Inondations : des territoires entiers vont-ils devenir inhabitables ?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et René Chiche

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2023-11-15##

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Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:03 Et le président de la République s'est rendu dans les Hauts-de-France hier,
00:06 244 communes classées en catastrophe naturelle dans le Pas-de-Calais, le Nord,
00:11 et après avoir subi forcément plusieurs jours de pluie et d'inondations,
00:15 un phénomène qui touche 5000 habitations, 1400 personnes évacuées depuis le 6 novembre,
00:20 avec l'augmentation de ce phénomène météorologique extrême à terme,
00:23 des zones entières de l'Hexagone pourraient peut-être se retrouver sous l'eau.
00:27 On en parle avec notre invité Yannick Moreau, qui est avec nous,
00:30 président de l'Association Nationale des Élus Littoraux et maire des Sables-de-Lonne en Vendée.
00:35 Bonsoir, merci d'être avec nous, Monsieur le maire.
00:37 - Bonsoir.
00:38 - Petit tour de taf d'abord de nos vraies voix sur l'avenir finalement de nos territoires, Philippe.
00:43 - Alors, Monsieur Fessil et Philippe, je ne peux malheureusement sur ce sujet,
00:51 dans la mesure où j'ai toujours été indemne de telles catastrophes, proférer que des banalités.
00:57 Mais j'espère le faire avec sensibilité.
01:01 Quand je regarde par exemple à la télévision ces catastrophes,
01:05 ces gens qui avec un courage et une résilience absolue surmontent tout cela,
01:10 ne savent pas où ils vont dormir, sont obligés de monter à l'étage, sont transportés en barque,
01:17 je trouve que c'est quelque chose d'extraordinaire qui devrait nous rendre plus conscients de nos avantages.
01:24 Mais heureusement, Monsieur le maire, dans son résumé, évidemment très rapide,
01:29 a indiqué qu'il y avait des motifs d'espoir et qu'il n'y avait aucune fatalité dans ces catastrophes naturelles.
01:37 Je suis très heureux de l'entendre tout à l'heure.
01:40 - Je vais laisser du temps à Monsieur le maire, mais vous savez qu'à l'échelle des collectivités,
01:44 ces enjeux-là sont maintenant beaucoup travaillés, anticipés,
01:49 avec des décisions concernant l'aménagement qui tient en compte...
01:58 On n'aménage plus comme on aménageait il y a 20-30 ans, et tant mieux, même s'il y a encore des efforts à faire.
02:05 - René Chiche ? - Oui, alors, moi j'ai lu une étude récemment
02:09 qui montrait que des villes comme Bordeaux, ou même Saint-Nazaire, ou même quelques villes dans la région de Montpellier
02:17 pourraient être sérieusement concernées par des inondations, bien sûr, mais qui, justement, provoqueraient le départ des habitants.
02:25 Et dernière chose, face au niveau de la mer, aux inondations,
02:29 je pense que la vraie préoccupation, ce sont les choses à mettre en place, plus que le niveau de la mer.
02:38 On peut quand même se défendre face à cette catastrophe naturelle, avec des barrages consistants, des digues, des choses comme ça.
02:46 Vous savez, il y a une ville comme Rotterdam, qui a mis en place un énorme système, il me semble...
02:53 - Depuis les années 50, au plus bas, avec les poles d'air. - Mais ils ont l'air absolument bien protégés.
02:58 Donc je pense qu'il y a aussi ce système à mettre en place, mais je vais laisser la parole à M. le maire.
03:01 - Vous êtes victime, vous avez été victime d'inondations ou d'éboulements,
03:05 parce que ça existe aussi, ou de montées des eaux, de la mer ou des rivières.
03:09 Venez témoigner au 0826 300 300, inondations des territoires entiers vont-ils devenir inhabitables ?
03:14 Vous dites oui à 48%, non à 45% et sans avis 7%.
