- il y a 2 ans
Thomas Sotto reçoit le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy sur le plateau des 4 vérités.
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00:00 [Musique]
00:03 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Jean-Philippe Tendelboum.
00:05 Bonjour, merci pour votre invitation.
00:06 À quoi servez-vous ?
00:07 Écoutez, nous avons servi à faire barrage à un projet de loi qui ne faisait pas moins, il faut que les Français le sachent,
00:14 que légaliser la plus grande filière d'immigration depuis le regroupement familial.
00:18 Donc nous sommes vraiment très fiers sur le fond et la forme d'avoir rappelé que le Parlement n'était pas le lieu des magouilles et de la fourberie de M. Darmanin
00:26 qui a beaucoup menti aux Français, beaucoup menti aux parlementaires.
00:28 Ce n'est pas le sens de ma question, c'est à quoi servent les députés s'ils décident de refuser de débattre, quelle que soit leur conviction sur une loi ?
00:34 Nous avons débattu, M. Soto, il y a eu un débat en commission des lois.
00:38 Commission des lois d'ailleurs que les Français ont pu voir et en commission des lois M. Darmanin a abandonné tout ce que le Sénat avait soi-disant durci,
00:45 a changé totalement de position et donc les députés ont estimé qu'il était soumis à son aile gauche et à l'extrême gauche
00:51 et qu'en fait qu'on allait vers une loi de régularisation de l'immigration et non pas une loi de contrôle de l'immigration qui avait été promise aux Français.
01:00 Donc nous nous sommes opposés et je dois dire que nous en sommes assez fiers.
01:03 C'est aussi un rappel que les Français il y a un an et demi avaient mis en minorité la Macronie à l'Assemblée nationale
01:10 et il serait temps que le gouvernement et M. Macron s'en rendent compte.
01:13 Ils ne sont plus majoritaires et ils ne peuvent plus balader le Parlement.
01:15 Qu'est-ce que vous attendez d'Emmanuel Macron ? On a vu que Gérald Darmanin a présenté sa démission au chef de l'État qu'il a refusé hier.
01:21 C'est exactement le déni. M. Darmanin est mis en minorité par le Parlement, la représentation des Français.
01:27 Je le rappelle que dans la Constitution le gouvernement est responsable devant le Parlement.
01:32 Donc en refusant immédiatement cette démission, M. Macron méprise en fait une fois de plus le Parlement
01:38 et on voit bien qu'en fait le président de la République n'a jamais accepté que les Français le mettent en minorité.
01:42 Il est en majorité relative on va dire.
01:45 Non mais c'est une minorité, la majorité relative c'est déjà un élément de langage.
01:48 Il n'a pas de majorité absolue. Il ne peut pas gouverner tout seul.
01:51 Il ne devrait pas pouvoir gouverner comme il le souhaite.
01:53 Qu'est-ce que vous demandez à Emmanuel Macron ce matin ?
01:55 Le Rassemblement national je le rappelle est le premier parti d'opposition.
01:57 Mais nous on lui demande qu'il, à défaut d'avoir organisé ce que les Français voulaient,
02:01 c'est-à-dire un référendum sur l'immigration, qu'il, s'il le veut, mais en fait il ne le veut pas,
02:07 qu'il fasse des lois qui permettent vraiment de limiter drastiquement l'arrivée sur notre territoire
02:12 et d'expulser enfin, comme il l'avait promis d'ailleurs, les personnes qui ne devraient pas l'être.
02:16 C'est ça qu'attendent les Français.
02:18 Or il met beaucoup de confusion et il a fait croire aux Français qu'il était dur
02:21 alors qu'en fait cette loi est une loi d'extrême mollesse et de submersion migratoire.
02:25 Gérald Darmanin a dénoncé hier soir chez nos confrères de TF1 une alliance entre des partis
02:28 qui veulent des choses radicalement différentes.
