Cyrille Melchior rencontre une délégation de la Chambre d'agriculture

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00:00 Cyril Melchior, président du département de La Réunion.
00:03 Vous sortez d'une rencontre avec une délégation de la Chambre de la Agriculture, emmenée par son président d'ailleurs, la Prédérévienne.
00:09 Qu'est-ce que vous avez répondu à leurs craintes ?
00:14 En fait, les représentants du personnel sont inquiets par rapport à la situation de la Chambre.
00:20 Ils se sont budgétés à très très très fragile.
00:23 Nous avons eu l'occasion d'évoquer ce dossier avec le représentant de l'État à La Réunion,
00:28 le préfet, la DAF, bien sûr le président Vienne et moi-même et d'autres interlocuteurs.
00:34 Et à chaque fois, on fait le constat depuis plusieurs années,
00:37 c'est que structurellement, les chambres d'Outre-mer et en particulier à La Réunion sont fragiles.
00:43 Fragiles parce que la fiscalité non bâtie ne rapporte pas beaucoup de recettes aux chambres consulteurs, aux chambres d'agriculture.
00:52 Fragiles parce qu'il y a un modèle qui a été construit qui est propre aux Outre-mer et propre à La Réunion,
01:00 qui fait que lorsqu'une chambre dépend énormément des crédits européens comme ici à La Réunion,
01:07 il nous faut réinventer et reconstruire un nouveau modèle pour La Réunion.
01:11 C'est ce que nous allons faire.
01:13 J'ai rassuré le président, qui le savait déjà, mais j'ai rassuré les représentants du personnel
01:17 quant à la volonté du département d'être présent au rendez-vous en 2004 pour,
01:23 dans le cadre de la restructuration de la chambre, de son budget, le département sera présent.
01:29 Nous allons accompagner, j'entends que la région veut le faire aussi, et bien évidemment l'État,
01:35 parce que sans le soutien de l'État, la chambre d'agriculture restera fragile.
01:40 Donc le département sera présent, comme nous l'avons été.
01:44 Nous voulons une simplification des mesures d'accompagnement budgétaire à la chambre,
01:51 simplifier la façon dont le département finance la chambre, apporter plus de visibilité,
01:57 parce que ça aussi, parfois, de se dire qu'à plus d'un an ou deux, on ne sait pas quels seront les financements.
02:04 Donc on veut allonger la durée de visibilité des financements de la chambre,
02:09 et travailler différemment, non plus par appel à projets, mais dans le cadre d'une convention d'objectifs et de moyens pluriannuels.
02:19 Mais dans l'immédiat, ils ont besoin d'argent et urgent, le département va faire un geste ?
02:23 Alors, dans l'immédiat, pour éviter tout problème de trésorerie,
02:28 le département verse un account sur la subvention pour l'année prochaine, dès le début de l'année.
02:34 Un compte de combien ?
02:35 Un million, alors qu'auparavant, cet account était de 400 000 euros,
02:40 donc il va passer de 400 000 à un million d'euros,
02:44 pour éviter tout problème de trésorerie dans les quatre premiers mois de l'année,
02:48 le temps qu'on travaille à restructurer, à retravailler les bases budgétaires de la chambre.
02:54 Le département serait prêt à abonder son aide, ses subventions à la chambre de culture ?
02:59 D'abord, le département sera présent, mais je veux qu'on ne soit pas seul.
03:04 Il y a aussi l'État, il y a les instances nationales qui prouvent les chambres de la réculture.
03:11 Chacun doit faire un effort, nous, nous voulons le faire,
03:15 mais on le fera de façon conciertée,
03:19 après avoir construit une feuille de route et un budget,
03:24 avoir une perspective budgétaire qui permette à la chambre de savoir où elle va,
03:30 comment elle va et comment le département l'accompagne.
03:33 (Rires)

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