03:19 Yannick Moreau, vous êtes président de l'Association nationale des élus des litoraux et mers des Sables d'Olonne en Vendée.
03:25 Vous avez donné un avis positif, mais pour répondre à nos vrais voix, qu'est-ce que vous voudriez leur répondre après leur tour de table ?
03:32 - D'abord il faut rester humble par rapport à la nature.
03:36 Nul ne peut prédire le niveau de précipitation, nul ne peut prédire la force d'une tempête.
03:43 Ça fait partie des choses qui peuvent survenir et donc auxquelles il faut pouvoir faire face.
03:50 Il y a un décalage en fait entre la connaissance empirique séculaire des dangers qui menacent les territoires ruraux ou litoraux,
04:00 cette sagesse et cette connaissance empirique qui est sédimentée depuis des décennies et des siècles par les figures locales
04:09 et qui pensent savoir ce qu'on pourrait faire ou ce qu'on devrait faire,
04:13 et la réalité des choses qu'on a le droit de faire.
04:17 Par exemple, si on prend le Pas-de-Calais, je discutais ce matin avec Jean-François Rappin qui est sénateur du Pas-de-Calais
04:24 et qui me dit "tu te rends compte Yannick, on nous demande ce matin de faire en urgence des digues qu'on nous interdit de faire depuis 15 ans".
04:33 En fait, il y a un problème de défiance de l'État, de l'État central et de la haute administration
04:39 par rapport à des solutions de bon sens empiriques que les élus locaux aimeraient pouvoir mettre en œuvre de manière raisonnable
04:46 pour protéger les biens et les personnes surtout, évidemment.
04:50 - Et ce serait quoi par exemple ? Parce que là vous parlez de digues, mais est-ce qu'il y a des solutions à apporter rapidement justement pour endiguer ce problème ?
04:58 - Alors, il n'y a pas de solution miracle et généraliste en fait.
05:02 Les solutions elles sont au cas par cas, c'est du sur-mesure, commune par commune, j'allais dire même kilomètre de côte par kilomètre de côte.
05:09 Parfois ce sera reculé par rapport à une falaise qui est en érosion et qui risque de s'effondrer, parfois.
05:16 Parfois, comme à Biarritz où la ville est construite au-dessus de la falaise, c'est protéger et consolider la falaise pour que la ville ne tombe pas dans la mer.
05:25 Parfois c'est consolider des digues, parfois c'est autre chose.
05:29 En fait, chaque situation communale et même parfois avec différentes situations et différentes solutions par commune,
05:37 il faut accepter l'idée que les élus locaux, les élus territoriaux, les maires peuvent avoir des idées qui peuvent être bonnes
05:45 et qui peuvent ne pas être nécessairement ce que demande la haute administration française.
05:49 - Philippe Bilger.
05:50 - Monsieur le maire, pardon de revenir au début de mon propos tout à l'heure,
05:54 est-ce que les habitants de vos communes sont très inquiets devant le futur qui les menace ?
06:02 Ou est-ce qu'ils vivent avec cette sorte de philosophie en attendant le désastre suivant ?
06:10 - Alors je pense qu'ils ne vivent pas avec la philosophie mais ils ne sont pas encore très inquiets non plus.
06:17 Je suis vendé un panorama, c'est une réponse un peu entre les deux.
06:20 Ils ont conscience que le risque existe et qu'il surviendra un jour
06:26 mais la vie est tellement agréable sur le littoral français et sur le bord de mer
06:30 que si c'est pour 20 ans, 30 ans, 50 ans, 80 ans, finalement est-ce que ça ne vaut pas le coup quand même de prendre le risque en attendant ?
06:37 Et donc la loi s'améliore, la connaissance du risque s'améliore
06:42 et chaque personne, chaque propriétaire, chaque locataire de logement concerné par un risque naturel en bord de mer
06:50 en est ou en sera informé dans les mois ou dans les années qui viennent
06:54 parce que c'est une obligation qui apparaît dans les documents d'urbanisme,
06:58 dans ce qu'on appelle les PLU etc. quand on achète, quand on vend etc.