02:30 C'est vrai que vous avez voté avec les LR, LFI, les Verts, les communistes, les socialistes, etc.
02:34 Mais qui se sont mis d'accord, dit-il, pour des raisons de politique aérie,
02:38 pour faire tomber le texte du gouvernement.
02:40 Il faut vraiment que le gouvernement cesse de prendre les Françaises et les Français pour des imbéciles.
02:45 Les Françaises et les Français savent très bien qu'au Parlement vous avez des oppositions plurielles,
02:49 différentes, qui ne sont pas d'accord entre elles, évidemment,
02:52 et une majorité relative, vous l'avez dit, pour nous une minorité.
02:56 Il est normal que quand nous sommes opposés à un texte, il y ait des votes de circonstance
03:00 qui fassent qu'on vote la même chose pour des raisons différentes, de la même raison.
03:04 Je n'entends pas le gouvernement, quand on vote avec Emmanuel Macron sur des lois de bon sens,
03:08 ou sur des petites mesures, comme le souhaite le Français…
03:10 Excusez-moi, là on n'entend pas le gouvernement dire qu'il y a eu des alliances entre la CARPE et le LAPIN.
03:14 Donc il faut vraiment arrêter cette mauvaise foi, il faut que le gouvernement accepte qu'il soit en minorité
03:19 et qu'il accepte des vrais compromis ou des changements de programme.
03:22 Ce n'est pas dommage de priver les Français d'un débat auquel ils tiennent,
03:24 sur un sujet qui les concerne, avec des convictions différentes les uns des autres,
03:28 sachant qu'au bout du compte, il y a toujours la possibilité de la motion de censure,
03:31 la possibilité de faire tomber le gouvernement, etc.
03:33 Ce n'est pas un peu frustrant ça pour un parlementaire ?
03:35 Non, pas du tout, une fois plus, le débat a lieu en commission.
03:38 La commission, ce n'est pas du non-parlement, c'est une discussion parlementaire à part entière.
03:43 Et on a bien vu que la NUPES a été dans l'excès permanent, voire la violence,
03:49 puisqu'il y a eu un soir où on a presque été empêchés de siéger.
03:52 Et on a vu que M. Darmanin était d'accord avec tout ce que demandait son aile gauche,
03:55 et pour dire le contraire de ce qu'il avait dit devant le Sénat.
03:58 Ils ont rétabli l'aide médicale d'État, ou l'aide médicale d'urgence,
04:02 que le Rassemblement National propose, et que le Sénat et que l'ER avaient enfin soutenu.
04:06 Sachant que Gérald Darmanin avait dit avant le vote hier qu'il y aurait un projet de loi
04:09 pour le cours à la rentrée de 2024.
04:11 Ça veut dire, M. Soto, qu'en trois semaines, M. Darmanin avait dit trois choses différentes.
04:15 Il avait dit au Sénat "je suis pour le remplacement de l'AME par l'aide médicale d'urgence",
04:20 en commission des lois "non, non, mais je suis pour rétablir l'aide médicale comme elle était avant",
04:24 et en plus après a dire au Parlement "ah ben finalement je veux encore changer d'avis".
04:27 Donc il baladait...
04:28 Il doit partir quoi qu'en pense Emmanuel Macron, Gérald Darmanin ?
04:31 On le souhaite, mais vous savez nous on le souhaite depuis que M. Darmanin a menti
04:34 pendant les élections françaises sur les violences qui avaient été faites au Stade de France,
04:38 et d'une manière générale, M. Darmanin n'assume jamais rien.
04:41 C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il est pris en défaut sur ses responsabilités ministres...
04:44 En tout cas là il est présent dans sa démission, on ne peut pas dire qu'il n'assume pas.
04:46 Parce qu'il avait dû s'entendre avant pour savoir qu'elle serait refusée.
04:49 Il n'assume jamais rien.
