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Crépol : l'analyse d'Alain Bauer après la mort de Thomas
Europe 1
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29/11/2023
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari reçoit Alain Bauer pour analyser la situation en France après la mort de Thomas à Crépol.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline
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Transcription
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00:00
On va parler, Arnaud Bauer, maintenant, si vous le permettez, de ce qui se passe dans notre pays en France et des fractures qui sont béantes.
00:07
On est plus d'une dizaine de jours après la sastinade du jeune Thomas et on a vu les forces politiques se déchirer,
00:14
se renvoyer à la figure des accusations d'instrumentalisation politique, que ce soit à gauche ou à droite.
00:19
On a aussi entendu la mère de Romain Surizer, d'où est partie une partie de ceux qui ont attaqué ce soir-là.
00:26
Marie-Hélène Thauraval, qui a dit son "ralbol" devant cette situation et qui dit que la famille de Thomas ne comprend pas
00:33
que le caractère raciste de l'agression n'ait pas été retenu. On fait le point avec Michael Dos Santos et je vous passe la parole.
00:38
À ce stade de l'enquête, le procureur de la République n'a pas retenu le mobile raciste pour l'attaque à Crépole.
00:45
Pourtant, les familles des victimes, dont celle de Thomas, en semblent convaincues.
00:49
Une révélation faite hier par la mère de Romain Surizer.
00:53
Il y avait deux points qui ont été manifestés par les familles, par les victimes.
00:57
Ils espèrent une justice forte par rapport à cet assassinat.
01:00
Et la deuxième chose, c'est qu'ils ne comprennent pas que le caractère raciste n'ait pas été retenu.
01:05
Dix jours après les faits, Marie-Hélène Thauraval s'est également exprimée sur les agresseurs présumés.
01:10
La mère de Romain Surizer regrette que leurs identités soient restées secrètes.
01:14
Les prénoms ont circulé sur les réseaux avant d'être confirmés par les autorités.
01:18
Pourquoi on n'a pas cette notion de transparence dès le départ ?
01:21
Ne pas communiquer les prénoms plus tôt était indécent.
01:24
Des suspects en grande partie originaire de l'un des quartiers sensibles de sa ville, celui de la Monnaie.
01:30
Un lieu où, selon la mère, une poignée d'individus a décidé de polluer la vie des habitants.
01:35
Ce quartier accueille 4500 personnes. On en a une centaine qui pose des difficultés.
01:40
Il y a des irréductibles avec lesquels il y a une imperméabilité complète,
01:44
malgré les actions pour essayer de les remettre dans le droit chemin.
01:47
Un constat partagé par le secrétaire national du syndicat SGP Police.
01:52
C'est effectivement un noyau de la voyoucratie locale qui essaie de mettre la main sur un territoire,
01:58
en faisant régner la violence, la peur.
02:01
C'est le caillassage, vous recevez des machines à laver, des boules de pétanque.
02:04
Et c'est vraiment à chaque fois une foule hostile.
02:06
Pour remettre de l'ordre dans son quartier, la mère de Romain Surizer réclame une réponse pénale forte
02:11
contre les agresseurs présumés de Crépole. La fin de la culture de l'excuse.
02:16
Alain Bauer, vous êtes l'invité d'Europe 1 et de CNews.
02:19
Est-ce que pour vous, il y aura un avant et un après Crépole ?
02:21
Est-ce qu'il y a deux France qui désormais sont face à face ?
02:24
Je ne crois pas qu'il y ait deux France qui sont face à face.
02:26
Quand on dit qu'il y a 100 irréductibles sur 4500 habitants,
02:29
il y en a 4500 qui, eux, sont otages des 100 premiers.
02:33
Il ne faut pas sous-estimer cette création d'un espace de relégation, de ségrégation qui fait sécession.
02:40
Une partie importante des habitants sont eux-mêmes apeurés par leurs propres enfants
02:45
qui les tiennent en otage, pour des tas de raisons sur lesquelles on peut tout envoyer,
02:49
le social, l'éducatif. Beaucoup des parents ne sont pas démissionnaires,
02:52
ils ont été licenciés par leurs enfants, notamment des familles ou plutôt des foyers monoparentaux.
