,
11:34 parce que j'espère, et on essaye tout et on fera tout ce qu'on peut faire
11:39 pour que ça bouge, quoi.
11:40 Pour ne pas que cette plainte soit classée sans suite
11:43 et qu'on arrive à trouver l'ADN et puis les empreintes de ces gens-là
11:47 qui ont peut-être fauté à l'envoi de ce courrier, je ne sais pas.
11:50 Et je vous remercie de nous recevoir sur ce plateau, vraiment.
11:52 - C'est normal, mais je tiens à le signaler quand même, Cyril,
11:55 parce qu'on le sait, maintenant, j'ai quand même pas mal de contacts
11:59 et j'ai envoyé des messages à tout le monde.
12:00 Et le seul qui a répondu présent, encore une fois, c'est toi.
12:03 Et il faut savoir le dire, parce que c'est facile de cracher toujours
12:05 sur les mêmes par rapport à des prises de position.
12:09 Mais je pense que quand on est animateur télé,
12:11 aujourd'hui, ce n'est pas toujours facile non plus.
12:12 Et à chaque fois, tu es quand même le seul à répondre présent.
12:15 Et moi, je n'ai pas de honte à le dire,
12:16 parce qu'aujourd'hui, cette parole médiatique,
12:18 moi, j'en ai besoin pour que ça soit entendu au plus haut niveau.
12:21 - Qu'est-ce qu'ils t'ont dit, d'ailleurs, les policiers ?
12:22 Je crois qu'ils t'ont dit quoi ?
12:23 Tu leur as dit que tu allais médiatiser la fin ?
12:24 - Alors exactement, j'en ai parlé aux gendarmes.
12:26 Ils m'ont dit "écoute, Olive, on voit qu'il y a ces dépôts de plaintes,
12:30 on voit que ça grandit petit à petit.
12:31 Et même eux, ils se sentent impuissants, parce que je le répète,
12:34 ils font leur taf".
12:35 Et ils m'ont dit "je pense que tu as raison, aujourd'hui,
12:36 de passer à une étape supérieure pour que ça puisse se savoir".
12:39 Parce que c'est pareil, on le sait tous sur les réseaux sociaux,
12:41 il y a tout et n'importe quoi qui sont racontés après derrière.
12:44 - C'est chez toi directement.
12:45 - Exactement.
12:46 Et aujourd'hui, moi, j'avais besoin que ça soit entendu médiatiquement.
12:50 Et je le redis, moi, je te remercie.
12:52 Franchement, je te remercie.
12:53 - Je sais que tu es très ému, Olive.
12:54 Et Morgan aussi, je sais que vous êtes...
12:55 - Moi, je suis inquiet, surtout, je suis inquiet,
12:57 parce que, tu vois, tu as posé cette question
13:00 qui est vachement pertinente.
13:01 Quand tu demandes à Morgan, est-ce que je devrais arrêter tout ça ?
13:03 Et je suis obligé de me poser cette question,
13:05 parce que j'ai l'impression qu'à travers mes prises de position,
13:08 le combat que je suis en train de mener,
13:11 je n'ai pas envie de bousiller de la vie de ma fille non plus.
13:13 Et quand tu as ta fille en pleurs au téléphone et qui te dit "papa,
13:16 tu as vu les gens, comment ils sont ?"
13:18 Et ce n'est pas les gens, c'est une certaine catégorie de personnes
13:21 pour pouvoir en arriver là.
13:22 Et ouais, je me pose des questions aujourd'hui,
13:24 mais moi, le combat que je mène, c'est le combat d'une vie, en fait.
13:28 Je sais que ça peut être compliqué à comprendre pour certaines personnes.
13:31 Il y a encore un an et demi, j'étais sur ce plateau
13:33 de l'inflation grandissante qu'on allait prendre en pleine gueule,
13:36 et on est en plein dedans, et je ne pense pas beaucoup me tromper
13:39 sur certains sujets que je peux exploiter.
13:42 Peut-être que des fois, je me trompe sur d'autres, à la rigueur.
13:45 Mais est-ce qu'en France, on a encore le droit de s'exprimer ?
13:48 La vraie question, elle est là.
13:50 Est-ce qu'on a encore le droit de parler en France ?
13:52 - Tu penses que c'est qui ? Qui est-ce qui t'en veut ?
13:55 - Je pense qu'il y a beaucoup de jalousie derrière tout ça.
13:57 On ne va pas se mentir, aujourd'hui, on vit dans une société
13:59 qui est très, très jalouse.
14:00 Si tu fais un peu trop de vues, si on voit un peu trop ta gueule
14:02 sur les réseaux, si tu fais un peu de télé
14:05 et un petit peu de radio derrière, c'est encore pire.
14:07 Je crois que malheureusement, plus les gens sont en souffrance,
14:10 plus ils deviennent méchants.
14:11 Plus les gens souffrent de leur quotidien,
14:13 et plus ils deviennent méchants.
14:15 Sincèrement, moi, c'est ce que je ressens.
14:17 - J'aimerais quand même que tu parles de ce jeune homme
14:20 qui t'a appelé, ce jeune avec ce père obsédé,
14:23 qui a des photos de partout chez lui, de nous.