04:50 Or il est responsable politique, il veut être ministre, il a aspiré paraît-il à être Premier ministre.
04:55 Ça prouve bien qu'il voulait assumer plus de responsabilités.
04:57 En fait plus M. Darmanin veut de responsabilités politiques,
05:00 moins il est responsable devant les français, ça ne peut pas marcher comme ça.
05:03 Il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas.
05:04 Lors de l'explication de vote de votre groupe hier,
05:05 votre collègue député Rassemblement National, Edwis Diaz,
05:07 a mis en cause le ministre de l'Intérieur sur le faible nombre d'OQTF,
05:10 d'obligations de quitter le territoire français, exécutées.
05:13 Précisément ce projet de loi, il a l'ambition d'arriver à une meilleure exécution des OQTF.
05:18 Et so what ? Et Shadog Pompée ?
05:20 Pas du tout, il y a deux choses.
05:21 Déjà, M. Darmanin avait promis aux français et aux journalistes
05:24 qu'il allait exécuter 100% des OQTF il y a de nombreuses années.
05:28 Donc c'est bien que quand il a fait cette promesse aux français,
05:30 ils pensaient pouvoir le faire.
05:31 Donc ce n'est pas lié à cette loi, donc on est encore dans la manipulation.
05:34 Et ensuite, si M. Darmanin est sincère, Marine Le Pen lui a proposé hier,
05:39 et proposera encore aujourd'hui, de déposer et de soutenir la proposition de loi que l'on fait,
05:43 qui reprend toutes les mesures de durcissement de la politique migratoire que proposait M. Darmanin,
05:48 sans toutes les mesures de laxisme migratoire.
05:53 Il peut vous convenir ou pas ?
05:54 Maintenant, c'est les républicains qui sont hypocrites.
05:56 C'est-à-dire qu'au Sénat, il y a des dispositions plus dures que nous avons soutenues,
05:59 que nos sénateurs ont soutenues et que nous soutiendrons.
06:01 Mais il y a toujours ce chantage de faire croire aux français que pour durcir la politique d'expulsion
06:06 et de favoriser l'assimilation, il faudrait de l'autre côté ouvrir grand les vannes de la régularisation des clans.
06:12 La régularisation des clandestins qui travaillent.
06:13 Mais répondez-moi, ce texte du Sénat, tel qu'il est sorti du Sénat, il peut vous convenir ou pas ?
06:15 Non, pas du tout.
06:16 C'est un moindre mal ou pas pour vous ?
06:17 C'est un moindre mal factuellement, mais politiquement, s'organise toujours la régularisation des clandestins.
06:23 Or, Marine Le Pen et Gérard Darden-Badela ont établi un principe simple que tout le monde devrait partager.
06:27 Je vous pose une question.
06:28 Excusez-moi, si je ne peux pas finir.
06:29 Peut-être vous poser une petite question de temps en temps, ça ne m'embête pas.
06:31 Il y a eu des questions, mais vous me demandez le Sénat.
06:32 Le Sénat dit que si vous avez pénétré sur le territoire de manière illégale, et si vous vous êtes maintenu de manière illégale,
06:38 vous devez être récompensé en étant régularisé.
06:39 On ne peut pas récompenser le fait d'avoir enfreint nos lois.
06:42 C'est pour ça que le Sénat avait revu l'article 3, transformé en 4 bis et que ça revenait au préfet.
06:46 Ce qui interpelle chez vous, c'est parfois la différence entre les paroles, toujours très fortes, et les votes.
06:50 En 2017, Marine Le Pen n'avait pas voté la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.
06:55 En 2019, lors de la création du parquet national antiterroriste, vous avez voté contre.
06:59 En 2021, vos troupes se sont abstenues sur la création d'une élite de séparatisme.
07:03 Et là, aujourd'hui, vous refusez l'obstacle sur l'immigration.
07:05 Est-ce que vous ne craignez pas de troubler vos électeurs à la longue ?