07:01 Mais malgré ce risque qui peut arriver mais on ne sait pas à quelle échéance,
07:06 le marché de l'immobilier ne s'effondre pas sur ces biens de bord de mer
07:10 parce qu'il y a la perspective de pouvoir en jouir encore quelques décennies.
07:14 C'est d'ailleurs un peu ce qui se passe à Paris,
07:16 on sait qu'il y a des immeubles de quai de Seine qui peuvent être inondés,
07:20 est-ce que ça a fait baisser le coût de l'immobilier sur les quais de Seine ?
07:23 Je ne suis pas tout à fait sûr.
07:24 Olivier Dertigold qui vient de pas loin ne vous fera pas une réponse de Gascon.
07:27 La connaissance du risque s'améliore
07:31 et je suis totalement d'accord sur le fait que l'État central devrait davantage être à l'écoute
07:36 des élus locaux qui sont les experts du quotidien de leur territoire.
07:40 J'ai lu une info hier qui m'a ému,
07:43 c'est très certainement les élus de Saint-Malo vont devoir déplacer le tombeau de Châteaubriand.
07:49 On ne peut plus faire le tour du tombeau de Châteaubriand
07:53 et les élus commencent à réfléchir au fait de le déplacer.
07:57 Comme ça s'il avait été déplacé avant, Jean-Paul Sartre n'aurait pas pu riner sur lui.
08:03 (Rires)
08:09 - Allez 0826 300 300, appel de Gironde et c'est Marianne qui est avec nous.
08:14 Bonsoir Marianne.
08:15 - Bonsoir.
08:16 - Bienvenue sur Sud Radio, merci de nous écouter. Vous vouliez réagir ?
08:21 - Oui, je voulais réagir déjà sur cette question de faut-il reculer ?
08:27 Est-ce qu'il va y avoir des zones inondées ?
08:31 Bien évidemment, moi j'habite en Gironde, j'habite à Lacanau donc vraiment à l'étranger de l'océan.
08:36 On sait très bien qu'on ne va pas pouvoir rester comme ça.
08:40 Mais moi la question que je pose c'est qui va payer le coût du recul ?
08:43 Et de combien de kilomètres on recule les villes ?
08:47 On voit par exemple, moi la Gironde c'est en Nouvelle-Aquitaine,
08:51 on sait quand même que le budget par exemple de la région est sacrément obéré
08:57 par justement la gestion du littoral et la gestion du trait de côte.
09:01 Qui va payer ? L'État, les collectivités locales ?
09:04 Comment on va indemniser les gens ?
09:06 A quelques kilomètres de chez moi il y a la ville de Soulac qui a eu cette...
09:12 - Le bâtiment qui s'est effondré ?
09:14 - Le Signal.
09:15 C'est la résidence du Signal qui s'est effondrée,
09:17 ça a mis énormément de temps avant d'être réglé.
09:20 Donc voilà, c'est au pouvoir public de dire...
09:25 Parce que c'est bien les maires ont des idées,
09:26 mais les maires n'ont aucune capacité financière à travailler ça.
09:31 Donc oui effectivement les solutions peuvent venir du terrain et des élus,
09:36 mais derrière il faut qu'il y ait un relais de l'État,
09:38 il faudrait que l'État anticipe,
09:40 chose que l'État ne fait plus du tout d'anticiper ce genre de situation.
09:44 - Vous restez avec nous ? Allez-y, pardon.
09:46 - Et je voudrais juste ajouter quelque chose,
09:48 même si je sais que ce n'est plus du tout dans le débat,
09:49 mais par rapport au début de l'émission où vous parliez de diffuser auprès du grand public
09:55 les images qui ont été tournées par le Hamas,
09:58 de grâce ne le faites pas.
