Cauet visé par trois plaintes et une soirée revival années 90 pour TPMP et Quotidien

  • l’année dernière

Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Cauet désormais visé par trois plaintes pour viol et agression sexuelle, l'influenceuse Poupette Kenza condamnée à payer 50.000 euros pour avoir fait la promotion d’un blanchisseur de dents dont la vente est interdite en France, TPMP et Quotidien proposeront une soirée revival années 90 à la même heure.

Retrouvez "Le journal des médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/thomas-joubert

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00:00 - Culture Média sur Europe 1 avec Thomas Hill.
00:03 A 9h30, c'est l'heure du journal des médias de Julien Pichenay.
00:06 - Et on commence ce journal des médias par les démêlées judiciaires de Coé.
00:10 Son dossier s'est encore alourdi.
00:11 - L'animateur vedette d'énergie, Coé, 51 ans, figure et voix du PAF depuis 30 ans,
00:15 est désormais visé par trois plaintes pour viol et agression sexuelle.
00:19 Trois plaintes déposées par trois femmes différentes.
00:22 Il y a donc cette jeune femme âgée de 15 ans, au moment des faits,
00:25 qui a porté plainte le 18 novembre à Bourg-en-Bresse.
00:27 Il y a aussi une autre femme qui a porté plainte également dans le secteur de Bourg-en-Bresse.
00:31 Et une troisième à Paris.
00:32 Ces deux dernières étaient majeures au moment des faits dénoncés, contrairement à la première.
00:37 L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs
00:39 de la direction régionale de la poli judiciaire.
00:42 Coé qui s'est retiré la semaine dernière de l'antenne d'énergie
00:44 pour préparer sa défense à laisser son avocat réagir.
00:47 Hier soir sur BFMTV, Maître Xavier Autain estimait que rien ne tenait dans ses accusations.
00:54 Il dénonce des tentatives d'extorsion de fond de la part de celles
00:57 qui accusent l'animateur de viol et d'agression sexuelle.
01:00 - Très compliqué ça comme situation évidemment pour les chaînes.
01:03 On l'a vu aussi avec l'affaire Stéphane Platza, Bernard de la Villardière.
01:06 C'est quoi la bonne solution ?
01:07 Là on a vu le Coé se retirer de l'antenne assez rapidement.
01:11 Ça n'a pas été le cas pour Stéphane Platza, mais c'était des émissions enregistrées.
01:16 Qu'est-ce que peut faire une chaîne dans ces moments-là ?
01:19 - Je ne sais pas, je suis heureux dans ces cas-là de ne pas être...
01:23 - Dirigeant de chaîne.
01:24 - Dirigeant de chaîne, ce n'est pas une solution, ce ne sont pas des choses simples.
01:28 Moi je crois beaucoup à la présomption d'innocence
01:31 qui était la pierre angulaire du système judiciaire français quand même.
01:34 On ne nous l'a expliqué pas en 30 ou 40 ans.
01:36 Donc je crois beaucoup à la présomption d'innocence
01:39 et puis il faut attendre que les gens soient condamnés,
01:41 me semble-t-il, quelles que soient les accusations,
01:43 avant de prendre des mesures de ce genre.
01:45 - Toujours au rayon judiciaire, l'une des influenceuses françaises les plus célèbres
01:50 a été condamnée à payer 50 000 euros.
01:52 Sanction de la répression des fraudes du calvados
01:54 d'où est originaire l'influenceuse en question, Poupette Kenza.
01:58 C'est l'une des plus lourdes amendes jamais infligées en France
02:00 pour ce genre d'infraction.
02:02 Poupette Kenza, de son vrai nom, Kenza Benchrief,
02:04 qui est l'influenceuse française la plus suivie sur Snapchat,
02:07 est sanctionnée pour avoir fait la promotion d'un blanchisseur de dents
02:09 dont la vente est interdite en France.
02:11 Elle avait fait appel de cette décision prononcée au mois d'août.
02:14 A l'époque, elle avait laissé ce message sur les réseaux sociaux, écoutez.
02:17 - Mais c'est des gros voleurs, mais peut-être que j'ai trop les nerfs là.
02:21 Ah non, j'ai trop les nerfs, 50 000 euros d'amende comme ça.
02:24 50 000 euros d'amende !
02:27 - T'es obligée de la payer, sinon tu vas en prison.
02:29 C'est des amendes de l'État, c'est des amendes du procureur,
02:32 t'es jugée pour ça.
02:34 - Elle sera obligée de payer cette amende, sanction définitive.
02:37 C'est pas la raison qui l'a poussée à partir vivre à Dubaï cet été.
02:40 C'est aussi parce qu'elle s'estime victime de harcèlement
02:42 et qu'elle ne se sentait plus en sécurité en France.