02:57
La famille, en général, ne peut pas être monoparentale, mais les foyers monoparentaux, ça existe.
03:01
Bref, une série de situations où on a beaucoup rénové le bâti, c'est le cas à Romain Surizer,
03:06
mais on ne s'est jamais occupé des habitants. On s'est donné bonne conscience en disant
03:10
on va faire un immeuble plus vert, plus bleu, plus jaune,
03:13
mais personne ne s'occupait de ce qui se passait à l'intérieur,
03:16
notamment en ne réutilisant particulièrement les mères de famille
03:19
pour reprendre le contrôle des espaces. Voilà, ça c'est le premier élément.
03:23
Le deuxième élément, c'est un tropisme post-colonial français,
03:26
ce que j'appelle le remords colonial. C'est-à-dire que tout le monde a intégré
03:29
qu'il y avait eu un racisme colonial, une sous-estimation des gens que nous avions colonisés,
03:34
nous étions en situation de dominants, ils étaient les dominés.
03:37
Tout ça est exact, c'est l'histoire, mais on ne va pas passer 3000 ans
03:41
à s'excuser du passé en n'essayant pas de reconstruire le futur,
03:45
qui est donc le fait de travailler avec ceux qui, pour des raisons démographiques,
03:48
pour des raisons économiques, pour des raisons sociales,
03:50
on est allé chercher pour les faire travailler en France,
03:53
des immigrés à durée déterminée, entièrement masculins,
03:56
cohabitant massivement dans des petits logements
03:59
et travaillant dans des industries lourdes et difficiles.
04:02
Mais on n'a fait aucun effort pour les intégrer du tout, puisqu'ils allaient repartir.
04:05
Puis tout d'un coup, en 74-76, on a fait le regroupement familial
04:09
et nous n'avons pas plus fait d'efforts pour les réintégrer,
04:12
alors même que les femmes et les enfants venaient sur le territoire.
04:16
Et du coup, nous avons ce remords en disant
04:18
qu'on doit compenser par une sorte d'autorisation à la violence,
04:22
à la délinquance, à une certaine porte d'autorité, le mal qu'on leur a fait.
04:26
Et c'est vraiment une culture qui s'est beaucoup répandue en France depuis...
04:29
- Mais vous pensez qu'elle est encore actuelle ? - Elle est massivement là.
04:31
- Vous pensez que les Français qui se sont confrontés à cette délinquance pensent ça ?
04:34
- Oui, il y a beaucoup de Français d'autorité, oui.
04:37
Les autorités n'assument pas leur rôle d'autorité.
04:39
Je parle vraiment là du remords colonial institutionnel.
04:43
Par contre, je pense que les habitants, eux,
04:45
y compris les habitants issus de l'immigration, français ou pas,
04:49
ils ont une situation de complication par rapport à leurs propres enfants et petits-enfants,
04:54
dont ils ne comprennent pas pourquoi ils respectent une forme d'ordre
04:57
qui leur paraît à eux comme naturelle,
04:59
mais où les institutions ne les aident pas,
05:01
puisque au lieu d'intervenir, elles se retirent.
05:05
Et troisièmement, il y a un problème que nous n'arrivons pas à comprendre,
05:08
c'est la reproduction du racisme subi en racisme exprimé.
05:12
C'est la même chose en matière de violence.
05:14
- C'est ce que dit la mère de Roman Surigat ?
05:16
- Oui, bien sûr, beaucoup de gens qui sont violents,
05:18
vous expliquent qu'ils sont violents parce qu'ils ont été victimes de la violence
05:21
et ils la reproduisent.
05:22
Je pense qu'un certain nombre de victimes du racisme
05:24
ou qui pensent avoir été victimes de racisme,
05:26
ou que leurs parents l'ont été,
05:27
reproduisent désormais un racisme inversé
05:29
et que nous n'assumons pas le fait que le racisme,
05:32
c'est mal quel qu'il soit.
