Israël : les corps de deux otages retrouvés
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'avenir militaire en Israël face au Hamas et de la situation des otages actuellement.
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00:00 Il y a eu une agression antisémite à Paris.
00:01 Des policiers, hier soir à 20h45, dans le 17e arrondissement,
00:05 ont interpellé un individu mené d'un couteau
00:08 qui criait à la walk-bar.
00:09 Il menaçait un couple avec ce couteau de cuisine de 40 cm.
00:13 Il s'est adressé à la femme en lui demandant
00:15 si elle était de confession israélite.
00:16 Lorsqu'elle lui a dit non, il lui a dit
00:18 "Tant mieux, parce que tu as de la chance,
00:20 sinon tu aurais pris ça dans le bide."
00:22 Encore une agression antisémite, Rachel Khan.
00:24 Vraiment, il faut rappeler la gravité de la situation,
00:28 parce que le conflit au Proche-Orient,
00:30 on va en parler dans un instant,
00:31 nos envoyés psychos sont connectés,
00:33 mais ça continue.
00:34 L'antisémitisme en France, c'est tous les jours,
00:35 avec des gens qui menacent avec des couteaux.
00:37 Il est là, le réel.
00:38 Et c'est ça que les élus ne semblent pas comprendre,
00:42 que le gouvernement,
00:43 en tout cas, certains au gouvernement,
00:45 ne semblent pas comprendre.
00:47 Le réel, il est dans ces agressions,
00:49 dans la peur, on parlait de la peur au ventre des professeurs,
00:53 mais la peur au ventre aussi des Français juifs,
00:57 ceux à qui, en fait, qui sont dans une forme
01:00 de judaïsme clandestin, vous voyez,
01:02 où, en fait, ils changent leur nom sur leurs applications,
01:06 ils changent leur nom lorsqu'ils veulent commander quelque chose,
01:10 ils enlèvent leur mézouza,
01:12 et voilà le climat dans lequel nous sommes.
01:15 C'est intolérable,
01:16 et en plus, avec certains élus
01:19 qui refusent de prendre ce sujet-là à bras-le-corps,
01:22 à l'extrême-gauche. - Par qui le nie.
01:23 - Et qui le nie, évidemment. - Évidemment.
01:25 Et on pense à la France insoumise.
01:26 Tout de suite, on va partir à Tel Aviv
01:28 rejoindre nos envoyés spéciaux, Vincent Flandes et Jérôme Rampnou.
01:31 Bonsoir, Vincent.
01:33 On a appris cette terrible nouvelle,
01:34 l'armée israélienne annonce donc avoir retrouvé les corps de deux otages.
01:37 Est-ce que vous en savez plus, ce soir, Vincent ?
01:39 Oui, on vient tout juste de recevoir, Laurence,
01:44 les détails de ces personnes.
01:46 Qui étaient-elles ?
01:47 Dont les corps ont effectivement été retrouvés aujourd'hui
01:49 par l'armée israélienne.
01:51 La première personne est un homme de 36 ans.
01:53 Il a été enlevé le 7 octobre dernier dans le kiboutz
01:56 de Kisoufim, juste à la frontière avec Gaza,
01:59 le 7 octobre dernier.
02:00 C'était un militaire.
02:02 Il opérait en tant que logisticien dans la brigade Golani.
02:06 Vous savez, la brigade Golani,
02:08 c'est l'unité d'élite, entre guillemets,
02:10 de l'armée israélienne.
02:12 L'autre personne, c'est une jeune femme de 28 ans.
02:15 Elle participait au festival de musique à Reim,
02:18 le 7 octobre dernier.
02:19 Elle avait appelé son papa juste avant d'être enlevé,
02:24 lui disant sa peur d'être tuée ce jour-là.
02:27 Elle a finalement été enlevée.
02:29 Lorsqu'elle a été enlevée, d'ailleurs,
02:31 on rapporte qu'elle était déjà blessée
02:33 dans la partie haute de son corps.
02:35 Donc voilà pour les profils de ces deux personnes
02:37 dont les corps ont été retrouvés.
