LUYNES / Mobilisés contre la fermeture hivernale de la piscine

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Transcript

00:00 On va prendre la direction de l'huile à présent, Lucas,

00:02 où la population s'est mobilisée ce week-end

00:04 contre la fermeture hivernale de la piscine.

00:07 Eh oui, on ne pourra peut-être pas y faire voguer

00:08 nos petits bateaux cet hiver.

00:10 C'est une mesure qui a été votée le 11 décembre

00:12 par les élus métropolitains.

00:14 Ils actent ainsi pour les prochaines années

00:16 la fermeture annuelle de l'établissement pendant trois mois.

00:19 Plusieurs raisons sont avancées.

00:20 Une faible fréquentation sur cette période,

00:23 une grande consommation de gaz pour chauffer les bassins extérieurs

00:26 et bien sûr une volonté de réaliser des économies.

00:29 En effet, en 2024, l'établissement coûterait plus de 800 000 euros

00:32 pour une ouverture sur 12 mois.

00:34 Une décision remise en cause et que ne comprennent pas les usagers.

00:38 On veut nager même en février.

00:40 C'est ce qu'expliquait ce dimanche la centaine d'habitants

00:43 massés devant la piscine de Luine.

00:45 Et parmi eux, les plus impactés par cette décision

00:47 de fermeture hivernale prise par la métropole,

00:50 les usagers de l'établissement.

00:52 Ça condamne les nageurs du club qui ont des très bons résultats

00:55 au département, en région, à devoir s'organiser autrement

01:00 ou à renoncer à faire partie de ce club-là.

01:01 L'aquagym pour nous, ça nous fait du bien, on en a besoin.

01:05 Moi depuis que je fais de l'aquagym, je n'ai plus mal au dos.

01:08 J'ai des problèmes de tendons d'achille,

01:09 donc il y a des sports que je ne peux pas pratiquer.

01:11 Et en piscine, c'est moins violent pour moi.

01:14 Donc ça m'aide aussi à faire un peu de rééducation.

01:16 Une fois qu'on y a goûté, c'est comme le chocolat, on ne peut plus arrêter.

01:20 On a accro à la piscine.

01:22 Donc pour soutenir notre piscine, il faut venir.

01:24 En plus d'une baisse générale de fréquentation des bains,

01:27 on craint ainsi de porter préjudice aux enfants

01:29 dans leur apprentissage de la natation.

01:31 Mais le risque est aussi de freiner dans leur développement

01:34 les clubs implantés à l'huile.

01:36 L'utilité, c'est déjà les apprentissages de natation.

01:38 Aujourd'hui, on déplore des noyades en masse sur les bords de mer,

01:45 dans les équipements sportifs.

01:46 Et aujourd'hui, on régresse dans ces bases.

01:48 On a la particularité d'être club de natation et de développer le sauvetage.

01:52 L'objectif, c'est de mettre en place un pôle de jeunes sauveteurs.

01:55 Donc on a du sauvetage avec de la compétition, de l'apprentissage.

02:01 Mais aussi, on va plus loin, savoir se sauver, savoir sauver les autres.

02:05 Et là, ça nous met un réel frein à tout ce développement.

02:08 Les trois mois de fermeture ont été votés par les élus métropolitains

02:11 dans le but de réduire les dépenses de la collectivité

02:14 face à la hausse des prix de l'énergie.

02:16 Pourtant, pour le maire, d'autres solutions sont envisageables.

02:20 Il y a beaucoup de travail à faire pour essayer de montrer qu'il y a d'autres solutions.

02:24 Et j'ai conseillé à mes collègues de travailler sur peut-être d'autres systèmes,

02:27 peut-être mettre en place des pompes à chaleur,

02:29 peut-être regarder si au niveau du solaire, il n'y a pas des évolutions à faire.

02:33 Je pense qu'on va travailler là-dessus.

02:34 Le but est de trouver une solution dans l'intérêt des populations, des nageurs.

02:38 Les usagers ont grand espoir de faire revenir la métropole sur cette décision.

02:42 D'autres actions sont déjà en préparation.

02:45 Merci.

02:46 Merci.

02:47 Merci à tous !

02:49 Merci à tous !

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