02:45 - Et puis juste avant les fêtes, TPMP et Quotidien
02:49 proposeront une soirée revival années 90 à la même heure.
02:53 - À la même heure, 20 décembre, le match TPMP/Quotidien
02:56 va se poursuivre après 21h.
02:58 Sur TMC, il y aura Canap'93 d'Étienne Carbonnier,
03:00 extension de sa chronique quotidienne chez Yann Barthez,
03:03 dans laquelle nous sommes passés d'ailleurs l'autre jour, Thomas.
03:06 Étienne Carbonnier revisitera l'année 1993 à travers les archives télé.
03:10 Au même moment, sur C8, Cyril Hanouna proposera lui
03:12 un prime spécial sur les années 90.
03:15 Jeux Lille Communiqué, télé, sport, actualité, politique, look,
03:18 tout sera passé au crible.
03:19 On annonce la présence de stars françaises et internationales
03:22 qui ont marqué cette décennie.
03:23 Aucun nom pour l'instant n'a été annoncé.
03:25 - On est en plein dans cette télé nostalgie,
03:28 Bernard Delaville à redire.
03:30 Quel regard vous portez là-dessus sur le fait qu'on refait des émissions,
03:34 on se replonge dans le passé de la télévision ?
03:36 - Ça prouve que notre pays est en assez mauvais état.
03:41 - C'est l'impression que ça vous donne ?
03:42 - Oui, je pense.
03:43 Si on a besoin de regarder en arrière,
03:45 c'est qu'on a perdu un certain nombre de repères
03:46 et on a un pays qui, par bien des côtés, s'effondre complètement.
03:50 Je suis très préoccupé par la situation de la France en effet,
03:52 donc on a besoin de retrouver cette France des années 70-80
03:55 où il y avait des solidarités,
03:57 où il n'y avait pas de communication permanente,
03:59 où il y avait plein de choses qui n'existaient pas.
04:02 - Et les années 90, pour vous Bernard Delaville à dire,
04:05 c'était la matinale d'Europe.
04:06 - Absolument.
04:07 - Vous réveillez les auditeurs sur Europe 1.
04:09 - 96-98 avec Sylvain Attal et à l'époque Jérôme Bellet.
04:16 Ils avaient créé le C.I. et que j'avais accompagné le C.I.
04:19 et on a débarqué à Europe 1.
04:21 Et je me souviens que ce jour-là, on avait tous des chemises bleues.
04:24 Du coup, on nous a collé un surnom,
04:28 le gang des chemises bleues.
04:30 - Le gang des chemises bleues ?
04:31 - Ça nous est resté.
04:32 Le gang des chemises bleues et je faisais les matinales.
04:35 - Et c'est un bon souvenir évidemment.
04:36 - Oui, très bon souvenir.
04:37 - Vous souhaitez en revenir à la radio un jour ?
04:39 - Peut-être, oui.
04:39 - Peut-être, vous direz.
04:40 - Peut-être.
04:40 - Très bien.
04:41 On en reparle ?
04:42 - On en parle maintenant.
04:43 C'est parce que j'ai une plastique qui, on en parlait tout à l'heure,
04:46 qui avec le temps, évidemment, s'érode un peu,
04:48 mais il paraît que la voix reste.
04:49 - La voix est toujours là, évidemment.
04:51 Et d'ailleurs, je ne vous ai pas posé la question de votre santé
04:54 parce que vous en êtes ouvert dans les médias.
04:56 Vous avez eu des problèmes de santé cette année.
04:59 Comment vous allez aujourd'hui ?
05:00 Vous allez bien ?
05:00 - Bien, bien, bien, bien, bien.
05:01 Je suis suivi évidemment à l'hôpital régulièrement.
05:04 J'en sors, j'y étais hier.
05:05 Et j'ai beaucoup de chance parce qu'effectivement,
05:09 j'ai profité aussi des progrès récents de la médecine
05:11 sur la bataille contre le mélanome, etc.,
05:14 grâce notamment à l'immunothérapie,
05:16 dont on parle de plus en plus dans la lutte contre le cancer.
05:18 - Et c'est l'occasion peut-être de faire passer un petit message aussi,
05:21 si jamais vous avez un petit bouton.
05:23 C'est ça, ça part de là.
05:24 - Oui, parce qu'aujourd'hui, pour prendre un rendez-vous
05:26 chez un dermatologue, souvent, il y a deux ou trois mois d'attente.
05:29 Moi, j'ai reporté le mien une ou deux fois.
05:31 Et évidemment, je suis arrivé, c'était un peu trop tard.
05:34 Et donc oui, effectivement, vous faites vous suivre régulièrement,
05:37 tous les ans, par un dermatologue, très attentivement.