14:26 Un truc de fou.
14:28 - J'ai un gamin qui m'appelle et qui me dit
14:30 "T'es obligé de venir vers toi, je vais te donner le numéro
14:32 et l'adresse de mon père, puisqu'il nous oblige
14:34 à regarder tes lives dans le salon, il met le home cinéma à bloc,
14:37 et il nous oblige à regarder ce que tu fais au quotidien.
14:41 Il a des alarmes sur son téléphone,
14:43 il dit que tu te déclenches en live,
14:44 et il nous oblige à regarder ce que tu fais."
14:46 J'ai l'impression que j'ai récupéré tous les tarés de la Terre.
14:49 Non mais sincèrement, ça me fait peur.
14:51 - Non, non, ils sont chez moi.
14:52 - Merci.
14:53 - Il y a Christine qui est avec nous également.
14:55 Christine qui a reçu énormément de menaces.
14:57 T'as été mise sous protection policière.
15:00 - Oui.
15:01 - Christine Amamant.
15:02 - Oui, j'ai attendu.
15:03 - Tu étais toujours sous protection de policiers ?
15:04 - Même si je le suis plus, je ne le dirais pas,
15:07 mais la protection, c'est un peu...
15:08 On a changé un petit peu de style de protection,
15:10 mais pendant plus de deux ans, c'était une protection rapprochée,
15:13 permanente.
15:14 - T'as reçu des vraies menaces.
15:16 Que peux-tu nous raconter, nos téléspectateurs ?
15:18 - En fait, dès que j'ai commencé l'émission "Face à l'info",
15:21 ne serait-ce que parce que j'ai fait cette émission,
15:23 parce que certaines personnes, pour ne pas citer Eric Zeman sur le plateau,
15:26 ne plaisaient pas à un certain public,
15:29 et je ne peux pas reconnaître mes positions,
15:31 parce que je rejoins ce que vous disiez,
15:33 où vous disiez "on veut vous faire taire",
15:35 mais parce que vous avez des opinions,
15:37 mais même sans dire des opinions, sans donner son opinion aujourd'hui,
15:41 on est menacé de mort.
15:42 - Les menaces, c'était très sérieux,
15:44 parce que vous avez été mise sous protection policière.
15:46 Qu'est-ce que vous avez reçu comme menace la plus sérieuse ?
15:48 - Qu'on va me décapiter, ça revenait systématiquement,
15:51 que si j'allais tel ou tel endroit, on allait me décapiter,
15:53 qu'on voulait voir ma tête tomber, on voulait pas faire...
15:55 - C'était sur les réseaux que vous avez reçu des menaces ?
15:57 - Oui, sur le travail, les lettres à la maison,
15:59 sur les réseaux sociaux,
16:04 celui qui a été condamné récemment,
16:08 finalement, avec l'enquête de la police,
16:10 on s'est rendu compte que c'était,
16:12 je pensais que c'était 6 mois de harcèlement sur les réseaux sociaux,
16:15 c'était 2 ans et demi de harcèlement sur les réseaux sociaux,
16:18 il avait mon portable, il m'appelait,
16:20 je ne réponds jamais aux numéros masqués,
16:22 mais il appelait un peu, il a cherché à avoir mon portable,
16:25 il a payé pour avoir mon numéro de portable, etc.
16:28 Et jusqu'à maintenant, heureusement, sur les réseaux sociaux,
16:32 il y a un certain rituel qui s'est mis en place,
16:34 où les gens dénoncent, et très vite, les postes sont supprimés,
16:38 mais je comprends la terreur que vous pouvez vivre,
16:41 parce que vivre en permanence, en se demandant
16:44 "Qu'est-ce qui va se passer ? Qu'est-ce qui va se passer demain ?"
16:48 - Tu t'avais peur, toi ? - J'avais peur.
16:50 Je pense comme beaucoup de chroniqueurs aussi ici,
16:52 où on se regarde devant, on regarde derrière,
16:54 on ne sait pas ce qui va se passer, on regarde dans le parking, etc.
16:57 Et lorsque j'ai eu l'improtection, ça a été un ouf de soulagement.
17:01 J'avais peur de la prendre, j'avais refusé à plusieurs reprises.
17:04 Au tout début des menaces de mort, vous m'aviez appelée,
17:07 ça m'a beaucoup réconfortée.
17:09 Je me rappelle, Marlène Schiappa, qui était au gouvernement, m'avait appelée.
17:12 Et Emmanuel Macron m'avait appelée aussi.
17:15 - C'est les 3 personnes les plus importantes du pays.
17:18 - J'avais refusé au tout début l'improtection policière,
17:21 et puis après, lorsque je me suis fait aussi alpayer
17:24 dans un restaurant, dans un restaurant,
17:26 je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:29 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après,
17:33 je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:36 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après,
17:39 je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:42 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:45 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:49 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:52 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:55 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
17:58 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:01 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:05 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:08 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:11 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:14 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:18 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:21 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:24 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:27 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:30 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:33 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:37 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:40 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:43 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:46 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:49 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:53 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:56 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
18:59 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
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19:05 et puis après, je me suis fait alpayer, et puis après, je me suis fait alpayer,
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