05:34
Le racisme contre les Noirs, contre les Jaunes,
05:37
contre les Bleus, contre les Verts, contre les Beurs,
05:40
contre qui on veut,
05:41
et contre les Blancs, quand ils s'expriment en tant que tels,
05:44
et ils s'expriment parfois en tant que tels.
05:47
Et donc cette incapacité à rééquilibrer les choses
05:50
est un des problèmes qui est là,
05:52
et que les citoyens, français ou pas,
05:55
de souche, je dirais moi de racine,
05:57
parce que les souches, c'est plutôt des arbres morts,
05:59
ou originaires d'immigration, ne comprennent pas plus.
06:03
Et il faut regrouper cette capacité à rétablir l'autorité et l'ordre,
06:07
d'abord dans les familles, ensuite dans l'éducation,
06:09
et enfin dans les institutions,
06:11
en disant les choses telles qu'elles sont.
06:13
Le fait de le dire,
06:14
c'est pas devenir raciste ou xénophobe ou autoritaire,
06:18
c'est rétablir l'ordre,
06:19
et l'ordre c'est le cœur même de ce qui fait vie en société.
06:22
Alain Bauer-Saugreffe, là-dessus aussi,
06:24
les mouvements d'ultra-droite
06:26
qui ont manifesté à Romain Seurisère et à Rennes,
06:28
ce qui a donné lieu évidemment à une grande polémique à gauche.
06:33
Il faut redouter ces mouvements d'ultra-droite ?
06:35
Ils sont dangereux ?
06:36
D'abord, ils s'expriment et ils font ce que tout le monde craint qu'ils fassent,
06:42
parce que l'idée générale, la peur générale,
06:44
qui s'exprime mesavoche, tout petitement,
06:48
c'est d'avoir un Nahel à l'envers,
06:49
c'est-à-dire une révolte, non pas décidée...
06:52
Nahel, le jeune qui est mort à Nanterre.
06:54
Le jeune qui avait été tué à Nanterre.
06:55
Ce n'est pas une révolte des jeunes décidées contre l'État central, etc.
07:00
C'est l'inverse, c'est-à-dire une exaspération
07:02
des populations qui en ont marre de la violence.
07:05
Et quand je dis des populations,
07:07
elles ne sont pas spécifiquement blanches.
07:09
Elles sont victimes de la violence qu'elles en ont marre de subir
07:13
en bas de chez elles ou quand il y a ce genre d'événements.
07:16
Et donc l'idée générale, c'est d'essayer d'éviter à tout prix un Nahel à l'envers.
07:21
Or, pour faire cela, ou pour éviter cela,
07:24
il y a à la fois le fait de ne pas croire que ça va arriver,
07:27
faire comme si ça n'allait pas arriver,
07:29
et puis penser tout d'un coup, de manière extrêmement brutale, à la française,
07:32
passer d'un extrême à l'autre.
07:34
Il ne se passe rien, oulala, c'est la fin du monde,
07:37
et l'égroupement d'ultra-droite, d'extrême-droite,
07:39
de droite extrêmement radicalisée,
07:41
en mélangeant d'ailleurs tout, ce qu'est la droite politique,
07:44
ce qu'est la droite extrême-politique,
07:47
et ce que sont des mouvements violents, effectivement,
07:50
les nazions, certains antisémites, d'autres anti-arabes.
07:55
Et donc ces phénomènes-là sont des phénomènes qu'il faut savoir maîtriser.
07:58
Or, le retrait de l'État, son retrait,
08:01
pour les raisons que j'ai expliquées tout à l'heure,
08:03
car l'un va avec l'autre,
08:04
c'est parce que l'État s'est retiré de sa fonction d'autorité
08:07
dans un pays où il a créé la nation,
08:09
alors que tous les autres pays du monde,
08:11
ce sont des nations qui ont créé leur État.