05:41 - Allez, on continue ce journal des médias de Julien Pichenay.
05:44 On va parler maintenant du jeu.
05:47 Tout le monde veut prendre sa place
05:48 puisque Jari prépare des émissions spéciale enfants.
05:51 - Ce sera la nouveauté 2024 de cette émission
05:54 qui fêtera ses 18 ans l'an prochain.
05:56 Elle sera majeure, mais à partir du dimanche 7 janvier,
05:59 il y aura une version ado de "Tout le monde veut prendre sa place".
06:01 Les jeunes participants, qui auront entre 13 et 18 ans,
06:04 s'affronteront lors des trois phases habituelles,
06:06 les qualifs, la compète et le défi pour le meilleur d'entre eux.
06:08 Alors, ils ne gagneront pas d'argent, évidemment.
06:10 Enfin, pas directement, ils récolteront de l'argent
06:12 pour des associations, ces ados.
06:14 - Et puis, le célèbre magazine "Géo" se transforme.
06:18 - Vous connaissez tous sans doute "Magazine"
06:19 à la fameuse couverture verte,
06:21 "Magazine de photos et de voyages" qui va fêter l'année prochaine.
06:24 Ses 45 ans, la marque se réinvente à partir d'aujourd'hui.
06:27 Elle change de mission tout en gardant son identité.
06:30 "Géo" veut devenir le média de référence
06:32 concernant les enjeux climatiques et environnementaux.
06:35 Mais que ce soit dans son magazine ou sur Internet,
06:37 pas question d'être anxiogène,
06:38 indique la rédactrice en chef Myrtille Delamarche.
06:41 - On était beaucoup identifiés comme un magazine
06:44 qui inspire au voyage.
06:46 Or, depuis toujours, "Géo" s'intéresse aux questions d'environnement,
06:50 aux questions d'évolution des sociétés.
06:52 Aujourd'hui, c'est quelque chose qu'on a souhaité réaffirmer
06:55 et qu'on s'est re-questionné avec l'ensemble de la rédaction
06:58 sur notre mission.
06:59 On a fait le choix de se transformer en une marque média
07:02 à impact positif en mettant en avant
07:05 toute cette production de sujets
07:07 qui traite des transformations du monde
07:09 et en accompagnant nos lecteurs à mieux se les approprier.
07:12 - "Géo", c'est un magazine bien connu,
07:14 c'est aussi un site Internet qui marche très fort, Thomas.
07:16 Sa fréquentation a augmenté de 80% ces 12 derniers mois.
07:20 On est désormais à 6 millions de visiteurs uniques par mois.
07:23 - On le disait tout à l'heure, Bernard Delavillard,
07:25 vous êtes aventuré sur le monde des réseaux sociaux
07:28 avec Réel Média.
07:30 Est-ce qu'un journal papier, un magazine papier,
07:32 c'est une aventure qui vous intéresserait ?
07:35 - Oui, mais le papier, on voit bien que c'est cher,
07:39 c'est une imprimerie,
07:41 quand on crée un journal papier,
07:43 c'est des dizaines de millions,
07:45 voire des centaines de millions d'euros d'investissement.
07:47 - C'est plus risqué.
07:49 - C'est compliqué.
07:50 Aujourd'hui, tous les médias sont des médias globaux.
07:52 Peut-être qu'un jour, Réel Média sera en casque.
07:54 On aura un journal, mais ce sera un dérivé.
07:58 Mais je pense aujourd'hui que les médias,
08:00 c'est essentiellement le numérique.
08:02 - On va parler médias et environnement,
08:03 maintenant on reste dans le thème avec cette question,
08:06 comment a évolué notre manière de parler du climat
08:08 et de l'environnement dans les médias ces dernières années ?
08:10 Babel a mené l'enquête.
08:12 - À l'approche de la COP 28 qui débutera demain à Dubaï,
08:14 Babel, le système d'apprentissage des langues en ligne,
08:17 a analysé le discours des médias sur la période 2013-2023.
08:21 Il y a plus de 200 linguistes qui se sont penchés sur la question.
08:23 Ils sont arrivés à cette conclusion.
08:25 Durant cette dernière décennie, tout a changé.
08:27 Le ton, les sources employées par les journalistes et le lexique.
08:30 Madeleine Gessel, porte-parole chez Babel.
08:32 - Il y a 10 ans, les articles étaient vraiment marqués
08:34 par des formes interrogatives.
08:36 A titre d'exemple, le climato-sceptisme
08:38 occupait encore une place significative.
08:40 On pouvait voir dans les journaux des titres comme
08:43 "Faut-il s'inquiéter du réchauffement climatique ?"