02:39 Cette information devrait, par ailleurs,
02:42 renforcer le sentiment des familles d'otages
02:45 qui se rassemblent tous les jours ici à Tel Aviv
02:48 et qui demandent au gouvernement un accord rapide
02:52 pour libérer tous les otages.
02:54 Il y a notamment eu ce rassemblement
02:56 où il y a eu des milliers de personnes la semaine dernière
02:59 où des ex-otages se sont exprimés devant la foule.
03:03 Là aussi, ils ont demandé au Premier ministre
03:06 de trouver un accord le plus rapidement possible
03:08 pour libérer tous ces otages.
03:09 Il y a donc un sentiment d'impuissance de l'armée
03:13 pour l'armée israélienne également,
03:14 qui, visiblement, n'est pas en mesure d'aller chercher,
03:17 d'aller secourir les otages.
03:19 Et donc un sentiment d'impuissance
03:20 de la part des familles d'otages également,
03:23 qui se mêle un petit peu à un début de colère ici.
03:26 Vincent, encore une question sur les opérations militaires.
03:28 Elles se poursuivent avec beaucoup de violence
03:31 du côté de la bande de Gaza. C'est bien cela ?
03:33 Oui, il y a deux positions très tendues en ce moment
03:40 dans la bande de Gaza.
03:41 La première, c'est dans le nord, au niveau du camp de Jabalia.
03:44 Nous y étions tout à l'heure, du moins à quelques kilomètres de là.
03:47 Il y avait un très important panache de fumée
03:50 au-dessus du nord de la bande de Gaza
03:52 sur plusieurs kilomètres.
03:54 Les bombardements étaient franchement, effectivement,
03:56 intenses avec de très lourdes explosions.
03:58 On sait que l'armée israélienne a encerclé
04:00 ce camp de Jabalia ces dernières heures.
04:03 Et puis, il y a effectivement Hanounis,
04:06 dans le sud de la bande de Gaza,
04:08 où se cacherait le dirigeant du Hamas,
04:10 selon les renseignements israéliens.
04:13 L'armée israélienne est donc rentrée dans cette ville de Hanounis
04:16 et a appelé, par ailleurs, les populations, toujours,
04:19 à évacuer le plus rapidement possible
04:21 parce que les combats, les bombardements
04:22 vont s'intensifier de plus en plus dans ce secteur.
04:25 Donc, voici ces deux positions, dans le nord et dans le sud,
04:28 des positions connues du Hamas.
04:29 Merci beaucoup, Vincent Ferrandez.
04:30 J'ai embranqué nos envoyés spéciaux à Tel Aviv.
04:33 On est évidemment saisi par l'annonce
04:36 de la mort de ces deux otages.
04:37 Une jeune femme de 23 ans,
04:38 qui avait été capturée lors du festival de musique,
04:42 Rachel Khan, un militaire de 36 ans.
04:45 Cette tragédie des otages,
04:47 qui nous émeut depuis le 7 octobre,
04:51 elle semble ne pas avoir de fin,
04:52 parce qu'en réalité, il n'y aura pas, pour l'instant,
04:54 d'accord de négociation. C'est terminé, cet accord de négociation.
04:57 Oui, mais c'est une tragédie qui ne passe pas, en fait.
05:00 Plus le temps passe, moins ça passe, finalement.
05:03 Et puis, on voit à quel point, par rapport aux otages qui restent,
05:06 alors, vraiment, une pensée pour les familles
05:09 qui ont appris cette nouvelle aujourd'hui.
05:11 Mais pour tous les autres,
05:14 c'est une course contre la montre aussi.
05:17 Donc, on comprend d'autant plus l'intensification
05:21 de l'armée pour tenter de récupérer ces personnes.
05:25 Sabrina Medjibor, sur ce conflit en Israël
05:28 et ce désastre qui est annoncé aujourd'hui.
05:31 Les terroristes islamistes ne comprennent que le rapport de force.
05:35 Et la force, donc Israël, a tout intérêt, encore une fois,
05:37 à continuer la destruction de ce groupe terroriste.
05:41 Maintenant, je vais vous dire quelque chose,
05:44 je ne suis pas étonnée.