08:13
En France, c'est l'État qui a créé sa nation.
08:15
Il a donc une mission centrale, une mission essentielle,
08:18
qui est le maintien d'un ordre,
08:20
c'est-à-dire d'une égalité de traitement,
08:22
d'une capacité à garantir la liberté d'expression,
08:24
la liberté de venir, la liberté pour les femmes,
08:26
de choisir, bref, toute une série d'éléments
08:29
qui sont constitutifs d'un certain nombre de valeurs de la République,
08:32
parce que tout le monde parle des valeurs de la République,
08:34
personne ne les définit, la laïcité en fait partie,
08:36
qui n'est pas une neutralité, mais une dynamique.
08:39
Dès lors que l'État a décidé d'être neutre,
08:41
il s'est neutralisé.
08:43
Ce qu'on lui demande aujourd'hui,
08:44
c'est de redevenir ce qu'il était.
08:46
La promesse républicaine, c'est un État présent et acteur,
08:50
et pas un État spectateur et qui fait des commentaires.
08:52
Est-ce que ça passe par des actions comme celles
08:54
que le préfet de police vient de prendre,
08:56
c'est-à-dire interdire un rassemblement d'extrême droite
08:58
prévu devant la Sorbonne ?
09:00
C'est très bien d'interdire un rassemblement d'extrême droite,
09:02
mais on interdit des manifestations qui ont lieu de manière assez régulière,
09:05
car il faut qu'il y ait une cohérence entre l'interdiction,
09:07
la réalité de l'interdiction,
09:09
le fait qu'il n'y ait donc pas de manifestation,
09:11
et le fait que le système judiciaire soit convaincu
09:14
par les arguments du préfet de police,
09:16
eu égard à un autre élément,
09:18
qui est notre propre liberté de manifester quand on n'est pas content,
09:20
notamment contre le gouvernement.
09:22
Donc moins que d'interdire des manifestations
09:24
qui sont des conséquences,
09:26
peut-être faudrait-il mieux s'occuper des causes.
09:28
Les causes qui sont multiples, comme on l'a évoqué.
09:30
Non, mais qui sont essentiellement l'augmentation de la violence
09:33
comme un élément régulateur de la vie,
09:35
en lieu et place de l'ordre,
09:37
parce qu'on ne fait plus confiance aux institutions.
09:39
On agresse les élus locaux,
09:41
on agresse les instituteurs quand on ne les tue pas,
09:43
on agresse tous les représentants
09:45
de quelque autorité que ce soit, de quelque uniforme que ce soit,
09:47
de quelque tenue que ce soit,
09:49
des postiers en passant par les électriciens,
09:51
ou les gaziers, les infirmiers.
09:53
La situation dans les urgences
09:55
nécessite aujourd'hui quasiment d'avoir un quart de CRS devant,
09:57
parce que la violence est devenue
09:59
l'élément normal de régulation de la vie,
10:02
parce que nous avons modifié nos règles,
10:05
nous ne les appliquons plus,
10:07
et quand on ne les applique plus,
10:09
nous ne sanctionnons plus le non-application des règles.
10:11
C'est un problème global,
10:13
de la manière dont nous voulons que notre société soit régulée,
10:15
et donc d'application de la loi.
10:17
Aux Etats-Unis et dans le monde anglo-saxon,
10:19
on négocie les peines, mais on applique la loi.
10:21
En France, on négocie la loi et on n'applique pas les peines.
10:23
L'analyse d'Alain Bauer.
10:25
Merci beaucoup d'être venu ce soir dans Punchline,
10:27
sur CNews et sur Europe 1.
10:29
Je rappelle le titre de votre livre,
10:31
aux éditions Fayard, au commencement,
10:33
était "La guerre", nouvelle édition augmentée.
10:35
Merci à vous. Dans un instant sur Europe 1,
10:37
Hélène Zellani pour l'information,
10:39
et à vous sur nos deux antennes. À demain.
10:41
Europe 1, 18h-19h, Punchline, Laurence Féra.
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