07:08 Pas du tout.
07:09 S'il y a bien un parti qui ne refuse pas l'obstacle sur l'immigration, c'est quand même le rassemblement.
07:13 Tout ce que j'ai dit sur les votes précédents est exact, on est d'accord.
07:15 Non, ça ce sont des éléments de langage du gouvernement qui fait une loi.
07:18 Non, non, non, pardon, ce ne sont pas des…
07:19 Ou il y a une…
07:20 Je ne répète pas les éléments de langage du gouvernement.
07:22 Ben si, parce que dites la vérité aux Français, il n'y a pas une mesure.
07:24 Ce ne sont pas des lois avec un article.
07:25 On a l'impression que vous parlez de loi, il y aurait un article unique sur la création du Parquet National Antiterroriste.
07:30 Ce sont des lois qui contiennent parfois une bonne idée, qu'on vote d'ailleurs, article par article,
07:34 mélangées à plein de mauvaises idées ou plein de mauvaises choses.
07:37 Et d'ailleurs, si ça fonctionnait, on n'aurait pas besoin de voter des lois tous les six mois, voire tous les mois,
07:40 tous les ans, pardon, qui changent ce qui a été fait avant.
07:43 Donc il faut arrêter de faire croire aux Français que quand on vote contre une loi,
07:47 c'est parce qu'on vote contre une bonne mesure.
07:48 C'est un ensemble de choses et c'est malheureusement à chaque fois,
07:51 une bonne mesure est enrobée de beaucoup de mauvaises mesures.
07:54 En tout cas, les votes dont je vous ai fait écho sont des faits et non pas des opinions ou des éléments de langage.
07:59 Il y a plusieurs articles sur cet autre, vous le savez.
08:01 C'est vrai, mais il y a un vote final à la fin, vous êtes d'accord avec moi là-dessus ?
08:03 Oui, mais le vote final, on ne peut pas faire du chantage.
08:05 C'est un peu ce que M. Darmanin s'est pris dans le tapis.
08:07 C'est qu'il fait toujours du chantage en conditionnant une bonne mesure à beaucoup de mauvaises mesures.
08:12 On ne peut pas fonctionner comme ça.
08:13 Dans les Yvelines, plusieurs profs d'un collège, le collège Jacques Cartier à Issou,
08:18 ont exercé leur droit de retrait après qu'une enseignante en français a été menacée
08:22 pour avoir montré à sa classe un tableau montrant cinq femmes nues.
08:27 La prof est accusée de vouloir choquer ses élèves, notamment de confession vigilemane.
08:32 Voilà un sujet bien compliqué à régler.
08:34 Que faire ? Au-delà des postures, au-delà des grandes déclarations,
08:37 que faire face à la grande détresse des enseignants en France ?
08:39 Oui, mais écoutez, déjà, en étant de bonne foi, moi je veux quand même féliciter M. Attal,
08:44 le ministre de l'Éducation, qui s'est rendu sur place, qui a pris des mesures immédiates
08:47 et qui a évité un engrenage et l'abandon des enseignants qui se produisaient depuis des années.
08:52 Donc, quand il y a une bonne chose, quand il y a une bonne attitude, il faut le dire de bonne foi,
08:56 parce que les enjeux sont très graves.
08:57 Ce qu'il faut, c'est une application sans faille et sans aucune ambiguïté de la hiérarchie
09:02 pour soutenir leurs enseignants quand ils exercent leur métier, à savoir éclairer
09:05 et partager la civilisation française, en particulier les arts et les lettres, avec leurs élèves.
09:12 Donc, il ne faut pas plier, il faut ne rien céder et il faut savoir sanctionner les élèves
09:17 qui seraient dans une dérive complète. Il y a eu parallèlement un sondage...
09:20 Quitte à des excurs ?
09:21 Oui, bien sûr.
09:22 Ce n'est pas dangereux de les excurs, si vous les mettez dans la nature, est-ce que...
