Enorme clash sur CNews - Traité de "raciste" sans raison par un élu communiste, Jean-Marc Morandini lui demande de quitter le plateau: "Je n’accepte pas ces accusations insultantes" - Regardez
00:00 - D'abord, je voudrais dire quelque chose parce que moi je pense à la victime, d'abord.
00:03 - Très bien.
00:03 - Et je pense surtout à la famille, je pense aussi au voisinage qui est désespéré par cette situation.
00:08 A chaque fois que ça se passe, ça, parce que ça se passe, parce qu'il y a des balles qui dégénèrent, il y a des morts.
00:13 - Mais c'est pas la même chose.
00:14 - Mais je vous dis quelque chose, souvent qu'il y a des phénomènes qui aujourd'hui sont des phénomènes de revanche, de bagarre,
00:20 il faut, avant d'être aussi définitif que vous et d'endosser les habits du procureur, c'est bien d'avoir un peu une enquête.
00:28 - Il faut une raison pour mentir.
00:28 - Non mais justement, quand on n'a pas d'informations, on ne peut pas mentir. Moi ce que je dis aujourd'hui... Non, non. Le procureur n'a pas encore parlé aujourd'hui, moi ce que j'ai besoin de savoir... Non, non, j'ai besoin, moi, avant d'avoir...
00:40 Et justement parce que nous on est des commentateurs, on est des hommes politiques et nous on n'a pas à mettre de l'huile sur le feu mais on a à trouver des solutions et des règlements. Et à un moment... Mais attendez, vous parlez de réalité, aujourd'hui, l'enquête, vous ne la connaissez pas aujourd'hui, vous ne savez pas ce qui s'est passé.
00:52 - Évidemment, c'est pour ça que moi je suis prudent et je parle d'expérience. Et moi je parle en prudence. Vous, vous endossez les habits du procureur. Non, je n'y pas. Qu'est-ce que j'ai nié ? J'ai dit qu'aujourd'hui, il y avait des bagarres, il y avait des gens qui venaient se venger, il semble, il semble, c'est tout.
01:06 - Alors Laurent Jacobelis.
01:07 - Une rixe, c'est quoi ? À la fin d'un bal populaire, vous avez deux groupes d'amis bourrés qui se tapent dessus. C'est une rixe.
01:13 - Mais il y a des morts, monsieur.
01:15 - Non mais je vais terminer.
01:15 - Il y a des morts.
01:16 - Je vais terminer.
01:16 - Il y a des morts, vous le savez ça ?
01:18 - Il y a des morts.
01:19 - Quand des jeunes...
01:20 - Il y a des morts.
01:21 - Quand des jeunes arrivent...
01:22 - Attends, Laurent Jacobelis.
01:23 - Quand des jeunes qui ne participent pas à ce bal arrivent à 2h du matin...
01:28 - Écoutez Laurent Jacobelis, que je vous parle.
01:30 - Quand des jeunes qui ne participent pas à ce bal arrivent à 2h du matin avec des lames de 25cm de la grande ville d'à côté, c'est pas une rixe.
01:37 - Dans la volonté de tuer. Dans la volonté délibérée de tuer. Le problème, il est là.
01:41 - Attendez, pas vous.
01:42 - Vous n'y est la réalité.
01:43 - Mais c'est vous.
01:44 - Mais pourquoi vous dites que c'est une rixe ? En quoi c'est une rixe ?
01:46 - Ils arrivent avec des lames pour tuer. En quoi c'est une rixe ?
01:49 - Parce que ça s'est déjà passé.
01:50 - Comment ça s'est passé ?
01:52 - On a déjà eu face à des phénomènes. Mais je suis désolé.
01:55 - Mais ce n'est pas une rixe quand vous venez dans une salle... Excusez-moi.
01:58 - Mais oui, vous découvrez la vie.
02:00 - Non, non, non, ne le découvre pas. C'est vous qui êtes en train de vous mettre sous le tapis comme toujours.
02:04 - Vous découvrez la vie.
02:05 - Excusez-moi. Attendez, un instant. Quand des jeunes viennent dans une salle avec des couteaux de 25cm pour tuer, vous appelez ça une rixe ?
02:11 - Mais je vous dis qu'il y a des gens qui vont dans des soirées, des fois, qui vont dans des bagnoles populaires et qui mettent des rétensiles de ce genre dans leurs bagnoles.
02:19 - Non, non, non.
02:20 - C'est des jeunes qui viennent d'une cite.
02:22 - C'est pas une première.
02:23 - Malheureusement, ce n'est pas une première.
02:24 - C'est des jeunes qui viennent d'une cite.
02:25 - Excusez-moi de dire l'effet.
02:26 - Mais non, vous ne dites pas l'effet.
02:27 - Non, vous le montrez.
02:28 - Non, excusez-moi.
02:29 - Il y a une volonté délisérée de tuer.
02:30 - Vous ne connaissez pas ce qui se passe.
02:31 - Arrêtez vos conneries, arrêtez vos conneries au bout d'un moment.
02:34 - Mais sortez, sortez, sortez, vous ne sortez pas, excusez-moi, vous ne sortez pas.
02:39 - Qui essayez de vous protéger ?
02:41 - Vous sortez de votre rôle de débatteur.
02:42 - C'est tout.
02:43 - Qui vous l'est protégé ?
02:44 - Pardon ?
02:45 - Vous êtes procureur, c'est tout.
02:46 - Je ne suis pas procureur, je vous dis l'effet.
02:47 - Il y a pas de soucis, vraiment.
02:48 - Excusez-moi, je vous donne l'effet, je vous donne l'effet.
02:49 - Mais non, vous ne donnez pas d'effet à tout, vous l'accusez.
02:50 - Mais si.
02:51 - J'accuse qui ?
02:52 - Attendez.
02:54 - Vous m'accusez, moi, d'employer des termes qui sont manifestement impossibles.
02:57 - Je vous demande en quoi c'est le risque ? Je vous demande de préciser ces termes.
03:00 - C'est une bagarre qui a dégénéré.
03:03 - Non, c'est une bagarre qui a été menée.
03:04 - Ils sont venus délibérément.
03:06 - C'est quoi une bagarre ?
03:07 - Une bagarre, c'est deux groupes qui s'affrontent.
03:08 - C'est deux groupes qui s'affrontent.
03:09 - C'est deux groupes qui s'affrontent.
03:10 - C'est deux groupes ensemble.
03:11 - Pourquoi vous voulez mettre tout ça sous le tapis ?
03:12 - Ils sont venus.
03:13 - Attendez, attendez, pourquoi vous voulez mettre tout ça sous le tapis ?
03:14 - Mais j'ai mis mon casque sous le tapis.
03:15 - Pourquoi ? Qu'est-ce que vous voulez cacher ? Vous avez peur de quoi ?
03:17 - Mais quoi ?
03:18 - Vous avez peur de la réalité ?
03:19 - Mais quelle réalité ?
03:20 - Vous avez peur que la réalité vous explose au visage ?
03:21 - Allez au bout.
03:22 - C'est de ça dont vous avez peur ?
03:23 - De quoi j'ai peur ?
03:24 - Je ne sais pas, je vous demande.
03:25 - Allez au bout.
03:26 - Mais dites-moi.
03:27 - C'est parce qu'ils viennent des cités que vous ne voulez pas en parler ?
03:28 - De quoi j'ai peur ?
03:29 - C'est parce qu'ils viennent des cités que vous ne voulez pas en parler ?
