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  • 24/11/2023
Transcription
00:00 [Musique]
00:11 But et jour n'exagérons pas, il y a quand même le week-end aussi.
00:14 Pour l'instant on y passe beaucoup de temps effectivement,
00:17 mais c'est une fin de législature, c'est aussi une fin d'année,
00:20 donc forcément les textes arrivent, les budgets en plus sont là.
00:23 Et puis il y a, comme vous le savez, cette commission
00:26 pour lequel on est en train de travailler sur ces malheureux événements,
00:30 malheureux étant des fébriles parce qu'ils sont lourds en termes de santé,
00:34 que sont les pollutions d'eau, opifas.
00:37 [Musique]
00:41 Si je devais le résumer très brièvement,
00:44 je crois sincèrement qu'il y a une cacophonie telle
00:48 que plus personne n'y comprend rien.
00:50 Et qu'aujourd'hui, celui qui se pose la première des questions,
00:54 à savoir est-ce que je peux encore boire de l'eau publique,
00:57 de l'eau du robinet, à 75% des endroits,
01:02 il est impossible de répondre oui ou non.
01:04 Et ça c'est dramatique.
01:06 Je recherche encore le pilote dans l'avion.
01:10 J'ai l'impression que cet avion est là,
01:11 qu'il n'y a personne qui ose dire aux commandes
01:14 « me remettons de l'or dans la maison ».
01:16 Ça n'est pas une excuse de dire « on a toujours fait comme ça ».
01:20 Manifestement, il y a du boulot.
01:22 [Musique]
01:26 C'est pas qu'un axe de combat, c'est dans nos tripes.
01:29 Le bien-être, la santé publique,
01:32 c'est vraiment là-dessus qu'on veut travailler.
01:34 Vous pouvez avoir les plus belles fortunes du monde,
01:36 si vous n'avez pas la santé, vous n'êtes rien.
01:39 Donc il faut commencer par là, c'est basique.
01:41 L'environnement, c'est aussi un lien direct avec la santé.
01:45 La lutte contre le réchauffement climatique, c'est ça aussi.
01:48 On peut nous dire tout ce qu'on veut,
01:49 mais on est en train, depuis des années, de foutre ce monde en l'air.
01:53 Il est temps d'arrêter de calculer uniquement par PIB,
01:56 par chiffre, par croissance.
01:58 Il faut revenir à l'essentiel.
02:00 L'essentiel, c'est ce qu'on a en nous.
02:02 [Musique]
02:05 Ça, c'est ce que je retire comme conséquence
02:07 d'un événement qu'on vient de voir ici.
02:08 C'est de se dire « on a finalement refait au cabinet
02:12 ce qui existe déjà, l'administration.
02:14 Alors on a déforcé l'administration.
02:16 Et chacun se rejette de la faute.
02:17 C'est la faute de l'un, de l'autre, etc.
02:19 Donc il faut revenir à des cabinets bien plus restreints
02:22 en nombre de personnes, comme on le voit en France,
02:24 d'ailleurs autour d'un ministre,
02:25 qui fait la communication autour du ministre,
02:26 qui lui permet de comprendre la décision à prendre.
02:29 Et à prendre la décision,
02:30 et l'administration, elle l'exécute.
02:32 Elle informe, elle communique.
02:35 Et elle peut être alors totalement responsable et jugée sur ça.
02:38 [Musique]
02:42 Ça, c'est indispensable.
02:44 Les médecins qui vont opérer, je leur ai dit,
02:46 si vous m'enlevez la marche, vous m'enlevez l'oxygène.
02:49 Heureusement, ils m'ont dit, mais quand tu vas marcher,
02:51 c'est sans doute ce qui vous permettra de vivre un peu plus longtemps.
02:54 [Musique]

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