05:45 Moi, le Hamas, depuis le début de la négociation
05:49 pour la libération des otages,
05:51 je ne me faisais pas de rêve
05:54 en pensant qu'ils allaient les libérer entièrement.
05:58 Là, on vient d'en avoir la preuve.
06:00 Les corps ont été retrouvés, ils sont morts.
06:03 J'espère, malheureusement, que cette triste nouvelle
06:05 ne va pas se reproduire.
06:08 Mais il faut bien comprendre qu'ils ne comprennent que le rapport de force
06:11 et qu'il n'y a que par la force
06:13 qu'on pourra détruire cette organisation terroriste.
06:15 Jean-Sébastien Ferjou, pas de cesser le feu en le but.
06:18 Évidemment, l'armée israélienne poursuit ses opérations
06:20 pour éradiquer l'organisation terroriste du Hamas.
06:23 Je crois que la société israélienne,
06:25 ce n'est pas que le gouvernement de Benyamin Netanyahou.
06:28 La société israélienne est très unie derrière cet objectif-là,
06:31 même si, par ailleurs, ils ont beaucoup de choses à reprocher
06:33 à Benyamin Netanyahou et ça sera réglé en temps et en heure,
06:37 notamment sur les responsabilités de ceux qui a permis le 7 octobre.
06:41 Maintenant, comment voulez-vous, de toute façon,
06:43 signer un cessez-le-feu avec un mouvement terroriste
06:45 qui continue chaque jour à dire
06:47 qu'il ne veut pas de cessez-le-feu ?
06:48 Parce que le chef du Hamas à Gaza a répété
06:52 qu'il ne voulait pas de cessez-le-feu,
06:53 a répété que son objectif était la destruction d'Israël.
06:55 Sur les réseaux sociaux du Hamas, tous les jours,
06:57 ils republient leur objectif en disant
06:59 qu'il y aura une guerre permanente aussi longtemps que leur objectif,
07:02 donc l'élimination des Juifs de...
07:05 - Israël. - Oui, voilà.
07:07 Du Jourdain à la mer, pour reprendre leur expression,
07:09 ne sera pas atteint.
07:11 Et pour le coup, je trouve étonnant
07:13 que certains dirigeants occidentaux
07:14 ne veuillent pas voir cette réalité-là en face.
07:16 Que feraient-ils, eux, s'ils étaient un gouvernement,
07:19 confrontés à un mouvement terroriste qui leur dit
07:20 "je ne veux pas de cessez-le-feu" ?
07:22 Pour le coup, aux États-Unis, Bernie Sanders,
07:24 qui est l'équivalent de Jean-Luc Mélenchon,
07:25 en quelque sorte le Jean-Luc Mélenchon américain,
07:27 représentant de la gauche radicale,
07:29 le disait très clairement dans une interview ce week-end,
07:31 il n'est pas possible d'envisager un cessez-le-feu
07:34 avec un mouvement terroriste qui ne veut pas la paix
07:36 et qui continue à vouloir détruire l'ennemi.
07:38 En fait, vous ne négociez pas avec quelqu'un qui veut votre mort.
07:41 Ça n'existe pas.
07:42 Mais vous pensez au président français
07:44 ou à ceux qui se sont un peu leurrés sur cette solution ?
07:46 Bien sûr, Emmanuel Macron,
07:47 et qui, en plus, s'est improvisé expert militaire en disant
07:50 "il faudra dix ans à Israël
07:52 pour venir à bout militairement du Hamas".
07:54 Je pense, et on verra bien, la réalité nous départagera,
07:58 mais je pense que les Israéliens atteignent plus vite que ça,
08:01 et c'est une tragédie absolue, ça ne change rien.
08:03 À la tragédie que vivent les civils palestiniens,
08:05 et évidemment que dans le compte-vue humanitaire,
08:08 il faut essayer de faire le plus de choses possibles
08:10 pour alléger le sort de ce qu'ils vivent,
08:12 mais il me semble qu'Israël progresse bien plus vite
08:14 que ce qu'en imaginait Emmanuel Macron.