08:46 Aujourd'hui, le discours de questionnement
08:48 et de l'information critique a cédé place
08:50 à une certitude beaucoup plus alarmante
08:52 quant à l'état du climat.
08:53 Donc aujourd'hui, on parle de crise,
08:55 d'effondrement, d'urgence climatique.
08:57 Et cela envahit le contenu journalistique
09:00 et reflète vraiment une prise de conscience
09:02 quant à la menace de cette crise environnementale.
09:05 - Le discours a changé, et il y a aussi de nombreux programmes
09:07 liés au climat et à l'environnement
09:09 qui sont apparus dans les grilles.
09:10 Exemple encore hier soir, avec les superpouvoirs
09:13 de l'océan diffusés sur France 2.
09:14 - Est-ce que ça fait partie des sujets sur lesquels
09:16 vous souhaitez aller parfois, dans "Enquête exclusive"
09:19 Bernard Delaville-Lamière ?
09:20 - Oui, bien sûr. Chaque année, il y a la semaine green,
09:24 fin janvier, sur M6.
09:25 Et donc, il y a des programmes dédiés à ça.
09:28 Et on fait deux numéros d'"Enquête exclusive"
09:29 à ce moment-là.
09:31 Et notamment un très beau film sur l'Indonésie,
09:34 les conséquences du réchauffement climatique
09:35 et puis les mauvais comportements humains
09:38 qui fait que l'on dégrade un pays,
09:39 notamment avec l'exploitation du nickel
09:42 et des mines à ciel ouvert,
09:44 et la destruction de la forêt.
09:45 - Allez, on termine ce journal des médias
09:48 par un petit télétrottoir des familles.
09:50 Quelle est la question du jour, Julien ?
09:52 - Franchement, Thomas et Anissa,
09:53 je pose aussi la question à Bernard Delaville-Lamière.
09:55 Quand vous regardez la télévision,
09:56 qu'est-ce que vous faites de vos mains ?
09:57 - Moi, je fais la pire chose.
10:00 Je fais du double écran.
10:01 Téléphone, portable et télé.
10:04 C'est vraiment mal.
10:05 - On a tous un peu de mal à se séparer
10:06 de son téléphone portable,
10:07 même quand on regarde la télé.
10:09 Est-ce que vous restez sur votre téléphone
10:10 quand vous la regardez, la télévision ?
10:12 C'est la question que nous vous avons posée
10:13 avec Alexandre Marre.
10:15 - Alors moi, je ne reste pas sur mon téléphone
10:17 quand je regarde la télé.
10:17 Par contre, je mange quand je regarde la télé.
10:19 - Non, parce que du coup, après,
10:21 je ne peux pas me concentrer sur ce que je regarde.
10:22 - Oui, j'ai ce tic-là de mettre un film
10:24 et puis rester sur Candy Crush
10:26 et je regarde avec les oreilles plus qu'avec les yeux.
10:28 Je peux faire deux choses à la même fois.
10:29 - Carrément, à la même fois que je regarde une émission,
10:31 je joue un peu sur mon téléphone et tout.
10:33 Je suis sur deux divertissements.
10:35 J'adore être diverti.
10:36 - Absolument non, jamais.
10:37 Je suis incapable de faire ça.
10:39 - Non.
10:39 C'est donc le télé-café, quoi.
10:41 - C'est le télé-café.
10:42 Les infos, le café.
10:43 - Oui, c'est une habitude.
10:45 C'est clairement ce que je fais
10:46 à chaque fois que je regarde la télé.
10:47 Parce que soit ça ne m'attrait pas énormément,
10:49 soit, par exemple, si je regarde un film ou quoi que ce soit,
10:52 je vais me renseigner sur le film sur le téléphone.
10:54 - C'est le cerveau moderne.
10:57 On ne peut faire qu'un chose en même temps.
10:58 - Je ne suis pas sûre qu'on soit très concentrés.
11:00 - Vous êtes concentré sur la télé, vous, Bernard ?
11:01 - Moi, j'attends la télécommande unique
11:03 parce que j'ai trois télécommandes.
11:04 J'ai des petits enfants souvent à la maison.
11:06 Donc, sur les trois, il y a toujours une qui est perdue,
11:08 qui est sous le canapé.
11:09 Et donc, du coup, je regarde la télé sur mon téléphone.
11:12 - Ah oui, d'accord.
11:12 - C'est malin.
11:13 - C'est beaucoup plus simple.
11:15 - Merci beaucoup, Julia, pour ce journal des médias,
11:17 dont toutes les infos sont à retrouver
11:18 dans notre newsletter Médias Inscriptions gratuites
11:20 sur Europe1.fr.
11:22 On vous retrouve demain, même heure, même endroit.

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