09:24 Il ne faut pas les mettre dans la nature, vous savez que la scolarisation est obligatoire en France
09:26 jusqu'à 16 ans ou moins et personne ne veut remettre cela en cause.
09:29 Il faut des structures plus serrées, plus encadrées, avec un encadrement plus strict.
09:35 Peut-être aussi parfois les isoler de leur famille, puisqu'il est évident qu'à cet âge-là,
09:38 sauf exception si on est dans cette dérive intégriste et fanatique,
09:42 c'est qu'il y a un environnement familial qui, la plupart du temps, doit être toxique,
09:46 pour remettre ces enfants, parce que ce sont encore des enfants, dans le droit chemin et protéger l'école.
09:51 Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, il ne faut plus rien céder, plus rien abandonner
09:54 sur l'enseignement des arts et des lettres, sur l'enseignement de faits historiques comme la Shoah.
09:59 Il faut être intraitable et ne plus rien céder.
10:01 Il y a un sondage très inquiétant de l'IFOP la semaine dernière
10:04 qui montre vraiment une dégradation de génération en génération dans les élèves de confession musulmane
10:10 qui sont de plus en plus en marge de notre civilisation et de ce qu'on devrait tous partager comme valeur,
10:14 mais aussi comme conception du débat, de la tolérance.
10:17 Et quand même, il faut bien le dire, les arts et les lettres, les arts en particulier,
10:22 transmettent cette conception de nos valeurs, donc c'est très important de se tenir.
10:26 – J'ai une dernière question, Jean-Philippe Tanguy,
10:27 qui concerne une journaliste de la radio Guadeloupéenne, RCI.
10:29 Elle s'appelle Barbara Olivier-Zandronis.
10:31 Elle a visiblement été mise à l'écart après une interview de Jordan Bardella
10:34 qui a été jugée un peu trop musclée.
10:36 Précisons que le président du RN n'a rien demandé.
10:38 Nous ne sommes pas exempts de critique, bien sûr nous les journalistes,
10:41 mais dans une démocratie, est-ce qu'il ne vaut pas mieux
10:43 une journaliste ou un journaliste dont les questions déplaisent
10:45 plutôt qu'un journaliste à qui on coupe le micro ou à qui on enlève le stylo ?
10:49 – Mais bien sûr, nous n'avons pas demandé la mise à l'écart de cette journaliste.
10:53 De toute façon, on répond aux questions même les plus dures
10:55 et on vient sur les plateaux même les plus hostiles.
10:57 J'aime bien le débat, on aime bien l'affrontement.
10:59 Les journalistes font leur travail.
11:01 – Vous la soutenez ce matin ?
11:02 – Je ne sais pas les raisons, je ne connais pas les raisons
11:04 qui ont poussé à la mise à l'écart de cette journaliste.
11:08 Ce qui est certain, c'est que contrairement à ce qu'ont voulu faire croire
11:10 un certain nombre de députés de la NUPES, on y est pour rien,
11:13 on n'est absolument pas intervenus.
11:15 Vous savez, nous on défend, de toute façon, on n'a pas beaucoup non plus le choix,
11:18 mais même si on avait le choix, on ne le ferait pas.
11:20 On défend évidemment tous les journalistes qui veulent exercer leur travail.
11:23 Et comme je vous l'ai dit avant, l'esprit critique, l'impartialité,
11:26 ça fait partie des valeurs de la civilisation qu'on défend en RN.
11:29 Et donc ça s'applique évidemment aux journalistes
11:32 qui doivent être indépendants de leurs actionnaires
11:35 et indépendants de toute pression, et pouvoir faire leur travail comme ils le souhaitent.
11:39 – Eh bien merci beaucoup Jean-Philippe Tanguy, d'être venu dans le 4V.
11:40 – Merci à vous. – Bonne journée.
11:41 – Bonne journée.
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