08:16 Souvenez-vous aussi les mêmes qui disaient
08:17 "mais ça va être un carnage, les soldats israéliens
08:19 vont mourir en masse dans les rues de Gaza
08:21 et dans le cadre d'une guérilla urbaine".
08:23 Sans soldats israéliens.
08:24 Je ne vous dis pas qu'il n'y a pas de mort,
08:25 je vous dis juste qu'entre mourir en masse et sans mort,
08:29 c'est un très lourd prix,
08:30 mais vous constaterez comme moi qu'il y a quand même
08:32 un peu plus qu'une nuance.
08:34 Louis Drignel.
08:35 Je suis d'accord avec Jean-Sébastien Ferjou.
08:36 Moi, ce qui me frappe, c'est l'âge des deux personnes
08:39 et la qualité.
08:40 C'est-à-dire qu'il y a un militaire
08:41 dont le corps a été retrouvé mort, 36 ans, 27 ans,
08:44 ce ne sont absolument pas des âges où on meurt de cause naturelle.
08:47 Donc, ça m'intéresse de savoir,
08:50 on le saura sans doute dans les prochaines heures,
08:52 de quoi sont-ils morts ?
08:53 La jeune fille qui avait 23 ans,
08:55 elle était déjà blessée par balle, visiblement,
08:57 sur le haut du corps quand elle a été prise en otage.
08:59 Et le soldat ?
09:00 Quant au soldat, effectivement,
09:01 on n'a pas encore ces informations.
09:02 Je serais curieux parce que ça peut aussi expliquer
09:05 certaines choses sur les pratiques du Hamas,
09:07 des choses qu'on n'a peut-être pas encore découvertes.
09:10 Et puis, on peut se poser des questions
09:11 sur les otages qui restent.
09:12 Il faut rappeler, il reste 137 otages encore,
09:15 et parmi lesquels, il y a beaucoup de militaires.
09:17 Rappelons-le quand même,
09:18 parce que pour l'armée israélienne,
09:20 c'est quelque chose...
09:22 On n'abandonne jamais ces hommes,
09:23 on n'abandonne pas ceux qui servent le TSAHAL.
09:27 Donc, l'objectif politique,
09:29 qui est aussi un objectif militaire,
09:31 est aussi un objectif d'honneur.
09:32 L'armée israélienne ne peut pas, dans ces conditions-là,
09:36 accepter l'idée d'un cessez-le-feu
09:38 ou se dire "on s'arrête là".
09:39 Et on rappelle toujours qu'il y a un bébé.
09:41 Je ne sais pas si c'est ce que vous allez dire.
09:42 Pourquoi nos pensées se rejoignent,
09:44 qu'il y a dix mois,
09:45 que son petit frère et leur maman sont toujours en otage.
09:48 Oui, absolument, le bébé, le petit frère, la maman.
09:51 Vous parliez des militaires et puis aussi ces femmes qui...
09:56 Je ne sais pas, enfin...
09:57 On a entendu dire la semaine dernière
09:59 que le Hamas ne voulait pas les libérer.
10:01 Une vingtaine de femmes.
10:03 Une vingtaine de femmes,
10:05 puisqu'il ne voulait pas qu'elles puissent témoigner
10:07 sur ce qu'elles vivent.
10:09 Ils ont vécu les viols systématiques,
10:11 ils les faisaient comme armes de guerre.
10:13 Frérot, un mot là-dessus ?
10:14 Non, mais c'est effectivement une très mauvaise nouvelle,
10:18 mais on l'imagine pour l'ensemble des familles concernées
10:21 qui ont toujours justement ses frères, ses sœurs, ses pères,
10:25 ses cousins ou autres qui sont retenus en otage,
10:29 peut-être toujours dans ces tunnels de la mort,
10:33 disons-le très clairement.
10:35 Et la semaine dernière,
10:37 lorsque j'échangeais avec la diplomatie française,
10:39 ils étaient très inquiets, très inquiets,
10:40 tout simplement parce qu'effectivement,
10:42 le profil des otages restants
10:45 est inquiétant par rapport à la vision qu'a le Hamas
10:50 vis-à-vis de ces mêmes otages.