10:00 C'est à ceux qui sont en responsabilité et au pouvoir d'assumer ces images et de les voir.
10:07 Mais pas...
10:09 Avec les enfants, avec les réseaux sociaux,
10:12 c'est très difficile d'arriver à contenir ce qu'ils regardent.
10:16 Donc surtout pas.
10:18 La grande question c'est par rapport aux communes,
10:21 c'est savoir qui paye, qui va prendre ça en charge.
10:25 - En tout cas nous, nous ne diffuserons bien entendu pas ces images.
10:28 Yannick Moreau, vous êtes président de l'Association nationale des élus et des littoraux,
10:32 mais vous êtes aussi maire d'une commune.
10:35 Est-ce qu'aujourd'hui financièrement, c'est ce que dit Marianne,
10:38 est-ce que vous pouvez faire face, alors avec cette baisse des dotations,
10:42 justement à ce type de problème ?
10:44 - Clairement non.
10:45 On sait que la mer monte et malheureusement elle continue de monter.
10:50 C'est encore imperceptible, mais on estime par exemple,
10:52 en camp moyenne sur le littoral atlantique, c'est environ 1 cm par an.
10:57 Donc évidemment, si dans 50 ans la mer était à un niveau de 50 cm supérieur,
11:02 les événements et les tempêtes que nous avons subis auraient un impact beaucoup plus fort
11:07 et effectivement il y aurait des risques pour les populations.
11:09 Donc la question du financement est une très bonne question.
11:11 Je remercie cette dame de l'avoir posé.
11:14 - Marianne ?
11:15 - Voilà, merci beaucoup.
11:16 Effectivement, on parle potentiellement de 50 000 logements à l'horizon de 2100
11:22 qui pourraient être concernés,
11:23 et donc des milliards pour ne pas dire des dizaines de milliards.
11:27 Dans l'état actuel des choses, il y a sur la question de l'érosion,
11:32 il n'y a pas de financement de l'État pour aider les communes à faire face,
11:37 à reculer, à s'adapter.
11:38 Mais il y a une discussion qui est en cours, qui est ouverte par le gouvernement
11:42 et qui doit aboutir à un fonds de solidarité nationale de l'État
11:45 vers les communes littorales qui serait mis en œuvre en 2025.
11:49 - Et puis l'indemnisation aussi des propriétaires, parce que ça c'est un problème.
11:54 - C'est de ça que nous parlons, c'est sûr.
11:58 Mais il n'y a pas que les propriétaires, il y a les propriétaires évidemment,
12:00 mais il y a aussi les ouvrages publics, il y a aussi les services publics,
12:04 il y a aussi les entreprises, des hôtels, des campings, des commerces.
12:08 Vous voyez, c'est un enjeu qui est considérable,
12:11 mais parce qu'il risque de survenir dans 2, 3, 4, 5, 6 décennies,
12:17 il y a une tentation naturelle de cacher la poussière sur le tapis.
12:21 Nous, nous laissons la poussière là où elle est
12:23 et on essaye de discuter avec l'État d'un partenariat financier
12:28 parce que les habitants des littoraux, il y a 8 millions de Français qui habitent sur les littoraux,
12:32 ne sont pas les seuls responsables de la montée du niveau de la mer
12:35 et de l'exposition du risque.
12:36 Et donc il y a évidemment un besoin de solidarité nationale.
12:38 Yannick Moreau, on était à Lacanau sur le littoral avec vous,
12:41 au sable d'Olonne, on est sur le littoral, mais on change de littoral, direction Marseille.
12:44 Bonsoir Patrick.
12:46 Oui, bonsoir.
12:47 Vous avez appelé au 0 826 300 300, on vous écoute.
12:51 Je voulais poser une question, savoir si les assurances ne pourraient pas jouer un rôle important
12:56 concernant le fait de ne plus assurer des biens qui seraient dans une situation, dans le rouge par exemple.
13:01 Vrai sujet.