10:51 C'est-à-dire que pour prendre les quatre derniers otages français,
10:54 ce sont tous des hommes, des adultes,
10:57 donc mobilisés par l'armée et dans la tête des terroristes.
11:01 Malheureusement, effectivement,
11:03 entre les laisser en vie ou les tuer,
11:06 on comprend parfois ce qui peut advenir et c'est terrible.
11:08 On a une pensée pour eux, bien évidemment.
11:10 Évidemment. D'ici 18h32,
11:12 on est en direct dans "Punchline" sur CNews et sur Europe 1.
11:14 Le rappel des titres de l'actualité avec Simon Guillaume.
11:17 Aux États-Unis, la présidente de l'université d'Harvard
11:22 est maintenue à son poste,
11:24 et ce, malgré des propos jugés chocs et ambiguës
11:26 sur des questions liées à l'antisémitisme.
11:28 Après un conseil d'administration,
11:30 l'instance de la plus prestigieuse et plus ancienne université américaine
11:33 a exprimé toute sa confiance à la présidente Claudine Gay.
11:36 En France, après l'évacuation d'un campement insalubre
11:39 dans le 19e arrondissement de Paris,
11:40 une centaine de migrants ont été pris en charge.
11:43 Après avoir refusé pour la plupart d'être envoyés en province,
11:46 ils bénéficieront d'une prise en charge d'une semaine seulement
11:49 en région parisienne.
11:51 Et puis, l'Union européenne réitère son appel
11:53 à la libération immédiate d'Alexei Navalny.
11:55 Les proches de cet opposant au Kremlin
11:56 sont sans nouvelles depuis une semaine maintenant.
11:59 Et de son côté, Moscou dénonce l'ingérence inacceptable
12:02 des États-Unis, alors que Washington se dit très préoccupé
12:05 par l'absence de nouvelles d'Alexei Navalny,
12:07 qui purge une peine de 19 ans de prison.
12:09 Merci beaucoup, Simon Guilain.
12:10 Rachel Caine, la présidente d'Harvard,
12:13 visiblement, elle va rester en poste.
12:15 On se souvient de ses propos quasi négationnistes.
12:19 C'est vraiment un symbole de ce qui se passe
12:20 dans les grandes universités américaines.
12:22 Oui, et puis alors, d'autant plus lorsqu'on apprend
12:24 la nouvelle qu'on vient d'apprendre avec les deux otages
12:27 et les deux corps qui se sont retrouvés,
12:29 d'avoir cette nouvelle où elle reste en poste
12:31 parce qu'elle a une pensée totalement déshumanisée de tout
12:38 et racialiste, et par ce racialisme profondément antisémiste
12:42 et négationniste, c'est juste une honte,
12:44 et encore plus une honte, qui salue finalement
12:48 la signature de cette université de Harvard.
12:50 Ce qui est d'autant plus étonnant, c'est que par ailleurs,
12:53 et c'est une universitaire spécialiste,
12:55 je voulais souligner son parcours personnel
12:58 avant d'être présidente de Harvard,
12:59 dès l'intégration des minorités,
13:02 et on vient de se rendre compte
13:03 qu'elle avait plagié énormément de choses.
13:07 - Elle a fait du copier-coller. - Non, mais voilà,
13:08 parce qu'il y a une volonté...
13:09 C'est là où on voit que c'est une volonté politique.
13:11 Autant la présidente de l'université de Penn,
13:13 elle, a démissionné, a été de toute façon poussée
13:15 vers la sortie par son conseil d'administrateur
13:17 et les donateurs, autant celle de Harvard réagit différemment.
13:20 Merci beaucoup. Dans un instant, notre invité,
13:21 c'est Thibaud de Montbréal, président du Centre de réflexion
13:24 sur la sécurité intérieure.
13:25 On va revenir avec lui sur les questions de sécurité,
13:28 mais pas seulement aussi la loi immigration,
13:30 et puis ce qui se passe, bien sûr, en Israël.
13:32 A tout de suite dans "Punchline", sur C12 et sur Harvard.
13:35 18h-19h sur Europe 1.
13:38 "Punchline", Laurence Ferrari.
13:40 [Musique]