13:02 Elle est difficile votre question.
13:04 Yannick Moreau.
13:06 C'est une question qui est là aussi très bonne, les auditeurs sont très pertinents.
13:10 Tous les auditeurs de Sud Radio sont très pertinents.
13:13 Pour l'instant, les assurances sont de plus en plus nombreuses à ne pas assurer, à ne pas prendre le risque.
13:20 Et donc il y a une discussion qui est engagée, là encore, entre les assureurs, les collectivités littorales
13:24 et le gouvernement, le ministère de l'économie en particulier,
13:27 qui est une obligation d'assurance des biens et des personnes exposées à des risques naturels.
13:34 Mais est-ce que quelque part, ce n'est pas les assurances qui vont faire les juges de paix ?
13:37 C'est la question des vrais voies.
13:38 Des territoires entiers vont-ils devenir inhabitables ?
13:40 Si les assurances vous disent "on ne vous assure pas",
13:42 évidemment vous n'allez pas les construire à un endroit.
13:44 Je pense qu'effectivement, le dernier mot ne peut pas être celui des assureurs.
13:48 D'accord.
13:50 Manifestement.
13:51 Ce n'est pas possible.
13:52 Parce que ce sont des décisions nationales.
13:55 C'est une responsabilité nationale que de faire face à l'évolution du climat
14:04 et d'accompagner l'adaptation des territoires littoraux aux changements climatiques
14:11 et au recul du trait de côte.
14:13 Pour revenir sur l'introduction, le sujet ce n'est pas de faire face et de s'opposer,
14:19 le sujet c'est d'adapter la vie littorale à l'évolution du recul du trait de côte
14:25 et l'élévation du niveau de la mer.
14:26 C'est une question d'adaptation.
14:27 L'homme s'est toujours adapté et on saura s'adapter.
14:30 Simplement, il faut que le cadre qui soit posé à l'échelle de notre pays
14:35 soit un cadre de partenariat entre l'État et les territoires littoraux
14:39 et soit un cadre qui soit positif parce que le littoral attire beaucoup.
14:45 Il y a beaucoup de Français qui aimeraient vivre sur le littoral
14:48 et je les comprends, ce n'est pas moi le maire des Sables d'Olonne qui vais leur dire
14:50 que la vie n'est pas agréable sur le littoral.
14:52 Ou alors vous allez perdre des électeurs.
14:54 Simplement, il faut anticiper, ce sont des défis qui sont colossaux pour nous
14:59 qui se poseront sans doute gravement dans quelques décennies
15:02 mais qu'il faut déjà définir et circonscrire dès à présent.
15:07 C'est ce que nous essayons de faire.
15:09 Envoie un merci beaucoup M. le maire Yannick Moreau,
15:12 président de l'Association nationale des élus des littoraux et maire des Sables d'Olonne.
15:17 En Vendée forcément, on adore, j'ai envie de vous dire.
15:20 On arrive très bientôt M. le maire, ne bougez pas, on arrive.
15:24 Merci en tout cas d'avoir été avec nous, merci à tous nos auditeurs
15:27 de ces questions passionnantes, merci beaucoup Philippe Bilger, on vous retrouve demain.
15:31 Merci à vous.
15:31 Merci René Chiche, merci Olivier Dartigold.
15:34 Merci René Chiche, on ne vous retrouve pas demain.
15:36 Et dans un instant, on va revenir sur un sujet important
15:40 puisqu'il y a aujourd'hui tout un point de l'immobilier qui souffre,
15:45 ce sont les constructions neuves.
15:48 À tel point qu'on risque de perdre 300 000 emplois dans l'hypothèse pessimiste en 2024.
15:54 Et il y a un rapport parlementaire qui vient de sortir à ce sujet, Cécile.
15:57 On en parle dans un instant avec nos invités.
15:59 Restez avec nous, on est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David et nos invités.
16:02 A tout de suite.

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